4 te (a A f ne Ke el k RU tu ape ; ï U js ques Ne A HAS AT 4 . Fa ï _ QAR R SU S. se an A . AARUA x ï “ a (ANSE à . ps VAS . CAC À M (ER NE er Nr wy AE ANS Ne | 4e # nl RU NA ï oh ni \ HA ! at ie ! ou \ ut du HA i ALAN RNO PAT OI NA AAA QATAR is RASE qu ! js ni on \ EIRE si di ; MU ii ii A 114 AN: Le à LR Jo QE Li RAIN He 1) x RL hi } f l, MAO pol ae ii, LY EAN à il RASIPE, DE Fr ou di Au Ki US CAO 4! jé pot sa sh ET LES On EC nl sa on ja Coe #} is (ME sl “Es LUEUR A pal ms | (ut . AE MIO AN TEA Ni | IRON Re RL (A 4.) ja se Ki . en o IA U ir ORDRRDE NU d CARTE ( DCE ECHO OT MON PIE PET: à (4 JU HAN CDR RALAN AAA (() { À } à 4 Rue Pot fl ous \ (4 {A AXE MATMEEURTNE A {\ CA DONC NX ON AL AUX 4 hit ‘h À à LOU AL » \ [! 1 L { l h Ü l l Hu À ; : 4 W1Ÿ. l h \: aus SA TA ue ls EN ; ; CRUE di) sa IE NS “ PT ANR [ d { ACTE AICAUOCR © ue WA 1h | Î FAR AUN FN l h us et As LUE À Re 1 Va NU qu LAN (R di Hi AE CHANT E y FL Le) AY jt UH À AAA DA in GES à { EEE L pd 4 A «à * (f fat EN te Yi {4 # ù \ huit à L 2 MOMIE \ AU ie sn EE Li AU \ AR RUE is A \ | Ÿ k CTP Ar % } fu 17 cifii fr Ar +4 = à ANNALES é | SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE TOME CINQUANTE-DEUXIÈME ———— = —— K | BRUXELLES 4 722 A- 4-3 AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 89 89 , rue de Namur, 8 LUS ET PEN RE # ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le prix des lomes I à VII des ANNALES a élé fixé à cinq francs, celui des tomes VIIE à XIV à dèx francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des Lomes XXI à LIL à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes T à XXX des ANNALES est fixé à lois francs. Le prix de la CoLLEGTION des tomes 1 à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Tome I. — Calalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par Cu. KERREMANS. — Prix : 10 francs. Tomell.— Lie Melolonthiden der palaearetischen undorientalischen Region im Kôniglichen Naturhistorischen Museum: zu Brussel, von E. BRENSKE. — Prix : 3 francs. TomelIll.— À list of Tenebrionidae supplementaæry to the «Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7,50. Tome IV. — J'evision des Dytiscidae el Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar el îles voisines, par le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50. Tome V. — Ichneumonides d'Afrique, par le D'° TOSQUINET. — Prix : 15 francs. 4 Tome VI. — Juprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. — A listof the Ægialilidae and Cistelidae supplementary to the « Munich » Catalogue, by G.-C. CirAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome VII — Bupreslides de Sumatra, par CH. KERREMANS. — Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. — Indian Phylophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie- ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50. Tome VIII. — Monographie du genre Rhyssemus, par CLOUET DES PESRUCHES. — Prix : fr. 7.50. | Tome IX. — Edmond de Selys-Longchamps, par A. LAMEERE. — Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BOILEAU. — Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par H. BoiLEAU. — Revision des Prionides (Sténodontines), par A. LAMEERE. — Prix : fr 7:50. Tome X. — Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET (travail posthume). — Prix : 15 francs. Tome XI. — Jievision des Prionides /Muacrotomines;, par AUG. LAMEERE. — Prix fr. 7.50. Tome XII. — Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante- naire de la fondarion de la Société. — Prix : 10 francs. (Voir la suite à la 3° page de La couverture.) TRE LGIQUE DE BE LT pl 1 # n « ANNALES ÉTÉ ENTOMOLOGI (ee DÉPOSE AUX TERMES DE LA LOI Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Sociélé n'en assume aucunement la responsa- bilité. Bruxelles. — Imp, écon., A. BREUER, rue de Trèves, 38. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE B'ÉE GPO EE TOME CINQUANTE-DEUXIÈME BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 89, rue de Namur, 89 1908 22.544 3 MM. MM, ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L'ANNÉE 1808 Conseil d'administration G. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE, président. AUG. LAMEERE, vice-président. H. SCHOUTEDEN, secrétaire. EG. FOLOGNE, trésorier. J. DESNEUX, bibliothécaire. ERN. ROUSSEAU. V. WILLEM. Commission de vérification des comptes HR PARLE AUG. GUILLIAUME. PT" ROELOrS. Commission de surveillance des collections G. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE, président. A. RIvORT. E. LEDROU. SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 4 janvier 1908. Présidence de M. DE CROMBRUGGHE, Président. La séance est ouverte à 20 heures. En l’absence de M. SCHOUTEDEN, retenu par un deuil de famille, M. DesNeux remplit les fonctions de secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 7 décembre 1907 est approuvé. Décisions du Conseil. — Le Conseil s’est constitué comme suit pour l'exercice 1908 : Président : MM. G. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. s Vice-président : À. LAMEERE. Secrétaire : H. SCHOUTEDEN. Trésorier : EG. FOLOGNE. Bibliothécaire : J. DESNEUX. Membres : E. ROUSSEAU, V. WILLEM. — Le Conseil a reçu et accepté les démissions de MM. van KERCKHOVE et VAN ZUYLEN. Bibliothèque. — MM. SCHOUTEDEN et DE CROMBRUGGHE nous offrent des tirés-à-part de leurs travaux. (Remerciments.) Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. Boxprorr donne quelques détails sur les Bledius campi et occidentalis décrits par lui. Le BL. campi lui est actuellement connu également de Hollande et de Russie. La séance est levée à 21 heures. 6 GOEZES SPECIFIC NAMES IN HEMIPTERA by G.-W. Kirkaldy. GoEzE’s specific names in Hemiptera (1) have been accepted, by ReuTER (2) and most subsequent authorities on Hemiptera, as valid. SHERBORN, however (3), dismisses them as notconsistentiy binomial. This is a matter that has a considerable influence on the older nomenclature, as, although many of GOEzE’s names of 1778, were adopted by GMELIN in 1789 many others were not. My own opinion coincides with that of REUTER. GOEZE strays but seldom from the narrow path and it is evident from a study of the second volume, at least, of his work, that he intended it to be in the «Linnean style ». It is worthy of notice that while SHERBORN rejects all GorzE’s names, he accepts all DE GEER’S binomials, though the latter is responsible for Cicada laternaria chinensis, C. laternaria fusea, C. foliata fasciata, C. foliata arcuata, C. foliata fusca, C. spu- maria graminis, C. spumaria salicis, ( musciformis ulmi, Cimex viridis totus, C. niger spinipes, C. capensis ruber and C. depressus betulæ, to take the first dozen to hand. [ think that DE GEER also 1s not consistentiy binomial. It is also noteworthy that SHERHORN accepts GEOFFROY'S genera of 1762, though this author is usually not binominial, that is to sav, his new species are not validlv made. The following is a list of GOEzE’S valid new names, omitted by SHERBORN. It will be seen that while some are preoccupied, others have priority. CICADA VOL: SEL P. 150. || fusca, alboguttata. P. 151. scutata, fuscomaculata. P. 152. flavofenestrata. P. 159. maculata, nigro punctafa. P. 160. rubroelytrata. P. 161. | gibbosa, pallida, nigra, flavofasciata, | trifasciala, fusco- fasciata, atro punctata, geographica. NOTONECTA P. 169. octopunctata. (1) 1778, Entomologische Beyträge IT, 117-346. (21 1885, Act. Soc. Sc. Fenn. (3) 1902, Index animalium 1, p. xxvi. = (25) 2 et c) & 1 C9 OT Enr LR © D D 1 19 PSI © D KW S L LD ND PhTo us =] © D 1] CIMEX gregarius (new name for apterus). surinamensis. Frischüi, Schrankiïi (new name for austriacus). | variegatus, fuscocucullatus, nigrocucullatus. bidentatus, leviathan, | rostratus, acuteangulatus, spino- somarginatus. viridirufescens. fusconiger, | albomarginatus. pellucidus, marmoratus, triangularis, leucopterus, albo- maculatus. tessellatus, croceus, punetatonervosus. alboacuminatus, cordiger. antennirectus, termaculatus, viridiflavus, fuscomaculatus, lincolatus, fuscofasciatus. conicus, rubroacuminatus, atratus, carthusianus. scutellomaculatus. sagittifer, | incarnatus, flavoviridis, sanguineotuberculatus, | albomarginatus, lunulata, sangui- neoguttatus, | Æ-guttatus. | cinereus, histriolus, aethiops, cinereonigricans, sphae- ricus. minutulus, truncatus, | cordiger, flavomaculatus, bifur- catus. luteus, triangularis, || biguttatus, bistriatus, 5-punctatus. rubecula. nigrostriatus, marginatostriatus, M-flavum, V-flavum, circulus punctatus, horologium rubrum, albolineatus, araneoides. flavotessulata, spinosus, | 4-spinosus, nigropunctulatus, hispidus. productior, sphærico-collaris, setaceus, foliaceus. peltoides, rubripes, luteofuscus. nigrorufus, informis, nigricans, brunneo-ater, setipes. sordidus, fuscodiscolor, nigrocinerascens. APHIS 311. coryli, juglandis, CHERMES P. 329. lichenis, castanea, rubra. CO COCCUS ARE 344. clematitis, || abietis. P:9 45. mespili, conchiformis, | aceris, ulmilanatus. Li The following work æ&ppears to have been omitted by SHERBORN (p. XXXVIIL) : Moprer, 1778, Gôtheborg. Samhalle Hand. Stück 1, n° 1, pp. 11-50 (Coccus abietis, etc.). Also the following reference, viz. Cimex flavolineatus FABRIGIUS, 1798, Ent. Syst. suppl., p. 529; COQUEBERT, 1799, Il. Ic., p. 36. NOTES ON SOME SINHALESE HEMIPTERA by €s.-8V. Hirkaldy The following notes refer to a small collection of Hemiptera made in Ceylon by my friend Mr. BAINBRIGGE FLETCHER, R. N., while collecting for himself in another Order. As [ understand that Mr. DisraANT will shortly publish the 4 th. volume of the Hemiplera of the Fauna of India, L have postponed the consideralion of the Cicadoideae. I now enumerate 60 species, of which 6 are new (1) to Ceylon, and 9 others (as well as one variety), apparently new to Science. - Ofthe localities mentioned : Bentota is a little north of Galle ; Galle is almost at the extreme south of the Island ; Kandy is in the centre of the Island ; Oopah estate is near Trinkomali ; Peradeniya is in the South-Central Mountains ; Sober Island is near Trinkomali ; Trinkomali is on the Eastern Coast. 1. Sciocoris Lewisi var. — Oopah, June 16, 1907. 2.* Eysarcoris montivagus. — Galle, Apr. 13, 1907. 8. Stenozyqum speciosum. — Oopah, June 16, 1907. 4. Plautia viridicollis. — Oopah, June 7, 1907. 5. Macroscytus transversus. — Oopah, June 17, 1907; Trinkomali, June 19, 1907 ; Sober Is., June 10, 1907. In one specimen of this, the hind leg is rudimentary, not being as long as the opposite femora. The tarsus seems absent, and the tibia, instead of being strongly bristly, is smooth, except near the apex, where there are a few short bristles. The leg is ambercoloured, instead of piceous. 6. Chrysocoris stockerus. — Trinkomali, Dec. 1906 ; Peradeniva, * 14600 ft., May 15, 1906 ; Dodanduwa, Apr. 8, 1907. 7. Loplosomu sp. nov. (near assanensis). — Oopah, June 17, 1907. 8. Anoplocneinis phasiana. — Trinkomali, Julv 10, 1907. 9. Leptocoris augur. — Trinkomali, June 30, 1907. (1) * — Species new to the Sinhalese fauna. 10 10. Myodocha varicornis. — Galle. À pr. 6, 1907. 11. Stenocephalus lateralis. — Oopah, June 17, 1907. 12. Clelus bipunctalus. — Oopabh, June 17, 1907. 13. Odontopus varicornis. — Sober IsL., June 22, 1906 ; Oopah, June 16 14 Antilochus Coquebertii. — Trinkomali, June 14, 1907. 15.* Dindymus sanquineus. — Galle, Apr. 24, 1907 16. Dysdercus cingulatus (With var. olivacea). — (alle, Apr. 24 and Mar. 30; Trinkomali, June 8, 1907. 17. Scantius obscurus. — Trinkomali, Juni 14, 1907. 18. Stalagmostethus pandurus. — Trinkomali, June 1%, 1907. Differs from the typical form by the large spot on the propleura being golden-yellow, with a small central vermilion spot. The femoral spines are scarcely discernible. 19. S. hospes. — Trinkomali, June 14; Sober Is., June 21 ; Galle, April 13 and 20, 1907. 20. Graptostethus maculatus var. Sinhalana nov. Apparentlv differs from the typieal form as follows : head red, only the tylus obscurely fuscous. An obseure, suffused, submedian spot anteriorly on the pronotum; no claval spot, butthe clavus and corium irregularly suffused with fuscous. Antennae, labium (except red first segment), and legs brownish-fuscous. Sternites almost uniform fuscous, tinged with red, à little redder baso-laterally, a little less red apically. Labium reaching to middle coxae. Second seegment of antennae nearlv à half longer than the third. Hab.:"Sober Il, Dec.à, 1906: This is probably distinct specilically from the North Indian maculatus, batitis impossible to Judge from'the meagre descriptions Of DALLAS and DISTANT. 21.% Aspilocoryphus quttiger. — Trinkomali, July 4, 1907. 22.$ Arocatus sericans. — Trinkomali, June 10 and 14 ; Sober Isl., June 21, 1907. 25. Nysius ceylanicus. — Sober Isl., June 21, 1907. 24. Dieuches leucoceras. —- Galle, Mar. 30 and May 31, 1907, on oerhavia repens. 25. D. uniguttalus. — Galle, Apr. 24, 1907. 26. Orthoea /Painera) Scotti, — Galle, Apr. 24, 1907. 27. O. undulata. — Galle, Feb. 5, 1907. 11 28. O. sinhalana sp. nov. dj. Apparently close to punctulata(Morsn.), but the head, pronotum and seutellum are unicolorous, broWwWnish-piceous, the anterior lobe of the pronotum having a lateral, obscure, brownish-vellow spot or blotch, and the posterior margin of {he pronotum having a feeble speck on each side. Antennae and labium sordid ochreous, Æ4th. segment of the former fuscous. Tegmina whitish, very closely punctured with dark-brown, except exterolaterally ; apical angle dark-brown Membrane smokv, veins ete. whitish. Legs vellowish- testaceous, femora annulated broadly with blackish. Underside blackish. Labium reaching midway between fore and middle coxae, first segment not reaching to the base of the head. Fore femora somewhat incrassate, with two elongate spines beneath; fore tibiae curved. with a long curved spine near the apex. Lenght 5 3/4 mill. Hab. : Galle, Feb. 4, 1907. 29. Aphanus sordidus. — Trinkomali, June 13. 1907; Oopah, June 17. 90. Poeantius festivus. — Oopah, June 17, 1907. Theullimatenymphis very like theadult, and is myrmecophanous, The lateral margins of the pronotum and of the tegminal pads are white, narrowlv laminate, and there is a short collar. The posterior area of the pronotum is dark black, and very short, the anterior being dark gray. Femora black, except the extreme base of the middle pair. o1. Lethæ:s taprobanes sp. nov. Dull black ; first segment of the antennae blackish-piceous, second and third fuscocastaneous, fourth sordid ochreous. Ocelli pale stramineous. Lateral margins of pronotum (very narrowlv) and a spot near the posterolateral angle, pale ferruginous. Tegmina blackish ; clavus exteriorly and interiorly narrowly obscure ferru- ginous, à pale spot near the scutellum a little basal of the middle ; corial veins more or less obscure ferruginous, a couple of pale spots and two or three small pale (black-punctured) areas ; also close to the exteroposterior angle, there is a large circle, the interior dark, concolorous with the tegmen, the periphery narrowly pale. Membrane smoky cinereous, veins pale, their apical parts darker. Femora piceous, rest of legs and the entire labium obscure ferruginous. Odoriferous oritices blackish, part of the canal ferrugi- nous. Pronotum except a transverse submedian area,and scutellumr, strongly and finely punctured, tegmina more coarsely. Labium reaching hind coxae, first segment reaching rather beyond the base of the head. 12 Bevond the colouring and pattern, this species differs from the other Indo-Chinese species, by the longer first segment of the labium, and by the first segment of the tarsi being very distinctly longer than the other two together. 32. Cantacader quinquecostatus. — Galle, April 17, 1907. 33. Gysteochila taprobanes sp. nov. Broader and less elongate than typical Cysteochila; the discoidal area does not reach nearlv to the apex of the abdomen and is more rounded internallv. Pale yellow; first, second, and fourth segments of antennæ, legs, abdomen beneath, etc., brownish-Veilow. Tegmina across discoidal area to the exterolateral margins, and on apical fifth, hightiy marked with fuscous. Eves, meso- and melasterna black. | Lenght, 3 3/4 mill. Hab. : Galle, June 3, 1907. 34. Mesovelia orientalis. — Galle, June 2, 1907. Distant has very absurdiy synonymized this with the american M. Mulsanti. 39. Hydrometra lineata. — Beruwala, Feb. 6 and Jan. 17, 1907; about a mile off shore, at 9 pm. 36. Gerris Spinolæ. — Beruwala, Jan. 17, 1907; the same as last. 917. Halobates flaviventris. — Bentota, Mar. 4, 1907. € Caught on rockpools along the beach, but some times they occur in scores around the ship. » 38. Reduviolus sp. — Galle, Feb. 5, 1907; Beruwala, March 17, 1907, at light. 39. Sastrapada Baerensprungi. — Divatalawa. 4,000 ft., at light, Oct. 9, 1906. 49. Sycanus reclinatus. — Galle, June 5, 1907. 4 S. indigalor. -- Oopah, June 16, 1907. 42. Harpactor. fuscipes. — Sober Is!., June 21, 1907. 45. Lucitanus puctatus. — Trinkomali, June 17, 1907; Oopah, June 7, 1907. This genus T placed (in my « List of Genera », Tr. Amer. Ent. Soc., XXXIT, p. 146), among those unidentifiable from the descrip- tions; it belongs to the Capsini. 44. Cyrlorhinus lividipennis. — Galle, Feb. 5 and June 2, 1907. The coriaceous part of the tegmina, the femora, etc, are grass- green; rest oflegs, sternites, etc., more or less greenish. 13 45. Ochterus marginatus. — Beruwala, Jan. 17, 1907. 9 pm., about a mile off shore. 46. Sarima subfasciata. — Sober Isl., June 22, 1907. 41. Narayana Sp.? (allied to bimaculata). — Dodanduwa, Apr, s, 1I0T. N. B.: Narayana Dist. 1906 — CAPELOPTERUM Mel. 1906. 48. Eurybrachys tomentosa. — Trinkomali, July 2, 1907. 49. Ricania fenestrata. — Oopabh, June 17, 1907. 50. Ketumala bisecta. — Oopah, June 16, 1707; Trinkomali, June 8; Dodanduwa, Apr. 8. 51. Gaja inconspicua. — Dodanduwa, Apr. 8, 1907. 2. Flata ocellata. — Trinkomali, June 28, 1906. 53. Colobesthes taprobana sp. nov. Differs from CG. semanga by the much smaller size and immaculate tegmina. The frons is only obscurely keeled (at the base) and there are a few scattered granules on the costal area. kather dark green, a greenish-vellow stripe down the vertex to the apex of the closed clavus. Eyes purplish-brown. Clypeus, femora, body beneath, etc., testaceous; tibiae green, tarsi more or less fuscous. Transverse venation of the legmina more or less fuscous-greenish. Wings milk-white. Length 15 mill. to apex of tegmina closed; max. width of tegmina 10 miil. Hab. : Dodanduwa, Apr. 8, 1907. 54. Hansenia glauca. — Peradeniva, 1600 ft., May 14, 1906. 55. Nisia atrovenosa. — Galle, Feb. 5 and Julv 11, 1907; Bentota, Mar. 20; Trinkomali, June 14, 1907. 56. Phaconeura Fletcheri, sp. nov. Differs from P. Froggatti by the claval veins being united about the middle of the clavus instead of near the apex; also itis not the exte- rior, but the interior vein of the clavus which is granulate, and that much more widelv. Yellowish-testaceous, the disk of pronotum browner. Tegmina smoky, with well-marked white veins, which are mostiy margined with fuscous, apically somewhat suffusedly. Wings pale smoky, veins fuscous. Abdomen dorsally partly dark fuscous. Length 41/2 mill. Hab, : Trinkomali, June 8, 1907. This is the first Phaconeura described outside the Australasian Region. 14 57. Phenice moesla. — Oopah (PB: M. ), 58. Udugama Fletcheri sp. nov. Differs from U. splendens by the immaculate tegmina (excluding the stigma). Greenish- yellow; a stripe down the middle o f the vertex, a broad stripe down the face, an oblique, submedian stripe on each side of the pronotum, a lateral stripe on pronotum, etc., orange-red. Underside and legs brownish-testaceous, more or less tinged with red, pleura partiy greenish-vellow; hind knees with a black spot. Eyes purplish-brown Tegmina micaceous, tinged with coppery- vellow; veins red-brown; stigma orange-brown. Wings with the seneral tint and the veins as in the tegmina. The head is more pointed apically than in splendens, and the face is nearly three times as long as wide, lateral margins lightly sinuate. Hind femora with 5 spines (not counting the apical crown). Length 13 mil., to apex of closed tegmina. Hab. : Kandy, 2,000 ft., May 20, 1900. DisrANT has ranked U. exoleta as a synonym of splendens, but unless his figure is incorrect, thev are very different, the face in the former being much longer, more as in Fletcherr. 99. Dichoptera Hampsoni. — Trinkomali, June 14, 1907. 60. Sardia pluto. — Galle, Feb. 8, 1907. I do not think this is the same species as rostrata. N. B. : SARDIA Stal — Hadeodelphax Kirkaldy. DESCRIPTION D'UN HELIOCOPRIS NOUVEAU D'AFRIQUE ORIENTALE par Joseph-J.-E, Gillet (Nivelles). HELIOCOPRIS ANADEMATUS n. sp. Nigro-piceus, nilidus, corpore subtus el pedibus pilis fusco-rufis pilosis. Caput transversim carinalum, carina grossa, trisinuat«, utrinque in laminan subtriangularein prolongata. Prothorax antice truncatus; parte relusa lateraliter carina longitudinali terminata, parte elevata medio in Spathulain tridentatarn producta; inter carinam lateralem et lobuin medium tuberculo dentiformi utrinque præditus. Elytra leviter striata, interstitiis planis. Pygidium dense punclatuin. Noir de poix, brillant, le dessous du corps et les pattes couverts de poils bruns-roux. La tête est traversée dans toute sa largeur par une carène trans- versale, épaisse, trisinuée; vue du dessus, cette carène frontale est concave en son milieu et convexe de part et d'autre vers le bord latéral; à son extrémité elle forme avec l’angle postérieur. du clypeus une lame subtriangulaire, recourbée en arrière et projetée obliquement vers le haut au côté externe. Entre la base et la carène, la surface de la tête est vermiculée, à l’exception des sutures génales qui sont lisses; entre la carène et le bord antérieur, elle est couverte de rides transversales entrelacées et parsemées de quelques gros points peu profonds. Le prothorax est fortement échancré au bord latéral près des angles antérieurs, qui sont légèrement arrondis en avant. La partie tronquée en occupe les deux tiers environ; elle est limitée latérale- ment par deux carènes longitudinales, tranchantes, qui, partant du milieu du bord latéral, se dirigent vers un renflement dentiforme - Situé à peu de distance du bord postérieur, vis-à-vis la cinquième strie des élytres; sa surface, inégale, est couverte en son milieu de gros points peu profonds mais assez rapprochés, tandis que sur les côtés elle est lisse et marquée de quelques rares points peu visibles. La partie élevée projette en avant un lobe médian, subhorizontal, d’une largeur égale au cinquième environ de celle du prothorax, et un peu plus long que large; ce lobe, rétréci dans sa partie moyenne, affecte la forme d’une spatule à bord antérieur tridenté, la dent du milieu, peu développée, faisant suite à une petite dépression longi- tudinale ; le disque et l’espace qui longe le bord postérieur du pro- 16 thorax sont granulés, le reste est couvert d’une ponctuation sem- blable à celle de la partie rétuse. Les élvtres, relativement courts, de la largeur du prothorax, sont légèrement striés-ponctués, à interstries plans très finement et éparsement pointillés; l’interstrie latéral est marqué de quelques rides longitudinales un peu arquées; le troisième interstrie porte à la base un petit tubercule situé au côté externe, le quatrième en à deux contigus, et le cinquième un beaucoup plus fort au côté interne. Le pygidium est couvert d’une ponctuation assez serrée à la base, moins dense au sommet. Le métasternum, fortement impressionné à la base, est lisse et convexe; le sillon longitudinal est à peine apparent; les cuisses, également lisses, ont au bord postérieur quelques granulations ràpeuses. Long. : 35 mill. Hab. : Afrique orientale : Monts Lettema. Cette remarquable espèce se distingue de toutes celles connues à ce jour par la conformation spéciale de la tête et du prothorax; elle est décrite d’après un exemplaire mâle qui fait partie des collections du Musée National Hongrois à Budapest. 17 HÉTÉROGÉRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD par Paul Dognin. à GEOMETRIDAE Cyllopoda versicolor sp. nov. - 3S mill. — Supérieures allongées, noires, avec deux taches crème ochracé pâle, la première subbasale, entre la médiane et la 4, atteignant le milieu, la seconde ovale arrondie, allant du dessous de la côte au dessous de la 2 avant l'angle et englobant le dernier quart de la cellule ; inférieures crème ochracé pâle avec une mince bordure noire à peu près uniforme, allant du dernier cinquième de la côte à l’angle et se continuant sur la moitié abdominale par une frange noire. Dessous pareil, mais la seconde tache des supérieures mordant un peu plus sur la côte. Franges, antennes, vertex, collier, thorax et dessus de l’abdomen noirs; dessous du corps, cuisses et les deux premiers articles des palpes blanc laiteux, le troisième article noir; extrémité des pattes grise ; front laiteux auréolé de gris. Rivière Numbala près Loja, Equateur ; un . Rhodochlora erina ab. bipunctata DGN. ab. nov. — Cette forme, qui semble d'autre part tout à fait identique à Rhodochlora erina mihi (Annales Soc. ent. belge, t. 49, p. 143, 1896) en diffère par les taches du dessus de l’abdomen. Alors que dans erina typique le dessus des trois premiers anneaux est brun violacé, les autres anneaux restant vert, la variété présente a le dessus des premier et cinquième anneaux taché de brun les autres restant verts. Deux 4 de la vallée de la Zamora près Loja, Equateur et Huancabamba, Pérou nord. Heterephyra albipunctulata sp. nov. — 29 mill. — Les quatre ailes lavées de brun, légèrement plus clair dans la première moitié des supérieures et aux inférieures avec les dessins suivants en brun plus sombre; aux supérieures, une large bande médiane droite, un. peu plus éloignée de la base à la côte qu’au bord interne et se diluant extérieurement dans le fond à sa moitié interne; une fine ligne subterminale sinuée, plus éloignée du bord terminal à Ia côte qu’au bord interne et se diluant sur l’angle et entre 3 et 5 en taches terminales; côte brun sombre; bord terminal légèrement festonné, les creux marqués de brun sombre; la frange brun clair. Inférieures avec une fine ligne subterminale, sinuée, se diluant en brun sombre sur l’apex; les quatre ailes avec un point discal blanc pur, plus petit aux secondes ailes. Dessous des ailes d’une teinte ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI1, 51 1 1908. 2 18 brune plus pâle et tournant au rougeûtre, s’éclaircissant encore sur le bord interne des supérieures ainsi qu'aux inférieures; les lignes subterminales réapparaissant, l’espace entre celles-ci et les bords ainsi que la côte des supérieures teintés en plus foncé. Le point discal de chaque aile brun. Tête, thorax et dessus du corps brun clair comme le fond des ailes; collier brun sombre comme la côte des supérieures. Huallaga, Pérou; un .. ‘ Perizoma sordescens sp. nov. — 29 mill. — Dessus des supé- rieures gris blond traversé par deux bandes gris brun, plus sombre sur leurs bords : une extrabasilaire arrondie et une très large bande centrale, deux fois plus large à la côte qu’au bord interne, arrondie intérieurement, fortement coudée extérieurement sur 4, les bords dentés; le bord extérieur est suivi d’un liséré blanc, puis d’une seconde ligne blanche qui forme des taches intranervurales de la 4 à la côte; celles-ci sont suivies de taches intranervurales brunes cerelées de blanc à l'extérieur mais bien distinctes seule- ment entre les 4 et 7; bord terminal partiellement liséré de brun; frange double, concolore, plus sombre dans sa première moitié. Dessus des inférieures grisàtre, finement strié, la franche gris blond. Dessous des quatre ailes grisàtre, bien sablé de fines stries surtout aux inférieures qui montrent un point discal et une extracellulaire arrondie ; les supérieures avec le point peu visible, le bord extérieur de la bande centrale du dessus formant ligne extracellulaire de la côte à la 4 et suivi d’une bande blanchäâtre; les franges comme en dessus. Tête et dessus du corps couleur des premières ailes. Cuzco, Pérou ; un . | Calocalpe? cupreipennis sp. nov. — 35 mill. — Dessus des supérieures brun clair, la plupart des dessins brun noir. Ceux-ci se composent d'une série de lignes, deux, puis trois : puis encore trois avant le point discal, puis encore trois autres extracellulaires, toutes tremblées, parallèles, les trois dernières coudées entre la côte et la 2; une fine ligne géminée claire immédiatement après, puis les lignes s’agglomèrent et forment une première série de taches intranervurales mieux écrite dans la moitié supérieure et suivant la ligne claire, puis une seconde série, subterminale, quelques- unes lisérées de blanc. Bord terminal festonné, noir coupé de brun, l’extrémité des nervures; frange double, brune mêlée de blanc Dessus des inférieures d’une jolie teinte cuivrée luisante, avec un point discal brun noir, le bord abdominal coupé par des commencements de lignes brunes qui s’effacent dans Paile, le bord terminal à fortement festonné notamment sur 3, 4 et 6 et liseré de noir ; la frange comme aux supérieures. Dessous des quatre ailes af) d’une teinte également cuivrée, mais plus terne et moins pure qu'en dessus, un trait noir sur la moitié supérieure de la discocellu- laire aux premières ailes, un point discal noir aux inférieures, les bords liserés de brun noir, les franges comme en dessus; les supé- rieures rappelant une partie des lignes du dessus. Cuzco, Pérou; une ®. Sans doute une Calocalpe, mais sa place définitive ne sera fixée que par le «. Erateina tibicina Dax. var. albicans var. nov. — De Cajon, Pérou, je possède un specimen « d’Eraleina que je rapporte comme variété à ma fbicina (Le Naturaliste, 1% octobre 1892). Les diffé- rences entre le type de l’Equateur et l'espèce du Pérou sont les sui- vantes : le type a les taches couleur os alors qu’elles sont blanc pur dans la variété chez qui les taches se développent, celles des supé- rieures entre 2 et 4 s’allongent un peu, celles des inférieures remontent jusqu’à la discocellulaire, par contre la petite tache assise dans {ibieina au coin inférieur de la cellule (sur les départs de 2 et 3) et touchant les deux autres taches disparait complètement dans la variété. Dans celle-ci le blanc du bord interne se développe el remonte Jusqu'au-dessus de la 1, de même la première moitié des inférieures et leur lobe sont entièrement envahis de blanc. Mais à part cela, les deux races sont identiques. Erateina appendiculata sp. nov. — 25 à 27 mill. — Port de hyaloplaga WARR. tout auprès duquel viendra se placer cette espèce. Dessus des supérieures noir, la base interne plus pâle, le bord interne blanc presque jusqu’à l’angle, avec deux taches inté- rieures blanches semi-hyalines : la première mi-ovale arrondie entre 2 et 4, coupée par la 3 et plus large extérieurement, la seconde, toute petite, surmontant la première au-dessus de # immé- diatement après la cellule et qui semble pouvoir se développer car dans l’un de mes spécimens elle continue le long de la cellule au- dessus de la5; la franche noire. Dessus des inférieures noir olivâtre clair avec les nervures marquées en pâle jusqu’à une ligne subter- minale pâle, arrondie et parallèle au bord. Dessous des supérieures rouge lie de vin, la région sous la 2 et vers l'angle noire, le bord interne largement blanc luisant, avec la tache entre 2 et 4 comme en-dessus, la seconde tache recouverte d’une bande assez large blanc mat qui continue le long de la discocellulaire extérieurement pour aboutir à la côte; une seconde bande, mais celle-ci effacée, part du bas extérieur de la première tache et forme une ligne subtermi- nale qui termine le blanc interne sur le bord; les nervures blanches au départ; la frange noir brun avec quelques éclaircies blanches. Dessous des inférieures rouge vineux avec une bande subterminale arrondie blanche, la côte jusqu’à cette bande et les nervures blan- 20 ches, le bord terminal jusqu'au delà de la 5 noir traversé par une bande rouge orangé, la frange noire coupée entre chaque nervure d’une grosse tache blanche, le bord abdominal frangé de blanc sur sa seconde moitié; le lobe, n’occupant sur le bord abdominal que la première moitié alors que dans hyaloplaga 11 s'étend sur les deux premiers tiers, rouge vineux bordé de blanc et coupé d’une seconde bande subterminale blanche. Palpes noirs en dessus, blancs en des- sous; front noir bordé de blanc le long des veux; vertex noir; collier, ptérygodes et anneaux de l'abdomen noirs lisérés de blanc ; pattes avec le dessus noir, le dessous et les extrémités blancs; toutfe anale noire et blanche. Cajon, Pérou; quatre Jd: Erateina disjecta sp. nov. -— 23 mill. — Dessus des supé- rieures noir brun avec les dessins suivants : une large tache blanc pur assise sur le bord interne qu'elle laisse noir au départ et à l'angle et remontant sous la médiane et le long du premier tiers de la 2; une tache ovale allongée, blanche, semi transparente, partant du dessous de la médiane entre 2 et 3; une bande droite, blanche, traversant la cellule dans son milieu; enfin une tache semihyaline, orangée, subapicale, appuyée dans sa partie supérieure sur la 7 et traversée dans sa partie inférieure par la 6 qu’elle jaunit; frange noire. Dessus des inférieures avec la base noire, tout le centre blanc pur, la région terminale avec une bordure noire qui, d’abord mince de la 7à l’apex, continue en s’élargissant jusqu’au bord abdominal; frange noire à partir de la 7. Dessous pareil mais les premières ailes ayant, en plus, une petite tache subterminale orangée entre 2 et3, les inférieures avec tout le lobe blanc pur et, de plus aussi, une petite tache orangée sur le bord abdominal peu avant l'angle. Tête blanche avec deux stries noires; coxae et poitrine garnis de poils blancs; ptérygodes et anneaux de l'abdomen noirs liserés de blanc, le ventre semé de poils blancs; touffe anale noire, les pattes noires et blanches. Cajon, Pérou; un «. Cette espèce se placera auprès de satellites WARREN, dont elle a le port et que j'ai également recu de la même localité. Erateina trisectistriga sp. nov. — (j 40 © 37 mill. — Espèce très voisine de ARogersi DRuGE dont elle semble être un agrandisse- ment. Les quatre ailes noires à reflets bleu profond; les supérieures avec une très grosse tache blanche, hyaline, traversant l'aile de la souscostale à la 2 qu’elle longe jusque peu avant le bord (cette tache est un peu plus large dans sa seconde moitié, elle est moins oblique que dans Rogersi), une petite lache sub apicale blanche, deux traits basilaires blancs sur le pli cellulaire et sous la médiane, le bord 21 interne finement teinté de blane à reflets bleutés; la frange noire. Les inférieures avec trois petites taches blanches, hyalines, à reflets opalins dans la tache des supérieures et disposées en escalier légè- rement ,incurvé alors que la tache analogue de Rogersi est plus large, droite et raide ; la franche blanche et noire, le blanc dans les creux intranervuraux. Dessous des quatre ailes rouge brun; les supérieures avec la tache médiane mordant la côte en blanc presque Jusqu'au bord et se reliant à l'angle interne par une ligne subtermi- nale blanche, la tache subapicale développée en une bande qui pourtant n’atteint aucun des deux bords, toutes les nervures teintées de blanc sur le premier tiers (en outre des deux traits basi- laires), le bord interne et la frange brun noirâtre; les inférieures avec la première moitié de la côte, les nervures sous costale, sous médiane, discocellulaire, le pli cellulaire, les 2 et 3 jusqu’à la bande, les 4 et 8 au départ etle pli abdominal largement sablés de blanc pur, une bande extra cellulaire blanche assez parallèle au bord, amincie de la 3 au bord abdominal, un commencement de seconde bande blanche de la 7 en dessous de 6, enfin une bordure terminale rouge brique de l'angle à la 4. Frange comme en dessus mais avec les taches blanches développées. Palpes et pattes noirs en dessus, blancs en dessous; tête, collier, thorax et anneaux de l’abdomen noirs liserés de blanc. Un pris en août 1895 à Cali, Colombie; une © de Bolivie. Tephroclystia lactevirens sp. nov. — 29 mill. — Dessus des quatre ailes blanc de lait, les supérieures avec un point noir au départ de la cellule, un gros trait discal noir, les régions costale et terminale vert jaunûtre pâle, la côte et le bord terminal lisérés de noir, la région terminale coupée de traits intranervuraux noirs; en outre, le blanc du fond de l'aile déborde sur la côte au-dessus du milieu de la cellule et dans la région extracellulaire et sur le bord terminal juste au-dessous de l’apex et entre 2 et 4, projetant de plus une fine ligne subterminale blanche ; frange blanche coupée de noir à l'extrémité des nervures. Dessus des secondes ailes blanc de lait avec un point discal, une bordure vert jaunätre pale coupée en grande partie par le blanc du fond, le liséré terminal et la frange comme aux supérieures. Les quatre ailes avec le dessous blan- châtre, les trait et point discaux ainsi que les franges comme en dessus, chaque aile marquée d’une ligne extracellulaire arrondie, effacée en partie. Palpes, tête, collier, thorax et corps blancs, les cinq premiers anneaux marqués d’un point dorsal noir. Metan, République Argentine ; une ©. + Tephroclystia semivacua sp. nov. — 2% mill. — Dessus des supérieures gris verdâtre, traversé un peu au delà du milieu par 22 une large bande blanche projetant un rayon blanc sur le bord terminal à la hauteur des 3 et 4, celui-ci avec une seconde tache blanche sous l’apex. La première moitié de l'aile qui est gris ver- dâtre est traversée dans son dernier tiers par une ligne pâle lisérée de noir de chaque côté et bien arrondie sur tout son parcours jusque vers la 1 où elle fait un petit coude ; le point discal situé dans la bande blanche est noir, doublement cerclé de blanc d’abord puis de noir, il est suivi d’une ligne qui se coude pour le contour- ner puis d'une seconde mieux marquée et bien arrondie au départ de la côte qu’elle effectue encore dans la zone blanche. Cette zone est suivie dans la région subapicale d’une bande sombre; la frange est blanche, coupée de gris noir. Dessus des inférieures et frange blancs, avec quelques stries anales noires. Dessous des ailes de teinte effacée, les supérieures rappelant les dessins du dessus, les inférieures avec un petit point discal noir et quelques stries sur toute l’aile. Cuzco, Pérou; un Sangalopsis fugax sp. nov. — 28 mill. — Dessus des quatre ailes et dessous des supérieures d’un noir bleuté profond, le reflet bleu plus ou moins vif suivant l’angle, mais moins prononcé sur la bordure des premières ailes en dessous, celle-ci et le dessous des inférieures noir brun laissant bien ressortir les nervures. Franges concolores. Antennes, lète, corps et pattes noir brun, les épau- lettes marquées d’un point orangé à la base des supérieures. Cajon, Pérou: un 4. Nephodia cassaria (GN. var. albidior var. nov. — GUENÉE a décrit cette espèce sur unindividu de Colombie de la forme sombre, puisqu'il dit « les supérieures d’un blanc fameux, un peu trans- parent, avec une bordure, d’un brun fuligineux, élargie au sommet et précédée de stries brunes ». Mais cette espèce, commune dans l’'Equateur, le Pérou, la Colombie, la Bolivie affectent aussi une forme pâle, plus blanche, moins couverte d’atomes que je propose d'appeler var. ALBIDIOR dans sa forme la plus pâle car, sans doute, tous les passages entre les deux formes doivent se retrouver. Dans la variété albidior Lypique le blanc des supérieures ne laisse plus qu’une bordure très amincie, à } eine semée d’atomes, n’atteignant plus l’angle interne, de même les inférieures sont de teinte blanche et non fuligineuse. Les dessins d’ailleurs restent les mêmes. Je possède cette forme tant 4j que 9? du Pérou'et de Bolivie, mais sans doute elle se retrouve aussi dans les autres régions. Nephodia cassariodes sp. nov. — Cette espèce que je pos- sède depuis longtemps de Loja, et que j'avais réunie à cassaria GN. me semble en devoir être séparée. De taille plutôt un peu plus grande mais d’ailleurs fort semblable, elle s’en distingue par les caractères suivants qui semblent fixes et constants : la ligne extra- cellulaire commune, mal définie et toujours suivie extérieurement dans cassaria d’une ligne blanche très distincte, visible en dessus comme en dessous, est nette, bien marquée et non suivie d’une ligne blanche dans cassariodes ; l’extracellulaire de cassariodes brune, bien dessinée, est plus rapprochée de la base aux infé- rieures et généralement touche le point discal; lextracellulaire du dessous des supérieures est suivie dans cassaria d’une tache sub- terminale ressortant en plus noir sur la bordure brun fuligineux entre 4 et 6, tache qui ne se retrouve pas dans cassariodes ; enfin l’espace interne blanc du dessus des supérieures s'étend dans cassa- riodes jusqu’au bord terminal sous la 2, alors que dans cassaria la bordure brune descend usuellement jusqu’à l’angle. Une série de 4j dans la forme sombre, tous de Loja ou environs, Equateur; Je présume que la variété blanche se retrouvera dans cette espèce comme chez cassaria. Je place cette espèce au genre Nephodia à cause de son affinité avec cassaria GN. mais je n’en connais point la ©. Nipteria subplagiata sp. nov. — 45 mill. — Supérieures plutôt étroites, allongées, le bord terminal fuyant, blanches et semidiaphanes avec une bordure de stries le long de la côte, plus large à l’apex, mince et atteignant à peine l'angle au bord terminal, deux points noirs, l’un au premier quart costal, le second discal mais n’occupant que l’espace entre 5 et 6 et une large tache sub- apicale noire, effacée en dessus mais vivement marquée en dessous. Le dessous semblable mais plus vivement strié et le point costal du dessus immédiatement précédé et suivi de deux autres points. Infé- rieures avec le dessus blane laissant voir quelques dessins du des- sous: le dessous finement strié, des stries s’accumulant sur le pli cellulaire et formant comme un trait partant de la base, un point discal à cheval sur le milieu de la discocellulaire, une ligne extra- cellulaire arrondie formée par l’absence de stries et située au milieu d’entre le point et le bord, immédiatement suivie extérieurement par deux petites ombres sur la 2 et entre le pli de la 5 et la 6. Franges mélangées de brun etde blanc. Huancabamba, Pérou Nord; un ç. Nipteria ambigua sp. nov. — dj 48 et 59 © 99 mill. Dessus du ç' d’un blanc sale avec une bordure de stries brunes sur la côte et au bord terminal jusqu’à la 2, plus large dans la région apical, un point discal et un commencement de ligne à la côte par- tant d'à peine 2 à 3 millimètres d'avant l’apex; dessus des infé- 24 rieuras blanc sale, les stries et la ligne du dessous vues en trans- parence ainsi que le point discal. Dessous des quatre ailes comme le dessus mais les dessins et les stries vivement marqués en brun foncé, le commencement de ligne des premières ailes suivi exté- rieurement d’une éclaircie blanche entre 4 et 6, la ligne extracellu- laire du dessous épaisse, arrondie, plus rapprochée du bord ou à mi-chemin entre celui-ci et le point discal; les franges coupées de blanc et de brun. © pareille mais d’un blane légèrement fuligineux, les dessins mieux marqués et les stries plus épaisses, à antennes serrates. Cette espèce est toute voisine d’orcipennata WLK. mais celle-ci est plus grisâtre uni, moins semée d’atomes, avec le commence- ment de ligne des supérieures plus éloigné de l’apex et la ligne des inférieures à peine visible, plus rapprochée du point discal que dù bord terminal. Deux 4k7 de Loja, Equateur et Huancabamba, Pérou; une © de San Francisco près Loja. Equateur. Leuculopsis vagula sp. nov. — 50 mill — Dessus des quatre ailes d’un blanc pur, sans stries, les supérieures traversées par deux fines lignes peu distinctes, assez droites, la première médiane, coupant la 2 peu après son départ puis la cellule au troisième quart, la seconde située au troisième quart de l'aile, un peu plus oblique el parallèle au bord; Ia côte très finement teintée de brun et de jaunàtre. Inférieures sans aucune ligne. Dessous pareil, sans lignes aux premières ailes. Franges blanc pur. Front et vertex jaunes ; antennes, collier et départ des ptérygodes jaunâtres; palpes jau- nâtres, le dessus branissant; seconde moitié des ptérygodes, tho- rax, corps et pattes blancs. Oconeque, Caralaya, Pérou Sud-Est; un {. Cette espèce diffère de bilineata WaARkr. et approæimans DGx. en ce que les inférieures n’ont aucune ligne; en outre, de bilineata en ce qu'elle n’a aucune ligne sombre dans les franges et d’approxi- mans, en ce qu'elle n’a aucune strie quelconque sur les ailes; les lignes de vagula sont plus rapprochées au départ du bord interne, la seconde plus droite que dans les deux espèces voisines. Stenalcidia constipata sp nov. — 28 à 30 mill. — Dessus des quatre ailes fortement sablé d’écailles blanches et noires, Pac- cumulation de ces dernières formant les lignes et dessins qui, de ce fait, sont fort indistincts et qu'il faut deviner. Les supérieures traversées par une ligne extracellulaire géminée, oblique et assez parallèle au bord terminal, passant sur une accumulation d’atomes noirs interne et centrale formant deux taches, indécises, le dernier quart de l'aile rembruni traversé par une ligne subterminale de [= 2) points blancs en face desquels se trouve une série terminale de points noirs sur les creux intranervuraux; les inférieures avec un commencement de ligne antemédiane, un point discal, une ligne extracellulaire géminée, arrondie à quelque distance du point, la région terminale rembrunie possédant la ligne sublerminale de points blancs et la série terminale de points intranervuraux noirs comme aux premières ailes mais moins distincts. Bords terminaux régulièrement festonnés, les franges noires et blanches, la côte des supérieures coupée de noir. Dessous des premières ailes noirâtre pile, des inférieures noirâtre dans les régions costale et apicale, blanchâtre ailleurs; chaque aile avec le point discal noir; les franges coupées de noirâtre et de blanchäâtre. Tête et dessus du corps noir et blanc comme le dessus des ailes ; dessous du corps grisatre Oconeque, Carabava, Pérou Sud-Est; trois 4%. Se place auprès de pseudocculla mihi. Apicia obtusa sp. nov. — 33 mill. — Dessus des supérieures olivätre avec quelques stries noires, traversé par une extrabasilaire deux fois coudée, une médiane droite passant sur le point discal noir et une subterminale, toutes trois indistinctes et ne ressortant en plus sombre sur le fond que sous un certain angle, enfin par une ligne extracellulaire claire plus nette, ponectuant les nervures, quittant le bord interne juste après la médiane pour courir paral- lèlement au bord terminal el s’incurver intérieurement sur la côte; celle-ci et la frange jJaunàtres. Dessus des inférieures olivàtre pâle également avec quelques stries, traversé par une ligne médiane pâle bordée intérieurement de sombre, droite, passant sur un petit point discal noir et une seconde ligne extracellulaire sinuée fondue dans le fond ; frange jaunâtre. Dessous des quatre ailes comme le dessus mais plus terne, la médiane des supérieures absente mais les autres lignes ainsi que les points discaux plutôt mieux indiqués, les extracellulaires ponctuant de blanc les nervures sur leur pas- sage, l’apex des supérieures taché de blanc. Franses comme en dessus, tête et corps olivatres, le vertex avec quelques poils blancs. Valdivia, Chili, un «. Apicia laevipennis sp. nov. 31 mill. — Supérieures bien acuminées, gris olivâtre avec quelques stries noires, la région centrale entre les deux lignes un peu jaunàtre; les ailes marquées d’un point discal noir et traversées par deux fines lignes d’un brun olive et bien indiquées : une antémédiane un peu sinuée, projelant extérieurement un angle sur la nervure médiane à la naissance de la 2 et une extracellulaire partant du bord interne assez près de là première ligne pour se diriger droit sur l’apex et s’arrèter sur la 26 7 qu’elle suit pour rentrer intérieurement et aboutir à la côte; un commencement de ligne médiane quitte la côte entre ces deux lignes pour faire sur la 6 le mème crochet que l’extracellulaire et disparaître; frange couleur du fond. Dessus des inférieures gris clair à peine teinté d’olivätre, vaguement marqué d’un petit point discal et d’une extracellulaire arrondie ; la frange concolore. Dessous des quatre ailes gris olivätre pâle finement strié, chaque aile avec un petit point discal et l’espace termina!-plus sombre. Tète et thorax olivâtres, corps gris. Tucuman; une ©. PYRALIDÆ Pseudomacalla gen. nov. — Nervulation de Macalla Wixk. mais les palpes entièrement différents, courts et épais; le deuxième article poilu, évasé à son extrémité; le troisième article court et pointu, exactement comme chez beaucoup de noctuelles. Type : Pseudomacalla noctuipalpis sp. nov. Pseudomacalla noctuipalpis sp. nov. — 36 mill. — Dessus des supérieures brun rougeàtre avec les dessins noirs suivants : deux traits subbasilaires allongés (costal et interne); une ligne anté- médiane peu nette; un gros point discal et une ligne subterminale en V, épaisse, la pointe extérieure sur 5; cette pointe suivie d’une tache terminale surmontée d’une seconde tache noire subapicale ; le bord terminal noir coupé en brun par les nervures; frange régu- lièrement coupée de noir et de clair, les parties claires rougeàtres au départ, noires au centre, blanches à la pointe. L’antémédiane est précédée et la subterminale suivie d’un espace clair, rougeâtre avec quelques éclaircies blanches qui. avec les lignes délimite assez bien la région médiane plus brune. Inférieures blanc pur, semidia- phanes, à reflets opalins, avec une bordure terminale noire, mince au départ de l'angle anal, remontant un peu le 2 puis large dans la région apicale ; la frange noire au départ, puis blanche. Dessous des supérieures blanc avec un point discal, la subterminale et une ombre terminale noirs ; dessous des inférieures comme le dessus mais la bordure réduite à la région apicale; les franges blanches coupées de noir. Palpes, tête, thorax et corps mêlés d’ochracé, de brun et de noir ; l'extrémité des pattes annelée de blanc et le noir. Tucuman ; une ©. Stericta contortilinealis sp. nov. — 32 mill. — Dessus des supérieures blanc grisant semé d’écailles noires surtout dans la première moitié, traversé dans sa seconde moitié par deux lignes géminées, épaisses, contournées, d’un brun rougeàtre ; la première _ 27 médiane, coupant la cellule dans son milieu, la ligne de devant plus arrondie que la seconde ; la seconde ligne géminée, subterminale, coudée sur 7, sa ligne de devant formant deux boucles entre 2 et 4, o et 7; les deux lignes géminées s’arrétant en dessous de la 2 pour s'y coaguler et redescendre en cinq rameaux irréguliers sur le bord inlerne ; la ligne extérieure subterminale diluée sur la côte en une ombre subapicale projette un rameau sur le bord terminal entre 5 et 6; bord terminal chevronné de brun rouge entre les nervures ; frange blanche coupée de noir aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures blanc cireux luisant, semidiaphane, avec un fin liseré terminal noir, une ombre apicale noirâtre, une petite tache terminale noire, absente en dessous, sur la 2; la frange blanche coupée de noir comme aux supérieures. Dessous des premières ailes noiratre, teinté de rougeñtre sur la côte et vers l’apex ; dessous des inférieures et franges comme en dessus. Tête et thorax couleur du fond des premières ailes, dessus de l'abdomen blond pâle; extré- mités des pattes annelées de blanc et de noir. Santo Domingo, Carabava, Pérou Sud-Est; un 4. Nacoleia variospilalis sp. nov. — 27 mill — Les quatre ailes noiratre pâle, les taches blanches. Aux supérieures : un pre- mier groupe de trois taches dont une cellulaire au premier quart et deux sous la médiane ; un second groupe de quatre dont une tache carrée avant la fin de la cellule,deux taches en dessous de la 2, consécutives et ne le touchant pas, la-quatrième entre 2 et 3 sous la médiane ; une grosse tache subterminale entre #4 et 8 et entre celle-ci et le second groupe, un groupe intermédiaire de cinq petites taches dont deux discales (aux deux extrémités de la discocellu- o laire), deux consécutivés entre 3 et 4 et la cinquième entre 2 et 3. Aux inférieures, une postcellulaire suivie d’une subterminale qui égrène trois petits points entre 2 et 5 et deux autres taches de la 2 au bord abdominal, celui-ci frangé de longs poils noirâtres ; frange - noirâtre coupée de blanc. Dessous comme le dessus mais plus pâle. Tête et corps noirâtres; base de l'abdomen avec une toufle latérale de longs poils noiràtres. Oconeque, Carabaya, Pérou Sud-Est ; deux ÿŸ. Glyphodes atomosalis sp. nov. — 29 mill. — Dessus des quatre ailes blanc brillant, les supérieures avec la côte largement jaune blond, le jaune continuant jusqu'à l’extrémité, un liséré ter- minal noir coupé de blanc par les nervures et sablé d’écailles noires notamment sur la discocellulaire, les nervures et la région subter- minale (ces écailles noires sont absentes à la base, dans la cellules, le long du bord costal et du bord terminal). Les inférieures avec le liséré terminal noir et sablé d’écailles noires mais toute la région 28 abdominale, la cellule, le pli cellulaire et la médiane jusqu’à la 2 restant blanc pur; les franges teintées aux premières ailes et dans la moitié supérieure des secondes ailes, blanche dans la moitié infé- rieure de celles ci. Dessous des ailes blanc luisant: supérieures avec la côte brune, les quatre ailes avec une bordure et la frange brunes, la première plus larges aux premières ailes, ombre s’arrêtant vers la 2 aux secondes ailes dont le bord et la frange de la moitié infé- rieure restent blancs. Palpes jaune blond à dessous blanc; front, vertex, collier et ptérygodes blancs coupés par des épaulettes Jaune blond; corps et pattes blancs ; touffe anale noire. La Orova. rio Inambari, Carabaya, Pérou sud-est; un ed. Aucune gouttière de poils dans cette espèce. Evergestis squamalis, sp. nov. — 50 à 33 mill — Dessus des supérieures d'un ochracé terreux pâle, sablé d’atomes noirs, les dessins peu nets, avec une assez grosse tache noire assise sur la disco- cellulaire et s'étendant extérieurement, deux lignes pâles, blanchà- tres, obliques, assez parallèles au bord terminal; la première extra- cellulaire, très large, bordée extérieurement d’une fine ligne noire ; la seconde subterminale et mince, suivie également d’une fine ligne noire; le bord terminal très légèrement coudé, pointé de noir aux e.trémités nervurales; frange double, concolore etmélangée de noir. Dessus des inférieures brillant, d’un blanchâtre ochracé pâle, le bord terminal grisant un peu; la frange double, à première partie concolore, la seconde plus blanche. Dessous des quatre ailes d’un ochracé blanchätre luisant et uni, les franges concolores, les supé- rieures avec le rappel de la tache discocellulaire. Tête et thorax couleur du fond des premières ailes. Oconeque, Carabaya, Pérou sud-est; quatre Azochis cirrhigeralis, sp. nov. — 35 à 3S mill. — Cette espèce est très voisine d'Azochis gripusalis WEk. (saniosalis LED ) mais les ailes sont plutôt plus transparentes, d’un ochracé plus clair, moins terreux, les dessins noirs non fondus dans le fond mais nets. Les supérieures sont marqués d’un trait basilaire; de deux points subbasilaires, costal et interne, suivis d’une ligne, oblique de la côte puis droite sur le bord interne, plus écartée sur eéelui-ci que sur la côte; d’un point cellulaire ; d’une ligne médiane coupée, droite de la côte sur la discocellulaire puis repartant plus extérieu- rementsur », oblique et droite Jusqu'au bord (dans certains exem- plaires cette seconde partie est encore coupée); d’une subterminale, droite de la côte à la 5 puis coudée extérieurement et légèrement arrondie jusqu'à l’angle ou elle finit sur un point; de points termi- naux (un gros entre 4 et 6, un petit entre entre 6 et 7, le dernier sous l’apex). Frange couleur du fond coupée de noir aux extrémités ea 29 nervuräles. Inférieures avec la touffe de poils du pli abdominal ochracée, grisant parfois, un tout petit point discal indistinet, une ou deux taches terminales (apicale et sur 5), la frange coupée d’un peu de noir seulement dans la région apicale. Dessous luisant, les dessins du dessus vus par transparence. Palpes et front bruns; épau- lettes brunes; vertex, collier, ptérygodes et thorax ochracé pâle comme les ailes, ce dernier avec un point central; dessus de l’ab- domen ochracé plus ou moins marqué de noir; dessous du corps et pattes ochracé pâle; touffe anale noire. La Orova, rio Inambari, Carabaya, Pérou sud-est; cinq jf. De la même localité j'ai recu gripusalis Wok. tvpique. Polygrammodes hyalomaculata sp. nov. — 7 46 © 9 50 mill. — Dessus des ailes jaune gomme gutte avec les taches blanches, semihyalines, suivantes : une tache cellulaire carrée oblongue aux supérieures, irrégulière aux inférieures, une tache cunéiforme entre 5 et 6 suivie d’une plus petite, ces deux taches reliées par un trait noir, la plus petite formant une série subtermi- nale avec quatre autres taches semblables situées entre les 3 et 5, 6 et 8; toutes ces taches plus ou moins précédées el suivies de sombre et plus ou moins complètes suivant les individus, un de mes spéci- mens possède même une série sublerminale de sept petites taches (deux entre la sousmédiane et la 3); franges concolores à extrémités blanchâtres. Dessous des ailes d’un jaune très pâle avec les mêmes taches mais les deux premières réunies aux supérieures par une tache discale noire, toute la série subterminale chevronnée exté- rieurement de noir, les chevrons descendant quelquefois jusqu’au bord interne; de plus une seconde série de chevrons noirs précède plus ou moins complètement les taches subterminales et commence parfois une seconde série intérieure blanche précédée à nouveau de noir à l’intérieur; mes deux exemplaires les mieux dessinés possè- dent, en outre, une série terminale de petits traits intranervuraux noirs; frange et pattes jaune très pâle; ventre blanc; palpes blancs en dessous, bruns en dessus; base des antennes blanche; front, vertex, collier, thorax et dessus du corps jaunes. La Oroya, rio Inambari, Carabaya, Pérou sud-est, un d et deux 99. Polygrammodes trifolialis sp. nov — 40 à 46 mill. — Dessus des ailes d’un beau jaune safrané vif, traversé par de nom- breuses lignes ou plutôt séries irrégulières de points et traits, tous détachés, intranervuraux pour la plupart hors les deux premières séries, d’un brun lilacé. Ges séries sont aux supérieures : une basi laire, une extrabasilaire (trois points : costal, médian el interne), une antémédiane suivie d’un point cellulaire, une centrale (sans 30 point sur la côte, commençant par les deux points discaux, puis des chevrons internes), une extracellulaire (bien chevronnée, coudée entre 2 et 5 et précédée entre ces mêmes 2 et5 de trois traits intra- nervuraux), une subterminale (moins fortement chevronnée), une terminale (en points). Aux inférieures : une médiane (trait disco- cellulaire et points internes), une extracellulaire (coudée et précé- dée de trois traits entre 2 et 5 comme aux supérieures), une subter- minale et une terminale. Frange jaune coupée de brun à l’extrémité des nervures. Dessous des ailes d’un blanchâtre jaunissant, les séries de taches du dessus reparaissant par transparence, les deux premières lignes manquant aux supérieures. Palpes bruns, lignés de blanc en dessous ; front jaune brun; base des antennes blanche ; vertex jaune liséré de brun par côté; ptérygodes jaunes ponctués de brun au départ et au milieu; thorax jaune sans point central;: dessus et côtés du corps jaunes avec trois séries de points bruns (une dorsale et deux latérales); poitrine, ventre et pattes blancs, les tarses annelés de blanc et de brun. La Oroya, rio Inambari, Carabaya, Pérou sud-est; quatre 09. Cette espèce avoisine runicalis GN. que je possède de la même localité. Polygrammodes ponderalis GN. ab. hyalodiscalis ab. nov. — 39 à 44 mill. — C’est avec doute que je rapporte cette espèce à la ponderalis de GUÉNÉE, décrite du Brésil et il se pourrait bien qu’elle forme une espèce distincte. Quoiqu'il en soit, voici les différences entre les deux espèces. Hyalodiscalis a toute la base et toute la région centrale des premières ailes ainsi que la région centrale des inférieures jusqu'au pli abdominal, brun vineux lilacé; ce brun vineux est coupé aux supérieures, de la côte au bord interne, par une bande antémédiane complète, jaune, coudée au milieu (dans ponderalis la côte reste rose vineux et la base interne jaune aux supérieures, la tache vineuse de celles-ci n’envahit pas les inférieures); en outre, le bord extérieur de la tache vineuse des premières ailes possède, dans hyalodiscalis, une forte saillie entre 2 et 5 alors que ce bord est régulièrement arrondi dans ponderalis ; enfin hyalodiscalis pos- sède deux taches cellulaires blanches, semihyalines, une première toute petite en bordure de la zone vineuse, la seconde large et occu- pant tout l’espace terminal cellulaire (ces taches n'existent pas dans l’espèce brésilienne). Région terminale des quatre ailes jaune, tra- versée par une ligne subterminale dentée, se diluant parfois aux inférieures en ombre subapicale; base des inférieures jaune. Franges jaunes. Dessous des ailes d’un blanc jaunàtre, les supé- rieures avec deux taches noires précédant et suivant la seconde ÿ 1h à Ma 31 tache blanche cellulaire, une série de points noirs marquant le bord extérieur de la zone vineuse et une ligne su! terminale de points - noirs intranervuraux mieux marqués entre 5 et 8; les inférieures avec un point discal, la zone vineuse se reflétant comme aux supé- rieures par transparence. Palpes brun vineux, le dessous blanc; front vineux; vertex jaune; collier, ptérvgodes et thorax vineux mêlé de jaune; dessus du corps jaune semé de poils vineux; poi- trine, pattes et ventre blancs. La Union, rio Huacamayo, Carabaya, Pérou sud-est; quatre 99. Je n’ai point reçu de cette localité la forme typique de pondera- lis GN. Polygrammodes cuneatalis sp. nov. — 34 et 38 mill. — Dessus des ailes jaune, les dessins brunâtre lilacé; les supérieures avec le premier tiers de la côte, toute la cellule et la première moi- tié interne brunâtre lilacé émettant sur son bord extérieur une pointe aiguë entre 1 et 2, la seconde moitié traversée par une pre- mière ligne, en forme de fers de lance, s’arrêtant entre 2 et 3, précé- dée ne deux traits entre 2 et 4 et suivie par une seconde ligne com- plète, subterminale, également en fers de lance, mais plus minces et moins marqués; quelques points terminaux. Les inférieures avec la première moitié brunâtre lilacé, la seconde traversée par les deux mêmes lignes qu'aux supérieures; franges jaunes. Dessous des quatre ailes d’un blanchâtre jaunissant, les supérieures avec une tache cellullaire et une discale, les inférieures avec une discale, les quatre ailes rappelant les lignes de la seconde moitié, mais par transparence et partiellement; les franges jaunâtre pâle. Palpes blancs en dessous, le dessus brun; front jaune, les côtés bruns; antennes et vertex jaunes; collier et ptérygodes brunâtre mêlé de poils jaunes; dessus des anneaux de l’abdomen brunâtre avec une touffe de poils jaunes au départ; dessous des pattes et ventre blancs. La Oroya, rio Inambari, Carabaya, Pérou sud-est; deux 99. Hyaloscia fulvalis sp. nov. — 20 mill. — Dessus des supé- rieures d’un brun rougeûtre clair avec les dessins violacés suivants : un point cellulaire central et deux points discaux (aux deux bouts de la discocellulaire) très pàles; une large bande subterminale droite, allant du dernier cinquième du bord interne à l’apex, diffuse exté- rieurement; une série terminale de points nervuraux noirs; la frange couleur du fond. Inférieures semihvyalines d’un blanchâtre ochracé luisant, avec un point discal et une large bande terminale violacé pâle, une série terminale de points nervuraux noirs et la frange blanchätre. Palpes bruns, le dessous blanc; front, vertex, collier et ptérygodes brun rougeûtre, Tucuman ; un (. 32 Mimudea quadrimaculalis sp. nov. — 20 à 22 mill — Des- sus des supérieures brun ferrugineux lilacé avec les quatre taches jaunes suivantes : une extrabasilaire interne ; une cellulaire (centre cellulaire plus ou moins jaune, précédé d’un point et suivi d’un trait diseal d’un brun plus sombre); une subterminale interne {assise sur le bord) et une subterminale costale (ces deux dernières taches parfois reliées par deux tout petits points jaunes); le bord terminal jaunissant avec une série de points terminaux noirs sur les nervures; la frang> jaune coupée de noirâtre dans sa pre- mière moitié, la seconde blanchätre teintée. Dessus des inférieures blanchâtre luisant avec un point cellulaire suivi d’une ombre discale et d’une large bordure terminale noiràtre, coupée par une série de points nervuraux noirs; la frange comme aux premières ailes. Des- sous pâle, luisant, répétant les dessins du dessus, mais diffus. Palpes, tête et dessus du corps bruns avec quelques poils ochracés ; dessous du corps et pattes blancs. Tucuman; quatre JŸ, une ©. Pyrausta tripunctalis sp. nov. — 22 mill. — Dessus des quatre ailes gris noirâtre, les supérieures avec deux points noirs discaux (à chaque extrémité de la discocellulaire), les inférieures avec un trait discal noir assis sur la jonction de la discocellulaire avec les 3, 4et5, ce trait est immédiatement précédé et suivi d’une tache claire puis suivi d’une ligne extracellulaire bien arrondie de taches claires partant de la 2, et d’une ligne terminale de taches claires en forme de coins qui n’atteint ni l’angle ni l’apex. Frange concolore avec quelques poils blanes. Dessous des quatre ailes blanc grisàtre,les supérieures avec une tache noire au milieu de la cellule et une ombre noire postcellulaire suivie d’une ligne arrondie fondue dans le fond; les inférieures avec un point noir cellulaire, le trait noir discal comme en dessus, une ligne noire extracellulaire s’arrêtant sur 2; la frange blanchâtre. Les quatre ailes avec un point terminal noir sur chaque nervure. Tête et dessus du corps gris noirätre, dessous blanchâtre. Angasmarca, Pérou; un . TORTRICIDÆ Tortrix flexicostalis sp. nov. — 24 à 23 mill. — Supérieures avec la côte fortement arrondie au départ suivie d’un sinus accen- tué, l'apex en pointe arrondie, le bord terminal droit, à dessus brun sombre strié de noir et à reflets rougeàtres, le pli sousmédian forte- ment accusé, la frange brun rougeätre. Dessus des inférieures et frange noiràtres. Dessous des quatre ailes d’un gris luisant marqué de stries régulières noirâtres, les côtes et bords avec quelques écailles ferrugineuses, les franges concolores. Palpes, tête et thorax brun rougeñtre, corps et pattes brun gris. Oconeque, Carabaya, Pérou sud-est ; quatre 4. TINEIN Æ Polypseustis gen. nov. — Palpes recourbés dépassant bien la tête, [e deuxième article modérément couvert de poils allongés, le troisième grêle et assez long ; antennes fasciculées à cils très fins et assez longs; pattes modérément poilues, les postérieures à quatre éperons. Supérieures avec 2 et 3 bien séparés avant l’angle; 4 de l'angle ; 5 peu au-dessus tout près de 4; 6 du milieu de la cellule ; 7 et 8 longuement tigés (peu avant le bord terminal); 9, 10 et 11 de la cellule. [nférieures avec la cellute étroite et allongée ; 2 bien avant l'angle ; 3 et 4 de l’angle; 5, 6, 7 de la cellule ; 8 bien séparé de 7. Type : Polypseustis cuprea sp. nov. Polypseustis cuprea sp. nov. — 29 et 30 mill. — Dessus des supérieures brun ferrugineux, la base plus claire, la région apicale jaune ochracé laissant plus ou moins les lisérés terminal et costal bruns ; chaque nervure avec une série régulière de taches, celles-ci brun noir dans la région brun ferrugineux et brun ferrugineux sur la tache jaune ochracé; une tache centrale noire au commencement de la cellule et une tache discale, également noire; frange brun ferrugineux. Dessus des inférieures d’un noir profond, la partie apicale largement d’un beau jaune orangé vif qui descend au bord terminal jusque vers 4 ; la frange jaune orangé vif mais noire dans la moitié anale. Dessous des supérieurs noir avec la base, la moitié interne et tout le bord interne ainsi que la région apicale jaune orangé vif; dessous des inférieures noir, la moitié abdominale de l’aile jaunissant et la tache apicale comme en dessus, jaune orangé vif. Les franges comme en dessus. Palpes, tête, corps et pattes noirs. Valdivia, Chili ; deux . ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIT, 31 1 1908. ©S NOTE SUR QUELQUES DERMAPTÈRES AFRICAINS du Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles par Malcolm Burr (Douvres). M. G. SEVERIN, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle de Bruxelles, m'avant dernièrement soumis une petite collection de Dermaptères d'Afrique, je saisis l'occasion d'offrir quelques observations sur les espèces qui y étaient représentées. 1. — Apacayus Murravi Dohrn. — Luki (Wilverth, 1900). Une larve. Cette espèce ne diffère de A. Reichardi KARSCH que par sa taille plus faible et je suis d’avis que ces deux espèces doivent être réunies. 2, — PYGIDICRANA FRONTALIS Kirby. — Mukonje Farm, Kamerun (R. RoHDE). 1 S. Signalé du Kamerun par KiIRBY : il y a un mâle de la même pro- venance dans la collection du Deutches entomologisches national Museum à Berlin. Les Pygidicranides à ricains sont peu connus et leur détermination est donc assez difficile. Cette espèce ressemble à P. caffra DOHRN par sa couleur, mais la forme de la pince est tout à fait différente. 93. — PYGIDICRANA BIAFRA Bormans. — Mukonje Farm, Kamerun (R. ROHDE). 3 ©. Cette espèce n'était connue que d’après la description de Bor- MANS, dont les types se trouvent au Hofmuseum à Vienne. Elle est facile à reconnaitre par la forme simple de la pince et par sa couleur. 4. — KARSCHIELLA CAMERUNENSIS Verhoeff. — Mukonje Farm, Kamerun (R. ROHDE) 4. Je profite de cette occasion pour relever une erreur assez gros- sière que j'ai faite dans un récent opuscule (Deutsch Ent. Zeitschr., 1997, p. 487). Ayant recu pour détermination quelques Forficules du Deutsches entomologisches national Museum, j'ai trouvé parmi elles un mâle de la tribu des Karschiellidæ que j'ai déterminé comme espèce nouvelle, Le travail de VERHOEFF sur cette tribu, 39 dans son premier Aufsatz (1902) n'étant pas très clair, et ne con- naissant pas très bien ces curieux Perce-oreilles, je ne l’ai pas reconnu comme appartenant au genre Karschiella. Ce que j'ai décrit comme le mésonotum parait être en effet une fusion de cet organe avec les élytres rudimentaires : le bord postérieur échan cré dont parle ma description n’est en réalité que le bout des élytres. Depuis la publication de ce mémoire, une visite que j'ai pu faire au Museum für Naturkunde à Berlin m'a permis d'examiner les types de VERHOEFF et de constaler que mon espèce Bormansia lictor est identique avec Karschiella camerunensis VEernogrr. L’'exa- men de ces types est cependant assez difficile, car ils ont été scindés en plusieurs morceaux par linfatigable docteur VERHOEFF, qui désirait bien examiner les parties du corps. Il en résulte qu'il est très difficile d'obtenir une idée nette de l’ensemble de l’insecte, quoique l’on puisse très bien examiner séparément les organes. Le meilleur caractère, il me semble, est offert par le pronotum qui est notablement plus large chez K. camerunensis que chez K. Butt- neri KARSCH: cette dernière espèce a en outre les élvtres rudimen- taires un peu plus longs que ceux de À. camerunensis. Je regrette fort avoir commis une telle bévue et avoir contribué à augmenter l’amas des synonymes, mais je veux faire amende honorable en reconnaissant aussi tôt que possible mon erreur! D. — ECHINOSOMA WAHLBERGI Dohrn. — Lingunda (L. MAIRESSE), he Espèce assez répandue dans l’Afrique tropicale. 6. — ECHINOSOMA OCCIDENTALE Borm, — Mukonje Farm, Kame- run (R. ROHDE). Espèce déjà signalée de l’Afrique occidentale, 7. — LABIDURA RIPARIA (Pallas). — Lusambo (WESSELS), 1 ©. Cette espèce, avec ses races, variétés, aberrations et sous-espèces innombrables, a été signalée de toutes les parties du monde, depuis les Antilles jusqu’en Australie, et de la Mandchourie jusqu’au Cap. 8. — LABIA MARGINALIS Thunb. — [Léopoldville, 5-6-99 (H. CLAVAREAU). Espèce déjà signalée, sous le nom de Labia ochropus STÂL, de l'Afrique tropicale et méridionale. 9. — LABrA MINOR Linn. — Kinchassa, 17-10-97 (WAELBROECK). Cette espèce européenne a déjà été signalée du Congo. 36 10, — CHELISOCHES PLAGIATUS (Fairmaire). - Mukonje Farm, Kamerun (E. ROHDE), 5 , 2 ©. Cette espèce, facile à reconnaitre par sa coloration, parait être assez commune dans l’Afrique occidentale. 11. — CHELISOCHES Moro Fabr. — Nguela, Usambara : 1 ©. Espèce très commune dans toute la région orientale; elle a été découverte à Madagascar et aux iles Comores par le D' VOELTZKOWw [v. Burr, Derm. Madagascar. Voeltzkow’s Reise in Ost-Afrika, I, p. 7 (1907)|; le professeur SJôSTEDT l’a également trouvée dans J’Usambara. | Lay NEUE APHODIIDEN VOM KONGO im Naturhistorischen Museum zu Brüssel. Von Adolf Schmidt, Berlin. 1. — Aphodius detruncatus n. spec. L'inglich, mässig gewôülbt, Ober- und Unterseite hell gelbbraun, doch Kopf und Thorax in der Mitte, sowie die Naht der Flügeldecken mehr rotgelb, zuweilen Hinterkopf und Naht braunrot. Kopf fast halbkreisfürmig, am Vorderrande kaum abgestutzt, Wangen klein, vor den Augen mit dunkler, gebogener Querlinie, die weder ver- tieft noch erhaben ist, ohne Tuberkeln. Thorax wenig gewôlbt, breiter als lang, die feine Seitenrandung setzt sich um die stumpfen Hinterwinkel fort und erlischt der Schulter gegenüber; die ganze Oberfliche ist wie der Kopf fein zerstreut punktiert, mit vereinzelten grôüsseren Punkten an den Seiten des Halsschildes. Schildchen klein, von der Basis an verschmälert, mit wenigen Punkten besetzt. Flügeldecken schwach punktiert-cestreift, die Streifenpunkte greifen die Ränder der Zwischenräume nur wenig an ; Zwischenräume auf der vorderen Hälfte des Rückens etwas konvex, nach den Seiten und der Spitze mehr flach, fein, zerstreut punktiert, der 2.-4. Zwischenraum binten breiter als die seitlichen, der 4. zuweilen so breit als 5. und 6. zusammen. Die Hinterschienen am Spitzenrande mit ziemlich langen und kürzeren Borsten besetzt: das 1. Tarsenglied gleich dem obern Enddorn, gleich den 3 folgen- den Gliedern. Unterseite und Schenkel zerstreut punktiert und behaart. 3-4 mill. Thorax breiter als Flügeldecken ; Enddorn der Vordertibien abgestutzt; Metasternalplatte flach vertieft und behaart. © Thorax nur so breit als Flügeldecken, diese an den Seiten zahlreicher, in der Mitte einzeln gross punktiert; Enddorn zuge- spitzt; Metasternalplatte mit wenigen Punkten und feiner Mittellinie. Kongo : Boma. 2, — Aphodius levis n. spec. Hell rotbraun, Hinterkopf und Thorax zuweilen etwas dunkler. Der Kopf ist von den sehr kleinen Wangen an ziemlich stark verengt, der schwach ausgerandete Vorderrand kaum 1/2 so breit als die Stirn zwischen den Augen; die Oberfläche ist ziemlich deutlich und gleichmässig punktiert, mit eingedrückter, aber nach den Seiten erlôschender Querlinie, vor ihr in der Mitte schwach- beulig, sonst ohne Tuberkeln. Thorax nahezu geradseilig, vorn 30 kaum schmäler als an der Basis, sehr fein punktiert, seitlich dichter und auch etwas grôber, der feine Seitenrand setzt sich kaum um die stumpfen Hinterwinkel fort. Schildchen klein und schmal, vorn parallel. Flügeldecken mit kleiner Spitze an der Schulter, fein gestreift; Zwischenräume in der Mitte schwach kielie, zu beiden Seiten eine Punktreihe, vor der Spitze sind die Zwischenräume flacher und dichter punktiert, der 8. ist etwas abgekürzt, die übrigen gehen unverbunden zur Spitze. Apicalborsten der Hinter- tibien sind ungleich. Metatarsus ist reichlich so lang als 2 folgende Glieder, linger als oberer Enddorn. Hinterschenkel sind verhältnis- mässig breit. Metasternalplatte hat eine schwache Längsvertiefung. — 2-3 mill. Kongo : Loango (Waelbroeck). Die Art gleichtin Kôrperform und Farbe dem À. vitellinus KLUG& und À. Sturmi HAR., sie unterscheidet sich aber von beiden durch dieungleichen Borsten der Hinterlibien und die konvexen Zwischen- räume, von vitellinus ausserdem durch die ungehôckerte Stirn und feiner punktierten Thorax, von Sturmi durch das schmalere Schildchen. 3. — Aphodius bicoloratus n. spec. Länglich, gewôlbt, glänzend, gelbbraun gefärbt; der Kopf in der Mitte und hinten, Thorax grôsstenteils, Flügeldecken in der vordern Hälfte, Schildchen und Naht dunkel. Kopf fein punktiert, ohne Tuberkeln, ohne deutliche Querlinie, nach vorn geradlinig ver- schmälert, am Vorderrand abgestutzt, Ecken breit verrundet, Wangen vom Seitenrande schwach abgesetzt, die Augen wenig überragend. Thorax quer, wenig gewôlbt, nach vorn verschmälert, zerstreut punktiert, mit sehr feinen Punkten untermischt, die vorn in der Mitte fehlen,die grosseren-stehen an den Seiten und längs der Basis dichter, vorn in der Mitte nur sehr vereinzelt; die gerandeten Seiten sind sehr wenig gerundet, die Basis in der Mitte undeutlich gerandet, Hinterwinkel sind stumpfabgerundet. Schildechen schmal, vorn parallel, mit wenigen Punkten. Flügeldecken nach hinten kaum verbreitert, deutlich punktiert-gestreift, die Punkte greifen die Zwischenriume etwas an, diese sind fein punktiert, schwach konvex und nach der Spitze frei auslaufend, der 8. und 9. ist etwas verkürzt ; der dunkle Fleck auf den Flügeldecken bedeckt ungefähr 2/3 der Länge, er ist hinten abgerundet und lässt die breite Spitze und den 2. Zwischenraum frei, er wird nach der Basis und Naht heller, zuweilen ist der dunkle Fleck nur schattenartig ange- deutet. Hintertibien mit ungleichen Borsten, die oberen derselben Ziemlich lang. Die beiden Enddorne fast gleichlang, von der Länge des 1. Tarsengliedes, dieses so lang als die 3 folgenden Glieder, Unterseite, Füsse und Fühler hell gelbbraun, Hinterleib etwas dunkler. Der Dorn der Vordertibien beim 'dicker, die Spitze mehr stumpf, Metasternum mit flacher Längsgrube. — 4 mill. Kongo : Sumbu (Duvivier). Die obige Art gleicht in Form und Farbe dem Aph. lividus OLIv., wäbrend sich aber bei diesem der dunkle Fleck der Flügeldecken mehr in der Mitte befindet und den ganzen Seitenrand hell lisst, beginnt bei Aph. bicoloratus derselbe am Seitenrande und zieht sich schräg nach hinten und der Mitte der Flügeldeckenbreite hin, auch ‘unterscheidet der bewaffnete Kopf, der einzeln grob punklierte Thorax, die gleichen Borsten der Hintertibien und das kürzere 4. Glied der Hintertarsen Aph. lividus vollständig von der obigen Art. DIE GATTUNG DIDACTYLIA D'OR. D'ORBIGNY errichtete in L’Abeille, Bd. XX VIII, p. 247 (1896) für Aphodius pallicolor FARM. (Ann. Soc. Ent. Fr., 1885., p. 442), aus Obock, die Gattung Didactylia. Sie unterscheidet sich von Aphodius durchdie dreieckige Form der Mittel-und Hintertibien, die fehlenden Querleisten an ihnen und die Bewaffnung der Vordertibien, die nur 2 grossere und einen sehr kleinen dritten Zahn zeigen,sowie endlich durch die Mittellinie des Halsschildes. Letzteres Merkmal ist wohl aber nur der FarRMAIRE’sche Art eigentümlich, bei den zwei neuen folgenden Arten fehlt sie. Als neues Gattungsmerkmal môchte ich die verwachsenen Hinterleibssegmente hinzufügen. 4, — Didactylia cicatricosa n.spec. Länglich, hell gelbbraun, nur die Augen, die Zäihne der Vorder- tibien an der Spitze, Knie, Hinterrand der Tibien und Enddorne dunkel. Die Seiten des Halsschildes und der Flügeldecken, besonders die ersteren, lang behaart, auf den Flügeldecken befinden sich nur einzelne kürzere Härchen. Kopf nach vorn ziemlich stark ver- schmälert, Vorderrand nur 1/2 so breit als die Stirn zwischen den Augen, flach abgesetzt und aufgebogen, hinten glatt, vorn deutlich punktiert; Wangen schwach vom Seitenrande abgeselzt, als rund- liche Lappen wenig über die Augen ragend, zwischen diesen mit meist undeutlicher Querfurche, aber ohne Tuberkeln. Thorax in der Mitte am breitesten, nach vorn und hinten deutlich verschmälert, Seiten und Basis gerandet, Hinterwinkel breit abgestulzt, diese Abstutzung fast bis zur Mitte des Seitenrandes reichend, und dieser deshalb, seitlich gesehen, stumpfwinklig abgerundet ; Oberfläche grob, ziemlich dicht punktiert. Schildchen klein und schmal, von der Basis an verengt. Flügeldecken parallel, dreimal so lang als Thorax, mit Streifen, die nicht ganz die Spitze erreichen ; Zwischen- 40 riume rauh, quernarbig. Am Spitzenrande der Hintertibien konnte ich bei den von mir untersuchten Exemplaren keine Borsten wabrnehmen. Unterseite und Beine wie Oberseite gefarbt, lang behaart, auch die Fussglieder. Das verdickte erste Glied der Hinter- tibien gleich dem obern Enddorn, gleich den zwei folgenden Gliedern an Linge ; Enddorn breit, schräg zugespitzt, der untere kürzer und gebogen. — 3-4 mill. { Vordertibien schlank, an der innern Seite der Vorderhälfte etwas ausgerandet, Hintertarsen lang und schlank. © Vordertibien nicht ausgerandet, Hintertarsen verdickt, kürzer, Thorax dichter punktiert. Kongo : Kinchassa (Waelbroeck). 5. — Didactylia varia n. spec. Glinzend, hell gelbbraun, länglich, parallel. Kopf nach vorn schwach gerandet verengt, Vorderrand abgestuzt, aufgebogen, sehr zerstreut und fein punktiert, ohne Querlinie und Tuberkeln ; Wangen mit kleinem Winkel über die Augen ragend. Thorax an den Seiten und der hintern Hälfte nicht sehr stark und dicht punktiert, in der Mitte nach vorn feiner und zerstreuter, Hinter- winkel in gleichem Bogen mit der Basis bis zur Mitte der Seiten abgerundet; Seiten bewimpert, gerandet, diese Randlinie setzt sich um die gerundeten Hinterwinkel, von hier aus aber viel feiner, über die ganze Basis fort, zuweilen schwer sichtbar. Schildchen sehrschmal, von der Basis an gleichmissig zugespitzt. Flügeldecken auf dem Rücken tief gestreift, die Streifen nach den Seiten und der Spitze viel schwächer, daher sind auch hier die Zwischenräume fast eben, während sie auf der Scheibe konvex und vereinzelt punktiert sind ; Flügeldecken seitlich und an der Spitze behaart, sie haben je zwei schwärzliche Flecke, der vordere ist grôüsser, sein Vorder- rand verläuft ziemlich parallel der Basis, wäührend der Hinterrand mehr schräg nach den Seiten und vorn gerichtet ist, dieser Quer- fleck liegt meistens im 2.-8. Zwischenraum, der hintere, kleinere Fleck, von derselben Farbe, ist nach hinten gebogen, er reicht vom 2. oder 3.-6. Zwischenraum, oft sind auch beide Flecke lings des 2, und 3.Zwischenraums verbunden, oder beide Flecke verschwinden zuweilen bis auf eine sehr schwache Andeutung; oft befindet sich auch auf der Mitte des Halsschildes ein dunkler Fleck, der auch manchmal geteilt ist. Unterseite gleichmiässig gelbbraun, vereinzelt punktiert und behaart. Hintertibien am Spitzenrande ungleich beborstet. 1. Glied derselben etwas linger als oberer Enddorn, gleich zwei folgenden Gliedern. 3-# mill. Vordertibien sehr lang, an der Innenseite in der vordern Hälfte ausgerandet, Enddorn stumpf, herabgebogen, Mittel- und Hintertarsen sehr lang, Kopf breiter. A ® Vordertibien kürzer, weniger schlank, Enddorn spitz; Mittel- und Hintertarsen kürzer. Kongo : Kinchassa (Waelbroeck). Die drei bis jetzthbekannten Didactylia-Arten lassen sich folgender- massen unterscheiden : MeRlugeldeckenrauh/quernarbig . ..... . . cicaitricosa 1. Spec. l'’ Flügeldecken glatt, nur punktiert. 2! Thorax mit Mittellinie, Flügeldecken einfarbig . . . . pallicolor Farrm. 2!! Thorax ohne Mittcllinie, Flügeldecken gefleckt . . . . . varia n.spec. 6. — Saprosites cavus n. spec. Dunkelrotbraun, parallelseitig. Kopf gleichmässig gewôlbt, gerun- det verengt, am Vorderrande deutlich ausgerandet, mitabgerundeten Ecken, sehr fein, zerstreut punktiert; Wangen deutlich. Thorax nicht breiter als der Kopf, länger als breit, in der hintern Hälfle stark, jedoch nicht dicht punktiert, obwohl nun diese Punktierung nach vorn feiner wird, tritt doch in der vordern Hälfte mit ziemlich scharfer Grenze eine viel feinere auf, die Punkte sind hier denen auf dem Kopfe gleich, an den Seiten dagegen reicht die stärkere Punktierung bis an den Vorderrand; die Hinterwinkel sind deutlich ausgerandet, da, wo diese Ausrandung an die Basis stôsst, bildet sich eine nach hinten gerichtete stumpfe Spitze, sie ist punktfrei, die Seitenrandung reicht nur bis zu derselben, die Basis hat statt des Randes eine undeutliche Punktreihe. Schildchen klein und glatt. Flügeldecken stark punktiert-gestreift, Zwischenräume schmal, konvex, sehr deutlich von den Streifenpunkten angegriffen; der 8. Zwischenraum ist sehr kurz, halb so lang als eine Flügeldecke, der 9. ist läinger, der 10. vor der Spitze mit dem 2. verbunden. Metasternum an den Seiten grob punktiert, nach der Mitte zu mit wenigen feinen Punkten und vertiefter Furche, die den Vorder- rand nicht erreicht. Bauchsegmente in der vordern Hälfte nieder- gedrückt, daselbst mit einer Querreihe, nicht dichtstehender Leistchen, die man am besten von vorn gesehen wahrnimmt. Das 1. Glied des Hintertarsen kürzer als oberer Enddorn, gleich den folgenden drei Gliedern. 2, 5-3 mill. Kongo : Kinchassa (Waelbroeck). Saprosiles japonicus WATERH. zeigt auch eine Ausrandung vor den Hinterwinkeln, doch ist dieselbe schwächer und undeutlicher, die Punkte des Halsschildes sind gleichmässiger verteilt als bei obiger Art, die Basis ist gerandet, die Zwischenräiume zwischen den ebenfalls grob punktierten Streifen sind eben und breiler. Die Gattung Saprosites war bisher nur aus Asien, Amerika und Australien bekannt. 42 OBSERVATIONS MICRO LEPIDOP ? ÉROLOGIQUES FAITES A ROCHEFORT EN 1907 par le baron G. de Crombrugghe de Picquendaele. (SUITE) Les noms des espèces nouvelles pour la faune belge sont en caractères gras. Depuis la publication de ma note sur mes chasses à Rochefort pendant l’été dernier, J'ai, en classant mes captures, remarqué quelques espèces intéressantes qui m'avaient échappé au milieu de l'encombrement des insectes entassés dans les boites. Ce sont : Brephia composilella TR. représenté par quatre exemplaires dont trois des rochers de Serin. Conchylis posterana Z., espèce localisée au Fonds des Vaulx. J'en ai rapporlé un couple, pris en août, mais à ce moment la plupart des exemplaires étaient passés. Aristotelia decurtella H8. Un exemplaire pris en août aux rochers de Serin où l'espèce sembie être fort rare. Scythris disparella Tasrr. Cette espèce figure au Catalogue LAMBILLION sans désignation de localité. J’en ai capturé un exem- plaire à Rochefort, en juillet. Parmi les Elachista que j'ai capturés à Rochefort, j'ai déterminé : Elachista reutliana FREY capturé antérieurement par M. DE \ADIGUËS à Arquet. Elachista subnigrella Dar., et Elachista nitidulana Hs. J'ai rapporté également des Elachista appartenant au groupe de dispilella Z. mais en trop mauvais état pour pouvoir être déterminés avec certitude. Il est visible d’après la forme des ailes qu'ils appar- tiennent à une ou deux espèces non encore observées en Belgique. Hs ES NORES SURALESNCUERGCULTONTDES par Albert Bovie. TROISIÈME PARTIE (1). 1. — Alcides Anceyi, nom nouveau pour humerosus ANCGEY, le Natur., 3, 1881, p. 461 (nec HaroLD, Monatsbl. Berl. Ac., 1880, p. 265). 2. — Alcides Olivieri, nom nouveau pour sulcatulus OLIVIER, Ent., 5, 1807, 83, p. 203 (nec FaBricius, Syst. El., 2, 1801, p. 474). 3. — Alcides Pascoei, nom nouveau pour gultulatus PASCOE, Ann. Mag. Nat. Hist. (5) 11, 1883, p. 125 (nec THomsoN, Arch. Ent., 2, 1858, p. 134). 4. — Brachycerus milleporellus, nom nouveau pour mille- porus GYLLH, Schh. Gen. Curc., À, 1883, p. Æ Germ. Mag., 4, 1821, p. 162). Q®= 2 1 > (nec WIEDEMANN, 5. — Polytelidius nov.gen.—Je crée ce nouveau genre pour le Polydius Guerini FAuRS. Cet insecte, outre son faciès tout particulier, se différencie des autres Polydius par ses élvtres couvertes de côtes, les bords latéraux du prothorax irréguliers, ses lobes oculaires faibles, anguleux et pourvus de vibrisses, les antennes médiocres, leur massue oblongue. Une seule espèce connue : P. Guerini FAHRS, Schh. Gen. Curc., 9, 1840, p. 743. 6. — Polydius Pascoei n. spec. — Long. 10 mill. (rostre exclus). — Noir, mais entièrement couvert de petites écailles d’un bleu foncé. Thorax finement et densément ponctué, à côtés latéraux droits. Elytres régulièrement et profondément striées, les stries profondément et régulièrement ponctuées. Interstries finement et densément ponctuées. Dessous, cuisses et tibias couverts de nom- breuses écaillettes d’un bleu foncé. Habitat : Nouvelle Grenade. 7. — Polydius Donceli (SHARP #. litt. ?) — Cette espèce m'a été envoyée autrefois sous Ce nom, mais je n'ai pu en trouver la description. Ne sachant s’il ne s’agit pas d’une espèce in litleris, Je la décris ci-après : Long. 8 mill. (rostre exclus). Noir, recouvert d'assez nombreuses (1) Voir Ann. Soc. Ent. Belg., LI, p. 326 (1907). 44 écaillettes blanches. Prothorax à côtés latéraux un peu arrondis, finement et densément ponctué. Elytres régulièrement et fortement striées, les stries profondément et régulièrement ponctuées. Cuisses couvertes d’écaillettes blanches. Tibias couverts d’une villosité jaunâtre. Habitat : Costa Rica. Des figures de ces deux espèces paraitront dans le Genera Insecto- ru, fascicule Entiminæ, dont j'ai remis le manuscrit en décembre dernier. 8. — Compsus Marshalli n. spec. — Long. 17 mill. (rostre exclus). Noir, couvert sur les élytres, le dessus du thorax et de la tête de nombreuses écaillettes d’un vert doré métallique. Tête fine- ment ponctuée. — Thorax fortement et régulièrement arrondi sur les côtés, aplati au-dessus, fortement chagriné, couvert d’écaillettes vert métallique plus abondantes sur les côtés qu’au-dessus. Elvtres couvertes de gros points enfoncés, à bords irréguliers, couvertes d’écailles d’un vert doré métallique brillant beaucoup plus abon- dantes sur les côtés, l’extrème bord latéral restant toutefois noir. Dessous noir, très finement ponctué et n’offrant d’écaillettes vertes qu’à la naissance de la première paire de pattes où elles forment de chaque côté une petite plaque d’un vert brillant. Antennes et pattes noires, celles-ci très finement ponctuées et ne montrant que quel- ques rares écailles métalliques. Habitat : Colombie. Je dédie cette espèce à mon éminent collègue M. G. A. K. MARSHALL. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 1* février 1908. Présidence de M. AuG. LAMEERE, Vice-président. La séance est ouverte à 20 heures. MM. DE CROMBRUGGHE président, et SCHOUTEDEN, secrétaire, indisposés, se font excuser. Eu l'absence de M. SCHOUTEDEN, M. DESNEUX remplit les fonc- tions de secrétaire, Le procès-verbal de la séance du 4 janvier est approuvé, — Il est fait part à l'assemblée du décès de l’un de nos membres les plus connus, M. MARTIN JACOBY. Notre regretté collègue s’occupait spécialement de l'ét de des Chrysomélides sur lesquels il écrivit nombre de mémoires, dont plusieurs furent publiés dans nos Annales L'assemblée décide l'envoi d’une lettre de condoléances à la famille de M. JACOBY. Correspondance, — M. GEORGE nous communique sa nouvelle adresse : 26, rue du Bourgmestre, [xelles-Bruxelles. Bibliothèque. — M. KERREMANS nous offre le deuxième tome de sa Monographie des Buprestides. Ce volume, fort de plus de 600 pages, donne la révision des Polycestini (fin), des Schizopini et Thrincopygine. Le texte, comprenant plus de 600 pages, abonde en remarques critiques et décrit toutes les espèces reconnues valables, dont beau- coup d’ailleurs sont inédites; nombre de formes établies sur des caractères insuffisants sont réunies par l’auteur. De nombreuses espèces sont figurées sur les six belles planches en couleurs accompagnant ce tome de la Monographie. Ces planches, de même que les dessins qu'elles reproduisent, ont été exécutées à Bruxelles même et marquent un progrès réel sur celles jointes au premier volume. M. LAMEERE propose de charger le secrétaire de transmettre à M. KERREMANS tous les remerciments de la Société pour le don ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T LII, D 111 1905 À A6 qu’il veut bien nous faire et toutes nos félicitations pour la manière magistrale avec laquelle il poursuit l'œuvre qu’il a entreprise. Cette proposition est adoptée. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. DESGUIN expose les résultats d’une étude anatomique qu'il vient d'achever de la région thoracique de la Blatte, en vue de contrôler l'existence du microthorax (VERHOEFF). Ses recherches l’amènent à rejeter complètement la inèse de l’auteur allemand. Le travail de M. DESGUIN paraitra dans le fascicule prochain. La séance est levée à 21 1/2 heures. AE nd. - de vi Le A CS 1 NOTES SUR LE LASIUS NIGER &T re LASIUS FULIGINOSUS par E,. de Lannoy. I. — Construction des nids chez le Lasius fuliginosus. Comme on le sait, le Lasius fuliginosus niche en général dans les troncs d'arbres et affectionne particulièrement ceux des Saules tèlards. Ces arbres, ordinairement tronqués à 2 ou à 3 mètres du sol, ont vu peu à peu, sous l'influence de la pluie et des intempéries, leur intérieur se pourrir et devenir par là d’une grande malléabilité. Parfois mème, le bois finit par disparaître complètement, et il ne reste plus que l'écorce laissant un grand vide intérieur, ce qui, d’ailleurs, ne nuit en aucune façon à la croissance de l’arbre. On comprend, dès lors, aisément la préférence que les Lasius fuligino- sus marquent en faveur de ces Saules têtards. Ils y construisent ou y creusent facilement des galeries, des cases, des loges, des élages se superposant et se combinant avec une variété et une ingéniosité remarquables. Lorsqu’au contraire l’arbre renferme un creux considérable, ces Fourmis, avec des parcelles ligneuses agglutinées au moyen d’une salive spéciale qu’elles secrètent, font une espèce de carton noirâtre qui leur sert à édifier leurs merveilleux labyrinthes. Mais que font- elles, me demandai-je, lorsque, pour une cause quelconque, elles sont forcées de s'établir dans un terrain non boisé, ou bien simple- ment couvert de maigres broussailles ? Privées de leurs matériaux habituels, se trouvant dans des condi- tions entièrement nouvelles, ces Fourmis vont-elles se trouver déso- rientées ou bien, grâce à leurs grandes facultés d'adaptation et à leur merveilleuse intelligence, vont-elles résoudre le problème qui se présente à elles ? Ayant trouvé à Knocke-sur-Mer de nombreux nids de Lasrus fuli- ginosus creusés dans le sable, j’en détruisis plusieurs afin d'arriver à découvrir la solution que les Fourmis avaient imaginée. Ces nids, situés dans les dunes, à un kilomètre environ du littoral, étaient tous installés dans des terriers de Lapins abandonnés par leurs propriétaires. Le sable qui constitue ces dunes est très friable et s'effondre au moindre mouvement, il est donc très défavorable à l’édification d’une fourmilière. 48 Aussi,en creusant, je fus fort surpris de retirer du terrier de véri- tables constructions assez solides et confectionnées, ainsi que je pus m'en convaincre, avec du sable pur. Ce sable, toutefois, avait une teinte grisätre tranchant nettement avec la couleur jaunâtre du sol environnant. Les Fourmis,se rendant probablement compte de ladif- ficulté de creuser des galeries et des étages dans ce sol mouvant, avaient construit avec du sable agglutiné au moyen de leur salive des édifices de 20 à 30 centimètres de hauteur dont les fondations s’élevaient sur le fond même du terrier et dont le faite s’'appuyait à la voûte. La plupart de ces constructions élaient en sable aggloméré; d’autres, bien rares vu la pénurie de fibres ligneuses, étaient édi- fiées en cette même matière noirâtre, enfumée, qu’elles fabriquent d'ordinaire lorsqu'elles établissent leurs populeuses cités dans te creux des arbres. Ces constructions de sable ressemblaient fortement aux nids car- tonnés, sauf que les murs et les voûtes qui les composaient avaient une épaisseur bien plus considérable. Mais partout on voyait la même multiplicité de cases, de galeries, de loges, d’étages, la même architecture contournée et bizarre où l'imagination la plus vive semblait s'être donné libre carrière. Ceci me parait encore un exemple remarquable de létonnante faculté d'adaptation des Fourmis. Eu effet, habituées à se loger, elles el leur nombreuse famille, dans de vieux troncs d’abres, elles n’ont pas été embarrassées lorsque, forcées pour une cause quelconque de s’élablir dans un terrain dénudé, elles n’ont plus eu à leur disposi- tion les matériaux habituels.* Remplacçant le carton par le sable; travailleuses du bois se transfor- mant en ouvrières maçonnes, elles ont bâti de vastes demeures presqu’aussi solides et tout aussi merveilleuses que leurs admirables labyrinthes de bois sculpté et de carton. IT. — Lasius mixtus rédnits en esclavage par Lasius fuliginosus. Jusqu'ici le Lasius fuliginosus n'avait pas été considéré comme une Fourmi esclavagiste. Aussi ma surprise fut grande lorqu’en 190%, à Knocke-sur-Mer, coquette petite cité balnéaire de notre côte, située près de la frontière hollandaise, je découvris, en examinant une puissante fourmilière de Lasius fuliginosus qui s'était établie dans le tronc d’un Saule, quelques Lasius mixtus mêlés à la masse des Fourmis noires qui montaient et descendaient le long de l'arbre. 19 Ces quelques Fourmis jaunes perdues au milieu d’une foule de Lasius fuliginosus semblaient vivre en parfaite intelligence avec eux. Mais n'ayant pu abattre le Saule pour savoir, en fouillant le nid, si je me trouvais réellement en présence d'esclaves, je ne pus me for- mer une conviction. Eltais-je en présence d’une fourmilière vérita- blement esclavagiste où bien purement et simplement d’un nid mixte ? Le petit nombre de Lasius mictus m'inclinait à admettre la pre- mière hypothèse, mais comme je n'avais pu détruire le nid et par là m'assurer de l'absence totale de femelles fécondes de Lasius mirtus, je n’avais aucune preuve. Aussi, les années suivantes, je poursuivis mes recherches avec activité dans cette même commune de Knocke ou les fourmilières de Lasius fuliginosus abondent d’une facon tout à fait exceptionnelle. Ce n'est qu'en 1906 que les observations que je pus faire me parurent probantes. J’examinai plus de vingt nids, j'en détruisis six de fond en comble et dans plusieurs d’entre eux j’eus la bonne fortune de découvrir quelques rares Lasius mixlus perdus au milieu de véri- tables légions de Fourmis fuligineuses. J’eus beau fouiller les nids qui renfermaient ces quelques méxtus, je ne parvins à découvrir ni femelles, ni mâles de cette espèce. Je me trouvais donc bien en présénce de cas d’esclavage car les observations que je fis encore en 1907 confirmèrent de point en point tout ce que javais vu les années précédentes. | Mais du fait que des Lasius mixtus esclaves ont été trouvés chez les Fourmis fuligineuses faut-il conclure que ces dernières se livrent à des expéditions ayant pour but unique la conquête d’esclaves ? Je ne le pense pas; en effet, si la Fourmi fuligineuse était réelle- ment esclavagiste dans le véritable sens du mot on trouverait dans ses nids non pas quelques dizaines de Lalius mixtus, mais un bien plus grand nombre. Or comme les communautés de mixclus sont très nombreuses à Knocke-sur-Mer, comme elles creusent leurs nids dans les arbres aussi bien que dans la terre, les fuligi- neuses n'auraient pas de peine à se procurer de nombreuses esclaves. Or on voit qu'il n’en est rien. Alors comment expliquer leur présence ? Comme on le sait, les nids de Lasius fuliginosus renferment en général une population énorme qui s’accroit parfois dans une telle proportion que la cité, construite dans un tronc d'arbre, devient trop étroite pour le peuple qui s'v presse. Or comme il est impossible d'augmenter le nid, qui occupe déjà toute la place disponible à l’intérieur de l’arbre, force est donc aux Fourmis de fonder une colonie qui ira s'établir de préférence dans o0 le voisinage immédiat de la cité mère et qui y sera reliée, soit par une route, soit par un chemin souterrain. Donc dès que cette nécessité de fonder une colonie se fait sentir et qu'une décision est prise, immédiatement commence l’explora- tion des environs. Lorsqu'un arbre a été choisi par les Fourmis comme demeure de la future colonie, une expédition est aussitôt organisée pour prendre possession de la cité nouvelle. Mais si cet arbre est occupé par une autre peuplade, il va falloir en faire la conquête. Dans le cas qui nous occupe, ces arbres sont parfois habités par le Lasius mixtus. Dès lors il n°v a rien d’impossible à ce que ces Fourmis, dont les communautés sont bien moins populeuses et puissantes, soient battues et leur cité prise d'assaut après un massacre général auquel succède le pillage du nid proprement dit. La conquête terminée, on procède à l'installation de la nouvelle colonie dans le nid des Lasius mixtus, nid qui est agrandi et conso- lidé. Mais que sont devenues pendant ce temps les larves et les nym- phes des malheureuses mixctus? La plupart d’entre elles auront servi de nourriture aux noires envahisseuses ; mais il est permis de croire qu’une partie des larves aura échappé au massacre et aura été élevée avec la progéniture des Fourmis fuligineuses. Puis les larves se transformeront en insectes parfaits après avoir été délivrés des cocons de soie qui les tenaient prisonnières et se méleront à la noire population de la cité. Etant nées au milieu des Lasius fuliginosus les Lasius mixlus se croiront être en réalité, dans leur véritable milieu et se mettront à travailler à côtés de leurs maîtres comme s'ils se trouveraient au milieu des leurs. | Mais, par contre, si l’on prenait quelques Fourmis dans une com- munauté de Lasius mixtus et si on les plaçait au milieu de Lasius fuliginosus, ceux-ci s'empressaient de chasser ou de massacrer les étrangères. Quoiqu'il en soit, que cette explication soit juste ou non, ce qui me parait certain après toutes les observations fastes, c’est que le Lasius mixctus vit à l’état d’esclave chez le Lasius fuliginosus. IT. — Travaux de routes chez le Lasius fuliginosus. Comme on le sait, il arrive très souvent que les Fourmis pour relier leur cité à ses colonies ou même à des terrains de chasse ou à des pâturages construisent des routes parfaitement tracées et entrelenues avec grand soin. Ces routes peuvent parfois atteindre o1 une longueur assez considérable et nécessitent pour leur établisse- ment et leur entretient un travail peu ordinaire. Ces chemins, qui ressemblent souvent aux routes établies par les hommes, varient suivant la nature du terrain. S'ils passent par un endroit peu her- beux, ils ont parfois Jusqu'à 30 centimètres de largeur, s'ils traver- sent une prairie ils n’ont plus que 2 ou 3 centimètres: s'ils rencontrent un obstacle difficile à contourner ou à franchir, ils se transforment en tunnels, s'ils passent par un endroit dangereux, ils sont voütés. Ces routes, destinées à relier la fourmilière à ses colo- nies, à ses terrains de chasse et à ses pâturages sont en général fort bien entretenus. De plus, certaines espèces de Fourmis établissent de place en place le long de leurs routes, des sortes de petits nids en miniature ne comprenant souvent même qu'un petit couloir suivi d’une unique chambre. Ces abris, disons le mot, ces hôtelleries per- mettent aux Fourmis parcourant les routes de se réfugier en cas de fatigue ou de pluie subite. Non seulement, ces routes leur permettent de se rendre plus rapidement à des points souvent fort éloignés du nid, mais aussi de transporter avec une bien plus grande facihté tout ce qui est nécessaire à leur subsistance, Ces routes si remarquables atteignent rarement plus d’une cen- taine de mètres chez nos Fourmis indigènes. Aussi ma surprise füt- elle grande lorsqu'à Knocke-sur-Mer je découvris dans les dunes une route tracée par des Lasius fuliginosus, route qui avait, à vol d'oiseau, une longueur de 150 mètres, c’est-à-dire à cause des tours et des détours qu'elle faisait au moins 200 mètres. La longueur énorme de cette route, en comparaison dela taille des petits insectes qui l'avaient construite, m'incita à l’examiner dans toutes les parties. Le nid était situé dans un petit bois de Sapins dont le sol était couvert de graminées et de petites broussailles, La route depuis le nid jusqu’à la lisière du bois avait une vingtaine de mètres. Elle passait sous les hautes herbes dont les tiges se recour- baient au-dessus d’elle formant de véritables arceaux presqu'impé- nétrable au soleil et même à la pluie. Cette voûte de verdure res- semblait fortement à celle que forment des Bambous aux bords d’un chemin dans les pays chauds. Au sortir du petit bois de Sapins était la dune onduleuses cou- verte de place en place d’une herbe dure et sèche très clairsemée. Le sable, mal fixé par cette maigre végétation se déplaçait à chaque coup de vent. La route très sinueuse traversait la dune sur une longueur d’une centaine de mètres environ; elle était si nettement tracée que d’as- sez loin on distinguait parfaitement le long lacet blanchatre qu’elle formait. Dans toute cette partie, les Fourmis, loin de supprimer ces brins d'herbe, les avaient presque tous laissé subsister pour permettre à celles d’entre elles emportées par le vent de s’accrocher afin de ne pas rouler trop loin. Ensuite la route entrait dans la prairie proprement dite; mais une prairie dont l'herbe courte et dure entremêlée de plantes minus- cules et de mousse rendait la construction d’une route, chose longue et difficultueuse. Aussi sa largueur était-elle réduite à 2 ou 5 centimètres environ. Les Fourmis avaient laissé la mousse mais elles avaient supprimé les petites plantes et les herbes qui les gênaient; toutefois, la roule était si encaissée, si bien cachée qu'il était très difficile de la suivre. Après avoir ainsi parcouru encore une centaine de mètres, elle aboutissait à un massif de plantes couvertes de Pucerons qu'elles venaient traire. Cette route avait, en effet, pour but prin- cipal d'établir une communication plus facile entre la populeuse cité des Lasius fuliginosus et ses nombreux troupeaux de bétail. Quand on songe au travail que ces petits insectes avaient dû fournir pour construire une pareille route, on est saisi d’adimira- tion. De plus, un réfectionnage incessant la maintenait dans un parfait élat d'entretien; en effet, on voyait continuellement des Fourmis, les cantonniers, charrier des grains de sable, enlever des brindilles, couper de petites plantes. Maintenant si l’on calcule le temps qu'une Fourmidevait employer pour arriver jusqu'aux troupeaux de Pucerons, on arrive à cette conclusion que le voyage aller seul lui prenait au minimum 4 heures ; car la traversée de la dune, à cause du vent qui y règne presque continuellement prenait forcément beaucoup plus de temps, la Fourmi étant obligée de ralentir son allure. Ainsi, donc rien que pour aller traire une seule fois leurs Puce- rons et ensuite revenir au nid les Lasius fuliginosus devaient fournir une marche de 8 à 9 heures, et je ne sais pas si la route n'allait pas encore plus loin que le massif de verdure où je la vis aboutir. Quoiqu'ilen soit, même réduite à la longueur susdite, cette route n’a paru si remarquable que je n'ai pu résister au plaisir de la décrire. IV. — Exercices faits par les mâles et les femelles des Lasius niger HuBER avait déjà observé que des Abeilles agitaient parfois leurs ailes à l'entrée de la ruche, tout en se cramponnant au sol et il en avait conclu qu'elles aéraient leur demeure, mais plus tard, d’autres D3 savants, ayant remarqué que ces ventileuses étaient toutes de Jeunes Abeilles et sachant qu’en général ces insectes se préoccupent fort peu de la température et de l’atmosphère de la ruche, ils crurent que ces pseudo-ventileuses se livraient plutôt à un exercice destiné à fortitier les muscles du vol. Le hasard me fit découvrir quelque chose d’analogue dans une fourmilière de Lasius riger que j'avais capturés. C'était à l’époque de l’éclosion des mâles et des femelles. On les voyait tout à coup, sans raison apparente, se cramponner au sok, puis agiter leurs ailes avec une grande rapidité, provoquant ainsi un véritable petit courant d’air qui projetait les larves, les cocons et même les jeunes ouvrières contre les parois de plâtre de la fourmilière. Le plus souvent, lorsque cela durait trop longtemps, une intervention énergique des ouvrières mettait fin à ces exercices. Il s'agissait ici, en effet, d’exer- cices et non pas de ventilation, car les males et les femelles battaient l’air de leurs ailes à n'importe quel moment de la journée, que la chaleur fut forte ou tempérée et parfois à des moments où toule la population se reposait dans une quiétudé parfaite. Il me semble done qu'il ne peut s'agir ici de ventilation, mais bien d'exercices destinés à fortitier les muscles de vol et à préparer ainsi les jeunes mâles et femelles au grand Jour du vol nuptial. 1] x FES COPROPHAGES ET DYNASTIDES provenant du voyage de M. F. COLMANT dans les régions de l’Uellé, du Bomu et du Bahr el Ghazal par J.-J.-ÆE, Gillet (Nivelles) et HE. d’Orbigny (Paris). Les insectes dont il est question dans ce travail ont été recueillis par M. le Commandant FLORENT COLMANT, pendant son séjour en Afrique centrale, de décembre 1893 à octobre 1896. À part deux espèces capturées dans le Bas-Congo, à Chinkakassa et à Lukongo, ils proviennent des territoires qui s'étendent du sud au nord entre 330’ et & de lat. N , et de l’ouest à l’est entre 24° et 28° de long. E : de Djabbir, Surango, Nyangara sur l’Uellé (Ouellé), dans le pays des Mombettous ou Mombouttous; de Semio et Sassa sur le Bomu (M'Bomou), dans le pays des Azendés ou Niam-Niam; et de l'ibi et Dem-Ziber, dans la région du Bahr el Ghazal (1). 1. Gymnopleurus azureus FABRiCIUS, 1801 (Syst. Eleuth., I, p. 57), décrit de Guinée. — Espèce de couleur et de taille varia- bles, à laquelle il faut vraisemblablement réunir, à titre de variétés, G. olivaceus QUEDENFELD, 1884 (Bert. Ent. Zeitschr., XXNIII, p. 269), décrit d’Angola, et G. insidiosus PÉRINGUEY, 1901 (Tr. S. Afr. Plul. Soc., XI, pp. 66, 69), décrit de Rhodesia méridionale (teste ARROW, 1906, in Ann.-Mag. Nat. Hist., 1), XNILL, p. 129). Quelques-uns des exemplaires de M. CoLuant sont d’un beau vert métallique. Bomu : Sassa, juillet-octobre 1895, dans les bouses. 2. G. Splendens LAPORTE DE CASTELNAU, 1840 (Hist. Nat. Ins., II, p. 71), décrit de Nubie (— G. azureus + FAB., REICHE, 1850, in Voy. Abyss. Ferret et Galinier, p. 304). Bahr el Ghazal : Bibi, décembre 1894. 3. G. cæœrulescens OLiviER, 1789 (Ent. Syst, 1, Searab., p.189, pl. 27, fig. 231), décrit du Sénégal. Bas-Congo : Chinkakassa, décembre 1893; dans les déjections animales. (1) Les espèces des paragraphes 1 à 56 et 57 à 67 ont été étudiées par M. GILLET, celles des paragraphes 37 à 56 par M. D'ORBIGNY. = «)) 4. G. virens ERrICHSON, 1843 (apud Wiegm. Arch. Naturq., 1843, I, p. 231), décrit de l’Angola (— G. pumilus REICHE, 1850, lc p:7308): Bas-Congo : Lukongo, octobre 1896; dans les déjections animales. 5. G. fulgidus OLIvIER1789 (Ent. Syst., 1, Scarab., p. 107, p12297 fig. 199), décrit du Sénégal. Bahr el Ghazal : Bibi, oetobre 189%. — Bomu : Sassa, septembre 1895 ; dans les déjections de léopard. 6. G. Sericatus ERiGHSON, 1843 (apud Wäegin. Arch. Naturg., 1843, 1, p. 232), décrit d’Angola. Bomu : Sassa, octobre 1895. 7. G. umbrinus GERSTAECKER, 1871 (apud Wéegin. Arch., Na turg., 1874,41, p. 49); décrit de Zanzibar. Bomu : Sassa, octobre 1895. 8. Sisyphus Goryi HArozDp, 1839 (Bert. Ent. Zeitschr., 1859, p. 224), décrit du Sénégal (— $. hirlus GorY, 1833, in Monographie du genre Sisyphe, p. 14, pl. 1, fig. 10; —: S. pygmaeus KLUG, 1869, in Peters Reise, p. 219). Bahr el Ghazal : Bibi, octobre 1894; dans les déjections humaines, — Bomu : Sassa, août-octobre 1895. 9. Anachalcos cupreus FaBricius, 1775 (Syst. Entomol., D'29)décritide Guinée. Uellé : Surango, juillet 1895 ; capturé le soir dans les herbes. 10. Heliocopris gigas Ocivier, 1789 (Ent. Syst, [., Scarab., p4132 pl 44 fe. 137); décrit du Sénégal (— 1. colossus BATES, 1863, Coleopt. Hefte, IV, p. 88). Bomu : Sassa, juillet 1896 ; dans les déjections d’éléphant. MHÉSEMANnlenor OPMER, 17897. °c: p.97, pl..6, fig: 42), décrit du Sénégal. Nord de l’Uellé, juillet 1896. 12 H.“Haroldi Korse, 1893 (Stett. Ent. Zeit, LIV, p.192), décrit du Cameroun et des environs du Slanley-Pool. Uellé : Surango, juin 1896. 13. Catharsius peregrinus HaroLD, 1878 (Wetth. Munch. Ent..Ver., If, p. 101), décrit d’Angola. Bomu : Sassa, juillet 1895 ; dans les bouses. 14. C. Achates Orivier, 1789 (Ent. Syst., L., Scarab., p. 155, pl. 2, fig. 8), décrit du Sénégal. Bomu : Sassa, juillet 1895 ; dans les bouses. 06 15. C. dux HaroLp, 1878 ‘Mitth. Münch. Ent. Ver., U., p. 101), décrit d’Angola. Bomu : Sassa, juillet 1895. 16. C. brevicornis FELSCHE, 1907 (Deutsch. Ent. Zeitschr., 4907, p. 283). décrit du Congo et du Eameroun. — Chez la ?, la corne céphalique est remplacée par une carène lransversale peu élevée; les tubercules du prothorax se réduisent aussi en une carène transversale, étroite, légèrement échancrée en son milieu et un peu épaissie de part et d'autre. Cette espèce se reconnail imimé- diatement à la carène longitudinale de la partie antérieure du pro- thorax «jet ©, qui subsiste mème chez les plus pelils exemplaires. Sa taille varie de 19 à 28 mill. Bomu : Sassa, octobre 1895; dans les bouses. 17. C. Eteocles LAPORTE DE CASTELNAU, 1840 (Hist. Nat. Ins., II., p. 78), décrit du Sénégal. Bomu : Sassa, octobre 1895 ; dans les bouses. 18. C. Sesostris \VATERHOUSE, 1838 (Proc. Zool. Soc. London, p 86) (— C. Pithecius Aucr., = C. Pylades PERINGUEY, 1891, in Tr. S. Afr. Phil. Soc., XII, pp. 332, 335, pl. 33; fig. 25, pl. 39, fig. 38). Bomu : Sassa, juillet 1895. 19. Copris Orion KiuG., 1835 (Ermans Heise, Atlas, p. #4), décrit du Sénégal. Bahr el Ghazal : Bibi, décembre 1894. 20. C. carmelita Fapricius, 1801 (Syst. Eleuth., p. 39), décrit de Guinée. — La description insuffisante de FABRICIUS a été com- plétée par HaroLD, 1875 (Stett. Ent. Zeit, XXXNI, p. 455), d’après des exemplaires provenant de Monrovia, Liberia; cette us a été” redécrite sous le nom de C. Morgani WATERHOUSE, 1891 (Ann. Mag. Nat. Hist., (6), VIL, p. 514), de Sierra-Leone. Bomu : Sassa, juillet-septembre 1895. 21. C. Colmanti GILLET, n. Sp. — Nitidus, niger; capite, pro- thorace pedibusqué pilis rufis ciliatis; corpore subtus rufa-pubes- cente. Clypeo margine antico reflexo, medio parum emarginalo. Prothorace marginato, lobato, excavationibus duabus praedito longitudinalibus lateraliter lamina triangulari terminala. Elvtris elongatis, striato-punctatis, apice depressis. — . Capite cornu armato longo, retrorsum leviter curvato, basi quadrangulari, apice subconico, dentibus duabus praedito, parvis obtusis, in latere poste- riore, prope basin. Lobo medio prothoracis longo angustoque, apice emarginato etquadridentato. — ©.Capile carina transversali prædito. ES Lobo prothoracis quam apud marem duplo latiore, carinam medio et ad angulos externos incrassalam praebente; depressionibus pro- thoracis quam apud marem mullo minus profundis. Long. : 23-24 mill. Bahr el Ghazal : Bibi, décembre 1894; dans les bouses. Brillant, noir, sauf les antennes et les palpes testacés. Tête, pro- thorax et pattes ciliés de poils bruns-roux, les organes de la bouche et les côtés de Ia poitrine à pubescence assez longue, de même couleur. cf. Tête semi-elliptique, avec une légère carène submarginale sur tout son pourtour ; elypeus à bord antérieur relevé, obtusément échancré en son milieu ; angles postérieurs des joues arrondis au sommet; vertex avec une corne longue, un peu recourhée en arrière, quadrangulaire à la base, subconique au sommet, comprimée laté- ralement et munie de deux petites dents obtuses situées à la face postérieure, à peu de distance de la base ; elle est lisse en avant, rugueusement ponctuée sur les autres faces ; toute la surface de la tête est garnie d’une ponctuation simple sur les joues et le sommet, rugueuse sur le clypeus. Prothorax complètement rebordé, formant dans le milieu de sa base un angle obtus ; les angles postérieurs peu marqués ; à partir de cesangles, les côtés sont comprimés, dilatés en segment circulaire ayant pour.corde une carène sublongitudinale forte et tranchante ; les angles antérieurs peu saillants, arrondis, sinués en devant et vaouementerénulés au côté externe; deux excavations longitudinales larges et profondes s'étendent depuis le bord antérieur jusque près de la base, elles sont limitées latéralement par une lame subtriangu- laire légèrement arquée et dirigée en avant; entre ces excavalions un lobe médian, à face antérieure tronquée, concave, à parlie posté- rieure subhorizontale, ondulée, légèrement déprimée et traversée dans sa longueur par un sillon étroit et profond ; au sommet de la partie élevéeune échancrure triangulaire et deux sinuations;obliques déterminent quatre petites dents dont les externes, plus fortes, sont divergentes et un peu relevées ; les excavations sont finement et densément granulées, le bord postérieur, les côtés et les angles antérieurs rugueusement ponctués, la face antérieure du lobe médian marquée de quelques points épars, le disque et la partie supérieure externe des protubérances latérales complètement lisses, Elytres à peu près de même longueur que le prothorax, allongés, déprimés à l'extrémité ; stries peu profondes, ponctuées ; interstries plans, lisses. Pygidium deux fois aussi large que long, couvert d’une ponctua- lion peu dense. DS Métasternum rugueusement ponctué en devant de chaque côté et légèrement sillonné en son milieu. Dessous du prothorax, côtés de la poitrine et bord antérieur des arceaux ventraux fortement ponc- tués. Cuisses antérieures râpeuses au bord postérieur, les intermé- diaires etles postérieures lisses. Tibias antérieurs quadridentés, la première dent rudimentaire. © Tête semblable à celle du mâle, à émargination du elypeus plus étroite et plus profonde ; une carène frontale occupant le cinquième environ de la largeur totale, un peu plus haute que large, à peine émarginée. Prothorax fortement impressionné tout le long de la base ; le lobe médian deux fois aussi large que chez le mâle, moins élevé, à face antérieure presque plane, surmonté d’une carène comprimée, épaissie en son milieu et aux angles extérieurs ; les excavations réduites à deux fortes échancrures limitées en dehors par un tuber- cule laminiforme ; la sculpture de la surface comme {', mais le disque rugueusement ponctué aux abords de la carène et des échan- crures prothoraciques. Espèce très voisine de C, magicus HAROLD, 1881 (Mitth. Münch. Ent. Ver., V, p. 88), décrit de l’Inde septentrionale. Diffère de C. magicus par la taille plus forte et la sculpture des téguments ; chez le mâle, par le lobe médian du prothorax propor- tionnellement plus long et plus étroit, nettement trisinué au bord terminal et par les protubérances latérales qui ne sont pas largement échancrées et bidentées comme dans l'espèce de HAROLD ; chez la femelle, notamment par la carène prothoracique moins large et plus proéminente. 22. C. truncatus Ferscne, 1901 (Deutsch. Ent. Zeitschr., 1901, p. 150), décrit d’Accra, Côte d'Or. — Cette espèce a été établie sur un exemplaire mâle de 24 mill. de longueur, mais elle varie de 21 à 28 mill.. Chez les mâles de grande taille, le elypeus a une légère trace d’émargination ; la corne céphalique, dans le deuxième tiers de sa longueur, est sinuée par devant et présente à la face postérieure un renflement précédé et suivi d'une forte sinuation ; elle se termine en un tubercule subecylindrique incliné en arrière. Au prothorax, les angles antérieurs ont le bord latéral très échancré, et le bord postérieur de chacune des excavations longitudinales porte une dent obtuse qui disparait chez: les individus de moindre développe- ment. c minor. Les très petits mâles ont Le clypeus assez échancré, et mème bidenté ; la corne céphalique est courte, conique, presque droite ; les angles antérieurs du prothorax sont droits, et tandis que D9 le lode médian, peu en relief, conserve à peu près la même forme, les protubérances latérales se réduisent à de simples renflements tuberculiformes. ©. Le clypeus est obtusément, mais distinctement, émarginé, les angles de l’émargination, à peine saillants, arrondis ; la corne céphalique est remplacée par une carène transversale élevée, convexe en devant, élargie et échancrée au sommet chez les indi- vidus de grande taille. L'aspect général du prothorax rappelle celui de la ® de C. integer REICHE, mais le lobe médian est proportion- nellement beaucoup plus étroit et la carène qui le surmonte un peu plus proéminente. Les élytres sont visiblement plus longs que dans l'espèce précitée (1). Bomu : Sassa, octobre 1895. 23. C. orphanus GUÉRIN, 1847 (Voy. Abyss. Lefèvre, p. 308, pl. 4, fig. 3), décrit d’Abyssinie. Bomu : Sassa, octobre 1895 ; dans les déjections animales. 24. G. tridens FELSCHE, 1901 (Deutsch. Ent. Zeitschr,, p. 150), décrit d’Adamana, Cameroun. — L'unique exemplaire rapporté par M. CoLMANT est un mâle qui répond parfaitement à la description. Bomu : Sassa, août 1895. 25. G. Arcturus GILLET, 1907 (Ann. Soc. Ent. Belg., LI, p. 179), décrit de Kisantu, Bas-Congo. — Cette espèce se trouve également au Cameroun d’où j'en ai vu quelques exemplaires. Bomu : Sassa, août-octobre 1905. 26. G. phylax GILLET, n. Sp. — Subnitidus, niger; capite, prothorace pedibusque pilis rufis pilosis; corpore subtus p>ctoreque lateraliter pube rufa parum densa pubescentibus. Capite lato, granulato ; clypeo late et leviter sinuato ; apice cornu praedito longo retrorsum paullo recurvo, basi posterius bidentato et in parte dimidia apicali dentes 6-7 distinctas praebente. Prothorace margine anteriore trisinuato, medio longitudinaliter late depresso, marginibus depres- sionis utrinque laminae subtriangulari instar elevatis ; lamina in cornubrevi, crasso,introrsum subito inclinato continualta et anterius tuberculo dentiformi instrueta ; prothorace fortiter granulato punce- tato. KElvytris striato-punctatis, interstitiis subconvexis, laevibus. Pygidio femoribusque subtiliter et dense punctatis ; corpore subtus fortius punctato, metasterno tamen laevi. Long. : 20 à 21 mill. Bomu : Sassa, septembre 1895. (1) À C. iuteger Retcue il faut réunir C. pronus GERSTAECKER, 1884 (Farb. r. Naturh. Mus. Hamb., 1, p. 50), dont M. GEBIEN a eu l’amabilité de me commu- niquer les éypes, conservés au Naturhistorisches Museum de Hambourg. — Cf. Ann. Soc. Ent. Belg., 1907, p. 181. 60 Peu brillant, noir ; tète, prothorax et pattes ciliés de poils bruns- roux ; dessous du prothorax et côtés de la poitrine couverts d’une pubescence peu dense, de même couleur. J. Tête large, rebordée, clypeus largement mais faiblement sinué en son milieu ; angles postérieurs des joues arrondis au sommet ; vertex avec une corne longue, subconique un peu recourbée en arrière, à face postérieure comprimée latéralement, bidentée à la base et.ornée vers le haut de six ou sept dents aiguës très distinctes ; la partie antérieure de cette corne est finement chagrinée, ses autres faces, de même que les joues et le clypeus sont couverts d’une granulation assez forte. Prothorax complètement rebordé, trisinué en devant, tes angles antérieurs coupés droit, légèrement sinués au bord latéral; les angles postérieurs arrondis, à peine indiqués ; sur la partie médiane, du bord antérieur à la base, s'étend une large dépression longitudi- nale, limitée de chaque côté par une lame subtriangulaire ; cette lame se termine en corne épaisse brusquement inclinée vers l’intérieur et porte en avant, à peu de distance de la marge anté- rieure, un tubercule dentiforme, subhorizontal; au-dessous des fovéoles latérales une petite carène bien marquée; la partie comprise entre cette carène et le bord latéral est presque lisse, ainsi que les cornes discoïdales ; la surface restante est couverte d’une forte ponctuation granuleuse. Elvtres à stries ponctuées ; intersiries subconvexes, lisses Pygai- dium et cuisses finement et densément ponctués ; dessous du corps à ponctuation plus forte, à l'exception du métasternum lisse, sillonné au milieu et impressionné au sommet. cf minor. Corne céphalique distinctement bidentée à la base ; protubérances du prothorax peu développées, à tubercule antérieur remplacé par un léger renflement. Cette espèce appartient au groupe de C. Bootes KLUG, mais elle est plus voisine de C. Nevinsoni WarErH. et de G. Gilleti KOLBE, qui comme elle ont le prothorax déprimé, non excavé; elle se reconnait immédiatement à sa corne pluridentée. Je n’en connais pas la femelle. 27. Coptorhina nitidipennis BoHEMAN, 1857 ({nsecta Cafjra- riae, IT, p. 207), décrit des environs du fleuve Orange (Gariep). — Les exemplaires de M. COLMANT répondent parfaitement à la des- cription de BoHEMAXN et j'incline à croire qu'à l’espèce précitée il faut réunir C. seminitida FAIRMAIRE, 1893 (Ann. Soc. Ent. Belg., XXX VIE p. 14), décrit du Choa. Uellé : Surango, septembre 1896. 61 28. Pseudopedaria grossa THomsox, 1858 (Archives entomo- logiques, I, p. 49), décrit du Gabon. 3omu : Sassa, october 1895 ; dans les déjections animales. 29. Onitis Fabricii Roru, 1851 (apud Wäiegin. Arch. Naturq., 1851, I, p. 129), décrit du Tigré. Bomu : Sassa, septembre 1895. 30. O. Reicheiïi LANSBERGE, 1874 (Ann. Soc. Ent. Belg., pp. 52, 93), décrit de Sierra Leone et de Vieux Calabar. Uellé : Surango, septembre 1896. 31. O. subcrenatus KoLBe, 1897 (apud Môgius : Deutsch Ost- Afrika, IV, Coleopt., p. 145), décrit de Ruhanga au S.-E. du lac Albert-Edouard. Bomu : Sassa, octobre 1895. 32. O. aerarius HaARroLD, 1878 (Mitth. Münch. Ent. Ver., IT, p. 46), décrit du Nvyassa. Bomu : Sassa, octobre 1895. 33. Pinacotarsus Dohrni Harorp, 1875 (Stett. Ent. Zeit., XXXVI, p. 455), décrit de Monrovia, Liberia. — Un seul exem- plaire, malheureusement en mauvais état, de cette remarquable espèce. Uellé : Surango, septembre 1896. 34. Oniticellus planatus LAPORTE DE CASTELNAU, 1840 (Tlist. Nat. Ins., II, p. 91), décrit du Cap de Bonne-Espérance. Bomu : Sassa, octobre 1895; dans les bouses. je 3». O. spinipes Rorn, 1851 (apud Wiegm. Arch. Naturg., 1851, I, p. 128), décrit du Tigré. Bomu : Sassa; juillet 1895. 36. Caccobius crassus D'ORBIGNY, 1902 (Ann. Soc, ent. Fr., 1902, p. 2), décrit du Cameroun et du Congo français. Uellé : Djabbir, octobre 1896. 37. Onthophagus (1) chlorophanus b'ORBIGNY (£. c., p. 26), décrit du Congo français. Uellé : Djabbir, octobre 1896. (1) Quelques-unes des espèces rapportées par M. Cormanr sont nouvelles, j'en donne seulement la diagnose, leur description détaillée sera publiée prochaine- ment dans les Annales de la Société entomologique de France, avec celles d'un assez grand nombre d’autres espèces nouvelles. H. D'ORB. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIT, 9 III 1908. 5 62 38. O. fuscatus D'ORBIGNY, n. Sp. — Nitidulus; niger, saepius prothoracis lateribus, pygidio et interdum elytrorum lateribus apice- que rufescentibus, raro totus castaneus; supra breviter flavo- pubescens, utrinque longius in prothoracis disco postice fascicu- latus. Capite subtiliter et dense punctalo, clypeo rugoso, rotundato ; fronte arcuatim carinata; vertice carina longa, inter oculos et illorum in medio sita, instructo. Prothorace simpliciter et subdense, in disco tenuissime, ad latera sub'ortiter puncetato, nonnullis punelt!s minutis in laterum dimidio anteriore intermixtis, postice medio parum profunde sulcato, utrinque prope angulos posticos depresso; lateribus postice sinuatis; basi, medio excepto, non marginata. Elytris mediocriter striatis; intervallis planis, simpliciter et sub- dense, ad suturam tenuissime, ad latera subfortiter punctatis. Pygidio confertim punctato, punetis minoribus, majoribus inter- mixtis. Long. : 6 -’7mill. Uellé : Nyangara, août 1894. La description de cette espèce a été faite d’après de nombreux exemplaires provenant du Cameroun et du Congo central ; M. Cor. MANT n'en a rapporté qu'un seul individu, différant de tous ceux que j'avais vus, par sa couleur entièrement d’un châtain clair. 39. O. picatus D'ORBIGNY (/. c., p. 89), décrit du Congo français : haut Ogooué. Dans la description de cette espèce j'ai indiqué la base du pro- thorax comme étant finement rebordée ; ce caractère n’est pas constant ; chez certains individus, et notamment chez l’unique exemplaire rapporté par M. COLMANT, le rebord de la base est en partie très indistinct ; il est donc préférable de placer l’espèce près du fuscatus n. sp. et du fuscidorsis D'OrB. ({. c., p. 42), qui s’en rapprochent beaucoup par l’ensemble de leurs caractères. Jellé : Surango, septembre 1896. 40. O. umbratus D'ORBIGNY ({. c., p. 45), décrit du Cameroun et du Congo français. Bomu : Sassa, septembre 1895. Al. ©. tigrinus D'ORBIGNY n. Sp. — Subopacus ; capite protho- raceque aeneo-viridibus, prothoracis lateribus et basi testaceo- maculatis ; elytris testaceis, irregulariter nigro-adspersis, maculis minutis, rotundis, in granulis silis; pygidio testaceo, fusco- bimaculato ; pedibus fusco-nigris, femoribus testaceis, fusco- maculatis ; supra glaber, elytrorum lateribus apiceque et pygidio brevissime flavo-pubescentibus. Apud marem capite subtenuiter el dense punctato, clypeo rotundato, fronte arcuatim carinata, carina G:3 vali la, ad capitis medium sita, vertice inermi. Prothoracesimpliciter et parce punclato, punctis magnis, minoribus intermixtis, apud marem utrinque antice late et longe depresso, depressionis margine interno postice in tuberculum elevato ; lateribus postice leviter sinuatis ; basi, medio exceplo, non marginata. Elytris mediocriter strialis ; intervallis planis, parce punetato-granulatis, nonnullis punctis minutissimis intermixlis. Pygidio fortiter et parce punetalto. Long. : 11 mill. PFomu : Sassa, septembre 1895. 42. O carbonarius KLuG, 1855 (Monatsber. Akad. Berl., 1855, p. 653), décrit du Mozambique. Bomu : Sassa, octobre 1895. 43. O. cupreus HaAroLD, 1880 (Deutsche Ent. Zeilschr., XXIV, p- 352), décrit du Sénégal. Bomu : Sassa, octobre 1895. 44. O. rufonotatus D'ORrBIGNY, 1902 (Ann. Soc, Ent. Fr., 1909, p. 122), décrit du Sénégal, de Sierra-Leone, de la Côte d'Ivoire et du pays des Niam-Niam. Bomu : Sassa, septembre 1895. — Bahr el Ghazal : Bibi, novem- bre 1894 ; dans les excréments humains. 45. O. epilamprus BATEs, 1888 (The Ent. Monthly Mag., XXIV, p. 239, décrit du Cameroun. Uellé : Surango, septembre 1896. 46. O. informis D'ORBIGNY, 1905 (Ann. Soc. Ent. Fr., 1905, p. 470), décrit du Congo. Uellé : Surango, septembre 1896. 47. O. bimarginatus D'ORBIGNY, 1902 (Ann. Soc. Ent. Fr.,1909, p. 179), décrit de Sierra-Leone, de la Liberia et du Congo français. Bomu : Sassa, octobre 1895. 48. O. mixticeps D'ORBIGNY, 1905 (Ann. Soc. ent. Fr., 1905, p. 487), décrit du Congo français, d’après un seul exemplaire. L’insecte que j'ai décrit est un très peu développé; M, COLMANT ayant rapporté un certain nombre d'exemplaires de cette espèce, je puis en compléter la description. La couleur est ordinairement d’un noir brunâtre, avec un fort reflet bronzé sur la tête et Le prothorax. L’épistome est arrondi ou tronqué ou parfois © très légèrement sinué. Chez le çÿ, le front n’a souvent qu'une faible trace de carène, le vertex est ordinairement armé d’une petite lame située à peu près entre les milieux des yeux et occupant à peine la moitié de leur intervalle, inclinée en arrière, 64 à côtés parallèles, puis brusquement rétrécie el se terminant par une petite corne un peu redressée; parfois, chez les petits exem- plaires, cette lame est presque graduellement rétrécie dès sa base, ou réduite à un gros tubercule transverse, situé un peu en avant du bord postérieur des yeux. Chez les bien développés, le pro- thorax n’a pas en devant de callosité transverse, mais il est brus- quement et largement déclive en devant, souvent même un peu déprimé. Chez la ©, l’épistome est plus où moins garni de fines rides transverses, la carène frontale est forte, le vertex est müni d’une longue et assez forte carène presque droite, n’atteignant pas tout à fait les veux et située un peu en avant de leur bord posté- rieur, le prothorax a en devant une assez forte callosité transverse, ordinairement divisée en deux calus. La longueur du corps varie de 6,5 à 7,5 mill. Bomu : Sassa, octobre 1895; dans les bouses. 49. O. bidens OLivier, 1789 (Ent. Syst., 1, Scarab., p. 130), décrit du Sénégal. Bomu : Sassa, octobre 1895. 50. O mucronatus THomsoN, 1858 (Arch. Entom., I, p. 53), décrit du Gabon. Uellé : Nyangara, juillet 1894. 91. O. gazella Fagricius, 1787 (Mantissa Ins., TE, p. 377), décrit de la collection Lund. Bomu : Sassa, octobre 1895; dans les bouses. 52. O. (Proagoderus) rarus GUÉRIN, 1829-1838 (Icon. du Règne anim., Ins., p. 77, tab. 21, fig. 6), décrit du Sénégal. Bomu : Sassa, fin octobre 1895 ; dans les bouses. 53. ©. (Proag.) multicornis D'ORBIGNY, n. sp. — Nitidulus, aeneo-viridis aut coeruleo-niger, in capite rufo-hirtus, in pro- thorace elvtrisque breviter nigro-pubescens, in pygidio longius flavo-hirtus. Capite granulalo; elypeo rotundato ; fronte arcuatim carinata, vel apud marem saepe non carinata ; vertice apud marem lamina inter oculorum margines anticos sita, utrinque in cornu producta, armato, cornibus saepius longis, arcuatis, intus basi ramosis, ramis verticaliter ad apicem dilatatis et apice bifidis ; vertice apud feminam carina valida, tridentata, inter oculos et illorum paulo post medium sita, instructo. Prothorace confertim granulato, apud marem antice late et longe excavalo, excavationis marginibus utrinque in duos dentes elevatis, apud feminam antice medio areuatim producto, interdum sinuato ; lateribus postice valde sinualis ; basi utrinque marginata, medio explanata et angulatim 65 producta. Elvtris late striatis ; intervallis subconvexis, simpliciter, subfortiter et dense punctalis. Pygidio subfortiter punctato. Long. : 9,5 - 14 mill. Bahr el Ghazal : Bibi, décembre 1894. M. CoLMANT en a seulement rapporté un exemplaire 4; la des- cription a été faite d’après d’autres exemplaires provenant de PUganda et communiqués par M. R. OBERTHUR. 54. O. (Proag.) quadrispinosus D'ORBIGNY n. Sp. -- Nitidus ; capite prothoraceque metallico-viridibus; elvtris subfusco-testaceis, sutura viridi; pvgidio dilute aeneo aut aeneo-viridi ; in clypeo longe et dense pallido-pilosus, in prothorace breviter albido-pubescens, medio longitudinaliter toto late glabro, in elvtris brevissime fusco- setosus, interdum flavo-setosus, apice longissime flavo-piloso, in pygidio longe pallido-pubescens. Capite granulato ; elypeo rotundato ; apud marem fronte non aut brevissime carinata, vertice cornuto, cornu longo, reclinato, arcuato, subtus ad medium valde dentato ; apud feminam fronte angulatim carinata, vertice carina fere recta vel leviter inverso-arcualta, utrinque angulosa, inter oculorum margines anticos sila, instructo. Prothorace in medio fere toto longitudinaliter late laevi, ceterum fortiter et parum dense asperato- punctato, maris laterum medio, feminae lateribus et parte anteriore granulatis, apud marem antice ulrinque pone angulos anticos valide dentato, in disco ante medium valide bituberculato, inter dentes et tubercula interdum subdepresso, inter Ltubercula depresso, depres- sione in sulcum usque basim producta, apud feminam antice utrinque tuberculato, medio angulatim produeto, postice longitu- dinaliter suleato ; lateribus postice valde sinuatis ; basi utrinque tenuiter marginata, medio explanata et angulatim producta. Elvtris tenuissime striatis ; intervallis planis, simpliciter, subfortiter et subdense punetatis, tertio et quinto angustioribus, subconvexis el parcius punclalis. Pygidio fortiter et subdense punctalo. Long. 11,9 -15 mill. Bomu : Sassa, juin-octobre 1895 ; dans les déjections animales. — Bahr el Ghazal : Bibi et Dem-Ziber, octobre 1894. 55. O (Proag.) Colmanti Db’'ORBIGNY, n. sp. — Nitidulus ; cipite prothoraceque metallico-viridibus ; elytris testaceis, sutura viridi : pygidio dilute aeneo-testaceo, interdum virescente ; in cipite longe albido-pilosus, in prothorace breviter albido-pubescens, medio longitudinaliter toto late glabro, in elytris brevissime favo- setosus, apice longissime flavo-piloso, in pygidio longe flavo- pubescens. Capite granulato ; clypeo rotundato ; apud marem fronte non aut brevissime carinata, vertice cornuto, cornu longo, 66 reclinato, fere regulariter arcuato, subtus non dilatato ; apud feminam fronte angulatim carinata, vertice carina recta vel leviter inverso-arcuata, utrinque angulosa, fere inter oculorum margines anticos sita, instructo. Prothorace in medio fere toto longitudinaliter late laevi, ceterum fortiter et dense asperato-puncetato, maris lateribus parcius punclatis et ad medium granulatis, feminae lateribus et parte anteriore granulatis, apud marem antice utrinque pone angulos anticos valide ‘lentato, in disco paulo post tertiam anteriorem minute bituberculato, inter dentes et tubercula profunde depresso, depressionibus usque ad marginem anteriorem productis et antice costa longitudinali separatis, inter tubercula subdepresso, depressione saepius tenuissime in sulcum usque ad basim producta, apud feminam antice utrinque simpliei vel minute subcalloso, medio angulatim producto, postice longitudinaliter non aut subti- liter suleato ; lateribus postice valde sinuatis ; basi utrinque non aut tenuissime marginala, medio explanata et angulatim producta. Elytris tenuissime striatis ; intervallis planis, simpliciter, fortiter et densissime punctatis, tertio et quinto angustioribus, subconvexis et parcius punctatis. Pygidio fortiter et dense punctato. Long : 11-13 mill. Bomu : Sassa, juin 1895. — Uellé : Djabbir, juillet 1896. 56. O0. (Proag.) auratus FABRIGIUS, 1801 (Syst. Eleuth., p.33), décrit de la Guinée. Bomu : Sassa, août 1895. 57. O. (Diastellopalpus) sulciger KoLBE, 1893 (Sitz.-Ber. Ges, naturf. Freunde zu Berlin, 1893, p. 150), décrit du Cameroun et du Congo. Babhr el Ghazal : Dem-Ziber, décembre 1894. 58. Aphodius lividus Orivier, 1789 (Ent. Syst., 1, Scarab., p. 86, pl 26, fig. 222), décrit des environs de Paris. — Espèce cosmopolite, souvent redécrite, et entre autres sous le nom de A. scutellaris RoTH, 1851 (l. c., p. 132), d’après des exemplaires provenant du Tigré. Bahr el Ghazal. 59. À. rhinoceros REICGHE, 1850 (Voy. Abyss. Ferret et Gali- nier, p. 343, pl. 21), décrit d’Abyssinie. Bomu : Sassa, septembre "895. 60. À. guineensis KLUG., 1835 (Ermans Reise, Atlas, p. 34), décrit de Guinée. 3omu : Sassa, septembre 1895. 67 61. Bolboceras princeps KoLBe, 1894 (Stett. Ent. Zeit., L\, p. 166), décrit d’Afrique orientale allemande. — Un seul exem- plaire ' capturé à Sassa, juin 1895. 62. B. senegalensis LAPORTE DE CASTELNAU, 1840 (Hist Nat, Ins., IE, p. 105, pl. 26, fig. 5), décrit du Sénégal. Bomu : Sassa, octobre 1895. 63. Oryctes owariensis PALISOT DE BEAUVOIS, 1805-1821 (Insectes recueillis en Afrique et en Amérique, p. 41, pl. 1b, fige. 1 2), décrit d'Oware. Bomu : Sassa, septembre 1895; dans le bouquet des palmiers (Elæis quineensis LINNÉ). ) 64. O. monoceros Onivier, 1789 (Ent. Syst, I, Scarab., p. 37, pl.:13, fig. 122), décrit de Sénégambie. Bomu : Sassa, septembre 1895. 65. O. Boas FaABricits, 1775 (Syst. Entom., p. 8), décrit du Cap de Bonne-Espérance. Bomu : Sassa, septembre 1895. 66. O. Erebus BurMEeISTER, 1847 (Handbuch der Entornologie, V, p. 201) décrit de Guinée. Bomu : Sassa, octobre 1895; dans les palmiers. 67. Archon Centaurus FAgricius, 1775 (Syst. Entom., p. 8), décrit de Guinée. Uerré (affluent de l’Uellé) : Uerré, décembre 1895, capturé à la lumière des feux de campement; vit dans le bois pourri. ETUDE SUR LES BUPRESTIDES par André Thery. PREMIÈRE PARTIE. La Monographie des Buprestides, que publie actuellement CHARLES KERREMANS, attire chaque jour davantage l'attention sur ces insectes el les espèces nouvelles de cette famille deviennent chaque jour plus nombreuses dans les collections; la mienne en renferme actuellement un bon nombre que je me décide à décrire dans le présent travail, qui contiendra, en outre, un certain nombre de notes sur la famille des Buprestides. Genre ACMEODERA EscH. A. octodecimguttata PILL var. insolita nov. var. — Élytres bleus, taches réduites à deux points jaunes sur la marge extérieure de chaque élvtre. Patrie : Fernana, Kroumirie. Un exemplaire dont je suis redevable à M. GADEAU DE KERVILLE. Genre TYNDARIS THons. J'ai décrit dans le Bulletin de la Sociélé entomologique de France, année 1896, page 105, sous le nom de T. Lethierryi, une espèce qui doit rentrer dans le genre Tylaucheni«. Genre DEMOCHROA WHITE. D. gratiosa H. Deyr. — Cette espèce varie énormément comme coloration; les élyvtres sont verts on pourprés, bordés ainsi que le prothorax de vert clair, de rouge ou de cuivreux. Ma collec- tion renferme des exemplaires ayant exactement l'aspect de très petits Catoxantha opulenta Gor. le prothorax est aussi plus court chez cette variété. J'ai recu de STAUDINGER, sous le nom de D.indica Cziki, Type, un exemplaire qui n'est caractérisé que par la colo- ration rouge feu des bords du prothorax et de l'extrémité des élytres. L'’aire de dispersion de celle espèce est très étendue : Java, Malacca, Indes, îles Andaman, etc. 69 Sous-cenre MEGALOX ANTHA Kerr. M. bicolor K., var. nigra nov. var. — Entièrement noir sauf sur les parties habituellement testacées, côtes des élvtres nulles. Patrie : Kina-Balu; un exemplaire. M. Daleni HoEv., var. immaculata nov. var. -— Pas de taches testacées sur les élytres, aspect d’une Chrysochrou. Patrie : Njabang (Bornéo). : Genre CHRYSOCHROA SoLrEr. GC. Ixora Gony. — Le développement des côtes élytrales varie beaucoup chez cette espèce; elles sont très accusées et lisses sur un fond ponctué chez certains individus, tandis qu’elles disparaissent complètement sur le disque chez d’autres. G. Saundersi SAUND. — Je possède un exemplaire de cette espèce provenant du Siam et correspondant très exactement à la description de SAUNDERS; à mon avis elle ne peut être considérée que comme une variété de C. Edioardsi Hope car les caractères indiqués par l’auteur pour la différencier, c’est-à-dire, la présence d’une tache pubescente sur les côtés des segments abdominaux et la forme des taches élytrales, sont absoluments insuffisants pour per- mettre la création d’une espèce. Genre STERASPIS SOoLrERr. S. Bang-Haasi nov. sp. — Long. 26 à 36 mill., larg. 10.5 à 43 mill. — Ovale oblong, dun vert clair ou cuivreux avec les reliefs obscurs en dessus, doré sur la tôle et le prothorax, avec les élytres bordés de pourpré, le dessous d'un cuivreux doré. Cette espèce en dessus ressemble beaucoup au S. ambiqua FAHR., aussi je ne puis mieux la décrire qu’en la comparant à cette espèce très répandue dans les collections. Sa forme générale est analogue mais plus triangulaire, le prothorax porte une petite carène lisse irrégulière et peu sensible; en dessous elle diffère de la manière - suivante : S. Bang Hausi. S. ambiqu«. Prosternum rebordé en avant Prosternum rebordé en avant par Un bourrelet simple. par un bourrelet double. Saillie prosternale concave, Saillie prosternale carénée au sans sillon, à ponctuation éparse | milieu, quelquefois plane el avec et couverte au milieu d’une pu- | deux sillons ponctués plus ou bescence épaisse. moins nels. Echancrure du dernier seg- Echancrure du dernier. seg- ment abdominale anguleuse. | ment abdominal en arc. Patrie : Afrique orientale allemande. 70 S infuscatus nov. sp. — Long 35 mill., larg. 12,5 mill. — D'un brun bronzé foncé à peine métallique en dessus, avec les côtés du prono- tum, le bord des élytres et la suture finement bordés de bleu. Dessous cuivreux avec les pattes et le milieu du prosternum d'un bleu foncé. Tête excavée, assez grossièrement ponctuée, finement sillonnée; épistome largement échancré en arc; cavités antennaires assez grandes. Prosternum plan sur le disque, avec les angles antérieurs très abaissés, les postérieurs aigus légèrement saillants en dehors, la marge antérieure en forme de bourrelet peu accentué au milieu, les cotés arrondis au milieu des bords et sinueux avant les angles postérieurs, bordés par un bourrelet net, très lisse, très brillant et entier, la base bisinuée avec le lobe médian large et arrondi ; le disque couvert d’une ponctuation irrégulière, moins serrée au milieu, confluente et très rugueuse sur les bords, avec une iégère impression au milieu de son bord postérieur. Élytres arrondis à l’épaule, légèrement sinués sous celle-ci, atténués à partir du tiers antérieur Jusqu'à l’extrémité qui est faiblement denticulée avec une dent apicale peu saillante et un petit angle sutural bien sensible ; ils sont couverts sur le disque de séries régulières de points sans traces de côtes, ces points un peu confluents à la base et sur les côtés et plus dorés dans leur fond que les parties saillantes, le bour- relet latéral est très brillant, peu ponctué, arrondi en avant et plat en arrière.Dessous peu brillant, très finement et densément ponctué sauf sur le milieu où la ponctua'ion est plus grossière et plus clair- semée; le prosternum est plan aux deux vagues sillons ponctués, les cuisses antérieures et intermédiaires avec quelques gros points espacés et les postérieures densément et finement ponctuées, le dernier segment abdominal arrondi, à peine échancré «. Patrie : Porto-Novo, Dahomev. Un exemplaire. La coloration de cette espèce est identique à celle de S. modesta KERR., mais sa forme la rapproche de S. ambigua FAHR, dont elle me parait cependant bien distincte. Genre CHRYSESTHES SOLIER. C. tripunctata F. var. impunctata nov. var. — Variété caractérisée par la disparition totale des trois fovéoles à fond d’un vert brillant existant sur chaque élytre. Genre EUCHROMA Sor. La coloration d’un rouge cuivreux est assez constante dans ce genre. Ma collection renferme un exemplaire d’'Æ. gigantea L. qui est d’un bleu verdâtre. Patrie : Guyaquil (Campos). 71 Genre HALECIA C. et G = H. Mayeti nov. sp. — Long. 22 mill. — D'un brun bronzé très brillant en dessus, avec la tèle, les côtés du pronotum et le fond du sillon de celui-ci, ainsi que les denticules de l'extrémité des élytres variés de vert clair et de rouge rubis. Tète excavée, vaguement sillonnée, irrégulièrement ponctuée ; cavités antennaires petiles, surmontées d’un calus triangulaire lisse; épistome échancré en arc de cercle. Pronotum plus large que long, assez saillant au bord antérieur qui est bordé par un fin bour- relet lisse interrompu au milieu, avec les côtés sinueux, un peu dilatés au milieu, presqu’entièrement rebordé latéralement, avec les angles postérieurs subaigus et saillants, la base largement bisi- nuée avec le lobe médian arrondi et peu saillant; le disque avec un large sillon médian se terminant par un enfoncement assez profond au-devant de l’écusson, avec une fossette triangulaire à la base, assez profonde, et une impression tout contre le milieu des bords latéraux ; le fond des impressions latérales est très rugueux et d’un vert très brillant et le fond du sillon d’un rouge rubis; cette couleur se retrouve sur les parties saillantes des bords latéraux. Écusson en demi-cercle, petit, lisse, concave, avec la partie arrondie placée en avant. Élytres un peu plus larges que le pronotum à l'épaule, ayant leur plus grande largeur au tiers postérieur et denticulés de ce point au sommet, les denticules allant progressivement en aug- mentant de taille et en s’élargissant à mesure qu’ils se rapprochent du sommet; celui-ci est terminé par une grosse pointe accolée de quelques très fines petites dents de chaque côté : le disque est orné de neuf côtes lisses sans compter la suture : la première très courte, la deuxième raccourcie au sommet, la troisième entière el atteignant seule l'extrémité, la quatrième raccourcie à la base et au sommet, la cinquième ainsi que les suivantes n’atteignant pas l'épaule et la plus longue après la troisième, la sixième courte et mal marquée ainsi que les suivantes alternativement et l’externe arrivant presque jusqu’au sommet : l’épaule est fortement ponctuée et au-dessous de celle-ci on remarque un enfoncement assez pro- fond pourpré avec une tache verte au milieu. Dessous d'un vert chur très brillant: prosternum avec quelques gros points espacés au milieu et très fortement ponctué sur les côtés : abdomen presque lisse au milieu avec une impression finement granuleuse de chaque côté des segments : pattes grèles et éparsement ponctuées. Patrie : Pérou, Cordillières. Un seul exemplaire qui m'a été offert par M. VALERY MAYET, 72 H. purpuriventris nov. sp. — Long. 20 mill. — Brun en des- sus avec des reflets pourpres sur les côtés : antennes el tarses verts, dessous pourpré très brillant Tête sillonnée, avec une petite strie lisse et brillante sur le ver- tex ; les joues, l’'épistôme et la base du front d’un pourpré éclatant, la ponctuation forte et assez régulière sur le vertex, excessivement rugueuse sur l’épistème; antennes couvertes d’une fine pubescence avec quelques soies raides, Prothorax plus large que long, un peu dilaté sur le milieu des côtés et légèrement creusé en gouttière sur les bords qui sont délimités par une carène latérale tranchante, lisse, un peu aplatie en avant; le bord antérieur assez saillant au milieu, rebordé par un fin bourrelet, la base largement bisinuée avec le lobe médian peu saillant; disque avec trois sillons entiers, : profonds et bien nets, le médian avec une petite strie dans Île fond à la base, les sillons latéraux plus larges et rugueusement ponctués dans le fond ainsi que les bords du prothorax, les parties saillantes de celui-ci peu densément ponctuées sauf quelquefois au sommet où la ponctuation est plus serrée et plus rugueuse. Écusson petit, lisse, concave, arrondi en avant et en arrière et plus large en arrière. Élytres de la largeur du prothorax à la base, un peu élargis à l'épaule, ayant leur plus grande largeur au liers postérieur, forte- ment denticulés à partir de ce point jusqu’au sommet, la denticula- tion serrée, l’apex aigu, la suture légèrement déhiscente à l’extré- mité, le disque orné de côtes dont aucune n’est entière et dont les discales seules sont assez bien marquées, avec une dépression le long de la suture sur le quart antérieur et lisse sur les parties avoi- sinantes. Ils sont bordés extérieurement d’un sillon finement granu- leux bien sensible en arrière seulement et ornés de six impressions à fond rugueux assez bien marquées sur le disque; la première située au-dessus du calus huméral contre la base, la deuxième allon- gée un peu en arrière du calus huméral et un peu plus en dessus que lui, la troisième plus ou moins réniforme et un peu plus rap- prochée du bord que de la suture, est située un peu après le milieu, la quatrième et la cinquième allongées situées l’une à côté de l’autre sur une ligne oblique partant du tiers postérieur et se dirigeant vers la suture, la dernière, allongée, contre la suture à l’extrémité et entre celle-ci et la deuxième côte qui est courbée à l’extrémité. Prüsternum bombé avec la saillie presque lisse, arrondie au som- met; les côtés de la poitrine et des segments abdominaux très fine- ment granuleux, le milieu presque lisse : la suture de toutes les pièces est très finement teintée de bleu; le dernier segment abdo- minal est prolongé au sommet et tronqué : pattes avec quelques soies blanches plus serrées sur les tibias. Patrie : Rio-de-Janeiro — 2 exemplaires. 73 H. cyanea nov. sp. — Long 19 mill. — Entièrement bleu ou bleu verdätre. Tête bombée en avant et sillonnée; vertex avec une fine strie: épistôme assez étroit et échancré en arc de cercle, très rugueux dans les angles ; front avec deux empatements presque lisses, for- tement ponctué; antennes noires ou à peine bleuâtres, avec quel- ques soies argentées et raides. Prothorax plus large que long, avec la marge antérieure finement ciliée et saillante au milieu, bordée d’un mince bourrelet mal défini au-milieu, arrondi sur les côtés qui sont sinués avant la base et bordés d’une fine carène entière mais un peu obsolète en avant. avec les angles postérieurs droits, la base largement bisinuée avec le lobe médian arrondi et très peu saillant; disque avec un sillon entier, net, aboutissant à une large dépression située au milieu de la base; de chaque côté de la base et presque contre l’angle il existe une petite fossette assez profonde ; ponctuation assez régulière et forte sauf dans les dépressions. Écus- son court, large et lisse. Élytres un peu élargis à l'épaule où ils ont la même largeur qu'au tiers postérieur, denticulés sur près de la moilié de leur bord postérieur, sans stries et avec seulement une petite côte subhumérale, avec un enfoncement triangulaire dans l’angle antérieur interne et une impression profonde et nette en forme de croissant derrière le calus huméral, sillonnés le long de la suture presque dès la base, avec le disque orné de deux vagues impressions cicatricielles, l’une au tiers antérieur, lPautre au tiers postérieur et un peu plus antérieure que la précédente; ces impres- sions sont peu visibles. Prosternum bombé, à points profonds, peu serrés ; les pièces latérales de la poitrine et les hanches postérieures bordées d’un fin bourrelel; les segments abdominaux plus densé- ment ponclués sur leur bord postérieur, impressionnés el fine- ment ponctués sur les côtés, le dernier segment abdominal allongé et tronqué au sommet, les cuisses presque lisses, les tibias ciliés de soies blanches. Patrie : Yungaz de la Paz, Bolivie 2 exemplaires. H. olivacea nov. sp. — Long. 20-25 mill. — Entièrement d'un bronzé verdülre plus ow moins foncé, à reflets pourpres. HoLe déprimée et sillonnée sur le front, le sillon terminé sur Île vertex par une fine strie, grossièrement ponctuée, avec Pépistôme échancré en arc, les antennes bleuûtres garnies de quelques poils raides assez rares. Pronotum moins haut que large, plus étroit en avant qu’en arrière, avec la marge antérieure peu saillante au milieu et entièrement rebordée par un très mince bourrelet, les côtés assez régulièrement arrondis et un peu sinués avant la base, _ 74 avec les angles postérieurs légèrement aigus et la carène latérale fine et tranchante, un peu creusé en gouttière sur les bord en dessus, la base bisinuée avec le lobe médian peu saillant, le disque avec un large sillon marqué d’une strie dans le fond, celle-ci aboutissant à une dépression placée au-devant de l’écusson; de chaque côté de la base au-devant du calus huméral se trouve une dépression triangu- laire de laquelle part un rudiment-de sillon superticiel parallèle au premier et marqué surtout par une ponctuation plus dense ; la sur- face est assez régulièrement ponctuée avec les points plus denses sur les côtés. Écusson transverse, lisse concave, réniforme. Élytres de la largeur du prothorax à la base, légèrement élargis à l’épaule, avant leur plus grande largeur au tiers postérieur, denticulés sur le bord postérieur avec l’apex fortement épineux, bordés latéralement d’un sillon finement pointillé et pubescent, presque lisses à la base aux alentours de lécusson et ornés de côtes assez bien marquées sur le disque, celles-ci séparées par des stries ponctuées, avec deux vagues impressions sur le disque et une contre la suture à l’extré- mité rendant celle-ci tectiforme sur un cinquième de sa longueur. Dessous avec la saillie prosternale presque lisse et portant des poils dressés assezlongs, les côtes du sternum fortement et régulièrement ponctués, les points de forme carrée, le restant du dessous plus fine- ment ponctué avec une impression granuleuse de chaque côté de la base des segments abdominaux; pattes très finement ponctuées, tibias villeux. Patrie : Equateur, Chimbo. Deux exemplaires. Cette espèce qui ressemble à H. cuprina KERR. s’en distingue par sa forme plus allongée, son prothorax régulièrement arrondi sur les côtés, les côtes des élvtres plus régulières mais moins nettes, le dessous obscur etc: H. granulosa nov. sp. — Long. 14 mill. — D'un bronzé ver- dütre en dessus avec Le front vert clair; dessous pourpré foncé avec le milieu du prosternum et les pattes de inôme couleur que le front. Tête sillonnée sur le front, le sillon non prolongé sur le vertex, avec épistôme profondément échancré en arc de cercle, ponctuation excessivement dense et rugueuse, les antennes très finement pubes- centes. Pronotum plus large que long, avec la marge antérieure assez saillante au milieu, rebordé en avant par un fin bourrelet lisse, excessivement brillant et entier, avec les côtés régulièrement arrondis et bordés d’une fine carène entière, les angles postérieurs aigus, la base bisinuée avec le lobe médian arrondi, le disque avec un large sillon n’occupant que la moitié postérieure, et arrêté brus- quement au milieu; au fond de ce sillon se trouve une fine strie se prolongeant jusqu’au bord antérieur, de chaque côté de la base en 19 face des calus huméraux se trouve un vague sillon parallèle au premier, interrompü avant le milieu; la surface est densément et rugueusement ponctuée sur les côtés et en avant et beaucoup moins sur le disque qui paraît presque lisse. Ecusson très petit, transverse, concave et très brillant. Elytres de la largeur du prothorax à la base, presquedroits de l'épaule au tiers postérieur où ils ontleur plus grande largeur, de là brusquement atténués jusqu’au sommet où ils sont denticulés sur leur bord extérieur; les dents apicales sont presque nulles et le sommet arrondi, le disque porte 6 côtes assez bien mar- quées, plus ou moins régulières et la surface entre ces côtes est excessivement granuleuse, cette ponctuation envahit même les côtes externes. Dessous avec la saillie prosternale absolument lisse, les côtés du prosternum fortement ponctués, le reste du dessous à ponctuation moins forte et fine sur les côtés des segments abdomi- naux ; les pattes sont villeuses et assez densement ponctuées surtout les postérieures. Patrie : Guyane. Un seul exemplaire donné par M. VALERY MAYET. Gette espèce ressemble assez à 1. rugipennis C. et G., mais elle s’en distingue à première vue par le sillon du prothorax raccourci et par la nature spéciale de la ponctuation. Genre IRIDOTŒNIA H. DEve. I. vicina nov. sp. — Long. 56 mill. — Entièrement vert avec quelques reflets dorés en dessus. Forme de 7. delia THoms. et voisine de cette espèce mais distincte à première vue par la coloration verte du dessous et les côtes élytrales bien marquées. Tête grossitrement ponctuée en avant, moins densément et plus finement en arrière, fortement excavée sur le front avec une impression semicirculaire au sommet de celui-ci,.épistôme échancré en arc de cercle; yeux gros et saillants. Prothorax un peu moins de deux fois aussi large à la base que long, avec la marge antérieure presque droite, les côtés sinués en avant puis arrondis jusqu’à la base en formant une courbe peu régulière, les angles postérieurs presque droits. Le disque, excessivement finement pointillé sur toute sa surface, est marqué en plus d’une ponctuation formée de points fin; et espacés au milieu et excessivement grossiers rugueux et confluents sur les bords ;-il est parcouru dans sa longueur par un sillon étroit inter- rompu au milieu, mieux marqué vers la base et aboutissant à une petite impression profonde située au milieu de la base à une petite distance du bord; de chaque côté du sillon et°un peu plus près de 76 lui que du bord latéral, plus près également du bord antérieur que de la base, se trouve une impression arrondie? Ecusson très petit, situé à une certaine distance du pronotum et séparé de celui-ci par un petit vide profond. Elvtres arrondis à épaule et plus larges que le prothorax à la base, presque droits d’abord sur un peu moins du tiers de leur longueur, légèrement sinués à hauteur des hanches postérieures, puis assez régulièrement atténués jusqu’à l’extrémité où ils sont assez fortement denticulés sur leur bord externe avec les denticules redressés vers le haut; l’apex est arrondi avec quelques dents dont la suturale est à peine plus prononcée que les autres, la suture est un peu déhiscente à l’extrémité; le disque est orné de quatre côtes lisses bien marquées seulement au sommet et sur les bords, les intervalles entre les côtes sont irrégulièrement ponctués, sauf sur la région médiane qui est presque lisse; au-dessous de l'épaule on remarque un profond sillon qui se continue le long du bord de l’élytre. Dessous avec le prosternum impressionné sur son bord antérieur, la saillie de celui-ci large, aplanie, ponctuée; les côtés peu ponctués, tout le reste du dessous finement ponctué avec la ponctuation plus dense sur les côtés des segments abdominaux ; les deux derniers segments abdominaux concaves; le dernier allongé et profondément échancré, l’'échancrure subanguleuse. Patrie : Amboine; 1 exemplaire. I. superba nov. sp. — Long. 30 mill. — Vert en dessus avec une bordure dorée, la tête d’un rouge cerise éclatant, les antennes d’un noir bleuütre ; le dessous d'un cuivreux doré avec les pattes vertes. Tête excavée sillonnée avec une profonde impression semicireu- laire au sommet du front, au fond de laquelle se trouvent deux tubercules lisses ; lépistôme échancré en are, séparé latéralement des cavités antennaires par une carène, assez grossièrement ponc- tuée en avant et autour des veux, finement sur le vertex; vertex avec une fine strie. Pronotum presque droit en avant, sinueux sur les côtés, avec les angles postérieurs obtus, rebordé latéralement par une carène lisse, aplatie, recourbée en-dessous en avant el venant se fondre dans une partie lisse imponctuée réunissant sans délimitation le prothorax au prosternum dans l’angle antérieur, la base à peine bisinuée, le disque presque lisse au milieu, plus rugueux sur les côtés, parcouru dans sa longueur par un étroit sillon cuivreux dans le fond aboutissant à une impression puneti- forme située au devant de l’écusson, marqué de chaque côté d’une fosselte située près des angles postérieurs. Ecusson punctiforme, arrondi, très brillant. Elytres plus larges que le prothorax à la base, arrondis à l'épaule, à peine élargis vers la moitié de leur longueur, puis atténués en courbe régulière jusqu’au sommet où ils sont 77 denticulés; la denticulation moins développée que chez les espèces affines ne comprend guère qu’une dizaine de denticules plus serrés à l’apex. La base des élytres est irrégulièrement impressionnée et leur surface est unie avec des lignes longitudinales peu régulières de points; leur bord externe porte une carène mal définie. Saillie du prosternum lisse, très brillante, à peine ponctuée, arrondie en avant et en arrière, très large-: tout le dessous lisse, brillant, peu ponctué au milieu et plus densément sur les côtés; dernier seg- ment abdominal avec une petite échancrure triangulaire. Patrie : Nouvelle-Guinée. — Un exemplaire. Je crois que cette espèce doit se placer dans le voisinage d’J. aurolimbata H. DEYR. que je ne connais pas et en différer par la coloration de la tête et sa taille notablement plus petite. I. auromaculata nov. sp. — Long. 26 mill. — Brun-verdätre en dessus avec les élytres bordés de cuivreux et une large tache dorée, très nette, dans les angles postérieurs du prothorax laquelle remonte Jusqu'au bord antérieur; dessous d’un vert cuivreur. Front large, concave ainsi que l’épistôme qui est délimité latérale- ment par une carène aiguë remontant Jusqu'au bord antérieur des yeux ; épistüme échancré en demi cercle; la concavité du front est en forme d’ogive, avec un sillon net dans le fond ; la ponctuation de la tête est fine et régulière, nulle sur l’épistôme. Antennes noires sauf les 3 ou 4 premiers articles qui sont verdâätres. Prothorax assez étroit, assez fortement bisinué au bord antérieur, avec les côtés un peu sinueux, obliques en avant et presque droits en arrière, la base faiblement bisinuée, les angles postérieurs presque droits, le disque avec un étroit sillon bien net et beaucoup plus accusé en arrière où il atteint la base et deux autres sillons assez larges, pro- fonds et rugueux, ne dépassant pas le milieu, situés de chaque côté du précédent vers les angles postérieurs ; la ponctuation très super- ficielle très fine au milieu mais devenant très rugueuse dans les sil- lons latéraux et en général dans les parties occupées par les taches dorées qui sont limitées en avant par un petit espace lisse et bril- lant. Ecusson petit, concave, lisse, brillant. Elytres un peu plus larges que le prothorax à la base, arrondis à Pépaule, presque droits jusqu’au tiers postérieur où ils ont leur plus grande largeur puis atténués en courbe régulière jusqu'à l'extrémité où ils sont fine ment denticulés sur leur bord externe; ils sont parcourus tout le long de leur bord par une fine gouttière dorée dans son fond, ont quelques impressions irrégulières à la base, sont unis sur toute leur surface, sans impressions au sommet et portent seulement quelques traces de côtes; la ponctuation assez régulière sur le disque est formée de points de différentes dimensions, ces points forment des 78 rides transversales en dessous de l’épaule et le long du pord ils sont plus petits, plus serrés et sans ordre. Saillie du prosternum convexe, ponctuée en avant, lisse au sommet. Le dessous et les pattes sont finement ponctuées et légèrement pubescents, la pubescence est beaucoup plus dense à la base des segments abdominaux et remplie d’une poussière brunätre. Patrie : Célèbes. — Un exemplaire. Cette espèce est bien séparée de toutes celles du genre qui me sont connues. Genre CHALCOPHORA SOLIER. GC. insularis nov. sp. — Long. 30-32 mill., larg. 10,5. à 11 mill. _— Ovale allongé, entièrement d'un bronzé obscur avec le fond des impressions et le dessous plus cuivreux. Tête profondément sillonnée sur le front, avec des gros reliefs luisants, l’épistôme anguleusement échancré, les antennes attei- gnant presque la base du prothorax, grèêles et obscures. Prothorax plus large que long, rétréci en avant, un peu anguleux sur les côtés, avec les angles antérieurs aigus et les postérieurs presque droits, orné sur le disque d’une bande médiane lisse, ayant de chaque côté une bande également lisse plus étroite et irrégulière assez mal mar- quée et des reliefs irréguliers sur les bords; le fond de toutes les impressions est finement ponctué et doré. Ecusson petit arrondi. Elytres un peu plus larges que le prothorax à la base, assez forte- ment denticulés à l'extrémité, faiblement tronqués au sommet, avec la suture épineuse; ils sont ornés chacun sur le disque de quatre côtes bien marquées à intervalles ponctués striés, et marqués de deux impressions cicatricielles disposées comme chez la plupart des espèces du même genre. Saillie du prosternum étroite et por- tant trois gros bourrelets lisses, le médian terminé en pointe; abdo- men avec un relief triangulaire lisse à la base de chaque segment, irrégulièrement ponctué, le dernier segment échancré en ogive © ou allongé et angle aigu ©. Patrie : Archipel Liou-Kiou, Japon. Cette espèce se distingue à première vue du C. japornica par l'existence d’un écusson, elle ressemble au C. yunnana FAIRM. espèce qui a été omise dans les derniers catalogues. 3 Je pense que les C. virginiensis DRURY et C. angulicollis DRURY ont été réunies à tort: la première a les côtés du prothorax arrondis et la seconde les a nettement anguleux; la structure élvtrale est également différent, 79 Genre CYPHOGASTRA H. DEvR. GC. canaliculata nov. sp. — Long. 30 mill., larg. 19,5 mill. — D'un noir violacé avec les impressions du dessus pourprées : élytres avec trois sillons nets, le premier entier, les autres n'atteignant pas le sommet. Tète ne portant que quelques points grossiers plus serrés derrière les yeux; front excavé ; l’excavation séparée au milieu par une sorte de carène transversale irrégulière; yeux bordés intérieure- ment par un sillon; épistûme parcouru par une carène transversale en demi-cercle située à une certaine distance du bord. Pronotum presque rectangulaire avec les angles antérieurs tronqués, la marge antérieure très sinueuse, les côtés un peu concaves, les angles pos- térieurs à peine aigus, la marge postérieure bisinuée, le disque à ponctuation grossière et rare, profondément sillonné dans son milieu, avec le fond du sillon finement pointillé, les dépressions latérales très grandes et irrégulières n'’atteignant pas le bord ; écusson lisse, arrondi, petit. Elytres de la largeur du prothorax à la base, obliquement tronqués à l'épaule, un peu élargis après leur moi- tié et brusquement atténués jusqu’au sommet, la ponctuation formée de lignes de points réguliers très marqués à la base et diminuant jusqu’au sommet ; le fond des impressions très finement pointillé ; l'extrémité des élvtres légèrement relevée et finement denticulée. Dessous à ponctuation espacée ; saillie du prosternum presque lisse avec un profond sillon pubescent; abdomen parcouru par deux sillons pubescents avec quelques impressions pubescentes sur le bord des segments. Patrie : Nouvelle-Guinée allemande. Deux exemplaires. C. nigrolineata nov.sp. — Long. 36-25 mill., larg. 8-11 mill. — Très allongé et fort alténué en arrière ; vert cuivreux en dessus, avec La tête, le pronotum, la suture, une bande longitudinale sur les élytres et l’apex noirs; dessous bronzé verdätre. Tête irrégulièrement ponctuée, fort impressionnée sur le front, avec un profond sillon s’arrêtant à une carène anguleuse qui sépare le front transversalement; veux bordés intérieurement par un sillon; pronotum presque rectangulaire avec les angles antérieurs échancrés ; finement et irrégulièrement ponctué sur le disque et plus grossièrement sur les côtés ; longitudinalement sillonné ; le sillon peu profond, pointiilé dans le fond; les bords à surface irrégulière, la dépression divisée en deux fossettes finement poin- tillées avec une petite fossette située en avant près du bord et peu éloignée du sillon médian ; avec la marge antérieure bisinuée, le lobe médian faiblement échancré, les côtés à peine obliques avec 80 l’angle postérieur aigu, la base bisinuée. Ecusson dilaté en arrière, un peu concave, punctiforme. Elylres à peine plus larges que le prothorax à la base, presqu'arrondis à l’épaule, couverts d’une ponctuation formant des lignes de points dorés réguliers, les points assez bien marqués Jusqu'à l’extrémité, mais de moitié plus petits sur les parties noires, avec l'extrémité légèrement relevée et denti- culée ; à peine dilatés à hauteur des hanches postérieures chez les © et avant leur plus grande largeur à la base chez les 4, marqués d’un rudiment de fossette granuleuse le long du bord à hauteur du tiers postérieur; dessous assez finement etirrégulièrement ponctué ; prosternum presque lisse, profondément sillonné ; abdomen avec deux sillons pubescents et finement ponctués et des dépressions également finement ponctuées et pubescentes sur les bords laté- raux, toutes les parties pubescentes remplies d’une pulvérulence jaune. Patrie : Nouvelle-Guinée. C. vulnerata nov.sp — Long. 37 mill., larg. 12 mill, — D'un bleu verdätre en dessus avec les tinpressions d'un vert clair ; dessous vert. Cette espèce ressemble à première vue au C. pistor GC. et G.; elle en diffère par sa taille beaucoup plus considérable, par la disposition des impressions élvtrales qui sont ainsi disposées : une bande marginale finement granuleuse occupant tout le bord latéral, une impression au-dessus du calus huméral et une bande discale allant de la base à l'extrémité mais largement inter- rompue au milieu; l’apex des élytres est concolore tandis que dans les exemplaires de C. pistor que je posséde il est testacé; en dessous la plaque qui se trouve sur la saillie intercoxale du premier seg- ment abdominal est très mal délimitée en arrière ; l'abdomen est entièrement couvert d’une très fine ponctuation granuleuse, sauf une bande médiane lisse portant quelques points; la saillie proster- nale est beaucoup moins large à la base, plus largement et moins profondément sillonnée. Patrie : Australie; un exemplaire. C. Rollei nov. sp. — Naviculaire, atlénué à l'extrémité; noir sauf Les élytres qui sont très largement bordés antérieurement d'une bande métallique rouge contre La marge el verte intérieurement, en général nettement séparée du fond noir. Dessous noir ou noir bleuütre très fortement tomenteux sur les côtés, l'abdomen présentant une bande lisse au milieu et de chaque côté une autre bande interrompue formée d'une succession de plaques siluées au bord postérieur de chaque segment. — Long. 24-35 mill.; larg. 42 mil. Tête irrégulièrement et assez fortement ponctuée, Épistôme échancré, surmonté d’une carène arquée; front avec une impres- 81 sion en forme de fer de lance limitée à la base par une carène sinueuse, avec un sillon frontal profond et plus accentué en avant qu'en arrière, yeux bordés intérieurement d'un sillon. Pronotum plus large que haut, aussi large en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation assez forte, ragueuse dans les exemplaires de l’île Roma, celle ponctuation plus dense et plus épaisse sur les côtés que sur le disque; la marge antérieure sinueuse avec le lobe médian assez fortement échancré au milieu, les côtés tronqués et quelquefois échancrés en avant, droits et légèrement incurvés au milieu; avec de partet d'autre une large impression de forme irré- oulière formée de trois dépressions plus ou moins confluentes, avec un large sillon médian souvent un peu renflé en avant; la base bisinuée avec les angles postérieurs aigus el un peu saillants en dehors. Écusson punctiforme et vaguement triangulaire. Élytres présentant des séries longitudinale de points bien marqués seule- ment à la base, presque lisses au sommet et sur les côtés; ils sont d’abord parallèles et à peine dilatés au tiers supérieur et atténués ensuite assez brusquement jusqu'au sommet qui est nettement relevé et présente quelques denticules dont l’interne mieux accen- tué, ces denticules remontent un peu le long du bord interne. Dessous lisse, obscur, la marge antérieure du prothorax bordée d’un fin sillon transversal; la saillie profondément sillonnée, la plaque abdominale large, saillante, arrondie en arrière mais relativement courte ce qui la fait paraitre encore plus large, les parties villeuses très développées, l’extrémité du dernier segment abdominal bilobée chez le « et arrondie avec une petite échancrure chez la 9; les tarses sont fauves dans les exemplaires de ma collection provenant de l’Ile Moa et concolores dans ceux provenant de l’Ile Roma. ressemble au C. Staudingeri KERR., de l'Ile Dammer (voisine des précédentes) mais un peu plus large et un peu moins rétréci anté- rieurement, son pronotum plus ponctué, son système de colora- tion différent et ressemblant à celui des GC. javanica SAUND. et C. calepyga THOS. Patrie : Ile Roma, Ile Moa. GC. carbonaria nov.sp. — Elroit allongé, entièrement noir, sauf les antennes qui sont fauves à partir du 3° article. — Long. 30 mill. Cette espèce est très voisine du G. ignicauda H. DEYR., mais elle s’en distingue par l'absence de tout reflet métallique en dessus eten dessous, par sa ponctuation beaucoup plus obsolète, ses antennes plus longues, à articles plus robustes, plus arrondis à l’angle enterne et de couleur fauve. Patrie : Halmaheira; un exemplaire. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE LEE Assemblée mensuelle du ‘7 mars 1908. Présidence de M. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE, président. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 1 février est approuvé. — Il est fait part à l’assemblée du décès inopiné de l’un de nos collègues, le baron DE MoFFARTS, enlevé après une courte maladie. Le Président de la Société s’est fait l'interprète de la Société auprès de la famille de notre regretté collègue et lui a exprimé la part bien vive que nous prenons au malheur qui vient de la frapper. Décision du Conseil. — Le Conseil a admis comme membre effec- tif M. le D'F. EICHELBAUM, Spaldingstrasse, 150, Hamburg, présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN. Travaux pour les Mémoires. — Sur ia proposition de M. ScHou- TEDEN, approuvée par ie Conseil, il est décidé de publier un volume mixte de Mémoires (tome XV) dans lequel paraïitront les travaux suivants, dont l'impression dans les Arriales avait déjà été décidée : E. FOLOGNE, Biographie du D" J.-Ch. Jacoës. — KR. GRIFRINI, Phas gonouridæ africane. — À. RAFFRAY, Psélaphides du Congo. Il est décidé d’y ajouter deux mémoires envoyés par MM. E. BERGROTH el O.-M. REUTER et présentés par M. SCHOUTEDEN. Le travail de M. BerGRoTu est un supplément au Catalogue géne- ral des Hémiptères, Pentatomides. Celui de M. REUTER est intitulé Bemerkungen über Nabiden. Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. LAMEERE expose dans leurs grandes lignes les données contenues dans le mémoire paraissant dans ce numéro. Cet intéressant exposé est suivi d’un échange de vues relativement aux insectes fossiles. — La lecture de la note de M. WELLMAN donne lieu à diverses remarques de la part de MM. BALL et DE CROMBRUGGHE qui ont fré quemment vu des Oiseaux poursuivre des Lépidoplères, de ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LII, 3 IV 1908. 6 34 M. SCHOUTEDEN qui mentionne les observations analogues de DOoFLEIN (parues dans Ostasienfahrt et récemment reproduites dans les Annales de la Société royale Zoologique de Belgique), de M. KER- REMANS qui à vu, lors d’une apparition abondante de Rhizotrogus, des Chauve-souris les poursuivre au vol, le soir, leur donner un coup de bec, mais les laisser tomber. MM. LAMEERE et SEVERIN citent d’autres observations encore. — M. LAMEERE signale qu’au cours de l'étude qu'il vient de faire avec M" BRACHET des Sirex de Belgique appartenant aux collections du Musée de Bruxelles et de la Société (coll. JAcoBs) il a constaté que tous les spécimens s’y trouvant sous le nom de S. juvencus LINN. étaient en réalité des $S. noctilio FABR., dont la larve vit dans Abies excelsa. Mais M. SEVERIN vient de lui communi- quer des exemplaires du vrai S. juvencus LinN., dont la larve vit dans Pénus sylvestris, qui lui ont été envoyés de Quenast. — M. SEVERIN donne quelques renseignements sur les démarches qu'il a faites dans ces derniers temps avec M. SCHOUTEDEN auprès du Comité exécutif de l'Exposition internationale de Bruxelles en 1910, en vue d’obtenir son appui pour l’organisation du Congrès Entomologique. Celui-ci se tiendra probablement au début du mois d’août, avant la session du Congrès international de zoologie, qui aura lieu à la fin du même mois à Gratz (Autriche). La séance est levée à 22 1/4 heures. BEITRAG ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN von J. Moser. IV Eccoptocnemis gracilipes n. sp. — 4. Prasina, nilida, punctulata, coxis posticis supra rubris. Clypeo subquadrato, apice emarginato, angulis anticis rotundatis; antennis piceis; elytris margine postico haud emarginato:; pygidio transverse strigoso. Subtus medio laevi, pectoris lateribus dense punctatis, abdominis lateribus aciculatis; femoribus posticis haud dilatatis, ante apicem uno dente armatis, tibiis anticis bidentatis; abdomine longitudina- liter impresso. — Long. 28 mill. Hab. : Kongo-Staat. Bena Bendi. Von dieser Art erhielt das Museum in Brüssel zwei (4, von denen mir ein Exemplar gütigst überlassen wurde. Die Art gleicht in der Gestalt, Färbung und Struktur sehr der ÆEccoptocnemis superba GERSsT. Die ganze Oberseite ist mit einer sehr feinen und dichten Panktierung versehen und trägt ausserdem zerstreute grüssere Punkte welche auf den Flügeldecken zwei undeutliche Reihen erkennen lassen, genau wie bei superba. Während jedoch bei letz- terer Art der Hinterrand der Flügeldecken mehr oder weniger aus- gebuchtet ist, ist er bei gracilipes abgerundet, so dass die Nahtspitze kaum zahnfôrmig vorspringt. Das Pygidium ist ebenso geformt und skulptiert wie bei superba und auch die Skulptur der Unter- seite und die Form des Brustfortsatzes sind bei beiden Arten gleich. Dagegen unterscheidet sich gracilipes von superba und allen bisher bekannten Arten der Gattung Eccoptocnemis dadurch, dass die Hin- terschenkel beim nicht verdickt sind. Vor der Spitze haben sie einen kleinen Zahn, ähnlich wie bei superba. Die Hinterschienen sind schlank, am Aussenrande mit kleinem Zahn, am Innenrande dagegen ohne jegliche Zahnbildung. Die Vorderschienen sind zwei- zähnig, die Mittelschienen unbewehrt. Eccoptocnemis Barthi rubriventris n. subsp. — Aus dem Innern von Deutsch Ost-Afrika, ohne näheren Fundort, liegt mir eine Lokalform der Eccoptocnemis Barthi HAR. vor, welche von der typischen Form dadürch abweicht, dass sie eine rotbraune, lack- artig glänzende Unterseite hat. Die Punktierung der Flügeldecken ist viel schwächer als bei der typischen Form, bei einigen Exem- plaren sind die Flügeldecken fast ganz glatt, abgesehen von der äus- serst feinenu, dichten Punktierung, welche die ganze Oberseile 86 bedeckt. Die Seiten des Abdomens und der Brust sind bei den meisten Exemplaren, jedoch nicht bei allen, gelblich behaart. Der Forceps ist bei beiden Formen annährend übereinstimmend. Allorrhina tridentata n. sp. — Viridis, supra opaca, subtus nitida. Capite medio carinato, clypeo «' cornu late triangu- lari, apice truncato, © margine antico medio paulo elevato; pronoto disco sparsim, versus margines laterales densius et semi circulari- punctato; scutello parvo, acuto ; elytris bicostatis, punctato-striatis, punctis semi-annulatis; pygidio dense transversim-aciculato. Sub- tus pectoris abdominisque lateribus aciculato-punctatis, medio laevi:; processu mesosternalii iato, apice rotundato. Tibiis anticis in utroque sexu tridentatis, mediis et posticis extus uno dente arma- tis. — Long. 25 mill. Hab. : Goyaz. Dunkelgrün, die Unterseite glänzend, die Oberseite mit Aus- nahme des Kopfes und des Pygidiums tomentiert. Der Kopf ist grob aber zerstreut punktiert, in der Mitte mit glatter Schwiele, deren Spitze beim (j freiist. Der Clypeus ist beiderseits ausgehôhlt, sein Vorderrand beim «7 mit kurzem, breitem, dreieckigem Horn ver- sehen, dessen Spitze flach abgerundet ist, wWährend beim © der Vorderrand in der Mitte nur schwach aufgebogen ist. Die Fühler sind schwarz. Das Halsschild ist beim in der Mitte fast glatt, beim © zerstreut punktiert, während es neben den Seitenrändern nadelrissige, halb kreisformige Punkte zeigt, die beim © viel grober sind und dichter stehen als beim . Das Schildchen ist klein, spitz, am Grunde und neben den Seitenrändern punktiert und weisslich beborstet. Die Flügeldecken lassen zwei deutliche Rippen erkennen und zeigen Reihen hufeisenformiger Punkte. Das Pvgidium ist dicht quernadelrissig. Die Unterseite ist in der Mitte glatt, an den Seiten nadelrissig punktiert, die Seiten der Brust sind gelblich beborstet. Die Vorderschienen sind in beiden Geschlechtern dreizähnig, wäh- rend Mittel- und Hinterschienen in der Mitte der Aussenseite einen stumpfen, leistenartigen Zahn tragen. Vorderhüften, Schenkel und Hinterschienen sind gelb bewimpert. Gymnetis cincta G. P. — Diese Art gehôrt nicht, wie BURMEISTER annimmt zur Gattung Cotinis, sondern zu Allorrhina, da und 9 in der Bildung des Kopfes verschieden sind. Das ©, von dem mir nur ein Exemplar vorliegt, scheint sehr selten zu sein. Der Kopf desselben ist grob punktiert, die Stirnschwiele ist flach; der Vorderrand des Clypeus ohne Randhôcker, die Mitte nur kaum merklich aufgebogen. Ich erhielt diese Art von Goyaz undistder Fundort Mexico, welchen BURMEISTER angiebt, wohl irrtümlich. 87 Die Oberseite ist, abgesehen von der weissen Randung, entweder einfarbig grün, wie die Art in der Monographie von Gory und PERCHERON, pl. 67, fig. 6, abgebildetist, oder das Halsschild und jede Flügeldecke tragen eine rothraune Längs binde (versicelor n. var). Gotinis carmelita BurM. — Diese Art gehôrt gleichfalls zur Gattung Allorrhina. BURMEISTER hat irrtümlich das ihm vorlie- gende Exemplar für einen « gehalten. Der hat ein breites, fast in der ganzen Länge freies Stirnhorn, dessen Vorderrand ausge- buchtet ist. Das Clypeushorn ist kurz und kräftig, nach dem Ende zu stark verbreitert, der Vorderrand undeutlich dreispitzig. Wäh- rend beim ® die Vorderschienen schari dreizähnig sind, haben dieselben beim 4 nur einen Endzahn, zuweilen aber auch noch die Andeutung eines zweiten Zahnes. Lomaptera hyalina n. sp. — Viridis, nitidissima. Capite grosse, sat dense punctato ; pronoto fortiter, disco sparsim, latera- liter densius punctato ; juxta margines lateräles transversim-acicu- lato, lobo fere laevi ; elvtris fere usque ad basin transverse-strigosis ; pygidio conice producto, aciculato.Subtus medio sparsim punctato, lateribus transversim-aciculatis, abdomine longitudinaliter im- presso, tibiis anticis unidentatis. Long. 23 mill. Hab. : Deutsch Neu-Guinea (Huon Golf.). Die Art, von der nur ein vorliegt, ist durch die dunkel metal- lischgrüne Färbung und den starken glasigen, seidenartigen Schimmer der Oberseite ausgezeichnet und fällt letztere auch durch die kräftige Skulptur auf. Der Kopfist stark, nach vorn zu dichter punktiert, die Fühler sind pechbraun. Der Scutellarlappen des Halsschildes ist nur schwach und zerstreut punktiert, sonst aber zeigt das Halsschild auf dem Discus zwar nicht dicht stehende aber grobe Punkte, die nach den Seitenrändern zu noch grôber werden und dichter aneinander treten, bis sie neben dem Seitenrande in Quernadelrisse übergehen. Die Flügeldecken sind ziemlich flach, nach hinten nur wenig verschmälert mit deutlichen Endbeulen und dornartiger Nahtspitze.Sie sind mit Ausnahme eines schmalen Basalstreifens mit tiefen Quernadelrissen bedeckt, ebenso wie das stumpfkonische Pygidium. Auf der Unterseite befinden sich auf der Mitte der Brust zerstreute Punkte, sowie auf jedern Bauchseg- ment eine Querreihe nadelrissiger Punkte, während die Seiten der Brust und des Abdomens quernadelrissig, die Hinterhüften längs- nadelrissig sind. Der schlanke Brustfortsatz ist vorn schwach aufwärts gebogen. Die Ventralfurche ist breit und tief. Die Vorder- schienen tragen nur einen Endzahn, die Klauen der grünen Tarsen sind pechbraun. 88 Die Art scheiat der mir unbekannten Lomaptera aciculata HELL. ähnlich zu sein, ist aber durch die kräftige Skulptur der Oberseite verschieden. Lomaptera dichropus viridipes n. subsp. — Viridis, plus minusve cupreo-micans. Long. 21-25 mill. Hab. : Deutsch Neu-Guinea (Huon-Golf.). Vom Huon-Golf liegt mir eine Lokalform der Lomaptera dichro- pus LANS8. vor, welche sich von der in Stephansort vorkommenden Stammform dadurch unterscheidet. dass dieselbe metallisch grüne Schienen und Tarsen hat, während dieselben bei der Stammform stets gelbbraun gefärbt sind. Auch ist der Käfer durchsehnittlich kleiner, vollkommen grün, mehr oder weniger kupferschimmernd, während bei allen Exemplaren der Stammform, welche ich gesehen. habe,mindestens der Clypeus gelb gefärbt ist. Unter einer grôsseren Anzahl von Exemplaren befanden sich nur drei Uebergangsstücke zur typischen Form Dieselben haben gelbe Tarsen und grüne, bräunlich durchschimmernde Schienen und sind Clypeus, Pvygi- dium und Seitenränder des Halsschildes und der Flügeldecken mehr oder weniger gelblich. Wäbrend bei der Stammform der Brustfortsatz stets mit dem vorderen Ende aufwärts gebogen ist, ist derselbe bei viridipes fast durchweg gerade und nur bei verein- zelten Exemplaren ist die Spitze schwach aufwärts gebogen -Auch ist die Ventralfurche des ' breiter als bei der Stammform. Sonst stimmen beide Formen in der Struktur, Bildung des Pygidiums und im Forceps überein. Ischiopsopha vicina n. sp. — Olivacea, tarsis cupreis. Capite vertice sparsim, clypeo densius punctato, margine antico profunde emarginato ; antennis piceis ; pronoto disco laevi, margine laterali aciculato, Ilobo paulo exciso ; elytris, basi excepto, transversim- aciculatis ; pygidio aciculato, apice rotundato, supra medio elevato. Subtus lateribus strigillatis, medio, abdominis segmento quinto excepto, laevi; tibiis anticis tridentatis, posticis nigro-ciliatis. j abdomine sulcato, segmento quinto fere laevi. ® segmento quinto aciculato-punctato et nigro-setoso. — Long. 37 mill. Hab. : Hermit Inseln. Die Artist in Grôsse, Gestalt und Färbung der auf den benach- barten Admiralitäts Inseln vorkommenden /schiopsopha similis Kerz. ähnlich,in der Struktur jedoch von dieser Art sehr verschie- den. Der Kopf ist hinten weitläufig, vorn dichter und stärker punktiert, das Kopifschild tief ausgeschnitten, die Lappen an der Spitze dunkelkupferig, wie bei similis. Das Halsschild ist auf dem Discus fast glatt und zeigt neben dem Seitenrande bei dem vorlie- 89 genden Ÿ zerstreute Punkte und Quernadelrisse, während es bei dem vorliegenden © neben dem Seitenrande dicht quernadelrissig ist. Der Lappen des Halsschildes ist am Ende dreieckig ausge- schnitten, bei similis fast gerade abgeschnitten. Während bei letzterer Art die Flügeldecken mit Ausnahme von Seiten-und Hin- terrand ganz glatt sind, sind dieselben bei vicina, mit Ausnahme des vorderen Drittels, quernadelrissig. Auch ist der Hinterrand der Flügeldecken nicht aufwärts gebogen wie bei similis. Form und Skulptur des Pygidiums sind bei beiden Arten fast gleich, ebenso die Unterseite und Bezahnung der Vorderschienen. Sternoplidius n. &. — Clypeus emarginatus; thorax coleopteris angustior, margine postico ante scutellum emarginato utrinque sinuato, angulis posticis rotundatis, antrorsum attenuatus ; scutel- lum mediocre triangulare, apice obtuso; elytra planiuscula ; mesosterni processus dependens; tibiae anticae tridentatae. Die Gattung steht durch die Bildung des Clypeus der Gattung Glycyphana nahe, unterscheidet sich aber durch den cylindrischen, stark abwärts geneigten Brustfortsatz, welcher ähnlich geformt ist, wie bei Sternoplus Schaumi Wire, welcher Art auch die typische Art der neuen Gattung in der Grôsse und flachen Gestalt sehr ähn- lich ist. Sternoplidius alboguttatus n. sp. — Subtus niger, niti- dus, supra atro-viridulus, opacus, elytris albo-guttatis. Capite nitido, fortiter punctato, clypeo subquadrato, margine antico exciso, angulis rotundatis; pronoto disco sparsim punctato, versus margines laterales paulo densius et aciculato-punctulato; scutello laevi; elytris postice haud attenuatis, post humeros sinuatis, utrinque bicostatis, obsolete striato-punctatis, sutura in posteriore parte elevata, apice spinoso; pygidio nigro, nitido, aciculato- punctato, albo-bimaculato. Subtus pectoris lateribus aciculatis, fulvo-pilosis et aibo-maculatis, medio fere laevi, abdominis seg- mentis utrinque lateraliter femoribusque posticis ante apicem macula parva alba ornatis; tibiis anticis tridentatis, mediis et pos- ticis extus uno dente armatis. — Long. 25 mill. Hab. : Borneo (Kini-Balu). Unterseite, Kopf und Pygidium sind schwarz, glänzend, Hals- schild und Flügeldecken schwarzgrün tomentiert. Der Kopf ist nicht dicht aber kräftig punktiert, in der Mitte schwach gewôlbt, der Clypeus so lang als breit, der Vorderrand bogenformig ausge- schnitten. Die Fühler sind schwarz. Das Halsschild ist in der Mitte sehr zerstreut punktiert, doch stehen die Punkte nach dem Vorder- rande und den Seitenrindern zu enger und bilden halbkreisformige Nadelrisse. Die Schulterblätter sind grob punktiert, glinzend und 90 mit einem weissen Fleck versehen. Das Schildchen ist glatt. Die Seitenränder der Flügeldecken sind fast parallel, hinter den etwas vorstehenden Schultern flach ausgeschweift. Sie zeigen zwei paral- lele Rippen, die sich auf dem Endbuckel vereinigen, sowie Reihen von Bogenpunkten, welche infolge der Tomentbekleidung nur undeutlich zu sehen sind. Die Naht ist in der hinteren Hälfte stark erhaben und am Ende stumpf zagespitzt. Die Flügeldecken tragen eine Anzahl kleiner weisser Flecke und zwar zeigt das vorliegende Exemplar jederseits einen neben der Spitze des Schildchens, fünf neben dem Seitenrande und acht auf dem Discus. Das Pygidium trägt nadelrissige Punkte, die in der Mitte nur sehr zerstreut stehen, und jederseits neben den Hinterecken einen grossen weis- sen Makel. Unterseits sind die Seiten der Brust quernadelrissig und gelb behaart, die Mitte der Brust, sowie das Abdomen, mit Aus- nahme vereinzelter Punckte an den Keiten und des letzten Seg- mentes, glatt. Die Seiten der Brust zeigen mehrere weisse Makel, die ersten fünf Bauchsegmente je einen kleinen in den Hinterecken, sowie die Hinterschenkel einen kleinen vor der Spitze. Die Vor- derschienen sind scharf dreizänrig, Mittel- und Hinterschienen in der Mitte des Aussenrandes mit einem stumpfen Zahn versehen. Schenkel und Schienen sind innen gelb bewimpert. Glycyphana haemorrhoidalis n. sp. — Gl. sumatrensi VozL.affinis. Nigra, supra opaca, prothoracis margine laterali, pygi- dio abdominisque segmento ultimo rubris. — Long. 17 mill. Hab. : Nias. Mit Glycyphana sumatrensis VoLL. nahe verwandt, das vorlie- sende Exemplar etwas grôsser als diese Art. Das Halsschild ist schwarz und hat eine rote Seitenrandbhinde, welche nicht die Hin- terecken erreicht und in der Mitte innen ausgezackt ist. Die Skulptur der Flügeldecken ist ähnlich wie bei sumatrensis, doch sind bei dem vorliegenden Exemplare die Punktreihen, mit Aus- nahme der ersten an der Naht, hinten nicht durch eingerissene Längslinien ersetzt. Das Pygidium ist mit rotem Toment bedeckt, so dass es glatt erscheint. Die Unterseite ist ähnlich skulptiert wie bei sumatrensis. Der Brustfortsatz ist etwas breiter und flacher, das letzte Bauchsegment ist rot gefärbt. Das Prosternum ist nicht wie bei sumatrensis rot, sondern mit Ausnahme der roten Seiten- ränder schwarz. Die Bezahnung der Schienen ist dieselbe wie bei sumatrensis, doch sind die Zähne sehr kräftig. Glycyphana nigricollis n. Sp., an bisignata KRTZ var. — À Gl. bisignata differt: pronoto pygidioque nigris. — Long. 19 mill. Hab. : Nias. 91 Da ich-von Glycyphana bisignata KrTz nur ein © besitze, so ist es mir nicht môglich festzustellen, ob wir es hier mit einer besonde- ren Art oder nur mit einer Varietät von bisignata zu tun haben. Bisher galten bei den Arten der {orquata-Gruppe die verschiedenen Färbungen von Halsschild und Pvygidium als Artenunterschiede. Bei den dreivorliegenden Exemplaren ist der neben der Naht lie- gende gelbe Fleck der Flügeldecken bedeutend kleiner als bei mei- nem Exemplar der bisignata. Mir liegt ferner noch ein einzelnes Exemplar vor, bei dem die gelben Flecke neben der Naht auffallend gross sind und bei dem das Pygidium vier weisse Tomentflecke, zwei grôssere neben den Hinterecken und zwei kleinere am Vorderrande tragt. Dieses Exem- plar zeigt auch einen weissen Fleck an den Seiten der Brust, der Hinterhüften und des dritten und vierten Bauchsegments, sowie Jederseits der Mitte bei den drei ersten Bauchsezmenten. Ich nenne diese Form, von der ich gleichfalls nicht feststellen kann, ob sie eine Varietät oder gute Art ist maculiventris. Cosmiophaena pilosula KrTz. — Von dieser Art liegt mir eine grosse Anzahl von Exemplaren vom Brüsseler Museum vor. Die Beschreibung, welche KRAATZ von dieser Artgiebt ist nicht genau und bedarf der Ergänzung. Der Clypeus ist stets neben den Seitenräindern weiss gefleckt, die Stirn mit gelblichen Borsten bedeckt. Das Halsschild hat weisslichgelbe, beborstete Seitenränder und auf dem Discus jederseits der Mitte einen kleinen weissen Fleck. Das Pygidium ist rothbraun und trägt gewôhnlich sieben gelb- liche Tomentflecken, welche oft zusammen fliessen zuweilen aber auch mehr oder weniger verschwinden. Die Flügeldecken sind ebenso wie das Halsschild tomentiert und bei dem typischen Exem- plar im Deutschen entomologischen National-Museuin von grüner Grundfarbe mit undeutlichen gelblichen Flecken. Die Färbung ist jedoch bei dieser Art sehr variabel, Es finden sich Exemplare, bei denen die Grundfarbe hellbraun und die Flecken gelblich sind, solche mit gelblicher Grundfarbe und undeutlichen oder sehr mar- kanten grünen Flecken, ferner Exemplare, deren Oberseite fast einfarbig rothbraun ist und Exemplare mit blauem Halsschild und rôtlichbraunen, blau gefleckten Flügeldecken Die Type stammt aus der Gegend des Tanganvyika, doch kommt die Art auch in Transvaal und Mozambique vor. Die Exemplare des Brüsseler Museums stam- men vom Südl. Katanga (J. NEYNENS). Pachnoda flavomarginata n. sp. — Nigra, subtus nilida, supra opaca, thoracis limbo laterali, elvtrorum vitta laterali, post medium intus dilatata et limbo apicali flavis. — Long. 16 mill., lat. ad hum. 9 mul. Hab. : Franz. Kongo (Cristal Geb.). 92 Diese Art, von der nur ein vorliegt, hat die Grôsse der Pach- noda pygmaca Krrz, ist auch ähnlich gezeichnet, jedoch schmäler und dadurch viel schlanker erscheinend, das Pygidium ist einfarbig schwarz, ohne weisse Flecke Der Kopf ist nadelrissig punktiert, neben den Seitenrändern läingsnadelrissig, der Clypeus fast quadra- tisch, die Ränder schwach aufgebogen, der Vorderrand leicht aus- serandet. Die Seitenränder des Halsschildes sind breit gelb gesäumt. Die Flügeldecken haben eine breite gelbe Seitenrandbinde, welche hinter der Mitte nach innen dreieckig erweitert ist. In der Erweite. rung befinden sich bei dem vorliegenden Exemplare zwei kleine schwarze Flecke. Der gelbe S ‘um des Hinterrandë&s, welcher mit der Seitenrandbinde zusammenhingt, schliesst jederseits der Naht einen schwarzen Fleck ein, wie bei pygmaea. Das Pygidium ist schwarz tomentiert, zeigt an den Rändern nadelrissige Punkte und ist schwarz beborstet. Die Unterseile ist in der Mitte fast glatt, die Seiten der Brust zeigen quere Nadelrisse, die des Abdomens einige halb- kreisformige Punkte. Das Abdomen des ist in der Mitte tief einge- drückt. Von weissen Zeichnungen finden sich auf der Unterseite nur ein kleiner Punkt auf dem vierten und ein Querfleck auf dem fänften Bauchsegment jederseits der Mitte. Die Vorderschienen zeigen ausser dem kräftigen Endzahn nur noch einen schwachen Zahn obèrhalb desselben. Die Hinterschienen sind an der Aussen- seite mit stumpfem Zahn versehen und innen schwarz bewimpert. Atrichelaphinis glycyphanoides n. sp. — Atro-viridula, subtus nitida, supra opaca, elvtris maculis parvis albis ornatis, pec- toris lateribus, femoribus tibiisque brunneis Capite nitido, medio- criter punctato, clypeo longitudine paulo latiore, antice haud atte- nuato, margine antico minime emarginato; thorace basi leviter rotundato, ante scutellum emarginato, angulis posticis obtusis; scutello laevi; elvtris bicostatis, sutura postice elevata, maculis par- vis albis, praecipue in posteriore parte ornatis; pygidio subnitido, ocellato-punctato, griseo-maculato et-setoso. Subtus medio fere laevi et nudo, lateraliter fulvo-setosa et a1bo-maculata, pectoris lateribus aciculatis, abdominis lateribus semi-annulato-punctatis; processu mesosternali transverso; tibiis anticis bidentatis, mediis et posticis uno dente obtuso armatis. — Long. 11 mill. Hab: :#F0g0: Die Art sieht einer kleinen Glycyphana sehr ähnlich. Sie ist von dunkelgrüner Färbung, unten glänzend oben tomentiert, Schild- chen und Seiten der Flügeldecken beim vorliegenden Exemplare bräunlich schimmernd, die Seiten der Brust, die Schenkel und Schienen sind braun, die Tarsen schwarz. Der Kopf ist glänzend, missig dicht punktiert, der Clypeus etwas breiter als lang parallel- 93 seitig, die R'inder schwach aufgebogen, der Vorderrand gerade abgestutzt, in der Mitte kaum ausgerandet, die Vorderecken abge rundet. Das Halsschild zeigt einige sehr kleine unregelmässige weisse Sprenkel. Die Flügeldecken haben zwei nach vorn undeut lich werdende BRippen, die Naht ist in der hinteren Hälfte erhaben. Eine unregelm'ässige weisse Sprenkelung befindet sich hauptsächlich in der hinteren Hälfte. Das Pygidium ist mit Augenpunkten bedeckt, welche kurze, gelblichweisse Borsten- haare tragen, und unbestimmt weiss gemakelt. Die Unterseite ist in der Mitte sehr zerstreut punktiert, die Seiten der Brust sind nadelrissig, die des Abdomens sind hakenformig punktiert. Ausserdem sind die Seiten der Brust und der Bauchsegmente weiss gemakelt und gelblich beborstet. Der Brustfortsatz ist breit und eingeschnürt. Die Vorderschienen haben ausser dem Endzahn noch einen zweiten kleinen Zahn, die Mittel- und Hinterschienen sind mit einem stumpfen Zahn versehen. Trichocelis n. n. für Trichothyrea Scuocx nec KoLBE. — Der Gattungsname Trichothyrea Wurde von KoLBE für Leucocelis Mul- santi GUÉR. eingeführt, so dass die ein Jahr später von Scnocn auf- gestellte Gattung gleichen Namens einen neuen Namen erhalten muss, Ich schlage dafür Trichocelis vor. . Leucocelis cincticollis n. sp. — Nigra, nitida, pronoto rubro- cincto, albo 10-maculato, elytris viridibus, albo-sparsis, pygidio rufo, albo-4-maculato. Capite sparsim punctato, fronte utrinque strigillata; antemnis nigris; pronoto mediocriter punctato, juxta margines laterales fortiter strigillato ; scutello laevi; elvtris geminato-striatis, punctis striarum semi-annulatis ; pygidio annulato- punctato. Subtus pectoris lateribus transversim-aciculatis et albo- maculatis, abdominis lateribus aciculato-punctatis, medio sparsim punctulato. — Long. 12 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika. Eine durch die Färbung des Halsschildes ausgezeichnete Art aus dem Innern von Deutsch Ost Afrika, leider ohne näheren Fundort. Der Kopf ist schwarz, mässig dicht punktiert, neben den Augen quergestrichelt, Das schwarze Halsschild ist in seinem ganzen Umfange rot gesäumt, der Vorderrand schmal, Hinter- und Sei- tenrand breiter. Es trägt zehn weisse Flecke in vier Längsreihen, von denen die mittleren aus drei, die ausseren aus zwei Flecken bestehen. Es ist missig dicht punktiert, aber neben dem Seilen- rande, namentlich in der vorderen Hälfte mit tief eingegrabenen, sehr schräg nach hinten verlaufenden Nadelrissen versehen. Der Vorderrand ist in der Mitte schwach erhôht. 94 Das schwarze Schildchen ist glati. Die grûnen Flügeldecken schimmern gelblich und tragen Reihen von bogenfôrmigen Punkten, die paarweise einander genähert sind. Bei den drei ersten Punktstreifen verwandeln sich die Punkte in der hinteren Hälfte in doppelte Längsrisse. Die Flügeldecken sind namentlich im hinteren Teile weiss gesprenkelt. Das rote Pygidium trägt zwar nicht sehr dicht stehende aber tief eingerissene Bogenpunkte und jederseits zwei weisse Makel. Die Unterseite ist in der Mitte, abgesehen vom fünften Bauchsegment, fast glatt, die Seiten der Brust sind quernadelrissig, die des Abdomens tragen hakenformige, nadelrissige Punkte. Auf den Seiten der Brust befinden sich einige weisse Sprenkel, sowie in den Hinterecken der fünf ersten Bauch- segmente je ein kleiner weisser Fleck. Leucocelis puncticollis n. sp. — N\Nigra, nitida, alboma- culata, elvtris viridibus, interdum cupreo-micantibus. Capite grosse et dense punctato ; pronoto fortiter punetato, punctis in anteriore parte aciculatis, margine antico medio leviter producto, albo- marginato et 6-punctato; elytris bicostatis, disco trifariam geminato- striatis ; pygidio ocellato-punctato, albo 4-maculato et albo-setoso. Subtus lateraliter albo-setosa, pectoris läteribus longitudinaliter aciculatis, abdominis lateribus semi-annulato-punctatis, medio sparsim punctulato. — Long. 12 mill. Var. rufipes : pedibus rufis. Var. vitticollis : pronoti vittis duabus rubris. Hab. : Erythrea (Keren). Diese Art, welche mir in Anzahl vorliegt, wurde bereits 1870 von BECGARI gesammelt, doch fand ich keine Beschreibung, welche auf vorliegende Art passt. Dieselbe ist durch die kräftige Punktie- rung von Kopf und Halsschild, sowie durch die Form der Augen- punkte des Pygidiums ausgezeichnet. Sie ist schwarz mit grünen Flügeldecken, welche bei schräger Betrachtung häufig kupferig schimmern. Der Kopfist mit groben, tiefen Punkten bedeckt, die Fübler sind schwarz. Das Halsschild ist in der Mitte zwar zerstreut aber grob punktiert, die Punkte stehen nach dem Vorderrande zu dichter und bilden hier meist tiefe, halbkreisfôrmige Nadelrisse. Der Vorderrand ist in der Mitte etwas erhôht und vorgezogen. Ausser einer Wweissen Seitenrandbinde des Halsschildes befinden sich auf dem Discus in zwei Längsreihen je drei weisse, tief eingegrabene Tomentflecke. Das schwarze Schildchen ist glatt. Die Flügeldecken tragen zahlreiche weisse Sprenkel, von denen namentlich drei hinter der Mitlte neben der Naht, einer am Hinter- rande, zwei hinten neben dem Seitenrande und einer auf dem Discus in Hôhe des ersten Seitenrandfleckes hervortreten, Die 95 Flügeldecken lassen zwei deutliche Rippen erkennen, die bogen- fürmigen Punkte der Streifen sind ziemlich grob, die drei ersten Punktreihen bilden in der hinteren Hälfte doppelte eingerissene Linien. Neben den Seitenrändern befinden sich einige dicht aneinander gerückte, aus hufeisenformigen Punkten bestehende unregelmässige Streifen. Das Pygidium trigt ziemlich dicht stehende tief eingerissene, läingliche Augenpunkte und vier weisse Tomentflecke, zwei am Vorderrande und je einer neben dem Seitenrande. Die schwarze Unterseite ist in der Mitte sehr zerstreut punktiert, die Seiten der Brust sind lingsnadelrissig, die Seiten des Abdomens zeigen hakenfôrmige Punkte. Alle Punkte tragen weiss- liche Bôrstchen. Bei der var. rufipes sind die Beine rotbraun, zuweilen auch Pygidium und letztes Bauchsegment. Die var. vitticollis zeigt zwischen den beiden Reihen weisser Flecke und dem weissen Seitenrande des Halsschildes jederseits eine rote Längsbinde. Bei dem einzigen vorliegenden Exemplar dieser Varietät sind die Beine, das Pvygidium und die beiden letzten Bauchsegmente rothraun. Dasyvalgus cruciatus n. sp. — Piceus, dense squamosus. Capite crebre punctato, fronte fulvo-setoso, clypeo margine antico paulo exciso ; prothorace latitudine paulo longiore, antrorsum attenuato, dense piceo- et fulvo-squamoso, bicristato, cristis piceo- bifasciculatis, postice piceo-quadrifasciculato ; scutello griseo- an piceo-squamulato; elytris dense squamosis, squamulis piceis sutura vittaque transversa postmediana griseis an fulvis, disco utrinque maculis duabus obscuris, altera ante altera post vittam transversam ; propygidio fulvo- an piceo-squamulato, nigro-bifasciculato, pygidio dense ochraceo-squamoso. Subtus fulvo-squamosus, tibiis anticis quinquedentalis, dentibus secundo et quarto obsoletis. — Long. 6 1/2 mill. Hab.: Malacca (Tengah Geb.). Eine durch ihre dichte Beschuppung ausgezeichnete Art. Der Kopf ist sehr dicht punktiert, der Clypeus etwas länger äls breit, sein Vorderrand schwach ausgeschnitten. Die Stirn ist mit braunen Borstenhaaren bekleidet. Das Halsschild ist ein wenig länger als breit, nach vorn hin bis zur Mitte schwach, dann stürker ver- schmälert. Die Beschuppung ist schwärzlichbraun, bei einem Exemplar gelblich. Die Borstenbüschel sind schwarz und braun meliert, wobei entweder die schwarze oder die braune Färbung überwiest. Auch die Färbung der Flügeldecken ist sehr veränder- Lich. Die Grundfarbe des Discus ist ein dunkeles over helleres Braun, Seitenrand und Spitze sind dunkler gefirbt. Die Naht und eine 96 Querbinde hinter der Mitte heben sich stets von der Grundfarbe heller ab. Die Querbinde erweitert sich meist jederseits in der Mitte zu einem gelblichen oder aschgrauen Makel. Vor und hinter der Querbinde markiert sich auf jeder Flügeldecke ein dunklerer Fleck. Das Propygidium ist mit pechbraunen oder gelben Schuppen bedeckt und trägt zwei schwarze Borstenbüschel. Das Pygidium ist äausserst dicht beschuppt, meist ockergelb, zuweilen aber auch heller gefarbt. Auch die Unterseite ist in der Mitte sehr dicht mit selben Schuppen bedeckKt, die Vorderschienen sind fünfzähnig, der zwWeite und vierte Zahn jedoch nur sehr klein. Das erste Glied der Hintertarsen ist doppelt so lang als das zweite. 97 ON SOME AUSTRALIAN HOMOPTERA by WV.-H.. Hbistant. This paper refers to some Australian Homoptera, and the types of the new species described are mostly contained in the British Museum. We know comparatively little of these insects from Aus- tralia, excepting the Cicadidæ and Membracidæ, both of which families have been monograpbed by GOobiNG and FRoGGATr, while WESTWOOD, WALKER, STÂL, SIGNORET, the present wriler and other eatomologists have also from time Lo time described various genera and species. Some recent publication at Honolulu on this subject, as might be expected, has created considerable synonymy, some of which is here corrected. Certain acrimonious strictures which accompanied these descrip- tions may be benevolentiy ignored, though in some cases contra- diction is necessary. Fam. CERCOPIDXÆ, Genus EOSCARTA. Eoscarta BREDD., Soc. Ent., X VIT, p. 58 (1902). Euryaulax Kirk. Rep. Exp. Stat. How, Plant. Assoc., Pt. IX, p. 380 (1906). Type : E. borealis Disr. — E. eos BREDD. EOSCARTA INCONSTANS. Triecphora inconstans WALK., List Hom., TT, p. 673 (1851). Euryaulax callitettigoides Kirk., Rep. Exp. Stat. Hav. Plant. Assoc., Pt. IX, p.381 (1906). Hab. : Queensland (F.-P. Dopp. — Brit. Mus.). Genus AUFIDUS. Aufidus SrÂL, Trans. Ent. Soc. Lond., (3) 1, p. 594 (1863). Aufidellus Kirk., Rep. Exp. Stat. Harw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 881 (1906). Aufiterna Kirk., loc. cit., p. 382. Aufidellus Kirk. cannot be separated from Aufidus. The type of STÂL’s genus (À. trifasciatus) is in the British Museum, as is also a specimen of the species described by KiIRKALDY as À. australensis. The differential and only characters given by this writer € pronotum posteriorly is almost evenly rounded and the costal margin is not arched basally », constitute (when the species is examined) only 98 very moderate specific differentiation. In his description of another proposed genus, Aufiterna (1), he writes € posterior margin emar- oinate, while it is truncate in Aufidus ». This is inaccurate; in the type of Aufidus [A. trifasciatus] the posterior pronotal margin is distinctly emarginate; neither did STAL make that structural cha- racter a genericdistinction. he simply writes «Thorax sexangularis ». On the other hand Aufiterna Kirk. is apparently only to be separated from Aufidus by the venation of the tegmina — «3 discoidals (subapical), 4 apicais well! marked, while there are-another 5 small cells marked off on the costal cell ». In the typical species ali tnese characters are mere or less repre- sented, and the divisions of the costal cell are inconstant even in the same species and even in the same specimen. Fam. JASSIDÆ. Subfam. LEDRINÆ. KirkALDY (Rep. Exp. Stat Haw. Plant Assoc., Bull. IF, p.25 (1907)) writes € Distant has overlooked the fact that Petalocephala is a syno- nym of Camptelasmus ». Camptelasmus SriN. (Mem. Mat. Fis. Soc. Ital. Sci. Modena, XXV, Part I, p. 96 and 150), is described particularly as having «€ ocelli nulli ». SrÂL (Hem. Afr., IV, p. 103 (1866) in redescribing his genus writes « ocelli versus basin verticis positi, ab oculis quam inter se longius remoti ». He certainly also writes € Genus Camptelasmus Spin. Petalocephalæ affine viditur », but in 1870 (Ofv. Vel. Ak. Fôrh., p. 732) he uses his genus Petaiocephala as he had every reason to do. I therefore cannot see what « fact », has heen overlooked. Subfam. BYTHOSCOPINÆ Genus IDIOCERUS. Idiocerus Lewis, Trans. Ent. Soc. Lond., 1, p. 47 (1836). Type, [. adustus HERR. SCH. IDIOCERUS CUPREUS. Bythoscopus cupreus WALK., List Hom., If, p. 871 (1851). Hab. : «Australia » (Brit. Mus.), Queensland; Peak Downs (coll. Disr.) (1) KrrkaLoy writes (this genus is more allied to Polychætophyes» of which he refers the typical species to PI. XXXIIT, fig. 12 and 15, but no such an illustration can be traced. 99 So far as can be understood from the descriptions Kirkaldy has ñot redescribed this species in his recent writings on the genus. Idiocerus Geoffroyi n. sp. — Head and pronotum pale ochra- ceous; scutellum black, with the lateral magins, apex, a central longitudinal line and an oblique line crossing each lateral area pale testaceous; sternum and legs pale ochraceous, metasternum and abdomen beneath piceous, apical segment with an ochraceous spot on each side; tegmina greyish-white, crossed beyond middle by a broad transverse fuscous fascia, extreme apex fuscous ; posterior femora, excluding apices, black or fuscous. Var.—Vertex, and three longitudinal fascit {o pronotum sangui- neous; upper half of head beneath sanguineous with four small pale spots. Long: incl. tegm 5 to 6 mill. Hab. : Queensland; Peak Downs (coll. DISTANT.) Genus BYTHOSCOPUS Bythoscopus Germ. in Sülberm. Rev. Ent., 1, p. 180 (1833). Type, B. lanio Linn. Bythoscopus viridipes sp. n. — Stramineous; pronotum, scutellum, and tegmina slightly grevishly tomentose; eyes and ocelli carmine-red; the tarsi and apices of the tibiæ bright emerald green, the posterior legs less prominently so in this respect; pro- notum finely transversely wrinkled; scutellum with a dark spot near each basal angle, and an arcuate impression before apical area which is straightly transversely wrinkled; tegmina finely obscu- rely punctate; posterior tibiæ somewhat broad, curved and thickly finely spinulose. Length incl. tegm., 6 1/2 mill. Hab. : Queensland (F.-P. Dopp. — Brit. Mus.) - KIRKALDY has proposed a new genus Eurinoscopus as (the Austra- lian representative of Bythoscopus » differing. itis said, by a slight divergence in venation in the tigmena, but which he has neglected to figure in his otherwise somewhat fully illustrated paper. TL can cerlainly find no structural difference in the species above described from GERMARS genus. Genus IPO. Tpo KirkALDY, Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 464 (1906). Type, I. pellucida FABR. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. LII, 3 IV 1908. n 100 IPO PELLUCIDA. Cicada pellucida FABR., Entom. Syst., IV, p. Æ, 60 (1794). Ipo ambita Kirk. Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 465 (1906). Hab. : Queensland (E.-P. Dopp. — Brit. Mus.) The type of pellucida FABR., is in the Banksian collection of the British Museum which also possesses six specimens which judging from KirkKALDY’S dimensions and short description of his species, clearly also apply to Z. ambita. It is a species variable in colour and markings; the scutellum is sometimes € pale castaneous » but in most of the specimens before me it has its disk piceous, while its apex is in any case distinctly pale flavescent; a large dark spot is usually found in each basal angle; the pronotum also varies in different specimens from testaceous to piceous; in several examples there is a distinct whitish longitudinal line to vertex and pro- notum. IPO CONFERTA. Ipo conferta Kirk., Rep. Exp. Stat. Haw Plant. Assoc., Pt. IX, p. 465, PI. XXII, fig. 10-11 (1906). Hab. Queensland (E.-P. Dopp — Brit. Mus). It is very difficult to identify thisspecies with certitude. In his des- cription KIRKALDY writes € smaller than the type » and gives the Length as € 6 1/4 mill. »; But by the side of his enlarged figure is given a dimensional line which measures 9 mill. Five specimens from Queensland now before me measure 6 to 6 1/4 mill. It would seem from his descriptions and dimensions that KIRKALDY, as Z. conferta has probably given the figure of his Z. ambita — pellucida Fabr. Genus TROCNADA. Trocnada WArxK., Ins. Saund Hom., p.103, (1858). Abelterus Stal, Ofv. Vet. Ak. Fôrh., 1865, p. 157. Type, Z. dossigera WArxk. TROCNADA DORSIGERA WALXK. lrocnada dorsigera WArK., Ins. Saund. Hom., p. 104 (1858). Abelterus incarnatus Stäal, Ofv. Vet. Ak. Fôrh., 1865, p. 158. Hab. : Sydney (Brit. Mus.), € North Australia » (fide SraL). Genus EURYMELOIDES. Eurymela Div. B. SIGN., Ann. Soc. Ent. Fr., (2) VII, p. 508 (1850). Eurymeloides AsHM., Entomol. Amer., V, p.126, (1889); Kirk., Rep. Exp. Stat. Haiw. Plant. Assoc., Pt: IX, p. 351 (1906). Eurymelias Kirk., loc. cit., Bull., IT, p. 25 (1907). 101 KiRKALDY has with justice complained of the indication, not des- cription, given by ASHMEAD of this genus; this however does not entitle him to claim the genus by a somewhat longer descrip- tion. He also correctly points out that ASHMEAD stated no type for his genus. KirKALDY however has unfortunately given two types; in the first reference (supra) at p. 354, he writes of Æ. bicincta ERICHS. Ç (the type of the genus) », to the second reference where he proposes a new name he writes € type hyacinthus Kirk ». EURYMELOIDES VARIA. Eurymela varia Wark., List. Hom., HE. p. 644. (1851). Eurymeloides bicinctellus Kirk., Rep. Exp. Stat. Haiv. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 352 (1906). Hab. : Besides the localities given by WAÏIKER, the Brit. Museum possesses the species from Queensland, where it was collected by MSF=P"Dopp: EURYMELOIDES OCELLATA. Eurymela ocellata SiGN., Ann. Soc. Ent. Fr., (9) VIII, p. 511, PI. XVII, f. 13 (1850). Eurymeloides cumulosus Kirk., Rep. Exp. Stat. Haiv. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 351 (1906). This is a variable species; the tegmina have the white basal rascia either spotted with black or unicolorous. À similar remark applies to the subapical fascia which sometimes encloses a large oval transverse spot as in SIGNORETS figure, or is incomplete, or nar- rowed into a unicolorous transverse fascia. The pale spots on the commissure are always present. Hab. : West Australia; Freemantle (Brit. Mus.). N. S. Wales; Sydney (Brit. Mus.). Queensland (F.-P. Dopp. — Brit. Mus.). It is probable that ÆE. ornatus Kirk. may be à variety of this species. Eurymeloides testaceus sp. n. — Head, pronotum, scu- tellum, sternum and legs ochraceous, abdomen beneath pale stra- mineous, scutellum a little darker and more testaceous in hue than pronotum ; head beneath pale testaceous; with dark wrinkles, a narrow basal margin and the cheeks pale ochraceous, tarsi piceous; teomina black, the veins and the base pale testaceous, an indistinct transverse fascia before middle which reachesdisk ofclavus whereiïts margins are only visible, another fascia just before apical area prin- cipally denoted by its margins, and three small spots on each side of claval suture creamy-white ; scutellum with some longitudinal depressions on basal half, transversely impressed before apical area 102 which is a little foveate; pronotum with an indistinct central longi- tudinal carination. Long. inel. tegm. ©. 8 mill. Hab. : Queensland (F.-P. Dopp. — Brit. Mus.). A species to be placed near Æ. ocellata SIGN. Eurymelcides Walkeri sp. n. — Head, pronotum and scutellum ochraceous; vertex with four prominent black spots which are sometimes more or less connected; pronotum with the anterior margins medially interrupted and not reaching lateral angles and two central longitudinal fasciæ notreaching basal margin, black; scutellum with three large basal black spots, one triangular at each basal angle, and the central connected with a small discal triangular black spot (in a second specimen all these spots are: fused); head beneath with two large subquadrate black basal spots and with a smaller spot of the same colour beneath each eye, face with the margins and a central line black ; body beneath and legs ochraceous, a subapical annulation to femora and the tibiæ and tarsi black, small spots to posterior tibiæ and base of posterior tarsi ochraceous; tegmina black, a transverse spot not quite crossing disk of clavus, a central arcuate spot, a large costal spot before apex and above which are two smaller spots, some small indistinet spots on the claval suture, and sometimes the upper claval margin greyish white. Long. incl. tegm. ©. 7 1/2 mill. Hab. : W. Australia; Albany (J. J. WALKER. — Brit. Mus.\. À small species lo be placed near Æ. hyacinthus Kirk. EURYMELOIDES PULCHRA . Eurymela pulchra Sien., Ann Soc Ent Fr., (2) VII, p. 508, t. XVII, f. 10 (1850). Eurymela discifera Warx., List Hom., HI, p. 641 (1851). EURYMELOIDES LINEATA. Eurymela lineata Siax., Ann. Soc. Ent. Er., (2) VIT, p. 509, t. X VIT, f. 11 (1850). Eurymela decisa WALK., List Hom., II, p. 643 (1851). EURYMELOIDES MARMORATA. Eurymela marmorata BurM., Gen. Ins. Rhynch., Trib. IV. Fam. 5 (1838-1846). Bythoscopus nigro-æneus WALK., List Hom., I, p. 867 (1851). Eurymela /Eurymela/marmorata Kirk., Rep. Exp. Stat. Harw. Plant. Assoc. Pt. IX, p. 356 (1906). 103 EURYMELOIDES TERMINALIS. Eurymela terminalis WaALKk., List Hom., HE, p. 642 (1851). Hab. : Adelaide (Brit. Mus.). £ EURYMELOIDES LIVIDA. Eurymela livida WaArxk., List Hom., 1, p. 642 (1851) ; Hab. : N.S. Wales; Port Stephen (Brit. Mus.). EURYMELOIDES AMPLICINCTA. Eurymela amplicincta Wark., Ins, Saund. Hom., p. 84 (1858). Hab. : N.S. Wales (Brit. Mus). EURYMELOIDES PERPUSILLA, Eurymela perpusilla WALK., ns. Saund. Hom., p. 83 (1858). Hab. : Tasmania. Eurymeloides atromaculatus sp. n. — Head, pronotum, scutellum, sternum and legs pale castaneous, abdomen beneath pale sanguineous, the anal segment and genitalia ochraceous; vertex finely mottled with ochraceous, the anterior margin black; prono- tum finely mottled with ochraceous, the basal margin stramineous, and with two central black spots near anterior margin ; scutellum with a black angulate spot near each basal angle; margins of head beneath, face and clypeus pale ochraceous, basal area, a large elon- gate spot before each eye, an elongate spot on each side of face, a spot at apex of clypeus, and lateral transverse sternal spots, black; anterior femora, excluding base, piceous, all the tibiæ piceous with small ochraceous spots; tegmina black, an oblique fascia extendig from about middle of costa to near apex of scutellum, a transverse fascia before apical area and two or three small spots on claval suture, creamvy-white, base and base of costal margin ochraceous; pronotum with an obscure central carination. Long. incl. tegm. ©, 7 mill. Hab. : N.S. Wales (Brit, Mus.). Eurymeloides insignis sp. n. — Vertex, pronotum, body beneath and legs ochraceous ; scutellum with the basal area pale cas- taneous, the apical area ochraceous; tibiæ piceous, their basal areas pale ochraceous, tarsi black, apex of posterior tibiæ and base of posterior tarsi pale ochraceous; tegmina black, the whole of claval area and base of costal margin ochraceous, two broad transverse greyish white fasciæ, the first near middle, just encroaching on the clavus and with the veins concolorous, the second fascia before apical area, broader, à little less white and with the veins darker, and reaching claval apex, the black apical area with some small obscure ochraceous spots; scutellum strongly angularly transversely 104 impressed before apical area; pronotum with a transverse impres sion near each eve; face laterally rather strongly angulate. Long. incl. tegm. 7 mill. Hab. : Queensland (F. P. Dodd. — Brit. Mus.). Eurymeloides zonatus sp. n. — Vertex and pronolum ochraceous, wrinkled and mottled with castaneous ; vertex with two central piceous spots separated by a pale line ; pronotum with some irregular and obscure darker markings, the more prominent of which is a longitudinal piceous line before and behind each eye; scutellum black, lateral margins — excluding base and apex nar- rowly ochraceous; head beneath and face piceous mottled with ochraceous, cheeks pale castaneous with pale ochraceous margins and reticulate markings ; sternum piceous ; abdomen beneath and legs ochraceous ; tibiæ darker with small pale spots; tegmina piceous brown, crossed by two pale transverse greyish fasciæ, the first before middle, the second before apical area, both fasciæ nar- rowing interiorly, the dark space between the pale fasciæ and the dark apical area more or less irrorated with small pale greyish spots and three spots of the same colour on claval suture; scutellum coarsely punctate on basal area, profoundly transversely impressed before apical area. Long. incl. tegm. 6 mill. Hab. : N.S. Wales (Brit. Mus.) Genus EURYMELA. Eurymela LEP. ET. SEW. Enc. Méth., X. p. 603 (1825) ; SIGN , Ann. Soc. Ent. Fr., (2) IX, p. 502 (1850). Eurymelops Kiek., Rep. Exp. Stat. How. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 304 (1906). KiRKALDY has proposed a new name for the Division A. of SIGNoRET, (Ann. Soc. Ent. Fr., (2) IX, p. 505, not p. 497 as written by KIRKALDY). EURYMELA DISTINCTA. Eurymela distincta SiGx., Ann. Soc. Ent. Fr., (2) IX, p. 506 (1850) ; STRL, Ofv Vet.-Ak. Fôrh. 1862, p. 495. Eurymela speculum WALK., List Hom., HA, p. 641 (1851), Eurymela lubra Kirk., Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., PE IX. p. 596 (1906). KirkALDY writes of his proposed Æ. lubra : € Allied to E. distincta from which it apparently differs principally by the red ab- domen, ete. » This is the normal character of the pecies. SIGNORET certainly describes la couleur uniforme but then he is as Certainlv 105 describing the upper surface of an unexranded specimen, but KIRKALDY should have been in no doubt. as he states (supra Pp. 396) distincta SIGN. — speculum WALK. and WALKER describes the abdomen as € bright red ». Eurymela subnigricans sp. n. — Vertex, pronotum and scutellum black ; central basal margin of vertex, lateral and poste- rior margins of pronotum, and lateral margins and apex of scutel- lum narrowly dull dark red ; head beneath, face and clypeus black, cheeks pale ochraceous ; body beneath and legs ochraceous, the abdomen pale testaceous, tibiæ, tarsi and apices of femora black; teg- mina black with a short discal transverse fascia before middle commencing at claval suture and not reaching costal margin and a narrow transverse fascia before apical area much widened on costal margin pale yellowish-white, margins narrowly dull dark red ; pronotum strongly transversely wrinkled; scutellum coarsely punctate on basal area, with an angulate opaque spot near each basal angle, strongly transversely impressed before apical area which is transversely wrinkled ; basal area of head beneath granu- lose, face moderately smooth and shining, centrally longitudinally and laterally punctate. Long. incl. tegm. £ 12 mill. Hab. : N. S. Wales ; Rose Bay (FROGGATT. — Brit. Mus.) Allied to Æ. distincta SIGN. EURYMELA ATRA. Eurymela atra WALK., List Hom., TE, p. 645 (1851). Eurymela maura SIGN. (nec FABR.), Ann. Soc. Ent. Fr., (2) VIT, p. 907 (1850). The species identified by SIGNORET as maura FABR. is the afra Warxk. The type of maura FABR. is in the Banksian collection of the British Museum, and has the sternum and abdomen sangui- neous as described by FABricrus. WALKERS type has the posterior margin of the pronotum, and the margins of the tegmina reddish tesltaceous. E. atra is one of the smaller species of Eurymela. E. mauwraFABr. is a Eurymeloides. EURYMELA SEMIFASCIA. Eurymela semifascia WaALk., List Hom., 1, p. 643 (1851). Eurymela [Eurymela/ rubrolimbata Kirk, Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 354 (1906). Hab. : S. Australia (BAKEWELL. — Brit. Mus.), Melbourne (Brit. Mus.), Tasmania (Brit. Mus.) 106 Eurymrla Pascoei sp. n. — Head and pronotum ochraceous ; face with two central subbasal black spots ; pronotum with à trans- verse, arcuate black macular fascia on each discal lateral area, sometimes united at anterior margin ; scutellum black, with a small spot at each basal angle, narrow lateral margins and the apex ochraceous ; body beneath and legs ochraceous, the tibiæ, tarsi, and apices of femora black; tegmina with the basal third ochraceous, remaining area sanguineous, with two transverse fasciæ and the apical area black, the first fascia near apex of scutel- lum not reaching costal area, the second crossing apex of clavus and almost reaching costal margin ; above thickly finely punctate, face with the apex conically produced. Long. incl. tegm. © 10 to 11 mill. Hab. : Sydney (PASCOE coll. — Brit Mus.) Eurymela bunda sp. n. — Testaceous-red; face united with an irregular transverse fascia between the eyes black, apical projection of face testaceous-red; pronotum black with two long transversespots on anterior margin testaceous red; scutellum black, apical margins and apex testaceous-red; body beneath and legs testaceous-red, late- ral spots to pro-and mesosterna, apex of abdomen beneath (more or less) tibiæ, tarsi, and apices of femora black; tegmina with two transverse black undulating fasciæ, one before and the other beyond middle, apical area brownish-ochraceous ; Wings violaceous-black ; pronotum excluding the pale anterior transverse spots transversely striate ; scutellum with the disk foveately depressed, basal area with a fine central longitudinal and two oblique lateral impressions; vertex scarcely visible from above. Long. ®, 12 1/2 mill. Hab. : Quensland; Peak Downs (coll Disr.) EURYMELA BICOLOR. Eurymela bicolor BurM., Gen. Ins., Eurymela, N° 1 (1833-1846) ; Src- NORET, Ann. Soc. Ent. Fr., (2) NIIL, p. 503, PI. XVII, f. 7 (1850). Of this variable and widely spead Australian species the British Museum possesses a specimen from New Georgia, Solomon Islands taken during the cruise of H. M.S. « Penguin ». Eurymela Tasmani sp.n.—Vertex, pronotum, scutellum, body beneath and legs black ; eves and narrow posterior margin to prono- tum pale ochraceous; bases of femora pale testaceous (body beneath and legs imperfectly seenincarded specimen);tegmina greyish white with the margins narrowly dull red, basal fourth, apical area, sub- costal margin broadened inwardiy and apex of elavus black; prono- tuim finely transversely wrinkled; scutellum coarsely. punctate on 107 basal area with two small foveations before apical area which is opaque. Long. incl. tegm. 7 1/2 mill, Hab. : Tasmania; Launceston (J. J. WALKER). Subfam. TETTIGONIELLIN Æ. Genus TETTIGONIELLA., TettigoniellaTAcoBr, Zool. Jahrb. Syst , XIX, p.778 (190%); Disr., Faun. B. Ind., Rhynch.,1V, p. 201 (1907). Type T. viridis Linn. TETTIGONIELLA PASIPHAE. Tettigonia pasiphae Kirk., Rep. Exp. Stat. Haiw. Plant. Assoc. Pt. IX, p. 320 (1906). Tettigonia mysolica WALKk. M.S. Tettigonia candida WALK. M. S. I can trace no descriptions of WALKkER for the {wo species (supra) which were standing under those names in the collection of the British Museum. Those specimens and one collected by M° Dobp in Queensland seem to agree with most points and the size of KiIRKAL- py’s description which is however obscure. On the first line of that description KiRkALDY describes the ocelli as black, on the third line they are stated to be € greenish-brown ». The vertex is also said to be € as long or à trifle longer than the pronotum »; the vertex is shorter than the pronotum, and the ocelli are black in agreement with KIRKALDY'S first statement. Hab. : Mysol, New Guinea (WALLACE). Wetter near Timor (DOHERTY). Queensland (Dopp). All the specimens I have seen are in the Brit. Museum collection. Subfam. GYPONINÆ. Genus PENTHIMIA. Penthimia GERM., Mag. Ent., IV, p. 46 (1821). Type, P. atra FABR. PENTHIMIA AUSTRALIS. Scaris australis WaALk., List Hom. Suppl., p. 253 (1858); Kirk., Rep. Exp. Stat. Huw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 457 (1906). (Refe- rence to WaLx. given by Kirk., as p. 267, to be excluded). Hab. : Queensland; Moreton Bay (Brit. Mus.); Peak Downs (coll. Disr.). 108 ÉE. Penthimia reticulata sp. n. — Vertex black, anterior margin and ocelli red; eyes ochraceous; pronotum castaneous, lateral mar- oins united before anterior margin broadly black; scutellum with the basal area black, the apical area castaneous; face black, basal margin broadly sanguineous and the lateral margins spotted with the same colour; sternum and femora black, apices of femora and the whole of the tibiæ and tarsi sanguineous, posterior tibiæ broadly striped with black; tegmina dull testaceous, the veins black, giving a blackly reticulate appearance, especially on the cla- val area, apical area paler and more brownish ochraceous, costal margin for about half its length dull reddish; abdomen mutilated in type; vertex broad, short, transverse, in length scarcelv half the breadth between eyes; pronotum concavely sinuate at basal mar- gin, its basal lateral angles subprominently subacute; scutellum with the basal area obscurelv granulose. Lang. incl. tegm. 6 mill. Hab. : Queesland; Peak Downs. Genus HARANGA. Haranga Disr., Faun. B. 1I.; Rhynch., IV, p. 248 (1907). Type, Æ. orientalis WArx. HARANGA SCUTELLARIS, Haranga scutellaris Disr., Faun B.T.; Rhynch., IV, p. 249 (1907). This'species recorded from Assam and Ceylon [have now received from N.S. Wales. Genus THAUMATOSCOPUS Thaumatloscopus Kirk., Rep. Exp. Stat. Haiv. Plant. Assoc., PE IX, p. 462 (1906), Type, T. galeatus Kirk. THAUMATOSCOPUS GALEATUS. Thaumatoscopus galeatus Kirk, Rep. Exp." Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 462 (1906). The British Museum possesses a specimen of this species col- lected by M° Dopp in Queensland, which agrees with the descrip- tion but not with the figure which is said to represent it (Tab. XXIIL, f. 9). Another outline figure (T. XXX, f.8) to which reference is also made appears to be correct. Genus VULTURNUS KrerKk. Vulturnus Kirk., Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. N. p. 463 (1906), Type, V. vulturnus KIRKk. 109 KrKkkALDY’s original description of this genus is simply « Closelv allied to Thaumatoscopus, but head only slightlv foliaceous ante riorly ; cells of tezgmina irrorate ». The determination of some of the species therein included makes its identification possible. The British Museum possesses examples (apparentlv) of both the V. vaedulcis and V. vappa Kirk., which were collected by Mr. Dobp in Queensland and attached to the same card as though known to be the sexes of one species. I have kept them separate until we possess fnrther information, but M" Doppn’s opinion may be correct. Subfam. TASSINÆ including ACOCEPHALINÆ. Genus TARTESSUS. Tartessus STÊL, Ofv. Vet.-Ak. Fôrh., 1865, p. 156. Type, T. ferrugineeus WALK, TARTESSUS FULVUS. Bythoscopus fulvus WaLixk., List Hom, HI, p. 866 (1851); SrÂL, Ofo. Vet.-Ak. Fôrh., 1862, p. 494. Bythoscopus latifrons WALKk., loc. cit., p. 869. Bythoscopus transversus WALK., loc. cit. p. 869. Bythoscopus semicitrinus WALK., Ins. Saund. Hom., p. 105 (1858) eæcl. habitat . Bythoscopus signifrons WALK., loc. cit. p. 106. Tartessus subniger SIGN., Ann. Soc. Ent. Fr., (5) X, p. 350, PL. IX, f. 75 (1880). Tartessus syrtidis Kirk., Rep. Exp. Stat. How. Plant. Assoc., PL IX, p. 341, PI: XXIV, f. 9 (1906) (1). Hab. : Queensland (F. P. Dopp ; Brit. Mus.), N. S. Wales and Moreton Bay (Brit. Mus.), Tasmania (Brit, Mus.). The type of B. semicitrinus WALK. has no locality attached, so that the habitat « Amazon Regions » given by WALKkEeR must have been one of inference only. This common species is of à varielal nature ; in transversus and latifrons WALK., and subniger SIGN. the face and cheeks are wholly black, excepting transverse lateral ochra- ceous striæ to the face ; in other specimens the tegmina are without the pale markings. KiRkKALDY has recently sank his proposed 7. syr- tidis as a var. of this species, but it is an absolute synonym. It is probable that T. éphis Kirk. and T. io Kirk. are also simple varieties of this species. (1) Not PI. IV. f. 75 as cited by KIRKALDY. 110 TARTESSUS RIVULARIS. Bythoscopus rivularis WALK., List. Hoïm., I, p. 865 (1851); STÂL, Ofv. Vet.-Ak. Fôrh., 1862, p. 494. Bythoscopus dorsalis WALxK., loc. cit. p. 867 (1858). Bythocopus repletus WALKk., List Hom. Suppl., p. 267. Tartessus tanassa Kirk., Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc. Bull., IT, p. 47 (1907). Hab. : Australia, N.S. Wales (Brit. Mus.), Queensland (F. P. Dopp — Brit. Mus.), Tasmania. TARTESSUS AUSTRALIS. Coœlidia australis WaALxk., List Hom., I, p. 856 (1851). Bythoscopus australis STÂL, Üfv. Vet.-Ak. Fôrh., 1862, p. 494. Hab. : UNew-Holland » (Brit. Mus.) The British Museum possesses three other species of Tartessus col- lected by Mr Dopp in Queensland, which are distinct from any of \WWALkERS species, and cannot unfortunately be identified by M' KirkALDY’S descriptions. Genus THYMBRIS. Thymbris Kirk., Rep. Exp. Stat. Haiv. Plant. Assoc., Bull., LEE, p. 49 (1907). Type, T, ènachis Kirk. THYMBRIS ? PUNCTIVENA. Bythoscopus punctivena WaArk., ns. Saund. Hom., p. 104 (1858). Hab. : N. S. Wales (Brit. Mus.) WALKkER gave the habitat of this species as CTasmania », but the unique type is distinctlv labelled € N. S. Wales ». This may prove to be the T°. iphianassa Kirk. SYNONYMICAL NOTES. Fam. FULGORIDÆ, Subfam. DERBINÆ. In the Ann. Mag. Nat. Hist., (7) XIX, p. 395 (1907) I described some Australian genera and species of Derbinæ stating at the same time the difficulty F'experienced with à paper published by KirkALDY at Honolulu on these insects, in which the indications given Of his proposed new genera were practically unrecognizable 111 without figures as he had scarcely referred to the tegmina and wings so important in this subfamily. [ therefore figured most of my genera, writing : « The figures here given will, however, pre- vent further confusion and if any synonymy is found to exist, which I doubt, it may induce M° KirkALDY in future to amplifv his generic indications ». [ am happy to sav this has had the desired result, and with my figures he has been able to fix up some of his genera which he has so insufficientiy indicated (cf. Pep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Bull. ITF, pp. 163-178, 1907). It is stated that Basileocephalus Kirk. = Urabunna Disr. and KIRKALDY remarks that [ have neglected to notice the granulated anal vein of the clavus. This is a singular objection to make as His only description of the tegmina and wings was € Tegmina elongate, narrow. » M' KiRKALDY now figures a tegmen of his genus Pyrrhoneura and is quite rightif that is to represent his genus in giving it preference over Makula Disr. In his generic indication he neither mentioned tegmina nor wings The genus is now seen to have a wide range through Papua, Queensland and (o the Fiji Islands. By the figure given M' KirkALDY is enabled to say that his Heronax is synonymous with my Fenuahala. { mentioned at the time it appeared to have some affinity, but the only mention made by KIRKALDY of the important tegmina and wings was : © Allied to Patura WESTW. but the venation is different ». That difference was not described. Ï now come to a method of description requiring à very decided protest. It is said that Phantasmatocera Kirk. — Arunta Disr., and the further remark is added @ DisranNT has led himself astray by not noticing that it was not the generic type that was figured but a second species, which in fact is not congeneric ». In his indication of his genus l’hantasmatocera KIRKALDY Sim- ply refers to « Tegmina narrow, elongate », makes no reference to wings, and fully figures the characters of the second species he describes, which I of course accepted as typical. He now tells us this is not congeneric, and that I have led my self astray by supposing that it was. Zs this to be recognised as serious entomology? Till he now figures what he regards as representing his genus, Phantasna- tocera is a genus sub judice. 112 SYNONYMICAL NOTE ON TWO CENTRAL-AMERICAN SPECIES OF CURCULIONIDÆ by G.-C. Champion. Two species of Curculionidæ have recently been renamed, one by M. Bovie and the other by D" H£LLER; but as these names are not required, it is necessary to call attention to them. Their synonymy will be as follow : 1) Heilipus circuliferus CHAMPION, Biol. Centr.-Am., Col., IV, 4, p. 33, t. 3, figg. 10, 4 (1902). distinctirostre (sic) BoviE, Ann. Soc. Ent. Belg., LI, p. 67 (1907). biplagiatus BOHEMAN, in Schônh. Gen. Cure., VII, 2, p. 78 (1843) (nec GUÉRIN). 2) Genus Pseudaimbates CHAMPION, Biol. Centr.-Am., Col., IV, 5, p. 174 (Reb.1907): Sphalerochotus HELLER, Deutsche ent. Zeitschr., 1908, p. 59. Pseudocholus DESBROCHERS, Ann. Soc. Ent. Belg., L, p. 366, nota (Nov. 1906) (nec Lacordaire, 1866). This genus is, in my opinion, a Barid, as shewn by the ascending mesothoracie epimera, and has nothing to do with the Cholides, amongst which it is included by M. DESBROCHERS DES LoGEs. The type, Ps. biplagiatus DESBR., from Costa-Rica, is figured in the Biologia., Col. IV, 5, t. 9, figg. 10, 104. 113 TA COMPOSITION SEGMENTAIRE DU THORAX DES INSECTES par E. Desguin. (Laboratoire de Zoologie de l'Université Libre de Bruxelles). Parmi les problèmes de morphologie qui semblent & priori les plus difficilement solubles, il faut assurément ranger les questions relatives à la segmentation d'organismes ou parties d'organismes qui, comme la tête de l'Homme ou celle des Insectes, paraissent avoir perdu toute trace de leur métamérisation primitive. Il suffi- rait, pour se rendre compte de ces difficultés, de se reporter aux discussions qu'il a fallu pour établir l’existence de quatre segments dans la tête de l’Insecte, basés sur le nombre des appendices. Mais l'esprit de méthode a, dans ces dernières années, fait faire des pro- grès étonnants aux questions les plus abstraites et c’est ainsi que HEYMONS, en introduisant dans la morphologie les données fournies par l’embryologie a pu démontrer l’existence dans la tête des Insectes de deux segments dont A.-S. PACKARD n'aurait même pas pu soupçonner l’existence en 1884. La composition de la tête semble actuellement pouvoir être admise comme suil : 1/2 segment antérieur : Akron. qe » » Sesgment préantennaire. 2€ » » Segmentantennaire. 3 » » Segmentprémandibulaire ouintercalaire. 4° » » segment mandibulaire. D° » » 1% segment maxillaire. 6° » » 21 segment maxillaire ou segment labial. Par contre, si la tête de l’Insecte n’a conservé aucune métaméri- sation apparente, il n’en est pas de même du thorax et poser la question de la composition segmentaire du thorax semble oiseux. € On aurait pu admettre, dit VERHOEFF (: 02), que la division du thorax des [Insectes en trois segments était l’une des propositions les plus so'idement établies de leur morphologie. » Ces deux propositions : division de la tête des Insectes en six segments et division du thorax en trois, qui semblaient pouvoir être définitivement admises ont cependant l’une et l’autre été attaquées au cours de ces dernières années. D'une part, Fozsom (: 00), étudiant l’embryologie d’Anurida maritima GUÉRIN, a trouvé un septième segment céphalique, le le segment superlingual, caractérisé non seulement par la présence d’appendices, mais encore par celle d'éléments nerveux qui y corres- 114 pondent. Les figures de Forson ont une telle précision, qu'il semble bien impossible que ses découvertes puissent être infirmées. La question qui se pose est celle de l’homologation des éléments décrits par FoLsoM avec les faits connus de l’embryologie des Insectes. W.-A. RILEY(:0%)ayant étudié le développement embryon- naire du squelette de la tête de Stylopyga orientalis affirme formelle- ment n'avoir pas trouvé trace d’un septième segment céphalique. La question a en outre été discutée pour ce qui concerne les larves de Diptères par BENGSTON (: 05) et HOLMGREN (: 04). On ne peut plus affirmer aujourd'hui que la tôte de l’Insecte ne se compose que de six segments. 4 D'autre part, VERHOEFF, s'appuyant sur des observations de mor- phologie comparée, a essayé de faire admettre en avant du protho- rax des Insectes, un quatrième segment qu'il appelle #microthorax ou segment nuchal et qui serait homologue du segment qui chez les Chilopodes porte les maxillipèdes. Les nombreux et minutieux tra- vaux de VERHOEFF sur cette question ont assurément eu pour effet d’avoir attiré l’attention et rendu sceptiques tous ceux qui com- prennent combien sont fragiles les connaissances qui semblent le plus solidement établies. Néanmoins aucun des auteurs qui ont eu à s’occuper de la morphologie des Insectes n’a partagé les idées de VERHOEFF et rien n’est venu confirmer l'hypothèse si inattendue d’un quatrième segment thoracique. APERÇU HISTORIQUE C’est dans son premier travail sur les Dermaptères, en 1901, que K. W. VERHOEFF donne quelques indications sur le microthorax. Il publia en 1902 un travail plus complet dans Nova Acta Acad. Leop. Carol. (Halle). Son troisième travail parut en 1904 à propos de l’étude de la systématique des Embiides. Ajoutons enfin que VER- HOEFF à tâché de rendre ses idées classiques en les publiant dans Bronn's Klassen und Ordnungen des Tierreiches. &« La propriété, dit ENDERLEIN (: 07), qu'ont les seuments du corps des Insectes de pouvoir se diviser individuellement est connue depuis longtemps. Il est évident que lorsque VERHOEFF interpréta la division antérieure du prothorax comme segment indépendant, tous les entomologistes qui s'étaient occupé de la structure du corps des Insectes reconnurent d'emblée l'erreur. » C’est ainsi que BÜRNER et SILVESTRI chez les Orthoptères, les Japygides, ENDERLEN chez les Embiides ont montré que de telles segmentations secondaires peuvent se produire à d’autres segments. VERHOEFF ne prit pas cette considération comme une objection devant l’éclairer sur la véri- [15 table nature du microthorax et il fut dès lors tout naturellement amené à découvrir deux autres segments semblables au méso- et au métathorax. Le thorax des Insectes se composerait done non de trois mais de six anneaux qui sont : Microthorax Prothorax Sténothorax Mésothorax Cryptothorax Métathorax Et VERHOEFF ne s'arrêta pas là. Dans son travail sur les segments intercalaires des Chilopodes avec considérations sur les segments intermédiaires des Insectes, paru en 1903 dans Archiv für Natur- geschichte, il considère que chaque segment des Insectes correspond à deux segments du Trachéate ancestral originel, c’est-à-dire à un double segment du Diplopode, ou encore à un segment du Chilo- pode avec le segment intercalaire qui le précède, ce qui peut -e schématiser par le tableau suivant, dans lequel le signe = — = représente un segment pourvu de pattes et le signe repré- sente un segment sans pattes. Trachéate ancestral. Diplopode. Chilopode. Insecte. = mt HE intercal, microthorax. —— 2 —— iniercal, prothorax. ee ee == — inlercal. sténothorax. a it _— 5 5 = Blé STÉNOTHORAX. __—— ——— —— intercal mésothorax. — em en 4 = — al _ = se _ MÉSOTHORAX. ————— — intercal. —— cryptothorax. a als Un — 2 = als CRYPTOTHORAX. _—— — = — intercal. métathorax. ——— rule — POI = Al; MÉTATHORAX. Cette facon de considérer les choses porte donc à douze le nombre des anneaux thoraciques. Il est bon de remarquer que VERHOEFF admet que l’on puisse faire des réserves et s’en tenir pour les Insectes à six segments, les ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LII, 3 IV 1905. S 116 segments microthoracique, sténothoracique et cryptothoracique correspondant alors aux segments intercalaires ce qui pourrail s'exprimer par : Chilopode. Insecte. =— intercal. microthorax. — PROTHORAX. — intercal. sténothorax. cryptothorax. al ae = MÉSOTHORAX. a intercal. me — MÉTATHORAX. Ce dernier schéma correspond aux idées de KoLBE. Voici comment s’exprimait KozBe en 1893 dans son Einführung in die Kenntnis der Insekten : (€ Le nombre actuel des segments du corps de l’Insecte ne correspond pas à leur di-position primitive. Un examen même superficiel permet de constater que la tête qui semble formée d'un seul segment se compose en réalité de cinq segments primordiaux soudés. Mais le thorax également, qui est constitué par trois seg- ments, dérive de la soudure par paires de six segments primor- diaux. Il en est de même à l’abdomen. Nous trouvons en général chez les Myriopodes, les rapports de structure élémentaire que nous devons reconstituer par déduction chez les Insectes. » L'auteur appuie sa démonstration sur le développement des écussons dor- saux de Scolopendrella. Une note de Banks en 1893 montre égale- ment comment l’on peut comparer sous ce rapport les Chilopodes aux Insectes. KOLBE résume sa manière de voir en considérant trois stades dans l’évolution : 10 Tous les segments primordiaux sont pourvus de pattes, au plus un ou deux segments terminaux apodes. Quand il y a des stigimates, ils se trouvent sur le segment antérieur ou sur les deux segments de chaque paire de segments primordiaux : Chilopodes (Gévphilides excl.) Diplopodes. 20 Un des deux segments primordiaux est apode parce que les: anneaux du corps portant une paire de pattes et une paire de stigmates résultent de la soudure de deux segments primordiaux : Géophilides. 30 Des pattes seulement au segment postérieur soit de toutes les paires de segments primordiaux, soit des paires antérieures seule- ment. Stigmates s ulement aux segments antérieurs des paires de segments primordiaux : Scolopendrellides et Insectes. Lorsqu'on objecte à VERHOEFF que ni l’étude du système nerveux, ni l’embryologie ne confirment ses vues, il répond que ces crité- riums de la segmentation n’ont pas l’importance qu'on a tort de leur 117 attribuer et que seule la morphologie comparée permet de résoudre les problèmes dont il s’agit. Nous tenons à préciser pour commencer, que les études que nous avons faites n’infirment ni ne confirment les idées de BANKS, KOLBE et VERHOEFF quant à l’évolution qui pourrait conduire des Chilo- podes aux Hexapodes. Nos recherches montrent seulement que ce que VERHOEFF à décrit comme microthorax chez les Insectes ne doit pas être interprété comme il l’a fait et nous tâcherons d’exa- miner la signification de ces faits en montrant quelle est leur valeur pour le rapprochement entre les Chilopodes et les Hexapodes. SIGNIFICATION DU « MICROSTERNUM » Nous tenons à commencer par indiquer en faveur de la thèse de VERHOEFF que certaines préparations peuvent mettre en évidence d’une facon tout à fait nette et presque schématique la présence de quatre anneaux au lieu d’un pour chaque anneau thoracique. On sait que le sternum du microthorax est représenté chez les Blattes par deux bourrelets transversaux de chitine entre le prosternum et la lèvre inférieure. Si nous examinons une coupe sagittale médiane de Periplaneta armericana, nous constatons (PI. [,fig. 1) que le prothorax s’y trouve représenté par deux éléments squelettiques, un petit (p) en avant d’un grand (P) précédés de deux autres éléments, l’antérieur (mi) plus petit que le postérieur (MI) qui ne sont que la coupe des deux bourrelets transversaux chitinisés qui sont situés à la face inférieure du cou de la Blatte et qu’on pourrait interpréter comme sternite du microthorax. Cela peut se résumer par le schéma suivant : P p MI mi correspondant exactement aux idées de VERHOEFF sur la segmen- tation du thorax. Mais l’analogie ne va pas plus loin. Nous pouvons même déjà par le seul examen d’une telle préparation prévoir que des conditions physiologiques seules ont déterminé un tel aspect. Les deux petits bourrelets (S, s) qui précèdent le mésothorax (mn) semblent en tous points identiques à ceux du microthorax, à cette différence près qu'ils ne sont pas chitinisés. Puisqu’ils existent de fait sans être représentés par des éléments squelettiques, tout nous porte à croire que ce sont de simples plis articulaires, un organe ne disparaissant jamais avant la fonction qu’il remplit. Quand on voit que Jamais le microthoraxæ ne contient autre chose que quelques cellules adipeuses, (v. photo PI. II) on ne peut's'empêcher de faire la comparaison 118 avec les plis qui chez les personnes obèses forment le «double menton ». En dehors de cette apparence fournie par des coupes sagittales, nous n’avons rien trouvé qui puisse confirme l’existence du micro- thorax. La paléontologie ne donne pas d'indications, ou, du moins, VER- HOEFF ne cite rien à ce sujet et l'attention des paléontologistes ne semble pas avoir été attirée sur la question du microthorax. PREUVES TIRÉES DE L'EMBRYOLOGIE. VERHOEFF tient si peu compte des arguments que l’on peut tirer de l’embryologie qu’il va jusqu’à dire (: 05, p. 47) : « Puisque, dans des questions d’une importance aussi fondamentale que la situation des deux paires de maxilles, les segments primordiaux du thorax, la signification des appendices génitaux en morphologie comparée, ou encore les rapports entre coxite et télopodite des cerques, l’em- bryologie ne donne aucune indication certaine ou parfois (microtho- rax) ne fournit aucun renseignement, HEYMONS a certainement entiè- rementraison de montrer lui-même à la page 4de sa Segmentatierung des Insektenkürpers 1895 que les autres branches de notre science, l'anatomie comparée des larves et imagos, ne doivent pas espérer un grand appui de l’embryologie ». Il ne faut pas exiger de l’embrvyo- logie tout ce qu’on serait tenté d’en attendre «a priori. Certains points très importants de la phylogénie d’un animal peuvent ne pas être récapitulés dans l’ontogénie (VERHOEFF en cite des exemples), mais cela tient toujours, soit à ce qu’une disposition embryonnaire s'oppose à cette récapitulation, soit à ce que la conformation défini- tive puisse s’acquérir d'emblée et que l’embryon « oublie » de répéter une disposition secondaire ou très ancienne de ses ancêtres. Nous allons montrer qu’il ne s’agit ici d’aucun de ces cas. Bien que VERHOEFF n’attache pas d'importance au fait que l’em- bryologie du microthorax ne donne aucune indication (überhaupt keinen Aufschluss bietet), il croit bon de nous indiquer (: 05 p. 42) que chez les plus jeunes larves de Forficulides, le microthorax est bien développé dans toutes ses parties, € mithin beim Embrvyo zur Entwicklung gelangt ». Il ya là une contradiction, car un organe rudi- inentaire doit être relativement plus développé chez l'embryon que chez l’adulte et si un organe n’apparaît que tardivement dans l’em- bryologie à la place d’un organe entièrement disparu, il sera bien difficile de les homologuer. La comparaison avec le segment inter- calaire ou prémandibulaire nous paraît intéressante sous ce rapport. À part FoLsom (: 00), on est généralement d'accord pour admettre l’homologie entre mandibules et antennes des Chilopodes et 119 mandibules et antennes des insectes. Il en résulte que le segment intercalaire doit avoir disparu dans la phylogénie des Hexapodes antérieurement à la disparition du microthorax, c’est-à-dire avant la dichotomie des Opisthogonéates en Chilopodes et Hexapodes, tandis que la réduction du microthorax n’a pu se produire qu'après. Nous devrions donc trouver le microthorax mieux représenté dans l’embryologie que le segment intercalaire, et d'autant mieux que lesegment intercalaire est infiniment plus réduit à l’état adulte que ne l’est le microthorax. L'observation montre le contraire. VERHOEFF, dans son premier travail sur le microthorax (: O1) s’en était déjà aperçu et disait : « Le fait que les embryologistes n’ont pas encore découvert ce segment peut s'expliquer parce que chez beaucoup d’Insectes il est vraiment rudimentaire, et également par cette circonstance que dans la région nuchalele rapprochement entre les ébauches de la seconde maxille et celles de la première paire de pattes rend les observations difficiles ». Le fait que le segment est €wirklich rudimentär » ne constitue pas un argument, puisqu'il nous est possible de retrouver un segment intercalaire (et peut-être même un septième segment céphalique supralingual) qui est aussi rudi- mentaire qu'il est possible de l’imaginer. Quant au second argu- ment, c'est précisément la contiguité entre le second segment maxillaire et la première paire de pattes qui nous prouve l’absence d’un microthorax, car nous pouvons voir le segment intercalaire, par exemple chez Periplaneta (RILEY : 04), n'être précisément représenté que par un espacement entre la mandibule et l’antenne. Peut-être VERHOEFF pourrait-il invoquer la précocité de la courbure nuchale chez Periplaneta, cette courbure comprimant les segments ventralement, mais il s’agit ici de stades antérieurs à cette courbure et nous ne voyons pas comment on pourrait expliquer l’absence complète d’un segment, même s’il était comme le segment interca- laire, destiné à une disparition complète au cours du développe- ment. Il est d’ailleurs difficile d'admettre que nulle part, ni à l’état embryonnaire, ni à l’état adulte, on ne trouve trace d’appendices microthoraciques, alors que le segment prémandibulaire porte des appendices chez Campodea et que RILEY (: 04) démontre malgré HEYMONS lui-même (” 95, cité par RILEY : 04, p. 788) l'existence de tels appendices à ce segment pendant les stades embryonnaires de la Blatte. PREUVES TIRÉES DE L’ANATOMIE DU SYSTÈME NERVEUX. Cherchant à découvrir les éléments nerveux du microthorax VERHOEFF (: 02 b) croit trouver dans la présence de quatre paires de 120 nerfs en arrière des nerfs de la lèvre inférieure chez Polypsilota et Monachoda, un indice de la fusion du ganglion microthoracique avec le ganglion infraæsophagien. De ces quatre nerfs, les deux premiers ont une distribution que VERHOEFF n'’élucide pas, le troisième se distribue aux glandes salivaires et le quatrième à la musculature. Rien dans cette distribution ne peut être pris comme l'indice d’une segmentation, sauf le quatrième nerf dans le cas où la signification des muscles du microthorax serait bien établie, ce qui n’est pas le cas. Par contre, on est d'accord pour rapporter les glandes salivaires au segment labial ce qui comporte de rapporter au même segment les éléments nerveux que VERHOEFF Considère comme microthoraciques. VERHOEFF commet une grave erreur dé raisonnement quand il dit qu'on ne peut admettre l’homologie entre le prothorax des Insectes et le segment des maxillipèdes des Chilo- : podes. « Wäre eine solche Homologie vorhanden, dann müsste das Prothoracalganglion dem schon bei den Chilopoden eingeschmol- zenen Kieferfüss-ganglion homolog sein! » Pourquoi le point d’ex- clamation par lequel VERHOEFF termine sa phrase”? Si le ganglion s’est fusionné avec le ganglion infraæsophagien chez les Chilo- podes, cela s'explique très naturellement par la transformation en pièce buccale de la première paire d’appendices, transformation qui constitue l’originalité des Chilopodes. Cette transformation n’exis- tant pas chez les Insectes, on serait très embarrassé d’expliquer la soudure du ganglion avec la tête, VERHOEFF (: Of, p. 204) disant lui- même que le microthorax fait partie du thorax et non de la tête. Si les Insectes dérivent de Chilopodes, ils dérivent certainement de Chilopodes n'ayant pas encore la première paire d’appendices trans- formée en maxillipèdes et par conséquent n'ayant pas encore le premier ganglion thoracique (pro- ou micro-) soudé au ganglion sous-æsophagien. Rien ne nous porte donc à supposer que même sil existe un ganglion microthoracique, celui-ci doive s'être fusionné avec le ganglion infraæsophagien puisque la raison qui a provoqué cette fusion chez les Chilopodes n'existe pas pour les Insectes. Malgré que VERHOEFF traite de « dogmes » les arguments tirés de la segmentation du système nerveux, nous pouvons affirmer ne Jamais avoir trouvé d'indication d’un renflement ganglionnaire ou d’un amas cellulaire quelconque sur le trajet de la commissure qui unit le premier ganglion thoracique au ganglion infraæsophagien. Malgré certaines difficultés de technique, nous sommes arrivé à faire des coupes sagittales de l’extrémité antérieure de Periplaneta americana et ce sont ces coupes, soigneusement sériées, qui nous permettent d’être catégorique dans notre affirmation (PI 1, fig. 2. CONSIDÉRATIONS DIVERSES. DiSPOSITION DES PIÈCES SQUELETTIQUES. — VERHOEFF n’attache d'importance qu’à la morphologie comparée des pièces squelet- tiques. € Le fait, dit-il (: 05, p. 4) que le squelette cutané, la segmen- tation, l’articulation et les rapports de constitution des Articulés considérés en général c’est-à-dire en tenant compte de toutes les directions zoologiques, constitue ce qui est de beaucoup le plus important en morphologie ne peut pas être sérieusement mis en question. » Assurément, si, de tous les organes c’est le squelette qui a en général le mieux conservé la métamérisation primitive, il n’en est pas moins, par sa situation, plus exposé qu'aucun autre organe à subir l’influence du monde extérieur et il n’a gardé sa segmentation qu'autant que l’exigeaient les nécessités physiolo- giques. Les cas de soudure (sclérites de la tête) sont fréquents et les exemples de segmentation secondaire (pattes du Faucheur) ne sont pas rares non plus. Nous pourrions également signaler la divi- sion du mésonotum et du metanotum due à la présence des ailes, de même que c’est vraisemblablement la présence des pattes qui a amené des divisions secondaires dans les arceaux ventraux du thorax des Insectes. Quant au microthorax, nous espérons avoir montré plus haut que de simples phénomènes physiologiques en sont l’explication. ENDERLEIN (: 07) propose le terme de apotomes pour désigner les segments apparents qui se détachent en avant des segments primordiaux, car il montre qu’il y a lieu de généraliser cette notion, dont le microthorax n’est qu’un cas particulier. MUSCULATURE. — Voss (: 05) a donné une monographie très soignée du thorax de Gryllus domesticus. La musculature à notam- ment été étudiée avec une précision remarquable. Mais rien dans ces observations ne peut servir à résoudre la question qui nous occupe. Si les pièces squelettiques qui pourraient représenter le microthorax ont la valeur de pièces primordiales, la musculature qui s’y rapporte doit avoir une signification segmentaire, mais inversément si ces plaques chitineuses ne sont, comme nous le pen- sons, que des adaptations au mécanisme des mouvements de la tète, la musculature qui s’y rapporte s'explique également bien par les mêmes phénomènes d'adaptation. C’est, on le voit, un cercle vicieux d'où il n’y aurait moyen de sortir qu’en étudiant linnervation des muscles en question. Or, il s’agit de choses infiniment trop déli- cates pour qu'une dissection puisse donner des résultats certains. LES GLANDES COXALES. -— Enfin, VERHOEFF (: 02 a, p. 29) cite en faveur du microthorax le fait que la première paire de glandes 122 coxales se trouve sur les pattes antérieures des Mantides et sur la première paire de pattes locomotrices chez les Scolopendrides. Mais il ne nous dit pas ce qui lui permet d'établir lhomologie entre ces deux paires de glandes. Il est également rationnel d'admettre que la paire de glandes coxales des maxillipèdes (vraisemblablement homologue à la paire de glandes coxales des pattes antérieures des Mantides) a disparu chez les Chilopodes par le fait même de la transformation de ces appendices en pièces buccales. IMPORTANCE DU MICROTHORAX AU POINT DE VUE DU RAPPROCHE- MENT ENTRE LES CHILOPODES ET LES HEXAPODES. — Quant à la signification et à l’importance de la découverte du microthorax, VERHOEFF y trouve un argument pour rapprocher, comme beau- coup d'auteurs l’admettent les Hexapodes des Chilopodes. Nous ne pensons pas que VERHOEFF aie raison de faire du microthorax un postulat de cette origine monophylétique des Opisthogonéates. Sup- posons même, en effet, l’existence d’un microthorax démontrée chez les Insectes Rien ne nous portera à admettre l’homologie avec le segment des Maxillipèdes chez les Chilopodes. Si la trans- formation d’une paire d’appendice en pièce buccale est un phéno- mène fréquent et facile à comprendre (se retrouvant, par exemple, à des degrés divers chez tous les Crustacés) cette transformation exige l’existence préalable d’un nombre normalement développé, d’une patte locomotrice. Il est peu logique de chercher dans l’extrême réduction d’un somite d’une part chez les [Insectes et d'autre part dans le grand développement du même somite comme maxillipède chez les Chilopodes, un élément de rapprochement entre les deux groupes. À moins de supposer un segment homologue au microthorax en avant des maxillipèdes du Chilopode, on ne pourrait que diminuer la valeur du rapprochement (1). Les DIPLOPODES ne nous semblent pas devoir être considérés car personne ne leur attribue de parenté immédiate avec les Hexapodes et l’'homologie entre le microthorax et le premier segment postcé- phalique (qui, chez les Diplopodes, ne porte pas d’appendices) füt- elle démontrée, qu'elle serait compensée par la réduction du dernier somite de la tète d’une part, son développement en lèvre inférieure de l’autre. À ce que VERHOEFF (: 02 a et : 04) aime à disposer les anneaux par paires (préantennaire et antennaire — intercalaire et mandibu- (1) M. le Professeur LAMEERE nous à, en outre, fait observer que si l’opisthogo- néatisme était le seul cractère commun entre les Chilopodes et les Hexapodes, il ne faudrait pas attribuer une grande valeur au rapprochement entre les deux groupes, car l’homologie de la position des orifices génitaux n'est nullement évidente, laire — maxillaire antérieur et maxillaire postérieur — microthora cique et prothoracique — sténothoracique et mésothoracique — cryptothoracique et métlathoracique) on peut opposer que JANET (99) aime à les disposer par trois (proto, dento et tritostomodéal — proto, deuto et tritocérébral — proto, deuto et tritognathal — pro, méso er métathoracique). De tels arguments n’ont d’impor- tance qu'autant qu'ils mettent en relief ce qui a été établi par lob- servation, mais ils n'ont aucune valeur ni comme hypothèse, ni comme argument dans la discussion des faits. CONCLUSIONS. Le thorax des Insectes semble à première vue se composer de trois anneaux. KOLBE et VERHOEFF ont montré qu'il se compose en réalité de six anneaux. Ces six anneaux correspondent-ils à six anneaux primordiaux? Nous ne le pensons pas, car rien dans l’em- bryologie ou dans l'anatomie du système nerveux n’appuie cette manière de voir. [ls ne correspondent a fortiori pas à douze anneaux primordiaux comme le voudrait VERHOEFF. Dans le cas où l’on dé- montrerait que les six anneaux du thorax des Insectes expriment sa structure fondamentale, même dans ce cas, ce que VERHOEFF a décrit comme micro-, Sténo-, cryptothorax ne devrait pas être considéré comme restes des anneaux disparus, car de simples raisons physio- logiques en donnent une explication suffisante. L’embryologie et l’anatomie ne fournissant pas de solution à la question, peut-être des découvertes paléontologiques viendront-elles éclairer le pro- blème ? INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. BANKS, N. ” 93 Notes onthe Thorax and Mouth-part of Insects and Chilo- pods (American Naturalist, April 1895, p. 400-401). BANKS, N. : 04 Notes on the Structure of the Thorax and Maxillæ in Insects (Proc. entom. Soc. Washington, vol. 6, p. 149- < 153, 8 fig.). BENGSTON, S. : 05 Zur Morphologie des Insektenkopfes (Zoologischer Anzei- ger, Bd 29, p. 457-476, 5 fig.). 124 BÔRNER, C. :03 Kritische Bemerkungen über einige vergleichend-morpho- logische Untersuchungen K. W. Verhoeffs (Zoologischer Anzeiger, Bd 26, p. 290-315, 14 fig.). CHOLODKOWSKY, N. ? 90 Zur Embryologie von BLATTA GERMANICA (Zoologischer Anzeiger, 1890, p. 137-1338). CHOLODKOWSKY, N. * O1 Die Embryonalentioicklung von PHYLLODROMIA (BLATTA) GERMANICA (Mémoires de l’Académie des Sciences de Saint-Petersbourg, 7° série, tome 38, 121 p., 6 pl.). ENDERLEIN, G. :03 Ueber die Morphologie, Gruppirung und Systematische Stellung der Corrodentien (Zoologischer Anzeiger, Band 26, p. 423-437, 4 fig.). ENDERLEIN, G. (01 Ueber die Segmental-Apotome der Insecten und zur Kenntnis der Morphologie der Japygiden (Zoologischer Anzeiger, Bd 31, p. 629-655, 8 fig.). FoLsoM, J.-W. : 00 The Development of the Mouth-Parts of ANURIDA MARI- TINA fruér. (Bull. Museum of Compar. Zool. at Harvard College, vol. 36, n° 5, p. 85-157, 8 pl.; Cambridge. Mass.). HOLMGREN, N. : 04% Zur Morphologie des Tnseklenkopfes. IT. Einiges über die Reduktion des Kopfes der Dipterenlarven (Zoologischer Anzeiger, Bd 27, p. 343-355, 11 fig.). JANET, CH. ? 99 Essai sur la Constitution morphologique de la Tête de l’In- secte (Paris, Georges Carré et G. Naud, éd:74 p.; 11»). KoLBE, H.-J. 7 93 Einführung in die Kenntnis der Insekten (Berlin, Ferd. Dümmilers éd., XII, 712 p., 324 fig.). MiALL AND DENNY. ” 86 The Cockroach (London, Lovell Reeve and C°, 224 p., 125 fig.). RILEY, W.-A. : 04 The embryological Development of the Skeleton of the Head of BLATTA (American Naturalist, vol. 38, p. 777- 810, 12 fig.). RIMSKY-KORSAKOW, M. : 05 Beitrag zur Kenninis der Embiiden (Zoologischer Anzei- ser, Bd 29, p. 433-449, 6 fig.). SILVESTRI, F. 02 Einige Bemerkungen über den sogenannten Mikrothorazx der Insekten(Zoologischer Anzeiger, Bd 25, p. 619-620) VERHOEFF, K.-W. Di Ueber Dermapteren 1. Aufsatz. Versuch eines neuen, naturlicheren Systems auf vergleichend'morphologischer Grundlage und über den Mikrothorax der Insekten (Zoo- logischer Anzeiger, Bd 25, p. 181-208). VERHOEFF, K.-W. :02a Beiträge zur vergleichenden Morphologie des Thorax der Insektèn mit Berücksichtigung der Chilopoden (Nova Acta Acad. Leop. Carol., Halle, Bd 81, p. 63-109, 7 pl.). VERHOEFF, K.-W. :02b Ueber die Nerven des Metacephalsegmentes und die Insek- tenordnung Oothecuria (Zoologischer Anzeiger, Bd. 26, p. 28-31, 9 fig.). VERHOEFF, K.-W. : 03 Ueber die Interkalarsegmente der Chilopoden mit Berück- sichtiqung der Zivischensegmente der Insekten (Arch. Naturg., Jhg. 69, Bd 1, p. 427-441, 1 pl.). VERHOEFF, K.-W. : 04 Zur vergleichenden Morphologie und Systematik der Japy- giden, zugleich 2. Aufsatz über den Thorax der Insekten (Arch. Naturg. Jhg. 70, Bd 1, p. 63-114, 3 pl.). VERHOEFF, K.-W. : 04 Zur vergleichenden Morphologie und Systematik der ; Embiiden, zugleich 3. Beitrag zur Kenntnis des Thorax der Insekten (Nova Acta Acad. Léop. Carol., Halle, Bd 82, p. 141-204, 4 pl.). VERHOEFF, K.-W. : 05 Ueber vergleichenden Morphologie des Kopfes niederer Insekten mit besenderer Berücksichtiqung der Derma- pteren und Thysanuren, nebst biologisch-physiologischen Beiträgen (Nova Acta Acad. Leop. Carol., Halle, Bd 84, p. 1-144, 8 pl.). Voss, F. : 05 Uber den Thorax von GRILLUS DOMESTICUS (Zeitschr. wiss. Zool., Bd 78, p. 268-354, 2 pl., 8 fig; p. 355-521, 15 gp 697109 1 pl; 16hig.). 126 EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE I, fig. 1. — Periplaneta americana. Coupe sagittale médiane d’une larve pendant la dernière mue. mi. ; MI Microsternum. 17. Lrachées. ggl. 1. Ganglion sousoesophagien. p. ggl.th.1. Premier ganglion thoracique. REPRISE ARRE t. dig. Tube digestif. GE S Sténosternum. m. Mésosternum. PLANCHE I, fig. 2. — Periplaneta americana. Coupe sagittale de la tête et de la partie antérieure du thorax passant par l’une des commissures. Epaisseur 61. cr. ggl. à. ggl. th. 1. ggl. th. 2. Cerveau. Ganglion infraoesophagien. Premier ganglion thoracique. Second ganglion thoracique. p.buc. Pièces bucales. p 1. Première patte. t. dig. Tube digestif. PLANCHE IL, fig. 3. — Coupe sagittale médiane d2 la région d1 « microsternum » de Periplaneta americana. ne — “e ANN. 800 ENT DMLO, LU. Fig. JL. — PERIPLANETA AMERICANA, Coupe sglttiie médiane Pape ve pénant lt dernière muc ui m. Mésosternum. À Microsternum RES Mi | s te, Trachécs Pont ; y9l, V. Ganglion sousæsophagien 77 M rosternum. pile FPRAENONE aol. à 1. Premier ganglion Cioraclque 1) 2 dige ube digestif s 1 ténostornum Fig. 2, — P'EIRIPLANETA AMERICANA: Loupe sagittue de Ja tête et de li partie antérieure du tiorax / passant par l'une des commisuro# f r. Cerveau. Jai. & Un gg. 1h. 1 Pi got. Hh, ». p. ?. 1. Première patte L. dig. Tube digestir M Drsauin oui. Pnor. Wece Fabnes, DAUX. ANN. SOC. ENFABELE. LIT. P. FRANCOTTE, FHOT. PHoT. WECK FRÈRES, BRUX. Fio. ‘) Dire PERIPLANETA AMERICANA. — Coupe sasittale médiane de la région du “ microsternum ;. LASLNLÉONTOEOGIE ET LES MÉTAMORPIOSES DES INSECTES par Aug. Lameere, Recteur de l’Université de Bruxelles, Membre de l’Académie royale de Belgique. Dans le discours que j'ai prononcé comme Président à lAs- semblée générale de la Société entomologique de Belgique le 26 décembre 1899, j'ai recherché quelle est la raison d’être des métamorphoses chez les Insectes, en développant des idées que j'avais déjà émises succinctement en 1892 dans mon Esquisse de la Zoologie. J’admettais que tous les Insectes à métamorphoses complètes descendent d’un même ancêtre, et j’attribuais ieur holométabolisme à l'habitude prise par la larve de perlorer les tissus des Végétaux. Le monophylétisme de l’holométabolie me paraissait probable à cause : 1° De l’ensemble des caractères communs très originaux que montrent toutes les larves des Insectes à métamorphoses com- plètes, à savoir : a) raccourcissement des appendices, antennes, pattes et cerques; b) remplacement des yeux composés par des veux simples; c) disparition de tout rudiment d'ailes. 2° Du stade de nymphe offrant les mêmes particularités chez tous les Holométaboles. 3° De la ressemblance existant entre les formes primitives des divers ordres d’Insectes à métamorphoses complètes, ressemblance permettant de croire à des relations de parenté. Je fondais mon opinion relative à l’origine éthologique de l’holo- métabolisme sur : 1° Le fait que les caractères originaux présentés par les larves des Insectes à métamorphoses complètes s'expliquent comme adapta- tion à un milieu dans lequel des rudiments d'ailes auraient été génants, des yeux simples et myopes plus favorables que des yeux composés faits pour voir à distance, enfin de longs appendices inutiles. 2 Le fait que ce milieu, qui n’est pas compatible avec une vie à découvert, ne peut cependant pas avoir été aquatique ni souterrain, car les larves habitant les eaux douces ou le sol ont des adaptations différentes, et par conséquent qu'il doit consister en les tissus mêmes des Végétaux. 3 Le fait que parmi les Insectes à métamorphoses incomplètes il n’en est aucun qui vive à l’intérieur des Végétaux, à l'exception 128 des Termites qui sont précisément aptères, tandis que les parasites internes des plantes forment la grande majorité des Holomé- taboles. 4 Le fait que pour la plupart des ordres d’Insectes à métamor- phoses complètes, les formes primitives ont des larves lignivores ou au moins des larves à structure semblable à celle de larves lignivores. Ces diverses propositions ont reçu un accueil plutôt défavorable. M. Cu. PÉREZ (D) est d’avis que l’holomélabolisme est dû à une crise de maturité génitale; il oppose ses idées aux miennes et croit au polyphylétisme des métamorphoses complètes. Mon savant collègue de l’Université de Bordeaux me paraît con- fondre deux ordres de considérations : tout phénomène biologique a une cause actuelle ou physiologique, et une cause historique ou éthologique. Démontrer que l’holométabolisme est une crise de maturité génitale, c’est expliquer phvysiologiquement le phénomène, mais ce n'est point découvrir dans quelles circonstances initiales les métamorphosés complètes ont été utiles à l’organisme et ont par conséquent été fixées par la sélection naturelle. L’explication de M. Cu. PÉREZ et de tous ceux qui ont cherché à trouver les causes actuelles et physiologiques de l’holométabolisme n’exclut en aucune facon la mienne dont la portée est toute différente, puisque je me suis placé exclusivement au point de vue historique et éthologique. M. CH. PÉREZ n'apporte aucun argument contre l’idée du mono- phylétisme des métamorphoses complètes : il se contente de déclarer qu'il ne voit pas pourquoi le phénomène ne se serait présenté qu'une fois dans l’évolution des Insectes. Cette opinion lui est évidemment dictée par le fait de n'avoir envisagé le problème qu’au point de vue physiologique. M. HENNEGUY (2), professeur au Collège de France, dans ses belles lecons sur la morphologie, la reproduction et l’'embryogénie des Insectes, déclare que la solution de la question ne pourra être apportée que par la Paléontologie. Après avoir exposé mes idées, il dit : « L'hypothèse de Lameere, à savoir que l’holométabolisme est dû à l’adaptation à la vie parasitaire, est certainement ingénieuse, mais elle me semble passible d’une sérieuse objection. On sait que le parasitisme amène chez les autres animaux une dégradation pro- gressive qui se manifeste surtout chez l’adulte, la larve conservant au contraire les caractères ancestraux ; chez les Insectes, un phénomène absolument inverse se serait passé, puisque c’est chez (1) Ca. PEÉRez. Contribution à l'étude des métamorphoses. Bull. Sc. de la France et de la Belgique, XXX VIT, 1902. (2) L. F. HeNNeGuY. Les Insectes. Paris, Masson, 1904. 129 les types les plus élevés-en organisation à l’état adulte, que la larve offre les caractères de régression les plus marqués. Lameere _répondra sans doute qu'il ne s’agit, pour les Insectes, que d’une régression passagère due à une adaptation lemporaire de lindividu à la vie parasitaire; mais comment se fait-il que les Insectes soient à peu près les seuls animaux chez lesquels cette régression soit passagère el ne se soit pas fixée pour la forme adulte”? » — Parce que, cher Maitre et honoré Collègue, les Insectes adultes ont des ailes, qui sont le moyen le plus efficace qu'ils possèdent pour disséminer leur espèce, tandis que les autres parasites aux- quels vous faites allusion se dispersent à l’état de larves. M. A. HANDLIRSCH (1), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de Vienne, dans une communication préliminaire à la publication de son grand ouvrage sur les Insectes fossiles dont je parlerai plus loin, a annoncé qu'il possédait les preuves paléontologiques du polyphylétisme des métamorphoses complètes, et qu'il rejetait absolument ma théorie pour la remplacer par celle-ci: les premiers Insectes à métamorphoses complètes se montrant dans le trias, l’holométabolisme a dû naître à l’époque permienne, dans lhémis- phère Sud, sous l’influence de changements climalériques (peut- être d’une période glaciaire) qui auraient produit un raccourcisse- mentde la durée de la saison pendant laquelle les Insectes pouvaient mener une vie active : de là une interruplion qui aurail été cause de Papparition du repos nymphal. Je reviendrai tout à l'heure sur les faits paléontologiques que m'a opposés M. HANDLIRSCH, désirant simplement faire remarquer au préalable que lexplication éthologique de l’holométabolisme pro- posée par ce savant a le défaut grave d'aborder le problème à rebours : ce n’est pas en effet l'apparition du stade de nymphe qui est l’origine du phénomène des métamorphoses complètes, mais bien la cœnogénèse de la larve : le repos nymphal et lhistolyse ne sont qu’une conséquence de la permanence chez la larve d’une structure très différente de celle de l’adulte. € Ce qui doit nous étonner », disais-je en 1899, « ce n’est pas que le papillon sorte de sa chrysalide, c’est qu’il soit arrivé un moment où le papillon s’est déguisé en chenille. » M. HANDLIRSCH comprend l’holométabolisme autrement que moi : qui de nous deux a raison ? J'ai le droit de croire que c’est moi, car M. le D' HEymoxs (2), dont personne ne méttra en doute l'autorité, abonde en mon sens dans le travail si complet qu'il vient de publier > (1) A. HannzirscH. Zur Phylogenie der Hexapoden. Sitzungsber. Akad. Wien. Math.-naturw. Klasse, CXIL, I, 1903. (2) R. HEyMons. Die verschiedenen Formen der Insectenmetamorphose. Krgebn. uud Fortsch. der Zoologie, [, 1907. 150 dans le nouveau périodique de M. Ie professeur SPENGEL QC Ergebnisse und Fortschritte der Zoologie », et dans lequel il résume ce que nous connaissons des divers tvpes de métamorphoses chez les Insectes. Si la question devait être posée comme l’a fait M. HANDLIRSCH, si l’origine de lholométabolisme était due à la stase nymphale, si ce stade de repos avait été amené par des circonstances climatériques, et si ces circonstances avaient été l'apparition de frimas, comment se fait-il que dans nos régions tempérées, les Insectes passent l'hiver plus souvent à l’état de larve ou d’imago qu’à l’état de nymphe ? Si la question doit au contraire être posée comme je l’ai fait, une période glaciaire permienne peut-elle avoir agi sur les larves en réduisant leurs ailes, en transformant leurs yeux, en raccourcissant leurs pattes, leurs antennes et leurs cerques ? En tout état de cause, l’explication de M. HANDLIRSCH ne peut nous satisfaire. M. HEYMONS n'exprime pas d'opinion sur la raison d’être des métamorphoses complètes. Il se contente de dire: « Während bei den hemimetabolen Insekten teils die subterrane, teils die aquatische Lebensweise der Larven als Ursache der Verwandlung angesehen werden kann, ist die Ursache der Metamorphose bei denjenigen Insekten, die als Holometabola zusammengefasst worden, noch in Dunkel gehüllt. Auch bei ihnen müssen naturlich die Jugendformen sich zunächst an besonderen Bedingungen angepasst haben, um provisorische Organe zu erwerben und damit zu Larven zu werden. Wie diese Anpassung im einzelnen aber vor sich gegangen ist und welche Umstände dabei mitgewirkt haben môgen, lässt sich gegen- wärtig kaum definieren. An Erklärungsversuchen fehlt es freilich nicht. Besondere Beachtung verdient die Annahme von Lameere (1900). Dieser Forscher leitet alle Holometabolen monophyletisch von neuropteren-ähnlichen Urformen ab. Indem letztere die Gewohnheit erwarben, in der Jugendzeit im Innern von Pflanzen zu leben, wurden nach Ansicht Lameere’s durch die Einflüsse der endophytischen Lebensweise Larvenformen ausgeprägt, die sehr stark von den Imagines abweichend waren ; es kam auf diesem Wege die Metamorphose der Holometabola zustande. » Comme l’a fort bien dit M. HENNEGNUY, le problème ne peut-être résolu que par la Paléontologie. Le grand ouvrage que M. À. HANDLIRSCH à consacré aux Insectes fossiles (1) est actuellement à peu près terminé. Il constitue une (1) A. HaxpziRsoH. Die Fossilen Insekten und die Phylogenie der rezenten Formen. Leipzig, Engelmann, 1906-1908. 131 œuvre fondamentale qui fait faire à la science des progrès consi- dérables. Ce gigantesque travail vient à son heure, après la publication des mémorables recherches de MM. Cousrocrk et NEEDHAM sur la ner- vation des ailes (1) : grâce à lui, la paléontologie des Insectes, qui n'avait été qu'ébauchée par O. HEER, par S. SCUDDER et par CH. BRONGNIART, est maintenant définitivement constituée. Le Handbuch de M. HANDLIRSCH est une mine inépuisable de faits : l’auteur à pu, grâce à l’intervention de l'Académie des Sciences de Vienne, aller étudier sur place les fossiles conservés dans les diffé- rents musées du monde, et il a figuré tous ceux qu'il a vus. La comparaison que J'ai pu faire de ses dessins avec les originaux appartenant au Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique et à l’Université de Bruxelles, documents que M. HANDLIRSGH a eus entre les mains, m'a convaincu de l’exactitude rigoureuse de ces repro- ductions, de sorte que les planches de louvrage peuvent pour ainsi dire remplacer les fossiles comme base de discussion. Je n'ai qu'un regret, c’est de ne pas me trouver toujours d'accord avec M. HANDLIRSCH sur l'interprétation qu'il a donnée des faits qu'il a découverts. J'avais cru notamment que son précieux travail, qui fera l’admiration de tous les zoologistes, aurait démontré, comme son auteur l’avait annoncé, que l’holométabo- lisme est polyphylétique, et je m'attendais à voir réfuter mon opinion. Au lieu de cela, je constate, au contraire, que les faits semblent me donner raison : c’est ce que je vais chercher à expliquer. | Désirant me borner dans ce mémoire au problème des métamor- phoses, je réserverai pour d’autres notes la discussion des idées de M. HANDLIRSCH sur la classification et sur l’origine des Insectes, et je me contenterai de mentionner simplement ici les résultats paléontologiques dont la connaissance nous est nécessaire pour résoudre la question de l’holométabolisme. Les deux empreintes siluriennes décrites sous les noms de Palcæo- blattina Douvillei et de Protocimex siluricus n’élant pas des restes d’Insectes, les couches du Nouveau-Brunswick que l’on avait attri- buées au dévonien et qui ont fourni les quelques débris d’ailes étudiés par SCUDDER, appartenant au houiller moyen, les premiers Insectes fossiles ont été rencontrés dans le houiller inférieur. Les huit espèces connues de cette assise appartiennent toutes à un ordre d’Insectes auquel peuvent être rattachés généalogiquement tous les (1) J.-H. Comsrocr a. J.-G. NeepHaM. The Wings of Insects. American Natu- ralist, XXXII-XXXIIL, 1898-1899. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LII, 3 IV 1908. Ê] 132 autres, ordre pour lequel HANDLIRSCH conserve le nom de Palæo- dictyoptera proposé par GOLDENBERG. Les Paléodictyoptères étaient de grands Insectes à métamor- phoses incomplètes, broveurs, à longues antennes et à longs cerques; les pattes étaient toutes semblables et les trois segments du thorax égaux ; les ailes antérieures et postérieures, presque iden- tiques, ne pouvaient se mouvoir que verticalement, et elles s’éta- laient horizontalement au repos, comme celles des Libellulideæ : la nervation était conforme au schema originel de Comstock et NEED- HAM, toutes les nervures anales étant arquées vers le bord posté- rieur. Entre les nervures longitudinales existait un réseau très serré de nervures transversales dans le genre de ce que montrent les ailes antérieures des Locustidæ. Ces Insectes primordiaux deviennent nombreux dans le houiller : moyen, ils sont plus rares dans le houiller supérieur, et l’on n’en trouve déjà plus à la période permienne. Dans le houiller moyen apparaissent : 1° les Protephemeroidea, qui ne sont que des Paléodictyoptères spécialisés et qui ont donné naissance aux Æphemeroide«. 2 les Protodonata, également des Paléodictyoptères spécialisés, et les ancêtres des Odonata. 3° les l’rotorthoptera, qui proviennent directement des Paléodic- tyoptères et qui ont donné les Orthoptères, auxquels HANDLIRSCH rattache les Dermaptères et les Thysanoptères. % les Protoblattoidea, qui descendent manifestement aussi des Paléodictyoptères, et peut-être, bien que HANDLIRSGH soit d’un avis contraire, des mêmes ancêtres que les Protorthoptères : ces Insectes sont l’origine des Mantoidea et des Blattoide«. 5° les Blattoidea, qui proviennent donc des Protoblattoidea et qui sont les ancêtres des Termites ; HANDLIRSCH leur rattache encore les Corrodants, et, comme nous le verrons plus loin, les Coléoptères et les Hyménoptères. 6° les Megasecoptera. Ceux-ci descendent évidemment aussi des Palæodictyoptera, mais ils contrastent singulièrement avec ces der- niers, Comme aussi avec les Protephemeroidea, les Protodonata, les Protorthoptera et les Protoblattoidea, c’est-à-dire avec tous les aucètres des Insectes à métamorphoses incomplètes, par: 1° la dimi- nution du nombre des ramifications des nervures longitudinales, dont quelques-unes se rapprochent les unes des autres à la base de l'aile ; 2° la tendance à une réduction numérique et à un arrange- ment régulier des nervures transversales ; 3° le rapprochement des cerques vers la ligne médiane dorsale. Ces Insectes, dont 21 espèces, découvertes principalement dans le Stéphanien, à Commentry, par CH. BRONGNIART, fondateur de l’ordre, sont décrites, ne dépassent ) 133 pas le houiller; leurs larves sont inconnues. Ils se distinguent essen- tiellement de leurs contemporains par la légèreté de leurs ailes, débarrassées du réseau serré de nervures transversales caractéri- stique des ailes des Paléodictyoptères. HANDLIRSCH leur rattache ses Panorpordea, c’est à-dire l’ensemble des Panorpala, Phryganoidea, Lepidoptera, Suctoria, Diptera, groupe à peu de chose près équiva- lent aux Petanoptera de BRAUER. HANDLIRSCH a dû fonder en outre, sur des matériaux provenant du houiller, quatre ordres d’Insectes qu'il considère comme étant probablement provisoires; ils sont constitués sur des empreintes très peu nombreuses et parfois fragmentaires d'ailes qui toutes dif- fèrent de celles des Paléodictyoptères par une certaine réduction dans le nombre des nervures transversales : la disposition des ner- vures longitudinales empêche de les rattacher aux Mégasécoptères et aussi de les réunir entre eux. Il est probable que les matériaux s’accumulant, ces [Insectes apparaîtront comme des formes spé- cialisées de Palæodictyoptera où de Protorthoptera. Les Embidaria qui ne sont connus que depuis l’oligocène, se rattacheraient peut-être à l’un ou l’autre d’entre eux. Les Perlaria n’ont laissé de restes certains qu’à partir du juras- sique inférieur (Dogger). HANDLIRSCH les considère comme descen- dant directement des Palæodictyopter«. Les Hémiptères s’annoncent en permien avec le célèbre Eugereon Boeckingi qui les unit aux Paléodictyoptères. Passons aux Holometabola. Les Coléoptères apparaissent avec 19 espèces en trias sans qu'il soit possible de trouver dans les fossiles quelque indication quant à leur origine. HANDLIRSCH les fait descendre des Blattoidea. Les Neuropteroidea sont représentés en trias par deux Mega- loptera, en lias supérieur par des Prohemerobidæ. C’est des Paléodictyoptères qu’ils proviendraient d’après HANDLIRSCH. Les Panorpates, c’est à-dire les ancêtres de tous les Panorpoideu, font leur première apparition dans le lias inférieur en même temps que les premiers Phryganoidea. C’est aux Mégasécoptères, comme nous l’avons déjà dit, que HANDLIRSCH les rattache. Quant aux Hyménoptères, ils figurent avec 15 Pseudosiricidæ dans le jurassique supérieur (Malm) : HANDLIRSCH les fait descendre des Blattoidea. En résumé, nous avons pendant l’époque houillère deux types d’Insectes très différents considérés comme étant à métamorphoses incomplètes par HANDLIRSGH, les Palcæodictyoptera et leurs descen- 134 dants à ailes très réticulées d’une part, les Megasecoptera à ailes légères de l’autre. Les Insectes à métamorphoses complètes ne se montreraient qu'en trias, mais ils auraient pris naissance dans la période per- mienne, et ils auraient pour HANDLIRSCH quatre origines : les Coléoptères descendraient des Blattoidea, les Hyménoptères aussi, les Neuropleroidea se rattacheraient aux Paléodictyoptères et les Panorpoidea aux Mégasécoptères. L'holométabolisme serait donc tétraphylétique. ® La conception que HANDLIRSCH a de l’évolution des Insectes me parait fondamentalement viciée par l’admission d’une hypothèse que je repousse absolument : c’est que les Paléodictyoptères et les Mégasécoptères auraient eu des mœurs amphibiotiques. Bien que les quelques empreintes de larves de Paléodictyoptères qu'il figure u’offrent pas de branchies trachéennes, HANDLIRSCH croit cependant que sous leurs premiers états les Insectes primordiaux étaient aqua- tiques. Dans cette idée, il y a certainement un reste de l'hypothèse d’Oken que les ailes des Ptérygotes seraient des branchies tra- chéennes modifiées; HANDLIRSGH n’admet cependant plus cette homologie, mais il fonde son opinion sur les considérations sui- vantes : I. Il y aurait des Paléodictyoptères et des Mégasécoptères qui offriraient à l’état adulte des branchies trachéennes. IT. Les Insectes qui dans la nature actuelle montrent le plus de rapports avec les Paléodictyoptères(Éphémères et Libellules)ontdes larves aquatiques pourvues de branchies trachéennes. Partant de cette prémisse que les premiers Insectes devaient être amphibiotiques, HANDLIRSCH est amené à admettre : 1° Que les Perlaria, qui ontaussideslarves aquatiques, descendent directement des Paléodictyoptères, bien que ces Insectes apparais- sent relativement tard dans les couches géologiques et semblent avoir plus d'affinité avec les Orthopteroidea. 2° Que les Neuropteroidea proviennent également en droite ligne des Paléodictyoptères, les larves aquatiques holométaboliques des Sialidæ, des Sisyra et des Osmylus étant palingénétiques et des- cendant directement des larves aquatiques hémimétaboliques des Paléodictyoptères. HANDLIRSCH arrive donc à cette conséquence paradoxale que l’holométabolisme aurait apparu chez une larve aquatique aussi bien que chez trois larves terrestres, ces larves ayant été modifiées d’une manière identique, malgré leur habitat tout à fait différent. Or, il n’est pas difficile de démontrer : 1° Que les organes considérés comme étant des branchies tra- 135 chéennes chez les Paléodictyoptères et chez les Mégasécoptères adultes ne sont pas des br'anchies trachéennes ; 2° Que les larves à meurs amphibiotiques sont cœnogénétiques. Voici la reproduction d’un dessin représentant un Paléodictvo- ptère, le Sfenodictya lobata Brongn. (fig. 1). Fig. 1. — Stenodictya lobata (Palécdictyoptère), d'après HANDLIRSCH. L’Insecte montre au prothorax des processus aliformes que nous considérerons avec tous les auteurs comme homodynames aux ailes. Il offre de plus à droite et à gauche des anneaux abdominaux un lobule aigu divisé par une ligne oblique : ce sont ces ailerons que les paléontologistes ont assimilés à des branchies trachéennes. Or, chez aucun Insecte amphibiotique, les branchies trachéennes ne s'étendent sur toute la longueur des côtés des segments abdomi- naux ; elles sonttoujours, même lorsqu'elles ont la forme de lamelles, fixées par une attache étroite. Que l’on veuille bien d’ailleurs examiner la figure 2 représentant une Éphémère de la Nouvelle-Zélande, Oniscigaster Wakefieldi Mc Lachl. (1). Cet Insecte offre sur les côtés de quatre anneaux abdominaux les mêmes processus aliformes que nous voyons chez (1) R. Mac Lacaran. On OniIScIGASTER WAKEFIELDI, the singular Insect from New-Zealand, belonging to the Family Ephemeridæ ; with Notes on its Aquatic Conditions. Journ. Linn. Soc., Zool., XII, 1876. 136 les Paléodictyoptères. Sont-ce des branchies trachéennes ? nulle- ment, car le dessin de la larve (fig. 5) nous montre immédiatement que les branchies trachéennes sont dorsales et que des ailerons abdominaux se voient néanmoins de chaque côté de tous lesanneaux. Examinons encore le dessin du Corydaloides Scudderi Brongn. = 3 FA CLR san Fig. 2. — Oniscigaster Wakefieldi Fig. 3. — Oniscigaster Wakefieldi (Ephémère), d'après Mac LaAaCHLAN. (larve,, d'après Mac LACHLAN. (fig. 4), un Mégasécoptère considéré aussi comme offrant des bran- chies trachéennes. Encore une fois, nous avons affaire iei à de simples ailerons abdominaux qui montrent même qu'ils sont homodynames aux ailerons du prothorax, car ils portent comme ceux-ci des épines. Les soi-disant branchies trachéennes des Paléodictyoptères et des 137 Mégasécoptères adultes ne sont que des apophyses latérales des tergites comparables aux ailerons du prothorax et par conséquent aussi aux ailes : les premiers Ptérygotes avaient non seulement des rudiments d'ailes au mésothorax et au métathorax, mais encore au prothorax et de chaque côté des anneaux abdominaux. Fig. 4. — Corydaloides Scudderi (Mégasécoptère), d'après HANDLIRSCH. Les ailes n’ont rien de commun avec les branchies trachéennes : je les considère comme homologues aux plèvres des Trilobites qui sont pour moi, comme pour HANDLIRSCH (1), les ancêtres de tous les Arthropodes, sans que j’admette cependant — j'y reviendrai dans un autre travail — que les [Insectes en descendent directe- ment. Ainsi tombe le premier argument qui fait croire à HANDLIRSCH que les Paléodictyoptères et les Mégasécoptères avaient des mœurs amphibiotiques. On se demande d’ailleurs comment des branchies trachéennes exposées sur les côtés de l’abdomen chez un Insecte adulte auraient résisté au dessèchement sous linfluence du grand soleil des temps primaires. Les trois types d’Insectes à métamorphoses incomplètes qui ont des mœurs amphibiotiques, les Ephémères, les Odonates et les (1) A. HanpzirscH. Ueber Phylogenie der Arthropoden. Verh.%00l.-bot. (Gesells. Wien, 1906. 138 Perles, doivent être considérés comme n'ayant pas de rapports cénéalogiques directs entre eux. C’est l'avis nettement formulé par HEYMONS (1), qui s’est basé sur des recherches anatomiques et embryogéniques; c’est aussi l'opinion de HANDLIRSCH, qui se fonde sur la Paléontologie. Les l'rotephemeroidea et les Protodonata sont des Paléodictyoptères spécialisés datant les uns et les autres du Stéphanien, mais ils descendent certainement de Paléodictyoptères différents ; quant aux Perlaria, on ne les connaît avec certitude que depuisle jurassique inférieur, et leur origine est sujette à discussion. Si les mœurs amphibiotiques de ces Insectes étaient palingéné- tiques, nous devrions nous attendre à ce que l’adaptation aquatique de leurs larves soit la même dans les trois groupes; or, c’est ce qui n’est pas : non seulement les larves des Éphémères, des Odonates et des Perles sont spécialisées dans trois directions différentes, comme les adultes, mais, et c’est là le point essentiel, cette spécialisation porte aussi sur l’appareil respiratoire. Les oranchies trachéennes ne sont pas homologues chez les trois {ypes de larves : les Éphé- mères ont leurs branchies trachéennes situées sur les côtés de la face dorsale des articulations des anneaux abdominaux; chez les Odonates, ce sont en principe les cerques et le prolongement médian du onzième tergite qui fonctionnent comme organes de respiration aquatique; chez les Perles, les branchies trachéennes sont situées en dessous des anneaux thoraciques. Entre les larves des Éphémères, des Odonates et des Perles il y a des différences analogues à celles qui caractérisent les larves des Hyilrophilides, des Elmides, des Gyrinides, des Haliplides ou des Dytiscides parmi les Coléoptères : partout des organes de respiration aquatique différents, dénotant aussi des différences d’origine et la cœnogénèse de l’amphibiose. Tout est donc comme si les larves des Éphémères, des Odonates et des Perles s'étaient adaptées indépendamment à la vie aquatique : nous en concluons que les mœurs de ces larves sont cœnogéné- tiques. Nous ne possédons d’ailleurs absolument aucune preuve que les larves des Protephemeroidea et des Protodonata de époque houil- lère vivaient déjà dans l’eau comme celles des Éphémères et des Odonates actuels. Ainsi se trouvent réfutés les deux arguments qui ont amené HANDLIRSCH à admettre que les Paléodictyoptères et les Mégaséco- ptères étaient amphibiotiques : les larves de ces Insectes primitifs devaient au contraire être terrestres. (DR. HEyMoNs.'Grundzüge der Entrickelung und des Kôürperbaues von Odona- ten und Ephemeriden. Abhandl. Acad. der Wissens. Berlin, Anhang, 1896. 139 Quelle que soit donc l’opinion que l’on aie sur l’origine des Neu- ropteroidea, l’on doit considérer aussi comme cœnogénétiques les adaptations à la vie aquatique que montrent les larves de quelques- uns d’entre eux, car les Neuropteroidea ne descendent évidemment ni des Éphémères, ni des Odonates, ni des Perles. C’est là un point essentiel et que je considère comme acquis : ilen résulte que l’holométabolisme des Neuropteroidea doit être envisagé comme ayant apparu chez une larve non aquatique aussi bien que pour les Panorpoideu, les Coléoptères et les Hyménoptères. Nous pouvons maintenant aborder l’étude des quatre types d’In- sectes à métamorphoses complètes admis par HANDLIRSCH, et nous les passerons en revue dans l’ordre suivant : Panorpoidea, Coleopte- roidea, Neuropteroidea, Hymenopleroideu. Panorpoidea. Je suis absolument d'accord avec HANDLIRSGH sur la composition de cette unité systématique comprenant les Panorpata, les Phryqa- noidea, les Lepidoptera, les Suctoria et les Diptera. Je fais donc amende honorable en ce qui concerne les Suctoria : je me suis trompé en considérant les Puces comme étant des Coléoptères, et je pense que HANDLIRSCH a raison de voir dans ces Insectes un groupe qui s’est détaché de très bonne heure de la souche des Diptères. J'admets aussi aÿec HANDLIRSCH que ce premier groupe d’Holo- metabola descend des Mégasécopières : le rapprochement des ner- vures longitudinales, la diminution du nombre de leurs ramifica- tions et la réduction numérique des nervures transversales, accompagnée de leur arrangement régulier, qui caractérisent les ailes des Megasecoptera, se retrouvent chez les Panorpoidea actuels; les Panorpata du lias inférieur, les précurseurs fossiles de tous les autres, viennent confirmer cette manière de voir, Coleopteroidea. La Paléontologie ne nous apporte d'autre information sur l’origine des Coléoptères que leur apparition dès l’époque triasique. HAND- LiRSCH les fait descendre des Blattoideu, opinion qui ne s'appuie que sur la transformation des ailes antérieures en élvtres. Remarquons d’abord que la disposition des nervures dans lélytre des nymphes de Coléoptères, disposition que nous ont fait connaitre Comsrock et NEEDHAM (1), ne rappelle en rien les caractères de la (1) J.-H. Comsrocx a. J.-G. NeepHaM. The Wings of Insects, XII. Amer. Naturalist, XXXII, 1898. 140 nervation des élvtres des Blattoidea, et nous pouvons en dire autant en ce qui concerne les ailes postérieures. À mon sens, pour essayer de découvrir les affinités des Coléop- tères, il faudrait comparer aux ailes des Insectes de l’ère primaire l'aile postérieure des Coléoptères appartenant aux familles les plus archaïques, et parmi celles-ci c’est la famille des Cupedidæ qui doit être choisie avant toutes les autres : aucun entomologiste ne me contredira sur ce point. Voici l’aile postérieure d’'Onmma Stanleyi (fig. 5). Fig. 5. — Omma Stanle)-i (aile postérieure), d'après ITANDLIFSCH. [Il ne me paraît point douteux, si cette aile avait été découverte à l’état fossile dans un terrain primaire que HANDLIRSCH ne l’eût- attribuée à un Mégasécoptère. Que l’on fasse la comparaison avec la nervation de l’aile postérieure de Corydaloides Scudderi (fig. 4, p. 137), ou encore avec la nervation de l’aile postérieure d’un autre Mégasécoptère, lPsilothorax longicauda (fig. 6), et l’on sera étonné a EE Fig. 6. — Psilothorax longicauda (aile postérieure), d'après HANDLIRSCH. de la ressemblance. Rapprochement des nervures longitudinales, diminution du nombre de leurs ramifications, réduction numérique des nervures transversales, tous les caractères de l’aile des Mégasé- coptères sont là : l’on remarquera même chez Omnia cette constance dans l’existence de deux nervures transversales seulement dans chaque espace entre les nervures longitudinales, constance qui se montre chez beaucoup de Mégasécoptères. La nervation de l’aile des Coléoptères se laisse donc ramener, comme celle de l’aile des Panorpoidea, à une nervation d’aile de Mégasécoptère, et si HANDLIRSCH admet que les Panorpoidea des- cendent des Mégasécoptères, il doit aussi admettre que les Coleop- teroidea descendent du même groupe d’Insectes primaires. Neuropteroidea. Je suis encore parfaitement d’accord avec HANDLIRSGH sur la composition de cette unité systématique formée des Megaloptera (Sialides), Raphidioidea et Neuroptera proprement dits (Hémérobii- formes), et ce sont évidemment les Megaloptera qui offrent le plus de caractères archaiques. Je me suis attaché à réfuter plus haut l'opinion que les larves aquatiques des Neuropteroidea descendraient de larves aquatiques d’Insectes à métamorphoses incomplètes, et j'ai montré que vis- à-vis des Paléodictyoptères et des Mégasécoptères, les mœurs de ces larves étaient cœnogénétiques. Toutes les larves des Megaloptera vivent dans l’eau, et elles se ressemblent tout à fait quant aux appareils de respiration; les larves des Raphidioidea habitent sous les écorces et ne rappellent pas celles des Megaloptera ; parmi les Neuropteru, il y a des formes qui ont des larves aquatiques, et ce sont précisément les types les plus primitifs ; ces larves diffèrent énormément de celles des Mega loptera, comme aussi de celles des Raphidioidea, mais elles ressem- blent beaucoup aux larves terrestres de leur groupe. Je serais donc tenté de considérer les larves aquatiques des Neuropteroidea comme cœnogénétiques même par rapport à l’an- cêtre holométabolique de l’ordre entier: en effet, si les larves terrestres des Hémérobiiformes descendent peut-être des larves aquatiques des Neuroptera primitifs, tels que Sisyra, ce qui est bien possible étant donnée la structure de leurs mandibules et de leurs mâchoires, il ne s’en nuit nullement que ces larves aquatiques proviennent directement des larves aquatiques si différentes des Megaloptera, d'autant plus que les larves terrestres des Raphidioïdea ne se rattachent ni aux unes ni aux autres. Il est donc très probable que le premier Neuropteroidea n'était pas encore amphibiotique alors qu'il était déjà holométabolique. Des Megaloptera, n'auraient donc subsisté dans la nature actuelle que les formes à larve aquatique, comme les Éphémères et les Odonates sont en quelque sorte les seuls Paléodictyoptères qui aient survécu jusqu’à nos Jours. D'où viennent les Neuropteroidea ? HANDLIRSCH les fait descendre directement des Paléodictyoptères. Si l’on examine cependant la 142 nervation des Megaloptera actuels et celle des deux Megaloptera de l’époque triasique, l’on est encore une fois involontairement frappé de leur ressemblance avec celle des Mégasécoptères. Voici par exemple les ailes de Sialis fuliginosa (fig. 7), que l’on peut comparer avec celles du Corydaloides Scudderi (fig. 4, p.137) : n'est-ce pas encore toujours le même style? Rapprochement des nervures longitu- dinales, diminution du nombre de leurs ramifications, réduction numérique des nervures transversales ? J’emprunte encore à HaAxpLirsc les figures de l’aile du Chauliodites Picteti (fig. 8) et de Fig. 8. — Chauliodites Picteti (aile antérieure), d'après HANDLIRSCH. celle du Triadosialis Zinkeni (fig. 9), Megaloptera du trias qui sont les plus anciens Neuropteroidea connus. Je ne vois aucun Fig. 9. — Triadosialis Z'inkeni (aile antérieure), d'après HANDLIRSCH. 143 Paléodiciyoptère dont ces empreintes puissent être rapprochées, et je constate aussi qu'il n°y a pas d’analogie entre la nervation de ces Megaloptera et celle des ailes à nervation réduite sur lesquelles HANDLIRSCH à dù fonder les quatre ordres probablement provi- soires auxquels j'ai fait allusion plus haut. Par contre la ressem- blance avec certains Mégasécoptères est nettement accusée. La nervation de l'aile du Neuropteroidea se laisse donc aussi ramener, comme celle de l’aile du Panorpoidea et du Coléoptère, à une nervation d’aile de Mégasécoptère, et par conséquent, il est bien vraisemblable que les Neuropteroidea descendent aussi de ces Insectes primaires. Hymenopteroidea. HANDLIRSCH à élé amené à séparer radicalement des Panorpoidea dont tant de caractères les rapprochent, les Hyménoptères qu'il considère comme descendant des Blattoidea. Son opinion est fondée : 1° Sur l'existence de nombreux tubes de Malpighi chez les Hymé- noptères primitifs ; 2° Sur la présence sur les ailes des l'seudosiricidæ, ces Hyménop- tères du jJurassique supérieur qui sont les plus anciens Hyménop- tères connus, de fines nervures longitudinales qui sont encore plus nombreuses et mieux marquées que chez les Siricidæ actuels. Considérer les fines nervures longiludinales des Pseudosiricidæ comme étant les homologues des nombreuses nervures longitudi- nales des Blattoidea ne serait possible qu’à la condition de constater que la disposition des nervures principales de l'aile de ces Hymé- noptères rappelle la disposition caractéristique de la nervation de l'aile des Blattoidea, ce qui n’est pas. La nervation de laile des Pseudosiricidæ, tout en étant plus primitive que celle des Siricideæ, rappelle tout à fait cette dernière et nullement celle des Blalt- toidea. En étudiant l’aile des Sirex on voit très bien que les nombreuses et très fines nervures longitudinales qu’elle montre constituent quelque chose de surajouté à la nervation proprement dite et qu'il s’agit d’un processus cœnogénétique destiné à consolider la mem- brane. Les Pseudosiricidæ et les Siricidæ semblent constituer parmi les Hyménoptères un rameau latéral, car dans la nature actuelle, les Lydidæ, qui n’ont pas de fines nervures supplémentaires, sont plus archaïques que les Siricidæ par leur mésonotum dont le préscutum ne s'étend pas jusqu’au scutellum. Or la nervation des Lydideæ 144 (fig. 10) n’a rien de commun avec celle des Blattoidea, mais elle rap- pelle encore une fois étonnamment celle des Mégasécoptères. Le rapprochement des nervures longitudinales atteint ici son maxi- mum, puisque la nervure médiane s’est confondue avec la radiale et Fig. 10. Nervation des Lydidæ (aile antérieure), d'après Comsrocx et NEEDHAM. que la cubitale semble donc naitre de celle-ci; les nervures trans- versales sont en nombre fixe dans chaque espace séparant les ner- vures longitudinales, comme chez la plupart des Mégasécoptères. La nervation de l’aile de l’'Hyménoptère se laisse donc aussi ramener à la nervation d’une aile de Mégasécoptère. Nous voilà donc arrivés à constater que les ailes des Insectes appartenant aux quatre groupes d’Holometabola se rapportent à un même type, qui est celui de laile légère et sans réseau chitineux des Mégasécoptères. Il en résulte : ou bien que tous les Insectes à méta- phoses complètes descendent d'un seul et mème Mégasécoptère, ou bien que les divers Æolometabola descendent de Mégasécoptères, mais de Mégasécoptères différents. Il est possible que les Hyménoptères aient le même ancêtre direct que les Panorpoidea : ils se seraient détachés de la souche de ces derniers à une époque où le nombre des tubes de Malpighi n'était pas encore réduit, mais il me parait difficile d'admettre, vue leur précocité dans les temps géologiques et vus les caractères distinctifs de leurs ailes, que les Coléoptères et que les Neuropteroidea descen- dent d’un même Mégasécoptère et aussi du Mégasécoptère qui aurait donné naissance aux Panorpoidea et aux Hyménoptères. Je suis donc amené à penser que les Insectes à métamorphoses | complètes proviennent d'au moins trois Lypes de Mégasécoptères. Je me demande alors si les Mégasécoptères n'étaient pas des Insectes à métamorphoses complètes. Pourquoi pas? Nous avons déjà des Coléoptères et des Méga- loptères en trias : leur holométabolisme a dù évidemment se prépa- d'été : 145 rer pendant l’ère primaire et leurs ancêtres de l’ère primaire sont des \Mégasécoptères; ceux-ci ne seraient-ils pas des Paléodictyo- ptères à métamorphoses complètes ? Le contraste existant entre les ailes légères, à nervation réduite, des Mégasécoptères et les ailes lourdes et réticulées de leurs ancêtres Paléodictyoptères ne s’expliquerait-il pas par nn mode de croissance différent? Solidité d’une part chez des Insectes trainant leurs rudiments d'ailes avec eux pendant toute leur jeunesse, réduc- tion du réseau chitineux d'autre part pour les ailes n’apparaissant qu'avec la nymphe aux dépens de disques imaginaux ? Au fur et à mesure du développement de nos connaissances paléontologiques, nous constatons que l’époque d'apparition des divers groupes d'organismes recule de plus en plus dans le passé. Au fur et à mesure du développement de nos connaissances nous constatons aussi que c’est de très bonne heure que se manifestent les changements radicaux qui différencient les catégories d'êtres vivants. Pourquoi n’y aurait-il pas eu d’Insectes à métamorphoses complètes pendant l’époque houillère ? HANDLIRSCH admettant que les Paléodictyoptères et les Mégasé- coptères étaient amphibiotiques, considère que ces Insectes devaient avoir le régime des Éphémères, des Odonates et des Perles, et mème que presque tous les Insectes des terrains primaires devaient vivre de rapine et être carnassiers. Dans son grand ouvrage (p.1150), il répète ce qu'il avait dit antérieurementà ce sujet dans une communication préliminaire (41), à savoir que les Insectes primaires n'avaient pas de relations avec le monde végétal, et c’est tout au plus s’il accepte l’idée que les Blattes se nourrissaient de détritus de Fougères. Comment! les nombreux Insectes primaires seraient restés plato- niquement en contemplation devant le superbe épanouissement des Végétaux de l’époque sans y toucher! Mais que mangeaient-ils donc ? Ces Animaux souvent plus grands que quelques-uns des Vertébrés terrestres d'alors se seraient dévorés entre eux ou auraient lutté contre les Myriopodes, les Scorpions et les Anthracomartides dans des duels dont le vaincu devenait une proie? C’est d’une invraisem- blance absolue. Les naturalistes ont toujours pensé que le magnifique développe- ment des Insectes des temps carbonifères devait précisément être mis en parallèle avec l’apparition des Végétaux terrestres et que les (1) A. HanprrsoH. Ueber die Insekten der Vorwelt und ihre Bezichungen zu den Pflanzen. Verh. zool.-bot. Gesells. Wien, 1904. 146 Insectes n'avaient pas attendu l’apparition des Angiospermes de l'ère secondaire pour devenir les inséparables parasites des plantes. Le seul argument invoqué par HANDLIRSCH contre cetle idée n'existe pas; les Insectes primaires amphibiotiques, nous lPavons vu plus haut, constituaient tout au plus lexception, et les Insectes car- nassiers ne pouvaient aussi n'être que la minorité dans le paysage de l’époque houillère. Il n’est d’ailleurs pas possible d’arguer du régime actuel de tels ou tels Insectes pour conclure à un régime identique chez leurs ancêtres : si nous ne connaissions en fait de chenilles que celles qui sont aujourd’hui carnivores, nous arrive- rions en raisonnant comme HANDLIRSCH à déclarer que les Lépi- doptères n’ont eu aucun rapport avec le monde végétal. Dans le même ordre d'idées il serait erroné de conclure du fait que certains Végétaux ne sont pas attaqués à notre époque par des Insectes que les ancêtres de ces Végétaux n'étaient pas non plus comestibles. Le fameux Eugereon Boeckingi, le plus ancien Hémiptère connu, a été trouvé dans l'étage le plus inférieur du permien. L’allongement de ses appendices buccaux ne s'explique que par une adaptation à la succion des Végétaux; il a donc dû être précédé à l’époque houillère par des ancètres végélariens. Or Æugereon descend évidemment des Paléodictyoptères; sa nervalion rappelle mème celle des Paléodic- tyoptères de la famille des Breyeriidæ, de sorte qu'il n’est pas impossible que ces derniers ne fussent déjà des Hémiptères. Il est donc certain que dans la période carbonifère il y avait des Insectes terrestres végétariens broyeurs ; peut-être même y en avait-il déjà qui étaient suceurs. N°y en aurait-il pas eu qui péné- traient dans les tissus des Végétaux, par exemple dans les troncs des Cryptogames vasculaires et des Cycadées de l'époque”? Rien ne me parait s'opposer à cette hypothèse. + Or des Insectes pénétrant dans les troncs ne pouvaient pas ne pas être holométaboliques, car, à part les Termites qui n’existaient point dans l’ère primaire, nous ne connaissons aucun Insecte à métamorphoses incomplètes capable de s’insinuer à l’intérieur des plantes Les Termites peuvent perforer le bois grâce à leurs mœurs sociales, qui se trouvent en germe chez les Blattes leurs ancêtres, leurs neutres sont aptères et leurs sexués ont les ailes caduques ; ils se trouvent done dans des conditions tout à fait exceptionnelles, Mais un Insecte semblable à un Paléodictyoptère qui sous ses pre- miers états chercherait à pénétrer isolément à l’intérieur d’une plante, ne pourrait le faire qu’en se métamorphosant de manière à acquérir une structure provisoire adaptée à son nouveau genre de vie : il devra rester aptère pendant tout le temps qu'il passera dans l’étroite galerie qu'il creuse, et il lui faudra se déguiser en chenille, prendre les caractères”de la larve éruciforme de tous les Insectes qui perforent les Végétaux. Cette transformation amènera une 147 différence si profonde entre l’animal jeune et l’animal adulte qu’elle entrainera le stade de repos nymphal. Concluons done : Étant donné que rien ne s'oppose à ce que nous fassions l’hypo- thèse qu’à l’époque houillère il y avait déjà des Insectes perforant les Végétaux, ce qui a pour corollaire qu’il y avait alors des In- sectes à métamorphoses complètes; Étant donné qu'il est éminemment probable que tous les Insectes holométaboliques descendent des Mégasécoptères de l’époque houillère ; Étant donné que les Mégasécoptères diffèrent d’une manière très marquée de tous les Insectes qui leur sont contemporains et préci- sément par les caractères communs à tous les Holometabola; Les Mégasécoptères étaient, selon toute vraisemblance, des Insectes à métamorphoses complètes. La Paléontolo_ie tend donc à démontrer, contrairement à l’opi- nion de HANDLIRSGH, que l’holométabolisme est monophylétique. Si le monophylétisme de l’holométabolie était prouvé, il en résulterait qu'une cause éthologique unique a présidé au dévelop- pement des métamorphoses complètes, et il deviendrait de plus en plus probable que cette cause ait dû être la perforation des tissus végétaux. Chez les HHolometabola la larve éruciforme serait donc alors primitive et la larve campodéiforme cœnogénétique. Or la larve est éruciforme chez tous les l'anorpoidea et chez tous les Hyménoptères; chez les Coléoptères, les larves des familles les plus archaïques des deux grands groupes qui les constituent, per- forent le bois, et celles qui nous sont connues sont éruciformes (1); quant aux Neuropteroidea, qui tous sont carnassiers, leur larve est campodéiforme, mais la se:le de ces larves qui ne soit pas aqua- tique el qui ne soit pas fortement spécialisée, vit sous les écorces. Il est vraisemblable que les Neuropteroidea sont aux Mégasécoptères ce que les Coléoptères carnivores à larve campodéiforme cœnogé- nétique sont aux Coléoptères xylophages à larve éruciforme pri- mitive. AE Telles sont les réflexions relatives à l’origine des métamorphoses des Insectes, qui m'ont été suggérées par l’œuvre admirable de mon éminent confrère À. HANDLIRSCH. (1) A. Lameere. Nouvelles Notes pour la classification des Coléoptères. Ann. Soc. Ent. Belg., XLVII, 1903. 148 LES OISEAUX MANGENT-ILS LES PAPILLONS? par le Br KF.-€. Wellman. Mon attention a été attirée sur ce sujet, fort discuté, par la lecture d’un court mais fort intéressant mémoire de M. le professeur T.-D.-A. CockERELL (1), reçu de l’auteur. Celui-ci reprend l'opinion de PAckARpD sur les couleurs cryptiques et prémonitrices ainsi que sur le mimétisme et discute la question en envisageant les obser- vations de PACKARD, J.-B. SmiTH, WHEELER, NEEDHAM, SCUDDER, KENNEL, JUDD, et les siennes propres. J'ai pensé que quelques notes sur les Oiseaux et les Papillons exotiques présenteraient quelque intérêt dans cette discussion. Il est bien entendu qae je n'ai en vue ici que les Papillons adultes. Je crois en effet incontestable que les Oiseaux mangent normalement les chenilles de beaucoup de Lépidoptères, bien qu'elles aient souvent une coloration eryptique. Moi même j'ai trouvé 90 chenilles d’un grand Saturnia dans le jabot d’une seule Outarde (Eupodotis kori). Les couleurs prémonitrices d’un grand nombre de chenilles indiquent d’ailleurs qu’elles ont des propriétés repoussantes, qui se sont développées dans la lutte pour l'existence. En ce qui concerne les adultes, bien qu'il soit conjecturé que les Oiseaux sont leurs ennemis principaux, je pense avec COCKERELL que cette croyance est plus une pieuse opinion qu’une chose bien établie par des faits certains. Je dirai ici que j'ai vu une fois un « roller » (Coracius) dans l'Afrique occidentale, capturer au vol un Papillon blond (1), probablement Terias senegalensis, et que j'ai trouvé un spécimen de Mylothris agathina dans le jabot du commun « Abelharuco » (Merops apiaster\ (2). Il est intéressant de remar- quer que ces deux espèces de Lépidoptères sont toutes deux bien protégées par leur coloration ; le Terias a, à l’état larvaire, un admi- rable dessin cryptique et l’imago offre une remarquable coloration saisonnière; le Mylothris également constitue un exemple excellent de coloration défensive, imité presque exactement par d’autres espèces. Nous avons donc là dans ces deux cas des espèces fortement protégées et qui sont cependant mangées par les Oiseaux. 11 semble en résulter que leur nombreux associés moins favorisés doivent souffrir davantage encore. J'ai vu aussi trois spécimens de Lampides telicanus ayant au bord (1) A. BRYDEN. (Nature and Sport in South Africa, 1897, p. 64), écrit : « Rollers (Coracius candata) are great hawkers of flying insects, especially of butterflies ». (2) La détermination est assez certaine car un grand fragment d’aile adhère encore au thorax. 149 de l’ailes des blessures qui suggèrent fort l’idée qu'il y a eu là un morceau enlevé par le bec d’un Oiseau. Deux d’entre eux étaient frais, nullement épuisés, et chez tous les deux la blessure se trouvait presque dans les taches ocellées, qui probablement ont une fonction directrice. J’ai vu également une blessure du même genre chez Papillio Mackinnoni, une espèce colorée de manière bien typique. Bien que j'aie étudié les-:mœurs des Arthropodes carnassiers de l’Afrique occidentale plus particulièrement que je ne l'ai fait pour les Oiseaux insectivores, je n’ai cependant jamais vu ni Araignées (1), ni Libellules (1), ni Mantides (à une exception près, et aussi en élevage artificiel), ni Coléoptères, ni Guêpes (2), ni autres Insectes, sauf les Asilides, être attirés par les Papillons adulles. Quant aux Asilides en trois occasions j'ai pu leur voir capturer des Lépidoptères. : Les Lézards ne semblent pas jouer un rôle de quelque impor- tance à cet égard, dans l’Afrique occidentale, car les espèces de Papillons qui se posent d'habitude à terre n’y offrent pas une coloration défensive caractérisée. Et d’autre part, dans certains pays où les Papillons ont une telle coloration bien accentuée, les Lézards manquent totalement. Il est difficile, également, de concevoir que le vol rapide et soutenu de la plupart des Papillons ne constitue pas pour eux une défense contre leurs ennemis ailés et que sa puissance ne se soit ainsi développée. Le cas de coloration protectrice et de mimétisme sont plus fréquents là où les Oiseaux insectivores abondent, et les nombreux cas de Papillons encore frais qui présentent aux ailes des blessures en forme de V qu'ont recueillis Fr. MüLLER, POULTON, DIXEY, TRIMEN, MARSHALL (3) et d’autres encore, semblent difficiles à expliquer autrement que par l'hypothèse regardant les Oiseaux comme des ennemis sérieux des Papillons Aussi je suis porté à me rallier à l’opinion de MARSHALL (4) el des autres auteurs.qui croient :;jue le mimétisme s’est développée chez les Lépidoptères en grande partie sous l'influence des Oiseaux. Il est certain que jusqu'ici l’on ne possède que peu d'observations à l'appui de cette thèse, mais cela doit être attribué au fait qu’en général les entomologistes ns sont guère ornithologistes et qu’ob- server les Oiseaux dans ces conditions leur demanderaient plus de temps qu’ils n’en peuvent consacrer à ces études. (1) On a signalé des captures faites par ces Arthropodes. (2) Dans l'Amérique centrale on a observé une Guêpe capturant un Papillon, (3) Transactions of the Entomological Society of London, 1902, pt. IT, pp. 287 et suiv. (4) The Bionomics of South African Insects, ibid. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IV Assemblée mensuelle du 4 avril 1908. Présidence de M. DE CROMBRUGGHE, président. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 7 mars 1908 est approuvé. Correspondance. — La K. Bôühmische Gesellschaft der Wissen- schaften, à Prague, nous fait part du décès de l’un de ses membres d'honneur, le D’ Joser HLAVKA. Le Secrétaire est chargé de trans- mettre à la Gesellschaft les condoléances de la Société. — MM. THÉRY, ULMER et WELLMAN nous communiquent leurs nouvelles adresses : M. THÉRY, 25bès, Boulevard Carnot, Alger. M. ULuER, Baumkamp, 30, Hamburg, 20. M. WELLMAN, 136, Gower Streel, London W. C. Bibliothèque. — MM. CERFONTAINE, DouDou, FOREL et GILLET nous ont offert divers tirés à part de leurs derniers travaux.(Remer- ciments]. -- M. GiLLer offre pour la bibliothèque l’ouvrage du Rev. F.-W. Hope : Coleopterists Manual, Pt. IE. (Remerciments.] Travaux pour les Mémoires. — Il est décidé de joindre au volume de Mémoires sous presse actuellement un travail de M. GILLET sur les Coprophages, de même qu'une nouvelle note de M. GRIFFINI Sur les Phasgonouridæ africains du Musée de Bruxelles. Travaux pour les Annales. — L’irmpression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. GiLLET demande l'insertion de l’avis ci- dessous. — M. SCHOUTEDEN transmet à l’assemblée les compliments de ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T LI1, 30 1V 1908. 10 152 \ notre membre honoraire M. PouLTroN que plusieurs d’entre nous ont eu récemment l’occasion de voir à Bruxelles. La séance est levée à 21 heures. AVIS. — En vue de la publication prochaine d’un Catalogue des Lamellicornes coprophages du Globe, M. le Prof. JosePH J. KE. GILLET, rue de la Religion, 4, à Nivelles (Belgique), recevra avec reconnais- sance tout renseignement (bibliographie, synonvmie, priorité, ete.), pouvant servir à cette fin ; il sollicite également de ses collègues des separata de travaux publiés sur les Insectes de ce groupe. 153 HÉTÉ :OCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD par Paul Dognin. SYNTOMIDÆ Uraga trifida sp. nov. —- 32 mill. — Dessus des supérieures avec la première moitié gris brunâtre laissant les nervures ressortir en brun noir, saupoudré d’écailles orangées sous la sous-costale et au-dessus de la sous-médiane et la moitié extérieure partant du milieu de la côte et coupant obliquement l’extrémité de la cellule pour aboutir à l'angle interne, brun noir avec trois taches allongées subapicales claires, coupées par les nervures, entre 4 et 7; les ner- vures estompées de gris brunâtre; la frange brun noir (dans l’un des spécimens, certains espaces intranervuraux de la première moitié restent brun noir). Dessus des inférieures avec la première moitié costale, cellulaire et une petite bande sous la cellule jusqu’à la 3, blanc pur, le reste comprenant l'extrémité supérieure de la cel- lule ainsi que la frange, noir bleuté. En dessous, les teintes sont plus nettes; les supérieures, noires, ont les trois taches entre 4 et 7 blanc jaunâtre, le départ de la côte et le rappel de trois taches, à l'extrémité de la cellule, entre 3 et 2, 2 et le pli sous-médian, blan- châtres; les inférieures ont la partie blanche élargie, coupée carré- ment, rejoignant presque le bord abdominal qui est blanc dans sa première moitié avec une légère teinte jaunàtre sur la côte et, en plus, une tache subterminale blanc jaunâtre entre 4 et 7, le reste ainsi que la frange noir bleuté. Palpes brun noir, le dessous avec un trait blanc et la base écarlate ; front brun noir, l’œil liséré de blanc de chaque côté; vertex brun noir avec un point central blanc; col- lier finement liséré d’écarlate; ptérygodes bordées de poils Jau- nâtres en dehors; thorax brun noir avec un trait central blanc qui se prolonge en blanc jaunâätre sur le dessus de l'abdomen jusqu’à l'extrémité, les anneaux bleutés avec un trait blanc jaunâtre de chaque côté en sus du trait dorsal, le ventre blanc jaunätre; coxæ et -dessous des pattes blancs, le dessus en partie brunâtre. Cajon, Pérou; trois tj. ARCTIADÆ Prumala pyrostrota sp. nov. — 3) mill. — Dessus des supérieures brun blond sur toute la côte et la première moitié de l'aile jusqu’un peu au delà de la cellule entre 5 et 7,3 el 5 elencore un peu plus extérieurement entre 3 et l'angle. Cette première moi- 154 tié est coupée par trois bandes irrégulières d’irrorations jaunes entourées de rouge, subbasilaire, antémédiane et médiane se tenant presqu’à la base, l’antémédiane terminée par une large tache cellulaire, la médiane bifurquant en dehors entre 2 et 3. Partie ter- minale jaune coupée par deux lignes de taches brun blond cerclées de rouge descendant de la côte, la première après le départ de 7, coudée sur 6, la seconde suivant immédiatement en taches plus détachées, les deux cessant entre 4 et 5. Discoïdale et départs des 2,3, 4, 9 teintés de rouge; région centrale brune lisérée extérieure- ment de rouge; frange jaune. Dessus des inférieures rose, la frange blanc jaunâtre. Dessous des premières ailes avec la côte et une bande irrégulière centrale qui n’est autre que le bord extérieur de la zône brune du dessus, brun blond, la moitié intérieure lavée de rosé et de jaune pâle, la seconde moitié jaune pale avec le rappel de trois taches subterminales, la frange jaune pâle. Dessous des inférieures jaune pâle lavé de rosé; frange jaune pâle. Palpes et front brun blond ; vertex ochracé; collier blanc; ptérvgodes blanes en avant puis brun blond avec l'extrémité rosée; thorax brun blond ; dessus de l'abdomen rose rouge, le dessous blanc: pattes blanches, la pre- mière paire en partie brun blond. St-Laurent du Maroni, Guvane française; une ©. Cette espèce se placera auprès d’albicollis FELD. Automolis stenotis sp. nov. — 37 mill. — Dessus des supé- rieures, frange, antennes, tête et dessus du corps blond ochracé; dessus des inférieures un peu hyalin à légers reflets nacrés sous un certain anzle, blanc légèrement teinté de jaunâtre; la frange conco- lore. Dessous des ailes et franges jaunâtre pâle. Palpes, pattes et dessous du corps blond ochracé, tirant un peu plus sur le jaune que le dessus. : St-Jean du Maroni, Guyane française; un (Ÿ. Melese pumila sp. nov. — 19 mill. — Dessus des supérieures gris roux avec un très fin liséré sous-costal, le bord apical, la frange et un tout petit point antémédian sur la 1, rosés. Dessus des infé- rieures blanc jaunâtre très légèrement rosé sur les bords; la frange blanche. Dessous des premières ailes gris rousseûtre,le bord interne ainsi que les secondes ailes plus clairs. Palpes légèrement rosés en dessus, le dessous gris rousseâtre; base des antennes légèrement rosée; tête, collier, ptérygodes, thorax et une touffe de poils de chaque côté de l'abdomen au départ, gris roux; dessus de l’abdo- men rosé, le dessous blanc; pattes blanches, la première paire tein- tée en partie de rosé. St-Laurent du Maroni, Guyane française; un (4. Cette espèce est un diminutif d’incertus WExk. Melesa aprepia sp. nov. — 4 19 © 9292 et 24 mill. — Dessus des supérieures gris roux avec une succession de taches à contours brun noir le centre restant de la couleur du fond, savoir : deux taches subbasales superposées entre la médiane et la sousmédiane, deux taches antemédianes semblables et entre les mêmes nervures suivies d’une tache cellulaire, puis d’une tache oblique sous la médiane et la 3 et enfin de cinq taches extracellulaires exactement superposées entre les nervures 3 et 8. Quelques irrorations plus sombres, subterminales, le long du bord interne et en dehors de la discocellulaire ; une série de points terminaux brun noir entre les nervures; la frange couleur du fond. Inférieures et leur frange ochracé pâle. Dessous äes quatre ailes ochracé pâle, plus Sombre dans la région costale des premières ailes. Palpes, antennes, tête, corps et pattes gris roux, le ventre blanchâtre. St-Jean et St-Laurent du Maroni, Guyane française; un 4 et deux 00. Halisidota longipennis sp. nov. — 39 mill. — Dessus des supérieures jaune pâle, plus soutenu sur les bords et les nervures avec les dessins bruns suivants : un gros point sur la base de la médiane ; un second point sur le départ de 4 et 5; un troisième sur la subterminale entre 5 et 6; une série de lignes transversales fort irrégulières, la plupart géminées, savoir : une double antémédiane composée de deux rangées d’anneaux, émettant trois points costaux; une double médiane également composée de deux séries d’anneaux de toutes formes émettant deux points sur le pli cellulaire, un point au sommet de la discoïdale et quatre points costaux ; une subtermi- nale composée de lunules géminées ; une terminale fortement den- tée émettant un point entre chaque nervure accompagné de quelques poils sombres dans la frange qui est couleur du fond. Des- sus et dessous des secondes ailes blanc légèrement soufré. Des- sous des supérieures plus pâle que le dessus avec le rapfel d'une partie des dessins. Palpes jaunes, bruns par côté; tête, collier et ptérygodes jaunes avec des points; thorax et dessus du corps jaunes; ventre plus pâle; pattes jaunes coupées de points. Yungas de la Paz, Bolivie; un {. Ressemble à eudolobata HmPpsN, mais les ailes plus étroites, allon- gées et normales, le bord abdominal des inférieures sans écailles rugueuses. Halisidota endrolepia sp. nov. — 39 à 44 mill. — Dessus des supérieures jaune ocre traversé par des lignes doubles, finement dentées (à intérieur lavé de brunâtre dans le type) d’un brun noir 156 lilacé : extrabasilaire, médiane et extracellulaire (ces deux dernières plus obliques), avec quelques points et traits antémédians et subba- saux, une double ligne subterminale, irrégulière et interrompue émettant un point entre 5 et 6 et une série terminale de points intranervuraux. La première et la seconde ligne souvent marquées de deux taches, costale et interne, à chaque départ et la seconde d’une tache sur la discocellulaire ; frange couleur du fond. Dessus des inférieures et frange blanc légèrement soufré. Dessous des pre- mières ailes plus pâle que le dessus avec les dessins moins marqués; dessous des secondes ailes comme le dessus. Palpes jaunes avec un trait noir sur le côté des deux premiers articles ; tête Jaune avec un petit point de chaque côté et entre les antennes; collier et ptéry- sodes jaunes, chacun avec deux points centraux; thorax et de longs poils dorsaux et subdorsaux jaunes ; pattes jaunes coupées de points ; ventre jaune plus pâle. | Loja, El Monje près Loja, Equateur; Bolivie; Merida, Venezuela; plusieurs cf. Cette espèce ressemble absolument à Hadisidota sobrina MOESCHE, mais n’est, en dessous, tachée d’androconia que le long de la sous costale seulement et non sur presque toute la surface cellulaire. NOCTUIDÆ Episilia glaucochroa sp. nov. — 4j 42 ÇO 44 et 45 mill. — Dessus des supérieures ochracé verdâtre semé d’atomes brun noir avec un point cellulaire brun noir, une tache sur la discoïdale, réniforme, ouverte en dehors, d’un roux brunissant, soulignée par un trait noir brun sur la médiane, très marqué dans la ®, presque absent chez le ç« et presqu’immédiatement suivie d’une série de points nervuraux sur les 1, 2, 3, 4,5, 6 et le départ de 7. Deux irro- rations brunes, l’une subapicale, la seconde subterminale sur 5, enfin une série de points terminaux noirs entre les nervures ; la frange concolore. Inférieures semihyalines, blanches, lavées de verdâtre le long de la côte, avec les points terminaux noirs jus- qu'entre 2 et 5, le dessous pareil mais possédant en outre une ligne subterminale bien arrondie de points nervuraux, mieux marquée chez la ® ainsi qu’un point discoïdal également mieux indiqué chez la © et s’y voyant en dessus par transparence. Dessous des supérieures avec la côte et le bord terminal ochracé plus ou moins roussâtre, le centre de l’aile lavé de noir dans la ®, s’éclaircissant au bord interne chez le ç;, la côte coupée de deux taches noires avant lapex, le bord terminal avec les points comme en dessus. RL 157 Tète et thorax verdâtres; dessus du corps brunâtre, le dessous pâle avec une rangée jatérale de points noirs. Oconeque, Carabaya, Pérou Sud-Est ; deux paires. . Epèce très voisine d’Episilia rufisignia HmPsN mais plus petite, à ailes inférieures blanches dans les deux sexes alors que rufisigna les a entièrement noirâtres, la tache discoïdale des supérieures réniforme et non subcarrée. Lycophotia bivittata sp. nov. — 3% mill. — Dessus des supé- rieures gris cendré finement semé d’atomes noirs, lavé d’ochracé pâle sur la côte, sous la médiane et dans la cellule (parfois même sur toute la surface de l’aile sauf au bord terminal comme dans l’un des exemplaires), avec deux traits longitudinaux noirs ; le premier sous la médiane de la base jusque vers l’origine de la 2, le second cellulaire, d'avant le milieu, aminei à son extrémité et terminé par un gros point discoidal dans le type, entièrement séparé du point discoïdal dans un second exemplaire, au contraire ne formant avec celui-ci qu’un seul gros trait dans le troisième specimen; la frange un peu plus pâle. Inférieures semihyalines et franges blane pur. Dessous des supérieures sans dessins, à moitié interne plus pâle, les régions Costale et terminale ochracées ou grisant un peu. Palpes avec le dessous ochracé, le dessus gris; tête et thorax mêlés de poils ochracés ou gris cendré ; abdomen blanchâtre. Mendoza, République argentine; trois 4. Lycophotia melanopis sp. nov. - 25 mill. — Dessus des supérieures gris ochracé avec quelques stries basilaires et termi- nales (celles-ci agglomérées en taches sur la 5 et sous la 2) brunes, la côte coupée de brun, unesérie extracellulaire de points nervuraux géminés, l’orbiculaire composée d’un anneau avec un point central, la réniforme également entourée d’une ligne, tous ces dessins bruns ; la frange couleur du fond avec quelques poils bruns dans la première moitié. Inférieures semihyalines et franges blanches, le dessous semé de quelques atomes le long de la côte avec quelques points terminaux entre les nervures, trois points subterminaux sur 6, 7 et 8, et un point discoïdal. Dessous des supérieures à bord interne plus pâle, la côte, le bord terminal et la frange grisant, la discocellulaire assombrie et un commencement de ligne extra- cellulaire. Tête et thorax couleur des supérieures. Trujillo, Pérou; une 9. Eriopyga stygia sp. nov. — 36 mill. — Dessus des supé- rieures d’un brun rougeñtre sombre, les dessins concolores en partie fondus dans le fond. Deux fines lignes transversales, une 158 extrabasilaire ondulée, un peu plus écartée au bord interne qu’à la côte et une extracellulaire, oblique de la côte à la 6, puis rentrant sous la 4 ; une ombre médiane coudée ; l’orbiculaire à cinq facettes, oblique, la pointe en dehors ; la réniforme subcarrée, assise sur la discoïdale, une série subterminale de points intranervuraux éclairés en dehors par quelques écailles ochracées lesquelles s'accumulent en tache du bord interné jusqu’entre 2 et 5 ; une ombre interne et terminale rougeàtre ; la frange couleur du fond. Dessus des infé- rieures noirâtre, la frange pâle. Dessous des quatre ailes noirâtre luisant, plus pâle dans les moitiés interne et abdominale, chaque aile avec un point discoïdal et une subterminale arrondie, irrégu- lière aux secondes ailes ; la frange plus sombre aux supérieures. Palpes bruns, l’intérieur et l'extrémité ochraeés; tête et thorax brun sombre ; abdomen brun noir avec une touffe latérale de poils pâles au départ ; pattes brunes, les tarses de la première paire annelés d’ochracé. Oconeque, Carabaya, Pérou Sud-Est ; une 9. De Loja, Equateur, je possède un j de cette espèce, plus grand (43 mill.) mais en mauvais état. Cette espèce se placera auprès d’Eriopyga crista WEK. Eriopyga strigiopis sp. nov. — 26 et 28 mill. — Dessus des supérieures brun ferrugineux avec les nervures en partie lavées d’atomes noirs et blancs, les lignes fauve pâle. Une basilaire, régu- lière, à peine perceptible ; une antémédiane incurvée intérieure- ment dans la cellule puis rejoignant l’orbiculaire et de là, droite au bord interne ; l’orbiculaire composée d’un large anneau accompagné intérieurement de quelques atomes noirs ; la réniforme plus large encore (ces deux taches se touchant dans le tvpe mais séparées dans le second exemplaire); l’extracellulaire incurvée intérieurement vers la 4, touchant (ou presque) la réniforme ; la subterminale à peu près droite ; entre ces deux dernières lignes les atomes parti- culièrement accumulés sur les nervures et y formant comme des points noirs et blancs ; une ligne terminale pâle chevronnée ; la frange couleur du fond des ailes avec l’extrême pointe blancle. Inférieures gris pâle avec la frange rougeûtre, blanchissant vers l’angle. Dessous des supérieures à centre noirâtre pâle, avec lacôte, la moitié terminale et la frange rougeâtres, un point discoïdal, une extracellulaire arrondie et une série de traits terminaux entre les nervures, plus sombres. Dessous des inférieures avec la côte, la région apicale et sa frange rougeàtres, le centre, la région abdomi- nale et leur frange blanchâtres, coupé par un commencement de ligne extracellulaire et avec un assez gros point discoïdal noiràtre pâle. Coxae et palpes rougeâtres ; tête et thorax couleur du fond des 159 supérieures ; dessus de l'abdomen noirâtre ; dessous du corps et pattes blanchâätres couverts de poils rougeûtres. Santo Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est ; deux 99. Cette espèce se placera auprès d’Eriopyga leucopera Scus. Eriopyga duplicilinea sp. nov. — 29 et 31 mill. — Dessus des supérieures d’un ochracé pâle grisant un peu avec les dessins brun noir suivants : un point basilaire central; un petit point au départ de la cellule; un plus gros point cellulaire antémédian:; un petit point discoidal accompagné d’écailles blanches au départ des 3 et 4 et surmonté d’une petite irroration jaunàtre ; la demi ligné et l’extracellulaire marquées par des points sur la côte, la médiane et la sous-médiane ; une ombre médiane (très pàle) fortement coudée ; une ligne extracellulaire de points nervuraux, parallèle au bord et un peu arrondie vers la côte; une ligne subterminale double partant de l’apex pour aboutir au bord interne peu avant l'angle; une série terminale de points nervuraux; la frange grisant. Inférieures blan- châtre grisant notamment dans la région terminale avec un point discoïdal noirâtre et la frange plus pâle. Dessous des premières ailes lavé intérieurement de noiràtre, la côte et le bord terminal ochracés (la première coupée d’un trait noir avant l’apex) avec l'indication d’un point discoïdal, une série terminale de petits points intraner- vuraux et la frange pointée de noir à l’apex. Dessous des secondes ailes blanchâtre ochracé avec un assez gros point discoïdal, une ligne extracellulaire arrondie de points nervuraux, une série de points terminaux entre les nervures et la frange concolore. Tête, thorax, pattes, dessous du corps et touffe anale ochracés, le dessus de l’abdomen grisant. Santo Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; deux 4. Oslaria rhodoxantha sp. nov. — 23 mill. — Dessus des supé- rieures avec la moitié médiane couleur os pâle, une large tache rousseâtre au premier quartet la région terminale d’un rose violacé pâle bordée intérieurement par une ligne subterminale rousse. La tache basilaire quitte la côte vers le premier quart, court oblique- ment avec sa pointe jusque sous la 2 et rentre sur le bord interne encore plus obliquement étant moins large sur ce bord qu’à la côte, le centre reste couleur os. La ligne subterminale rousse s'inflé- chit par deux fois intérieurement, enire 5 et 6 et sous la 2; cette ligne est précédée de quelques irrorations rousses et suivies d’une petite zône rousseâtre pale; la frange est rousseàtre. Dessus des inférieures et dessous des quatre ailes couleur os pâle, säblé d’atomes rougeàñtres, plus clairsemés sur la moitié abdominale en 160 dessous; les franges concolores. Palpes, tète et collier rousseâtres; thorax et dessus de l’abdomen couleur du fond des ailes. Paraguay ; un d. NOTODONTIDÆ Elymiotis cretosa sp. nov. — 46 mill. — Dessus des supé- rieures crêmeux ochracé semé de quelques écailles rousses, les dessins d’un brun châtain plus ou moins foncé. Les supérieures avec la côte coupée de traits dont plusieurs donnent naissance aux lignes; deux points juxtaposés noirs à la base sous la médiane; une anté- médiane géminée, coupée par les nervures, un peu arrondie; la cel- lule ombrée de brun; une demi lune discoïdale, géminée, ouverte en dehors, suivie d’une ombre puis d’une ligne subterminale par- tant de la côte peu avant l’apex pour atteindre en demi cercle le bord interne peu avant l’angle et composée de chevrons géminés à centre blanc, précédée intérieurement d’un point blanc sous la 2 et suivie d’un trait entre 2 et 3; un double liséré terminal coupé par les ner- vures et précédé d’ombres terminales assises sur # et 6; frange couleur du fond mêlé de poils bruns. Dessus des inférieures rous- seätre, la base et le bord abdominal crêmeux, la frange crêmeuse. Dessous des ailes rousseätre avec une large bordure terminale, les bords internes et abdominaux et les franges crèmeux ochracé. Palpes bruns en dessus, le dessous pâle; tête, thorax et une touffe sur le premier anneau, bruns; corps et pattes ochracés avec quel- ques poils bruns. Loja, Equateur ; un . Elymiotis®? basitincta sp. nov. — 43 et 47 mill. — Premier tiers des supérieures brun noir, l'espace sombre plus large au bord interne qu’à la côte, le reste de l’aile gris mordoré brunâtre avec les nervures teintées et une ligne terminale de traits intranervuraux bruns; un liséré terminal brun coupé de gris aux nervures; la côte coupée de points clairs au dernier quart; la frange grise avec quel- ques poils bruns. Dessous des premières ailes blanchâtre, la côte et le bord terminal grisant légèrement. Dessus et dessous des infé- rieures blanchâtre avec les nervures, la côte et le bord terminal grisant légèrement; la frange comme aux premières ailes. Palpes, tête, corps et pattes gris; collier et thorax brun noir. San Salvador, Amérique centrale; deux 99. La place exacte de cetle espèce sera fixée par le . Proelymiotis lavana sp. nov. - 537 mill. - Dessus des supé- rieures brun clair, teinté de rosé dans la première moitié inférieure ES 161 de la cellule et sous la médiane, teinté de gris au sommet de la cellule et dans la première moitié de 5, 6 et 7, de brun à l'extrémité inférieure de la cellule et sous la médiane au départ de 2 et 3. Un point subbasilaire brun sous la médiane; un long trait brun quittant le bord interne peu après la base, remontant au-dessus de la 1 où il s’élargit et est suivi d’une irroration blanche; peu au delà commence une ligne subterminale de chevrons rosés intranervuraux qui remonte assez parallèlement au bord terminal et donne nais- sance entre 3, 4, 5 et 6 à des taches brunes suivies de traits blancs et entre 6 et 8 à deux traits blancs suivis de taches brunes; bord interne vers l’angle restant brun clair; discoïdale marquée de deux points noirs superposés; frange brune coupée de touffes nervurales claires. Dessus des inférieures noirâtre, la base plus claire, la frange blanchätre. Dessous des premières ailes noirâtre, la côte, le bord interne et l’apex fauves, avec une rangée terminale de traits fauves ponctués de brun à leur extrémité; la frange brune coupée de fauve à l’extrémité des nervures. Dessous des secondes ailes et frange blanchâtres, le bord terminal ombré de noirâtre jusqu’à la 2. Tête, collier et thorax bruns et fauves; ptérygodes grisant par côté; dessus de l'abdomen brun, dessous fauve; tarses bruns annelés de fauve. - St-Laurent du Maroni, Guyane française ; un /. Très voisin de Proelymiotis lignicolor MoEscHL. dont les traits terminaux blancs blancs ne remontent pas au delà de la 6 et que jai reçu également de la même localité; très voisin également d’arpia SCHS, qui, je crois bien, n’est autre que lignicolor. Lysana postpicta sp. nov. — 29 mill. — Tête, thorax et une touffe sur le premier segment gris brun lilacé ; dessus du corps brunâtre; touffe anale brun mordoré. Dessus des supérieures gris lilacé mélangé de brun olivâtre; une ligne basilaire droite, de la côte à la sous-médiane, brun noir bordé extérieurement de lilacé; une ligne blanche en V retourné, assise sur le milieu du bord interne el contenant une tache jaune cuivrée, du sommet de laquelle part une ligne blanche, arrondie intérieurement entre la sous-médiane et la médiane, puis oslique à travers la celulle peu après le milieu; une petite ligne également oblique mais moins nette, au-dessus, en arrière, n’atteignant pas la côte ; l’espace suivant la ligne blanche de la sous-médiane au sommet de la cellule est brun marron, deux fois plus large inférieurement, liséré extérieurement de lilacé et suivi par trois taches punctiformes de même nuance e4éégalement lisérées, une première au sommet de la discoïdale, les deux autres au-dessus ; un trait brun marron du sommet de la discoïdale se prolongeant entre 4 et 5; des traits terminaux, intranervuraux, brun marron 162 coupés par des traits obliques blancs dont deux plus petits entre l'angle et la 2, trois entre 2 et5, 3 et 4, 4et 5, puis le plus grand au- dessus de 5 dans la région apicale; celle-ci brun marron avec un point sous costal jaune ocre; un liséré terminal droit, brun, bordé extérieurement de lilacé ; franges brunes avec quelques poils lilacés. Dessus des secondes ailes blanc grisàtre dans la première moitié, brunissant else fonçant dans la seconde moitié, l’angle anal marqué d’une tache jaune cuivré coupé d’un trait oblique blanc; frange blanche, brune à l'angle anal sur la tache. Dessous des supérieures brun coupé de quelques taches claires sur la côte et le long du bord terminal; dessous des inférieures plus blanc qu’en dessus, le bord abdominal ne frisant pas. - St-Jean du Maroni, Guyane française; un (+. Cette espèce est excessivement voisine de Lysana plusiana Scus ‘ (Revision of the Am. Not., 1901 p.274) que je ne connais pas en nature mais les descriptions de mon excellent ami sont si bien faites et si précises que je ne doute pas que les deux espèces ne soient distinctes, postpicta formant comme un développement de l’espèce vénézuélienne. Poresta rectilinea sp.nov.-— 41 mill.— Dessus des supérieures brun ferrugineux, coupé du départ de la côte au bord interne’ peu au= dessus de l’angle par une bande rigide, d’un blanc brillant, suivant en dessous la sous-médiane et laissant lextrème bord interne rougeàtre; une ligne oblique, brune, droite, part du dessus de la bande blanche au second tiers pour courir droit à l’apex; l’aile est marquée de six points noirs Subterminaux et intranervuraux ainsi que d’une tache subcarrée assise sur la partie inférieure de la discoidale. Dessus des inférieures brun rougeûtre, plus pâle dans la partie basilaire. Franges couleur du fond aux premières ailes, grisätre aux inférieures. Cette espèce a le port de Poresta sericea SCns, la ligne transver- sale semblablement rigide (blanche et non lilacée); mais, outre la teinte de ses premières ailes qui est brun ferrugineux et non brun lilacé, elle se différenciera par la tache discoïdale qui est, dans sericea, doublement plus large, triangulaire arrondie et plus rap- prochée de la ligne oblique (cette dernière quitte, dans sericea, la bande transversale vers le milieu de l'aile). Rectilinea, d'autre part, a-les mêmes couleurs que thermesia FELD., mais cette dernière espèce a le bord terminal des premières ailes plusarrondi et la bande transversale blanche non plus rigide mais plutôt plus épaisse sur la côte et remontant sur le bord terminal en une ou deux taches chevronnées blanches. ; St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 4. De la même 163 localité je possède Poresta thermesia FELD. et sericea SCHS en nombre. Tachuda forfex sp. nov. — 38 mill. — Dessus des supérieures d’un gris terreux légèrement teinté de verdätre par place et semé d’écailles brunes, avec les dessins brun noir suivants; une extra- basilaire, interrompue dans la cellule; une antémédiane géminée, coudée dans la cellule (entre ces deux premières lignes quelques traits costaux, quelques points cellulaires et une large tache au bord interne laquelle remonte extérieurement jusque sous la médiane) ; uné médiane géminée dont la première ligne, coudée du bord interne à la 2, s’arrète sur celle-ci, sème un petit point au sommet de la discoidale et reparaît par un trait sur la côte et la seconde ligne bien marquée jusqu'à la 2, continue jusqu'à la côte en une fine ligne zigzaguée, arrondie et plus finement dessinée; une ombre extracellulaire également géminée, rousse, arrondie, suivie de deux taches brun noir, la prem'ère plus petite entre la sousmédiane et la 2, laseconde, très grande, entre 4et8; ces deux taches sontimmédia- tement suivies d’une fine ligne blanche émettant intérieurement des traits brun noir sur 2, 3, 4; une nouvelle ombre rousse suit la ligne blanche puis vient une ligne subterminale épaisse, interrompue sur les nervures, presque droite de la côte à la 3 puis un peu plus sinueuse de 3 à l’angle; extrémités des nervures marquées de clair; frange rousse et claire. Dessus des inférieures brunâtre, plus pâle à la base, la frange blanchâtre. Dessous des premières ailes brunûtre, la côte finement ochracée, avec und bordure terminale ochracée, coupée de points, de l'apex à la 4 et la frange brunâtre coupée de clair; dessous des inférieures blanc avec une très large bordure terminale brunâtre amincie vers l’angle et la frange blanche. Vertex, collier et milieu du thorax brun roux; sommet des ptérv- godes gris bordé de brun. St-Laurent du Maroni, Guyane française; un 4. Hippia nigricaput sp. nov. — 36 mill. — Dessus des supé- rieures brun marron, le centre en partie noirätre, avec les dessins brun noir suivants; une subbasilaire géminée arrondie, interrompue dans la cellule et sous la 1; une antémédiane géminée irrégulière, plus éloignée de Ia base à son passage dans la cellule; une ligne extracellulaire de points nervuraux noirs géminés séparés par un point fauve, précédée intérieurement d’une ligne partielle de points noirs intranervuraux; une ligne subterminale de chevrons bruns auréolés de fauve; un trait apical fauve oblique; la côte coupée de petits points fauves au dernier tiers; un trait discoïdal brun bordé de fauve; la frange concolore coupée de quelques 164 poils fauves aux nervures. Dessus des inférieures noiràtre, la frange un peu plus pâle. Dessous des premières ailes et frange noirâtres, la côte coupée de trois petits points subapicaux et d’une éclaircie apicale fauves, le bord avec une rangée subterminale de petits points. Dessous des secondes ailes blanchâtre avec une large bordure terminale noirâtre et la frange concolore. Palpes bruns; tête, collier et centre du thorax brun noir: ptérygodes gris brun lisérés intérieurement de brun noir ; dessus de l’abdomen noirâtre ; pattes brunes; dessous de l’abdomen. San Salvador, Amérique Centrale; plusieurs 4j. Un des exemplaires s’assombrit et le brun noir plus foncé envahit presqu’entièrement les supérieures. Cette espèce est excessivement voisine mais me parait différente d’insularis GROTE(lignosa MOESCHL., mandela DRUCE) dont la tête, le collier et le milieu du thorax sont fauves. Hippia punctillum sp. nov. — 35 mill. — Dessus des supé- rieures gris brun terreux sans lignes définies; côte tachée de points noirs et, au dernier tiers, de quelques points fauves ; un point noir avant la fin de la cellule et deux points noirs (l’inférieur pupillé de fauve) immédiatement après la discoïdale ; un trait fauve ponctué sur le creux sous-médian ; un trait fauve partant des deux points postdiscoïdaux entre 4et5; un point fauve entre 5 et 6,6 et 7,7 et8, le premier seul net et bien marqué; une série subterminale de taches intranervurales fauves coupées par une ligne obscure; frange brune et fauve coupée de touffes fauves aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures brunâtre plus pâle à la base, la frange fauve. Dessous des supérieures brunâtre avec un commencement de ligne subterminale fauve à l’apex ; dessous des inférieures blanchätre avec une large bordure terminale brunâtre et un liséré fauve ; les franges comme en dessus. Thorax comme le dessus des supérieures; dessus de l’abdomen brunäâtre, le dessous fauve. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (j. Hippia cilla sp. nov. — 39 mill. — Dessus des supérieures fauve terreux avec une éclaircie plus claire, oblique, partant sous la côte, longeant extérieurement la discoïdale et se perdant entre 2 et 3, traversé par une série de lignes brunes, la plupart chevron- nées qui se laissent deviner mais ne sont bien indiquées qu’en points et en traits costaux. Parmi ces lignes on peut déméêler une subbasale géminée, une antémédiane géminée, une ombre médiane, une extracellulaire géminée semant extérieurement des points ocres nervuraux également géminés, une double ligne subterminale, assez écartée, interrompue aux nervures et accompagnée de clair, 165 le premier rameau formant un gros point noir entre 6 et 7 et sur- monté d’un point subapical fauve ; l'aile se fonce entre l’extra- cellulaire et la subterminale notamment sur 5 et 6 ; le bord terminal légèrement festonné est en partie liséré de brun et marqué d’un gros point dans les creux intranervuraux ; la côte est coupée de petits points clairs au dernier tiers ; frange fauve coupée de brun. Dessus des inférieures noirâtre, la base plus claire, la frange fauve. Dessous des supérieures noirâtre, la côte coupée de petits points clairs comme en dessus et, en outre, d’un gros point fauve apical, avec quelques points subterminaux ; la frange concolore, coupée de petits points clairs nervuraux. Dessous des secondes ailes blanchâtre avec une large bordure terminale noirâtre et la frange blanchâtre. Tête, collier, une touffe sur le premier anneau et la touffe anale fauve. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un . Hippia pronax sp. nov. — 43 mill. — Cette espèce a la base des antennes épaissie par une sorte de gaine ouverte jusque peu avant le milieu comme matheis SCHS que je possède de la même localité et auquel elle ressemble beaucoup sauf pour la tache apicale des supérieures. Dessus des supérieures brun avec deux éclaircies plus claires, subbasale interne et subterminale ; ligne extrabasilaire réduite à un trait costal; ligne antémédiane composée de quatre chevrons clairs dont deux cellulaires et deux entre la médiane et la 1; un trait discoïdal clair (parfois noir accompagné de clair); une série extracellulaire de points nervuraux géminés souvent fondus dans le fond ; l’éclaircie subterminale plus large au bord interne, suivie entre les nervures de petits chevrons bruns auréolés de clair; bord terminal et frange bruns, coupés de clair aux nervures ; une large tache costale jaune ochracé maculé de brun dont la base inférieure s'appuie sur la discoïdale entre 5 et 6, qui lance un crochet sur 4 et remonte en s’amincissant à l’apex. Dessus des inférieures brun, la frange pâle. Dessous des premières ailes brun, avec l’extrémité de la côte s’éclaircissant et une rangée terminale de petits points: dessous des inférieures brun plus clair dans la première moitié ; les franges comme en dessus. Antennes el collier fauve mêlé de poils bruns; thorax et une touffe sur le premier anneau brun et fauve ; dessus de l’abdomen brun, dessous plus pâle ; pattes brunes. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; trois jd. = Le De cette localité je n’ai pas reçu la © mais M. l’abbé J. DE JOANNIS la possède dans sa collection de Pile de la Trinité et a bien voulu m'en offrir un exemplaire. Un peu plus grande (45 mill.) et à 166 antennes filiformes (à peine pubescentes) elle est en toute pareille, les parties fauves s’y développant un peu plus. Hardingia albifera sp. nov. — 41 mill. — Dessus des supé- rieures brun violacé avec la base blanchissante, deux lignes subbasilaires transversales épaisses noirâtres, irrégulières et inter- rompues, immédiatement suivies de deux autres lignes plus fines ; celles-ci, ainsi qu’une médiane droite, à peine indiquée, sont de la couleur du fond mais plus sombre ; un petit point discoïdal ochracé ; l’espace brun violacé médian bordé extérieurement par une fine ligne géminée noire à centre violacé, coudée intérieurement entre 2 et 3 et formant demi cercle de la côte, un peu avant l’apex, au bord interne, un peu avant l’angle ; extérieurement à cette ligne l’espace terminal est blanc, sablé de quelques atomes bruns, avee une ligne de traits terminaux noirs, interrompus aux nervures, droits de l’apex à la 4, obliques de la 4 à l'angle; côte régulièrement coupée de petits traits ; frange courte, blanche. Dessus des infé- rieures gris noirâtre ; frange courte, noirâtre à l’apex et à l’angle, blanche ailleurs. Dessous des quatre ailes blanc ; les supérieures noircissant dans les régions souscostales et internes ; Les inférieures avec une pâle bordure subterminale ; les franges blanches avec quelques points bruns. Tête, thorax, dessous du corps, pattes et anus blancs semés de poils bruns ; dessus de l'abdomen gris noiràtre. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4. Dicentria medulla sp. nov. — 42 mill. — 3 et 4 aux inférieures d’un point. Dessus des supérieures grisaille avec trois petits points noirs : un sur le milieu du pli sous-médian, un second cellulaire, le troisième sur la discoïdale. Une ligne basiläire noirâtre géminée n’atleignant pas le bord interne ; une double ligne antémédiane plus pâle ; entre ces deux lignes une tache bleuätre sous la médiane et le bord interne ; avec quelques irrorations roussàtres ; dans la seconde moitié une triple ligne qui se distingue au départ du bord interne puis se fond dans lPaile, suivie d’une ligne noire allant de la 3 à la souscostale, de deux gros points subterminaux bruns entre 2 et 4 et d’une série terminale de point intranervuraux noirs cessant à la 6, la région apicale brun clair avee un long trait brun noir interrompu entre 6 et 7. Frange brunâtre de 3 à l’apex, grise de 3 à l’angle, Dessus des inférieurs noiràtre, la frange blanche sauf à l’angle anal. Dessous des premiers ailes noirâtre dans la région costale jusqu’après la cellule, blanchâtre ailleurs avec une double rangée subterminale de taches noirâtres et les points terminaux ainsi que la frange comme en dessus ; dessous des inférieures blanc avec une vague indication de deux lignes fondues dans le fond (centrale et subter- 167 minale), la frange blanche. Palpes bruns ; tête et collier ochracé bordé de brun ; ptérygodes blanches et grises lisérées de brun au sommet ; milieu du thorax ochracé, l'extrémité noirâtre ; dessus de l'abdomen brun; la touffe anale fauve: pattes garnies de longs poils fauves et bruns, les tarses jaunes ; dessous de l'abdomen fauve ACENLRE COX Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un «. Xylinodes fera sp. nov. — 43 mill. — Cette espèce est fort voisine de Xylinodes /Dicentria] Drucei Scns (Proceedings of the U. S. Nat. Museuin, 1905, p. 248), mais les ailes sont un peu moins allongées, le corps moins long, 6 et 7 sont tigés aux inférieures sur le tiers de leur longueur, alors qu’elles ne le sont qu'à peine sur un cinquième dans Drucei. Dessus des supérieures fauve, teinté de lilacé sur le premier quart costal, toute la cellule et l’espace entre 2 et 4 à leur base; un trait basilaire noir longitudinal sous la médiane; l’espace entre la médiane, la 2 et le bord mousse avec une ombre lilacée le long de la 4; le bord terminal avec un gros point noir suivi d’un point terminal blanc entre 2 et 3, un point blanc entre 5 et 4, un long trait brun assis sur la 35 et suivi d’un point blanc entre 5 et 6, un petit point blanc entre 6 et 7, une irroration subapicale blanche: dernier quart costal coupé de mousse sombre; un trait noir sur la discoïdale, laquelle est suivie d’une ombre mousse; frange fauve coupée de brun. Dessous des supérieures et frange blanc ochracé, la côte ombrée de brunâtre, la frange coupée de brun aux nervures. [nférieures semihvyalines, blanches, les nervures, la frange et le bord légèrement teintés, ce dernier plus fortement à l’angle; dessous pareil. Palpes bruns; tête, collier, milieu du thorax et touffe anale verdâtres; ptérygodes avec des poils bruns ; dessus de l’abdomen brun, dessous ochracé verdâtre. Oconeque, Carabaya, Pérou Sud-Est; un (j. Schizura nocens sp. nov. — 39 mill. — Gris brun, la base plus sombre, tous les espaces intranervuraux coupés d’une strie brun foncé (les deux stries subapicales entre 6 eL8 mieux marquées), une vague bande médiane circulaire pâle traversant l'aile immédia- tement après la cellule, une tache roussâtre sur la partie inférieure de la discoïdale; la frange blanchâtre coupée de brun aux nervures. Dessus des inférieures blanchâtre à la base, la seconde moitié rem- brunie avec une tache anale et sa frange brunes, le reste de la frange blanc. Dessous des premières ailes brunâtre, la frange comme en dessus ; dessous des inférieures moins rembruni que le essus. Tête, thorax et pattes gris brun, les tarses bruns annelés de bianc. San Salvador, Amérique cenlrale; une ©. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LII, 90 IV 1908. 11 168 Dognina achates sp. nov. — 37 mill. — Dessus des supé- rieures ochracé brunâtre, coupé par une première ligne basilaire blanche, arrondie, partant du départ de la côte et plus éloignée au bord interne, puis par une seconde ligne blanche formant comme une sorte de grand accent circonflexe retourné, dont la première partie, plus développée, quitte le berd interne sur un premier point blanc, s’arrondit au premier tiers de l'aile, émet sa pointe sur 5 et la seconde partie vient encadrer la côte jusque sur l’apex; la pointe sur » Continue le mouvement arrondi en une ligne blanche moins vive qui cesse, épaissie, sous la 2; là, une très fine ligne court paral- lèlement au bord terminal et aboutit au bord interne sur un second point blanc, peu éloigné du premier. Sous l'accent circonflexe, laile prend une teinte brunâtre lilacée, d’une très fine granulation dans l’espace terminal, d’une granulation plus grossière dans la région centrale; au-dessus du V lespace costal est verdàätre, marqué de deux petits points blancs costaux; la frange est ochracée au départ puis blanche, coupées par deux points terminaux blancs à extrémités ochracées sur 2 et 3. Dessus des inférieures blanc assombri par de fins poils brunâtres qui s'accumulent aux bords terminaux et abdo- minaux; la frange brunâtre au départ puis blanche. Dessous des premières ailes avec la moitié supérieure brunâtre ochracé, la côte coupée de traits blancs dans la seconde moitié; la moitié inférieure de l’aile blanche; frange ochracée au départ puis blanche, coupée de points brunätres sur 2, 3 et 4 Dessous des inférieures et frange blanc brillant, jaunissant légèrement. Huallaga, Pérou; un (. Cette curieuse espèce donne absolurnent l’aspect de certaines agathes. Heterocampa albovirens sp. nov. — 37 à 39 mill. — Dessus des supérieures vert jaunàtre, mousse et brun, plus fortement coloré au premier tiers subbasal et dans la seconde moitié costale, l’aile traversée par une zone oblique plus blanche, partant de la côte après le premier quart, se dirigeant sur l’angle interne et remontant un peu vers la moitié subterminale inférieure. Une ligne basilaire blanche; un point blanc costal juste après la cellule, suivi de petits points costaux clairs; des indications de lignes qui se perdent dans la bigarrure du fond des ailes et ne se lisent à peu près que dans la moitié supérieure du bord terminal. Frange verdâtre à bord exté- rieur blanc, piquée de rfoir sur les nervures. Dessus des inférieures blanc, verdissant sur les bords, la frange comme aux premières ailes. Dessous des quatre ailes blancs, les supérieures avec une ombre brunâtre sous-costale après la cellule et la côte verdissant; les franges blanches ponctuées de noir aux nervures. Tête, collier et 169 thorax garnis de poils mousse ; dessus de l’abdomen mousse et noi- rätre, dessous blanc. Santo-Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; plusieurs -f. A placer auprès de manethusa DRUCE, décrit de Costa-Rica. Heterocampa Le Moulti sp. nov. — 46 mill. — Dessus des supérieures blanc laiteux semé de fines écailles ochracées, la côte marquée de quatre taches brunes; la première, subbasilaire, élargie sur la côte, triangulaire obtuse, descend jusque sur la médiane, les deux suivantes ne formant que de tout petits points, la quatrième, dans la seconde moitié, deux ou trois fois pius grande que la première et de forme analogue, descend jusqu’à la 4 mais sans l’atteindre; cette tache n’atteint pas non plus l’apex et laisse deviner trois petits points blanchâtres costaux; la frange, concolore, est coupée de deux petits points bruns, l’un au-dessus du 7, le second, en dessous du 2. Dessus des secondes ailes blanc avec quelques poils brunâtres à l’angle anal, la frange blanche. Dessous des quatre ailes blanc, la quatrième tache, subapicale, des supérieures réapparaissant en teinte estompée; l’apex des secondes ailes semé de poils brunâtres; les franges blanches. Palpes avec le dessus brun, le dessous blanc; verlex, sommet du collier, bord interne des ptérygodes et centre antérieur du thorax bruns, le reste blanc, corps blanc; pattes blan- ches et brunes. Saint-Laurent du Maroni; une ©. Malocampa omaïta sp. nov. — 43 mill. — Dessus des supé- rieures gris ardoisé clair finement strié de brun roux, les lignes brun roux : une subbasilaire interrompue; une antémédiane gémi- née à la côte semant deux points noirs ponctués de blanc en dessus et en dessous de la médiane et une troisième sur la 1, le second rameau seul traversant l’aile; une médiane contournant extérieure- ment deux points discoidaux noirs superposés et se fondant au- dessus du bord interne dans une irroration rousse; une extracellu- laire donnant trois lignes sur la côte puis composée de points géminés noirs séparés par un point blanc; une subterminale mar- quée de deux points géminés sur la côte puis composée de quelques points blancs dans une irroration rousse, manquant en partie; enfin une série terminale de points intranervuraux noirs et la frange rousse mêlée de poils blancs. Dessus des inférieures noirâtre avec un point discoïdal et un petit point subanal blancs; la frange blan- châtre. Dessous des premières ailes noirâtre, la côte coupée de quatre points subapicaux clairs, la frange noirâtre dans la moitié supérieure puis blanche coupée de noirâtre aux nervures; dessous des secondes ailes avec une large bordure costale et terminale noi- 170 râtre et la région abdominale blanchätre soufré ; la frange blanche coupée de brun aux nervures. Tète, thorax et touffe anale mêlés de poils gris et roux; dessus de l’abdomen noirâtre, dessous blan- châtre ; tarses brunâtres annelés de blanc. Omaï, Guyane anglaise ; un (. Cette espèce se placera auprès de sorex SCHS. Malocampa lunula sp. nov. — 51 mull. — Dessus des supé- rieures gris blanc semé d’atomes bruns avec une grosse tache brun noir et une ombre brune triangulaire dont le sommet part de la cellule et les deux angles aboutissent à la côte avant l’apex et au bord interne avant l’angle, le bord terminal restant gris blanc. La grosse tache brun noir en forme de palme couchée, la base assise sur la sous-médiane peu après le départ, le bord supérieur longeant la médiane presque jusqu’à la 2, l’extrémité de la palme redescen- dant à la sous-médiane qu’elle traverse après un crochet; côte cou- pée par les départs de lignes géminées : une subbasale, une anté- médiane traversant la cellule, une médiane simple entre 6 et 4, une extracellulaire plus fortement dessinée de 7 à 4 et de 3 à 1. Une subterminale blanche, simple, irrégulière, enfin une terminale éga- lement simple, noire, interrompue aux nervures. Une demi-lune blanche lisérée de noir, bien typique, assise en dehors de la discoi- dale, sa pointe supérieure coupant la ligne médiane géminée. La frange blanche et brune coupée de brun sur les nervures. Dessus des supérieures noirâtre avec une petite tache anale noire coupée de quelques poils blancs et la frange mêlée de poils blancs. Dessous des supérieures noirâtre, la côte finement blanche, la frange comme en dessus; dessous des secondes ailes avec la première moitié et le bord abdominal blancs, la côte et la moitié terminale noirâtres, la frange blanche et noiràtre. Tète, collier, ptérygodes et thorax blancs semés de poils noirs; dessus de l'abdomen brunâtre, dessous et pattes blancs. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©. Malocampa lupana sp. nov. — 46 mill. — Dessus des supé- rieures d’un gris légèrement ochracé traversé par les lignes ou ombres brunes suivantes ; une ombre subbasale; une ligne antémé- diane géminée zigzaguée; une ombre médiane; une ombre postmé- diane plus large dans la région postdiscoïdale sur laquelle reposent trois festons plus noirs, arrondis en dedans, allant de 3 à 4, 4 à 6, 6 à 8 el suivie d’une série subterminale de traits épaissis, irrégu- liers; une ligne terminale de points ou pelits chevrons séparés les uns des autres. Sur ces dessins et ressortant en plus noir, une ligne en parlie géminée quittant la base sous la médiane, s’arrondissant 474 dans l'aile et revenant sur le bord interne vers la base et une seconde ligne qu'il faut en partie deviner, dessinant un large demi- cercle dans la seconde moitié intérieure de l'aile, le bord longeant la discoidale, s'épaississant entre 2 et 3 et cessant sur un gros point entre 3 el 4. Frange concolore coupée de brun aux nervures. Des- sous des premières ailes noiràtre, la côte ochracée dans la seconde moitié coupée en brun par les nervures; la frange comme en des- sus. Dessus et dessous des inférieures grisätre semihyalin avec une bordure terminale plus sombre, la frange concolore coupée de plus sombre. Tête, collier et thorax gris brun; reste du corps et pattes grisàtres. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une €. Malocampa canescens sp. nov. — 37 mill. — Dessus des quatre ailes d’un blanc crèmeux luisant, les ailes en partie semi- hyalines. Supérieures avec la région costale et les nervures teintées de branâtre, striées partiellement de brunâtre dans la région api- cale et la première moitié inférieure de l’aile ; deux points discoï- daux noirs, l’un à la base inférieure, le second à la jonction de 5; bord terminal liséré de brun; frange grisant dans la région apicale, blanche ailleurs coupée de brun aux nervures. Inférieures avec un fin liséré terminal et l’extrémité des nervures grisant, la frange blanche Dessus des premières ailes grisant sauf au bord interne des inférieures blanc légèrement soufré; franges comme en dessus. Tête, collier, thorax et touffe anale mélangés de poils blancs et blonds; dessus de l’abdomen blond brunâtre, dessous blanchätre soufré; pattes cArnies de longs poils blonds Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un. Gisara subrutila sp. nov. — 56 mill. — Dessus des supé- rieures marron ferrugineux semé d’écailles noires et ochracé ter- reux plus ou moins sur tout le pourtour de lPaile; une fine ligne basilaire arrondie; un trait discoïdal noir bien marqué, liséré de clair, surmonté à la côte d’un commencement de ligne oblique et suivi d’une série de points intranervuraux noirs, ordinairement plus gros entre 2 et 6; ces points sont bordés de pâle et précé.lés intérieurement par une fine ligne rousse zigzaguée qui les encadre; côte coupée de clair avant l’apex; nervures marquées en noir à leur extrémité avec quelques points terminaux indistincts entre elles, la frange marron coupée de clair sur les nervures; une petite tache terminale blanche lancéolée entre la sous-médiane et la 2. Dessus des inférieures brun noirâtre, plus clair à la base; frange avec la première moitié noirâtre, la moitié extérieure blanche et une touffe de poils blancs aux extrémités nervurales. Dessous noiratre; les 172 supérieures avec la côte ochracée, les nervures indiquées et entre celles-ci,des traits terminaux ochracés ou rougeàtres; les inférieures blanchâtres dans la première moitié et au bord abdominal; la frange des quatre ailes coupée de clair à l'extrémité des nervures. Palpes, antennes et tête d’un ochracé crêmeux ; thorax gris marron; dessus du corps noirâtre; touffe anale, pattes et dessous du corps mélangés d’ochracé et de noirâtre. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; quatre (j. Blera costaricensis sp. nov. — 35 mill. — Dessus des supé- rieures blanc, traversé par trois lignes brun foncé; une antémé- diane ondulée, infléchie intérieurement sous la médiane et sur la sous-médiane ; une extracellulaire zigzaguée, naissant sous la 7 et moitié plus rapprochée de la première au bord interne; une ter- minale plus droite jusqu’à 4, chevronnée de 4 à l’angle. Toute la région centrale de l’aile, de la première ligne au delà de la seconde est d’une teinte sépia rose, à bord extérieur irrégulier, suivi d’une légère ombre subterminale de même nuance; la seconde moitié de la côte est coupée de petits points blancs, le bord terminal sablé d’atomes sépia, l’extrémité des nervures brunissant et la frange mêlée de poils blancs et brunâtres. Inférieures semihyalines, blanches, grisant au bord terminal surtoutsurles nervures, la frange blanche. Dessous des premières ailes blanc au bord terminal, légèrement brunâtre par ailleurs; dessous des secondes ailes et franges plus blanc qu’en dessus. Vertex, collier et milieu du thorax ochracé brunâtre; ptérygodes bordées extérieurement de poils blanc grisaille; dessus de l’abdomen brunâtre, le dessous blanchâtre; pattes garnies de longs poils blancs. Costa Rica; une ©. Meragisa caeca sp. nov. — 40 à 45 mill. — Dessus des supé- rieures gris d’ardoise blänchissant ou se fonçant suivant l’angle, avec une basilaire noire entrecoupée, entourant un petit point jaune sous la médiane; une antémédiane noire, géminée, à centre brun, oblique extérieurement de la côte à la médiane puis descen- dant au bord interne en trois chevrons dont l’un ou l’autre manque parfois; un trait discoïdal noir arrondi, entouré de brun; une ligne subterminale composée de chevrons géminés noirs à centre brun, accompagnés extérieurement de brun, oblique intérieurement de la côte peu avant l’apex à la 4, le chevron entre 3 et 4 plus rapproché du bord terminal, arrondie entre la 4 et le bord interne avant l’angle ; une ligne terminale de traits intranervuraux noirs, obliques, : précédés intérieurement de blanc ; les nervures marquées en blanc à leur extrémité puis lisérées de noir ; la côte avec trois points blancs Lodel. ri Li AT au dernier quart; la frange coupée de noir et de blanc. Dessus des inférieures noirâtre, la base et le bord abdominal jaunissant; la frange noiràtre mêlée de blanc. Dessous des quatre ailes noirâtre ; les supérieures avec la côte ochracée et les points blancs ainsi que la frange comme en dessus; les inférieures avec la base et toute la région abdominale blanc jaunatre. Tête noire semée de poils blancs: thorax noir et brun; dessus du corps noirâtre; dessous et pattes jaunâtre mêlé de brun. Santo Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; quatre 44. Euxoga balba sp. nov. — 35 mill. — Port d’argenteo-punctata MoescaL., les inférieures avec une petite touffe de poils relevés formant une petite queue à l’angle anal. Dessus des premières ailes café au lait rosé lavé de blanc, la côte plus blanche, traversé par une ligne subterminale blanche épaisse, fondue sur la 7 dans le blanc apical, légèrement oblique intérieurement jusqu’en dessous de la 2, puis anguleuse et ressortant sur le bord interne. Bord terminal, au delà de la ligne, châtain clair, ombré de blanc plus largement entre 3 et», avec une rangée de points nervuraux blancs et noirs suivant immédiatement la ligne; deux taches brunes lavées de blanc, la pre- mière basilaire sous costale, la seconde coupant obliquement le milieu de la cellule. Trois lignes, à peine perceptibles, transver- sales; une subhasilaire blanche suivant le bord extérieur de la tache sous costale et à peine infléchie jusqu'au bord interne; une seconde blanche, extérieure à la tache cellulaire, anguleuse sur le pli sous-médian ; la troisième, extracellulaire, produite par l'absence de blanc sur la co 1leur du fond, ondulée, anguleuse sous la 2, fon- due à la côte. Frange châtain clair lavée de blanc sauf vers l’angle. Dessus des inférieures châtain, plus pàle dans la première moitié, le pli anal blanc, la petite queue piquée d’un point noir au départ éga- lement blanche, Ia frange blanche sauf avant l’angle anal ou elle reste couleur du fond. Dessous des supérieures châtain clair, le bord terminal et la frange blanchissant; dessous des inférieures blan- châtre, la région apicale largement teintée, la frange comme en dessus. Dessous des palpes, tête, vertex, collier, thorax, poitrine et dessous du corps blancs; ptérygodes bordés de poils rosés; dessus de l'abdomen châtain. St Laurent du Maroni, Guyane française ; un (. Rifargia pupula sp, nov. — 38 mill. — Dessus des su é- rieures blanc sablé d’atomes bruns, le dernier tiers de la région costale jusqu’à l’apex teinté de brun sombre, avec de nombreuses lignes transversales brunes et rousses irrégulières; une fine basilaire suivie de deux lignes plus fortement marquées, toutes les trois 174. cessant peu après la côte, celle-ci teintée entre les deux dernières lignes; une quatrième ligne costale suivie d’une cinquième ligne sous la médiane, toutes deux zigzaguées ; la tache discoidale élargie au sommet et à la base, étranglée au centre, suivie d’une ligne extra- cellulaire géminée, fine et sinueuse dont le second rameau s'appuie sur l'ombre brune costale; une série subterminale de gros points bruns intranervuraux dont le plus gros entre 3 et 4. Ceux au- dessus fondus dans la tache costale, les inférieures atteignant le bord interne peu avant l’angle ; une dernière ligne, terminale, véminée, le premier rameau peu marqué, le second net et brun noir, chevronnée sur 2 et 3; la frange brunissant dans la région supérieure, plus blanche vers l'angle, coupée de brun sur les nervures. Dessus des inférieures blanc avec une large bordure terminale noirâtre et la frange blanche. Dessous des premières ailes noirâtre, la côte coupée de clair, la frange plus pâle coupée de noirâtre. Dessous des secondes ailes comme le dessus. St-Laurent de Maroni, Guyane française; une ©. Cette espèce se placera entre condita Scus. et extranea Scus.; outre la taille et autres variations, elle se différenciera de condita par l’antémédiane géminée, droite sous la médiane dans condita, zigzaguée dans pupula; d’extranea SCHS par sa tache discoidale, lunulée dans extranea; des deux, par sa série de gros points subterminaux descendant jusqu’au bord interne. Rifargia sator sp. nov. — 39 à 41 mill. — Dessus des supé- rieures brun clair violacé, la plupart des nervures teintées de brun noir ; un trait médian basilaire noir marqué d’un petit trait blanc; une vague irroration circulaire grise subbasale entre la médiane et la sous-médiane, coupée par un trait noir sur le pli, surmontée d'une irroration grise costale; une antémédiane noire en partie séminée, anguleuse extérieurement dans la moitié inférieure de la cellule; une extracellulaire noire également géminée en partie, deux fois plus écartée de l’antémédiane à la côte qu’au bord interne; entre les deux lignes plusieurs stries costales épaisses, grises et obliques, la première rejoignant la réniforme, celle-ci plus claire et intérieurement lisérée de noir; une ligne terminale noire sur un contrefond plus pâle; des points nervuraux blancs sur divers emplacements de lignes; un trait noir entre la 2 et la sous-médiane avant et après l’extracellulaire et, suivant celle-ci, un trait rou- geûtre au dessus de la 2, une irroration rougâtre entre 4 et 6, une irroration grise entre 6 et 7, un trait subapical noir bien marqué sous la 8 ; frange couleur de fond. Dessus des inférieures br'inâtre avec une large bordure terminale brune, un trait anal noir coupé de blanc, la frange blanche, brunâtre à l’angle. Dessous des pre- Fr. 175 mières ailes brunâtre, la côte ochracée coupée de brun, un liséré terminal et la franche ochracés mêlés de brun; dessous des secondes ailes ochracé pale avec une bande terminale presque noire, Pextrème bord et la frange ochracé pâle. Tête, thorax et deux touffes de poils sur la base de l'abdomen brun noir; collier et ptérygodes brun clair. La Oroya, rio Inambari, Carabava, Pérou Sud-Est; plusieurs 4. Se placera auprès de discrepans BCUS. Hemiceras oleaginea sp. nov. — «7 46 et 48, © 50 mill. — Bord interne des supérieures tant 4 que © avec deux fortes dents, la première épaisse, la seconde aiguë; le dessus olive mordoré avec un reflet mordoré plus vif formant un large demi-cercle de la cellule au bord sur la 2, surmonté d’une ombre anguleuse jusqu’à lapex et avec deux points discoidaux dans la même tonalité. L’aile traversée par deux lignes de points noirs ; la première, antémédiane, irrégulière; la seconde, droite de la côte un peu avant lapex au sinus avant la seconde dent, punetiforme jusqu’à la 2 puis linéaire, encadrant intérieurement une tache assise sur le sinus, fauve et violacée; sinus lisére de brun violacé; frange couleur du fond. Inférieures blanchâtres avec une bordure terminale et les nervures assombries, la frange blanche, la tache opaque du ' bien nette et brune. Dessous des premières ailes pale à lapex et dans la moitié inférieure, rougeàtre sur les trois premiers quarts de Ia côte, avec une ombre noiràtre transversale partant du milieu de la cellule et se prolongeant entre 3 et6; dessous des inférieures blanchâtre. Thorax couleur des premières ailes; dessus de labdomen noirätre, dessous blanchâtre ; vertex blanc. Santo-Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; trois 4ÿ, une ©. Espèc etrès voisine d’egregia DoGNiN, décrite sur une © de Loja, s'en distingue par sa teinte olive plus verte et moins rosée, la forme du reflet terminal plus droit dans egregia, anguleux dans oleaginea, ombre transversale noirâtre du dessous des supérieures absente dans egregia, le bord interne moins fortement denté dans lespèce équatorienne, ete Hemiceras furina sp. nov. — 41 mill. — Les ailes trapues. Supérieures à bord interne droit, le bord terminal peu oblique, l'angle interne coupé carrément. Dessus des premières ailes noisette roussàätre fortement et régulièrement sablé d’atomes, coupé par deux lignes à peu près droites, pâles, lisérées de roussâtre, la pre- mière en dehors, la seconde en dedans, les deux plus écartées de la base à la côte qu’au bord interne, la première peu oblique, la seconde assez parallèle au bord terminal quittant la côte avant Papex 176 pour aboutir au second tiers du bord interne, un peu plus écartées, mais guères, du bord terminal au bord interne qu'à la côte. Une vague tache arrondie, discoïdale, brunàtre ; quelques vagues points subterminaux également brunâtre sur les nervures; la frange concolore. Dessus des inférieures noirâtre, les nervures et la tache opaque indiquées, la base et la frange plus claires. Dessous des pre- mières ailes testacé, la côte, surtout vers l’apex, et le bord interne ochracés:; dessous des secondes ailes et frange ochracés; une bor- dure terminale testacée interrompue sous la 2 et ne remontant qu’à la 7. Palpes bruns en dessus, le dessous ochracé; front, tête et collier brun roux, une fine bande blanche en avant des antennes; ptéry- codes et thorax couleur des premières ailes; dessus de labdomen noiràtre ; dessous du corps ochracé. O0. 47et 48 mill. À antennes finement pubescentes, sembla- bles au «. Voisin d’indigna Scus qui a deux points discoïdaux et de maronita ScHs dont les inférieures sont blanches. Hemiceras saron sp. nov. 38 mill. — Supérieures avec le bor l interne légèrement renflé vers la base, le bord terminal arrondi oblique, le dessus testacé avec les nervures saupoudrées d’atomes oris et blanchâtres, traversées par deux lignes épaisses plus sombres lisérées de pâle; une antémédiane arrondie, un peu plus écartée au bord interne qu’à la côte et une subterminale partant d'avant l’apex, à peu près parallèle au bord terminal, aboutissant au bord interne au second tiers. Deux vagues points discoidaux plus sombres; un petit point subbasilaire bran sur le pli médian; la frange testacée. Inférieures blanches, les nervures et un liséré terminal légérement colorés, sans tache opaque; la frange blanche. Dessous des supé- rieures blanc avec un léger reflet testacé, la frange plus colorée; dessous des inférieures et frange blancs. Tête, collier, ptérygodes et thorax testacés; vertex blanc entre les antennes; abdomen blanc. Trujillo, Pérou; un . Hemiceras triopas sp. nov. — 37 mill. — Supérieures à bord interne droit, brun marron à reflets cuivrés, légèrement lilacé dans la moitié interne et traversées par deux lignes brun noir; une anté- médiane irrégulière n’atteignant pas la côte, anguleuse extérieure- ment sur la médiane et une subterminale composée de chevrons ouverts en dehors à cheval sur les nervures, partant du bord interne vers le troisième quart pour aboutir à la côte très peu avant l’apex ; frange courte, concolore, Dessus des inférieures blanc avec une étroite bordure terminale el les nervures brunissant, la tache opaque bien marquée. Dessous des supérieures et frange testacé til md “a À, in tite dt RÉ des dé né de 67e rs + LR pâle ; dessous des secondes ailes et frange blanc légèrement ochracé. Palpes, front, tête, collier, ptérygodes et thorax marron en partie lilacé; vertex (encre les antennes) blanc. St-Laurent du Maroni, Guyane française; un .. Port de moresca SGHs auprès de laquelle viendra se placer cette espèce. Elle est également voisine de velva ScHs que j'ai reçu, bien typique, de la même localité. Hemiceras angulata sp. nov. — 55 mill. — Supérieures avec le bord interne droit, légèrement renflé et garni d’une touffe de poils au premier liers, d’un testacé rougeâtre sablé d’atomes blanchâtre lilacé et traversées par trois lignes brun rouge; une sub- basale extérieurement coudée sous la médiane; une antémédiane coudée en dehors dans la cellule puis rentrant vivement en dedans sur la médiane, lisérée intérieurement de blanchâtre de la côte à la médiane,semant un gros point noir sur la sous-médiane; une extra- cellulaire partant de la 8, oblique et lisérée en dehors de blanchätre de la 8 à la 6 sur laquelle elle fait un angle aigu pour ensuite se diriger droite et parallèle au bord terminal jusqu’à la sous-médiane et de là, après un nouveau petit angle, au bord interne. Discoïdale marquée d’une ombre arrondie plus sombre; une irroration brune sur 3 et 4 suivie d’une ombre indistincte subterminale ; la frange couleur du fond. Dessus des secondes ailes brunâtre, la base plus claire, les nervures et la tache opaque plus sombres; la frange bru- nâtre pointée de blanc au sommet. Dessous des supérieures et frange brunâtres, le bord interne pâle; dessous des secondes ailes blanchätre ochracé avec une bordure terminale brunâtre qui res- pecte presqu’entièrement l’apex et l'angle ; la frange comme en des- sus. Tête, thorax et la chevelure du dessus de l’abdomen testacé rougeâtre ; dessous du corps blanchâtre ochracé. St-Laurent du Maroni, Guyane française ; deux jf. Espèce très voisine d’Hemiceras angulinea Scas (Trans Am. Ent. Soc., XXX, 1904, p. 148) de Bolivie et que je ne possède pas; mais, outre sa taille plus petite, elle a l’extracellulaire anguleuse sur 6 alors qu'angulinea l'a sur 5. Pseudhapigia kurunensis sp. nov. — 48 mill. — Antennes pectinées jusqu’au sommet; bord interne des supérieures fortement coudé à la base, le bord terminal oblique ju » DuvPer Die Geradil-p-#71, pl-XIT 4, — AESCHNA JUNCEA L. 1879. Aeschna juncea POLIETAIEWA, Ent. Ross. XF, p.15 (en Russe). 1381. » Ma CABOTr, Mém.Mus-CompZool.;p.21, pl. LV, Rte 1894. Aeschna juncea NUNNEY, Sc. Gossip., p. 131, f. 12. 1901. » »NTÜUMPEL, Die Geradfl, p. 71: 5. —" AESCHNA.COLUBERCULUS Harr. (micta LATH.) DA RÉAUMUR, -Mém, VONT pl 359, "ft. 15,1:,pl. 36, f..3/et 4 (Aeschna mixcta où affinis? sec. HAGEN). 1SSL. Aeschnamixta CABoT, Mém. Mus. Comp. Zool.,p.21,pl V,f 1894. Aeschna coluberculus NUNNEY, Se. Gossip., p. 130, 1901. Aeschna mixta TüwPec, Die Geradfl., p. 71, pl. XI. 6. AESCENA AFFINIS V. D. Lino. 1742. RéAumur, vol. VI, pl. 35, f. 5, pl. 36, f. 3 et 4. (Aeschna mixla où affinis? sec. HAGEN) 1853. Aeschina affinis HAGEN, St. Ent. Zeit. XIV, p. 267. 1857. » » BrAUER, Neur. Austr. p. XVI. 188 L. » ». CABoT, Mém. Mus. Comp.Zool., p.22, pl. V,f.3. 1901. » » TüMPEL, Die Geradfl., p. 71, pl. XIE. 9 —{ Où 1855 ). 1857. 1881. 189%. 1901. «RE VE 1112: 1793. 1853. 1857. 1879. 1881. 1894. 1907. 7. -- AESCHNA CYANEA MüLr. 30. Friscx, Beschr. von Ins. Deutschl., VIIL. (Aeschna grandis où cyanea sec. CABOT). . SWAMMERDAM, Biblia. Nat. pl. XII, f. 4 (— Aeschna cyanea sec. CABOT). . RÉAUMUR, Mém. VI, pl. 39, f. 8, pl. 49. (= Aeschna cyanea sec. HAGEN). . ? Libellula depressa DONOVAN, Nat. Hist. of Brit. Ins. If, pl. 44, (— Aeschna grandis ou cyanea sec. CABOT). . Aeschna innominata Ps Ann.Sc. Nat. (3), X VIT, : p. 69, DITES É20; Aeschna cyanea HAGEN, St. Ent. Zeit. XIV, p. 257. » » BRAUER, Neur. Austr. pl. NUITS » » CABoT, Mém, Mus. Comp. Zool. p. 20, pl. IV, RAS | » » NUNNEY, Sc. Gossip., p. 130, f. 13. » » TüuvPer Die Geradil.1p.271; pl.X1T 8. — AESCHNA GRANDIS L. . Friscn, Beschr. von Ins. Deutschl. VIIT. (— Aeschna grandis où cyanea sec. CABOT). . Aeschna grandis ROESEL, Insectenbelust. IF, p.20, pl.5, F 1-9, pl. 4, f. 10-12 (sec. HAGEN et CABOT). Aeschna grandis DE GEER, Mém. If, pl. 19, f. 12-19. » »y HARRIS, Expos. of Engl. Ins., pl. XIE, f. 3. Libelulla depressa DONOVAN, Nat. Hist. of Brit. Ins., I, pl. 44 (— Aeschna grandis où cyanea sec. CABOT). Aeschna grandis? HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 268. Dur » BRAUER, Neur. Austr., p. XVI. Aeschna grandis POLIETAJEWA, Hor. Ent. Ross., XE, p. 15. » » CABOT, Mém. Mus. Comp. Zool., p. 19, pl. I, alle Aeschna grandis NUNNEY, $C. Gossip., p. 131, f. 14. » ». TüMPEL, Die Geradfl., p. 71, pl. XIF. . — AESCHNA ISOSCELES MüLL. (rufescens V. D. LIND.). . Aeschna cyanea RÉAUMUR, Mém. VI, pl. 35, f. 3 (= Aeschna rufescens Sec. HAGEN). 52. Aeschna De Geerii Durour, Ann. Sc. Nat: (3); XVII p. 69, pL5, f43: 1855. 1857. 1881. 1894. 1907. 1881. 1879. 1901. 1853. 1857. 1881. 1894. O0 1763. 13872. 189%. 1907. 1853. 1857. 1372. 1901. Aeschna rufescens HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 267. » » BRAUER, Neur. Austr., p. XVI. » ) CABOT, Mém. Mus. Comp. Zool., p. 18, Dl'eNSE Z: Aeschna isosceles NUNNEY, SC. Gossip., p. 149, Aeschna rufescens TümPpeL, Die Geradfl., p. 71. 140. — AESCHNA VIRIDIS EvVERSM. Aeschna viridis CABOT, Mém. Mus. Comp. Zool., p. 21, pl. V, FD Aeschna viridis PocserAIEWA, Hor. Ent. Ross. XI, p. 15. Aeschna viridis TüMPEL, Die Geradfl., p. 71. 11. BRACHYTRON HAFNIENSE MüLz. (pratense MüLL.). Aeschna/Brachytron/pratensis HAGEN,St. Ent. Zeit. XIV, p.268. » » » BRAUER, Neur. Austr., p. XVI. » » » CABOT, Mém. Mus. Comp. Zool., DT DEVENUE: Aeschna /Brachytron/ pratensis NUNNEY, Sc. Gossip., p. 131, f. 10. — Lucas, Sc. Gossip., p. 272 (fig.). Aeschna {/Brachytron)/ pratensis TümpEeL, Die Geradfl., p.71, pl. XIT, CORDULEGASTERIN Æ. 12. — CORDULEGASTER ANNULATUS LaTR. Aeschna grandis ScoPoLt, Fauna Carn. p. 259 (— Corduleg annulatus? sec. HAGEN). Cordulegaster annulatus CABOT, Hlustr. Cat. Mus. Comp. Z0ol., D'AAriple TI T.S: Lordulegaster annulatus NUNNEY, SC. Gossip., p. 130., F. 8. » » TüMPEL, Die Geradfl., p. 70. 43. — CORDULEGASTER BIDENTATUS SEL. Cordulegaster bidentatus ITAGEN, St. Ent. Zeit., XIV., p. 265. » » BRAUER, Neur. Austr., p. XV. » » CABOT, Ill. Cat. Mus. Comp. Zool.. DANS DI SITE. Lab cd Cordulegaster bidentatus TümPEL, Die Geradfl. p. 70. pl. XIT. e CORDULIN Æ. 14. — SOMATOCALORA METALLICA V. D. LiNp. 1853. Cordulia metallica HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 263. 1857. » » BRAUER, Neur. Aüstr., p. XV. 1890. » TD CABOT, Mém. Mus. Comp. Zool., p. 30, DViore 4. | 1894. Somatochlora metallica Nunney, Sc. Gossip., p. 101., f. 5. 1901. » » Tümpel, Die Geradil., p. 69. 145. — SOMATOCHLORA FLAVOMACULATA V. D». LIND. 1890. Cordulia flavomaculata CABOT, Mém. Mus. Comp.Z0ol., p.32, DÉMEN-S: ; 1901. Cordulia flavomaculata TümPEz, Die Geradfl., p. 70. 16. — EPITHECA BIMACULATA CHARP. 1730. Friscx, Beschr. Ins. Deutschl., VIII, p.20, pl. IX. (= Epitheca bimaculata ? sec. HAGEN et CABOT). 1853. Epitheca bimaculata HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 263. 1857. » » BRAUER, Neur. Austr., p. XV. 1890. » » CABOT. Mém. Mus. Comp. Zool., p. 23, pl. 1901. » » TümPez, Die Geradfl., p.69, plX1IT: 17. — CORDULIA AENEA L. 1749. ROESEL, [ns. Belust., LE, p: 20, pl. 5, f. 1 (—:Cordulha aenea sec. HAGEN et CABOT). 1771. Libellula aenea De GEER, Mém., IT, p. 36, pl. 19, f. 1-3. 1853. Cordulia aenea HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 263. 1857. » » BRAUER, Neur. Austr., p. XV. 1890. » » CABOT, Mém. Mus. Comp. Zool., p.23, pl. V, f.5. 1894. ». » NUNNEY, Sc. Gossip., p. 101, f. 6. 1901. » » TümPeL, Die Geradfl., p. 70, pl: XIL 18. — OXYGASTRA CURTISI DALE 1902. Oxygastra.Curtisi Lucas, The Entom., p. 34, pl. 1. LIBELLULINÆ. 19. — LEUCORHINIA PECTORALIS CHARP. 1742. Libellula pectoralis LYONNET, Théol. Ins. I, p. 197. (sec. HAGEN). 1853. Libellula pectoralis HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 262. 1857. » » BRAUER, Neur. Austr., p. XV. 1894. Leucorhinia pecloralis NUNNEY, Sc. Gossip., p. 101, f. 4. 1901. Lebellula pectoralis TümPeL, Die Geradfl., p.69, 1352. 1856. 1855. 1857. 1894. 1901. 20. — SYMPETRUM SCOTICUM Don. . Libellula scotica HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 262. » » BRAUER, Neur. Austr., p. XV. 4, Sympetrum scoticumm NUNNEY, Sc. Gossip., p. 101. . Libellula scotica TümPeL, Die Geradfl., p. 69. 21. — SYMPETRUM VULGATUM L. . Libellula vulgata ROESEL, Insectenbel. If, pl. VITT (sec. HAGEN). » ».. FTAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 262. » »: BRAUER, Neur. Austr., p. XV. . Sympelrum vulgalum NUNNEY, Sc. Gossip., p. 101, F. 3. . Libellula vulqgata Tümpel, Die Geradfl., p. 69. 29. — CROCOTHEMIS ERYTHRAEA Be. Libellula ferruginea Durour, Ann. Sc. Nat. (3). XVII. (sec. HAGEN). 23. — LIBELLULA DEPRESSA L. : . Libellula depressa RÉAUMUR, Mém. VI, pl. 35, f. 1 et 2 (sec. HAGEN). . Libellula depressa RoEseL, Insectenbel., Il, p. 37, pl. VI, (sec. HAGEN). Libellula depressa, HARRIS, The aurelian or Nat. Hist., pl. 26, (sec. HAGEN). Libellula depressa WESrWoop, Introd. IF, p.38 (sec. MAGEN). » » HAGEN, St Ent. Zeit, XIV, p. 262: » » BRAUER, Neur. Austr., p. XV. » » NUNNEY, Sc. Gossip., p. 101, f. 1. » » TümPez, Die Geradfl., p. 69, pl. XIT. 1693. 1853. 1857. 1894. 1901. 1901. 1684. 1685. 1853. 1857. 1894. 1742. 1853. 1857. 1894. LOON 1901. 24. — LEPTETRUM FULVUM Mürr. ? Libellula fulva SWAMMERDAM, Hist. Ins., p. 79 et 173, pl. 8. (sec. HAGEN). * 25. LEPTETRUM QUADRIMACULATUM L. Libellula 4 maculata HAGEN, St, Ent. Zeit., XIV, p. 262. » » BRAUER, Neur. Austr., p. XV. Leptetrum 4 maculatum NUNNEY, Sc. Gossip., p. 101. Libellula 4 maculata NEEDHAM, Bull. Mus. New-York, p. 534. » » TümpEL, Die Geradfl., p. 69. 26. 1 ORTHETRUM CANCELLATUM L. MuRALTO, Ephem. nat. ent. Dec II, ann. 2, p. 194 (— Orthe- truim cancellatum sec. HAGEN). Libellula cancellata MENTZEL, Ephem. nat. ent. Dec. If, ann. 3, p. 117 (sec. HAGEN). Libellula cancellata HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 262. » » BRAUER, Neur. Austr., p. XV. Orthetrum cancellatum NUNNEY, Se. Gossip., p. 101, £. 2. CALOPTERYGINZÆ. 27. — CALOPTERYX SPLENDENS Hank. Calopteryx splendens RéAuMur, Mém. VI, pl. 35, f. 7 (sec. HAGEN). Calopteryx splendens ou virgo HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 270. » » » BrAUER, Neur. Austr., p. XVI. Agrion splendens NUNNEY, Se. Gossip., p. 149, f. 17. Calopteryx splendens Lucas, The Entom., XXX, p. 277. Calopteryx sp. TümPez, Die Geradfl., p. 72, pl. XIT. 28. — CALOPTERYX VIRGO L. . Calopleryx virgo WEsrwoop, Introd. If, p.38. . Agrion virgo NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149, f. 16. Wr J'Y 1894. 1742. 1894. 1894. 1894. 981 LESTIN Æ. 29. — LESTES VIRIDIS V. p. Linp. Lestes viridis NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149, f. 21. 30. — LESTES DRYAS KirB. (nympha SÉL.) 9. MENTZEL, Ephem. Nat. Cur. Dec. IL, ann. 3, p. 117 (— Lestes nympha? sec. HAGEN). Lestes, Sp-ASiEBorD, Wieem. Arch. VIL=p; 211 (= Lestes rnympha sec. HAGENY. . Lestes nympha HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 312. » » BRAUER, Neur. Austr., p. XVI. . Lestes Dryas NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149. . Lestes nympha Tümpel, Die Geradfl., p. 72. 31. — LESTES VIRENS CHaArp. RÉAUMUR, Mém. VI, pl. 41, f. 3. (sec. HAGEN). Lestes virens NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149, f. 20. 932. — LESTES BARBARUS F. Lestes barbarus NUNNEY, Sc. Gossip. p. 149, f. 19. AGRIONINAE. 33. —- PLATYCNEMIS PENNIPES PALL. “Agrion Sp. ROESEL, Insecten Belust.-tom. IT, pl. X, f. 5, (— Plat. pennipes sec. HAGEN). . Platycnemis pennipes NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149, F. T8. 34, — MICRONYMPHA PUMILIO CHarP. Micronympha pumilio NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149, £. 23. 85. — MICRONYMPHA ELEGANS V. D. LINp. . Micronympha elegans NUNNEY, SC. Gossip., p. 149, f. 22. [ns ee] 19 36. ENALLAGMA CYATHIGERUNM CHARP. 1771. Agrion cyathigerum DE GEER, Mém. IT (sec. HAGEN). 37. — AGRION PULCHEELUM V. D. Lin. 1853. Agrion pulchellum ? HAGEN, St. Ent. Zeit., XIV, p. 512. 1857. Agrion BRAUER, Neur. Austr., p. XVI. 1894. Caenagrion pulchelluim NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149. 38. — AGRION PUELLA L. 1894. Caenagrion puella NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149, f. 24. 1901: Agrion puella TümPEL, Die Geradfl., p. 72, pl. XIE. 39. — PYRRHOSOMA NYMPHULA SuLzz. (minium HAïR.) 1894. Pyrrhosoma minium NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149. 40. — ERYTHROMMA NAJAS Hans. 1749. Agrion najas ROESEL, Insectenbelust. Tom. If, pl XI (sec. .4 HAGEN). 1894. Erythromma najas NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149. d M & La À | Al. — ERYTHROMMA VIRIDULUM CHarr. 1894. Erythromma viridulum NUNNEY, Sc. Gossip., p. 149, F. 25. IH. Descriptions de nymphes d'Odonates d'Europe inédites ouù- peu connues 4. — NyMmPHE DE ONYCHOGOMPHUS UNCATUS CHaARP. Longueur : 25 mill., largeur : 7 mill. L2 Corps fort, allongé, nu. Têle un peu plus large que longue; antennes de 4 articles, le 4° rudimentaire; veux larges, arrondis, saillants, placés un peu en 283 arrière; ocelles peu visibles; masque en palette, à peu près aussi large que long, subquadrangulaire, dépassant un peu Pinsertion des pattes antérieures, élargi en avant, bord antérieur du lobe médian arrondi en arc et frangé de poils, lobe médian sillonné au milieu, lobes latéraux courts, arqués, angle inférieur du bord interne obtusément arrondi, bord inférieur finement denticulé, dent mobile assez longue, très aiguë. Prothorax un peu moins large que la tête; fourreau des ailes ne dépassant pas le 4 segment; pattes forles, garnies au-dessus et en dessous de longs poils, les pattes postérieures plus longues, les antérieures et moyennes à peu près d’égale longueur; fémurs courts, forts, incurvés en dedans; tibias longs, épineux à l’extrémité antéro- externe, tarses antérieures et moyens de 2 articles, les postérieurs de 3 articles, le 2° article n'ayant que la moitié du 3°; ongles acérés. Abdomen plus long que large, allant en diminuant de largeur à partir du 6° segment et terminé en pointe, convexe en dessus, aplati en dessous, avec les segments subégaux, sauf le 10° qui n’a guère que la moitié des précédents, les segments 2 à 9 sont munis au milieu de leur surface dorsale d’un tubercule épineux recourbé en arrière et ayant environ le tiers de la hauteur du segment qui le porte ; 8et % segmentsabdominaux avec l’angle inférieur des bords latéraux prolongé en épine, celle du 9° segment plus longue que celle du 8° et plus courte que le 10° segment; épines anales plus longues que le dernier segment, triangulaires, aiguës, subégales. Diffère de la nymphe de On. forcipatus par les épines latérales des segments abdominaux : On. forcipatus offre des épines latérales aux segments 6 à 9, tandis que On. uncalus n’en présente qu'aux segments 8 et9. 9. — NyMPHE DE GOMPHUS PULCHELLUS SEL. Longueur : 29 mill., largeur: 6 mill. Corps assez robuste, allongé, nu. Tête subcordiforme, aplatie ; antennes de 4 articles, le 4 rudimen- taire, les 2 articles basilaires courts, globuleux, le 2° plus court que le premier, le 3° presque aussi long que les 2 premiers ensemble, dilaté; veux larges, saillants, situés un peu en arrière; ocelles bien distincts; masque en palette, subquadrangulaire, dépassant un peu l'insertion des pattes antérieures, bord antérieur du lobe médian légèrement échancré au milieu et frangé de poils, lobe médian sillonné au milieu, lobes latéraux courts, arqués, finement denticulés sur le bord inférieur, angle inférieur du bord interne prolongé en dent aiguë, dent mobile longue et aiguë. to 84 Prothorax aussi large que l’occiput; fourreau des ailes ne dépas sant pas le 4 segment; pattes fortes, les postérieures plus longues, les antérieures et les moyennes à peu près d’égale longueur ; fémurs courts, incurvés en dedans; tibias longs, épineux à l’extrémitéantéro- externe ; tarses antérieurs et moyens courts, de 2 articles, avec l’article basilaire très court, tarses postérieurs de 3 articles, avec le 9° article ayant à peu près le double du 2°; ongles acérés. Abdomen allongé, plus ou moins aplati, allant en diminuant de largeur à partir du 6° segment, dépourvu de tubercules épineux sur la ligne médiane dorsale, segments subégaux, sauf le 10° qui est petit (il n’a guère que le tiers du précédent) et cylindrique ; segments 7 à 9 terminés en épine à l’angle inféro-latéral ; bord postérieur du 8° segment ayant un peu plus du double de la hauteur de ce segment et le double au bord postérieur du 9°, celui-ci à peine plus large que le bord antérieur du 10° segment; épines anales un peu plus longues que le dernier segment, la supérieure médiane aussi longue que les inférieures et ayant près du double des supé- rieures latérales. Diffère de la nymphe de Gomphus vulgatissimus L. par l'abdomen plus convexe, terminé en pointe aiguë, la ligne médiane dorsale des segments 8 et 9 surélevée en carène tranchante et par l’absence d’épine latérale sur le 6° segment. i 3. — NyMPHE DE FONSCOLOMBIA IRENE Foxsc. Longueur : 40 mill., largeur: 8 mill. Corps allongé, fort, lisse. Tête aplatie, déprimée, près de deux fois plus large que longue, avec les angles postérieurs non obtusément arrondis comme chez _ Anax et Aeschna mais en angle saillant formant presque une dent; yeux grands, saillants, moins volumineux que chez Aeschna ; antennes de 7 articles, grèles, filiformes, les 2 premiers articles courts, élargis, le 3° subcylindrique aussi long que les deux premiers réunis, le 4° allongé, aussi long que les.2° et 5° réunis, les 3 derniers subégaux; masque allongé, plus de deux fois plus long que large, s'étendant jusqu’à l’insection des pattes intermédiaires, élargi en avant, lobe médian fortement sillonné en son milieu, bord antérieur en are arrondi, garni de poils et légèrement échancré en son milieu, partie interne des lobes latéraux en quadrilatère allongé, langle inférieur prolongé en une courte dent obtuse, le bord infé- rieur denticulé, dent mobile longue, incurvée et aiguë. Thorax subquadrangulaire, pas plus large que la tête; fourreau des ailes atteignant le 4 segment; pattes longues, plutôt grèles, les 285 postérieures plus longues, les moyennes et antérieures subégales, les fémurs postérieurs plus longs que les tibias et légèrement incurvés; tarses de 3 articles, ayant la moitié de la longueur des tibias, 3° article le plus grand, plus long que les deux premiers réunis ; ongles étroits, aigus, incurvés. Abdomen long et assez étroit, à côtés subparallèles, allant en s’élargissant jusqu’au 7° segment et de là en décroissant jusqu’à l'extrémité, convexe en dessus, aplati en dessous, le 10° segment plus petit que tous les autres, le milieu des bords latéraux est pourvu d’un tubercule arrondi sur les segments 2 et 3 et d’une épine sur les segments 4 à 9, celles des 8° et 9° segments aussi longues que le, 10° segment; épine anale supérieure médiane allant en se rétrécissant de la base au sommet où elle est échancrée, plus longue que les latérales supérieures qui sont subcylindriques et terminées brusquement en pointe aiguë, les épines anales inférieures sont beaucoup plus longues que les précédentes, triangulaires et termi- nées en pointe aiguë incurvée en dedans. Cette nymphe se distingue facilement des nymphes des autres Aeschnides par l’angle postérieur de la tête qui est subdenté et par la présence d’épines latérales et de tubercules sur les segments 2 à 9. 4. — NyMPHE DE COENOTIATA CAUDALIS CHARP. Longueur : 20 mill., largeur : 8 mill. Corps court, lisse, avec l'abdomen beaucoup plus large et plus long que lavant-corps. Tête petite, beaucoup plus large que longue, arrondie en arrière des yeux qui sont petits et saillants, placés un peu en avant; antennes grêles, assez longues, de 7 articles, les 2 premiers courts et plus élargis que les suivants, le 3° allongé, cylindrique, aussi long que les deux premiers réunis, le 4 plus court que le 5°, les o° et 6° subésaux, un peu plus longs que le 3°, le 7° un peu plus court que les deux précédents; masque en cuiller environ deux fois plus long que large, atteignant l'insertion des pattes intermédiaires, considérablement élargi en avant, avec le bord antérieur du lobe médian avancé en angle obtus en son milieu et très finement denticulé, soies mentonnières au nombre de 14, inégales, les internes étant les plus courtes, lobes latéraux triangulaires, bord inférieur finement denticulé et muni de brosses de poils, bord interne à dents peu saillantes, chaque dent avec un faisceau de poils courts et raides, dent mobile courte et aiguë, soies latérales longues et au nombre de 12. Prothorax court; fourreau des ailes atteignant le 6° segment; 286 pattes grèles, les antérieures les plus courtes, fémurs et tibias subégaux ; tarses de 3 articles, ayant à peu près la moitié de la longueur des tibias, les 2° et 3° articles subégaux, le 1% très court, ongles assez longs, aigus et incurvés. Abdomen en ovale court et large, un peu plus long que large, plus de deux fois et demi plus large que la tête, allant en s’élargis- sant jusqu’au 6° segment et de là en décroissant jusqu’au sommet; convexe au-dessus, aplati en dessous; segments subégaux sauf le 10° qui est plus petit et n’a environ que le tiers du précédent; une épine aiguë, incurvée en arrière sur la ligne médiane dorsale et en arrière sur les segments 4 à 9, celles du 6° et 7° segments sont les plus grandes et ont à peu près la moitié de la hauteur des segments qui les portent, celle du 9° est la plus petite; une épine à l’angle inféro-externe des segments 6 à 9, celles du 6° et 7° petites, celle du 8° plus grarde, celle du 9° grande, aussi longue que le segment qui la porte et que les épines anales, angle inféro-externe des autres segments terminés en une très courte pointe; épine anale supé- rieure médiane triangulaire et terminée en pointe aiguë, du double plus longue que les latérales supérieures et un peu plus courte que les inférieures. Cette nymphe se distingue facilement des autres nymphes des Libellulidæ par la conformation de son masque et de son abdomen. 5. — NyMPHE DE ORTHETRUM CAERULESCENS EF. Longueur : 17 mill., largeur : 6 mill. Corps suballongé, assez robuste, pubescent. Tête courte, élargie, obtusément arrondie en arrière des yeux qui sont petits et saillants placés vers le milieu des côtés; antennes crêles, assez courtes, de 7 articles, les 2 premiers courts, plus élargis que les suivants et subglobuleux, le 3° allongé, cylindrique, du double plus long que le 4° et aussi long que les 2 premiers réunis, les 3 derniers subégaux; masque en cuiller, un peu plus long que large, dépassant un peu l'insertion des pattes antérieures, élargi en avant, avecle bord antérieur du lobe médian prolongé en angle obtus et son milieu un peu avancé, soies mentonnières au nombre de 14, lobes latéraux triangulaires, bord inférieur et interne à denticulation très larges et peu visibles, chaque denticulation avec une brosse de poils, soies latérales au nombre de #4, assez longues ; dent mobile courte et très aiguë. Thorax court, fourreau des ailes atteignant le 6° segment abdomi- nal; pattes courtes, fortes, les postérieures plus longues, fémurs et tibias subégaux, les tibias antérieurs épineux sur leur bord externe ; 287 tarses de 3 articles, ayant presque la moitié de la longueur des tibias, les 2° et 3° articles subégaux, le 1" très court; ongles assez longs, aigus et incurvés. Abdomen en ovale allongé, plus large que la tête, allant en s’élargissant jusqu’au 6° segment et de là en décroissant jusqu’au sommet; convexe au dessus, aplati en dessous; segments subégaux sauf le 10° qui n’a guère que la moitié du précédent; un tubercule épineux peu distinctsur la ligne médiane dorsale des segments 4 à 6, celui du 5° le plus grand ayant la moitié de la hauteur du segment qui le porte; une épine à l’angle inféro externe des segments 8 et9, petites, beaucoup plus petites que les segments qui les portent et que les épines anales; épine anale supérieure médiane du double plus longue que les latérales supérieures et aussi longue que les inférieures, toutes terminées en pointe aiguë. 6. — NymPHE DE LEUCORHINIA RUBICUNDA L. Longueur: 18 mill., largeur ; 6 mil! Corps suballongé, lisse. Tête courte élargie, obtusément arrondie en arrière des yeux qui sont petits et très saillants et dont le bord postérieur est situé en arrière du milieu de la tête; antennes grèles, filiformes, de 7 articles, les 2 premiers articles courts, globuleux, le 3° allongé, cylindrique, un peu plus long que les deux premiers réunis, les suivants subégaux ; masque en cuiller, beaucoup plus long que large, dépassant l'insertion des pattes intermédiaires, élargi en avant, avec le bord antérieur du lobe médian avancé en angle obtus en son milieu, finement denticulé, soies mentonnières au nombre de 15, les 6 internes étant les plus courtes, lobes latéraux triangulaires, bord inférieur finement denticulé et muni de courtes soies, bord interne avec de larges denticulations, chacune d'elles avec une brosse de poils courts et raides, soies latérales au nombre de 11, dent mobile courte et très aiguë. Thorax court, fourreau des ailes atteignant le 6° segment abdomi- nal, pattes gréles, les postérieures plus longues; fémurs et tibias à peu près de même longueur, tibias garnis de longs poils en dessous; tarses de 3 articles, les 2 derniers subégaux, le 1°” très court; ongles petits, incurvés, aigus. Abdomen en ovale allongé, plus de deux fois plus large que la tête, allant en s’élargissant jusqu'au 6° segment et de là en décroissant jusqu’à l'extrémité; convexe au-dessus, avec une arête longitudinale médiane assez marquée, aplati en dessous; segments subégaux sauf le 10° qui est très petit et cylindrique et n’a guère que le tiers du 288 précédent; angle inféro externe des segments 6 et 7 terminés en une très courte pointe, ceux des segments 8 et 9 munis d’une épine plus courte que le segment qui la porte, celle du 9° est la plus grande et est un peu plus longue que le 10° segment; épine anale supérieure médiane du double plus longue que les latérales supérieures et un peu plus courte que les inférieures, toutes sont terminées en pointe aiguë. 7. — NymPHE DE LEUCORHINIA DUBIA Linp. Longueur : 17 mill., largeur : 7 mill. Corps suballongé, lisse. | Tête courte, environ deux fois plus large que longue, obtusément arrondie en arrière des yeux qui sont petits et saillants, et dont le bord postérieur est situé en arrière du milieu de la tête; antennes grêles, filiformes, de 7 articles, les 2 premiers articles courts, globuleux, le 3° allongé, cylindrique, un peu plus long que les deux premiers réunis, les suivants subégaux; masque en cuiller, beau- coup plus long que large, dépassant l’insertion des pattes moyennes, élargi en avant, avec le bord antérieur du lobe médian prolongé en angle obtus en son milieu, finement denticulé, soies mentonnières au nombre de 13, lobes latéraux larges et triangulaires, bord inférieur finement denticulé et garni de courtes soies, bord interne avec de larges denticulations peu saillantes, chacune d’elles avec une brosse de poils courts et raides, soies latérales au nombre de 11, dent mobile courte et très aiguë. Prothorax court, plus large que l’occiput et anguleux sur les côtés ; fourreau des ailes atteignant le 6° segment abdominal; pattes grèles, les postérieures plus longues, fémurs et tibias à peu près de même longueur, tarses de 3 articles, les 2 derniers subégaux, le 1% très court, ongles petits, incurvés, aigus. Abdomen en ovale allongé, plus de deux fois plus large que la tête, allant en s’élargissant jusqu’au 6° segment et de là en décrois- sant jusqu’au sommet; convexe au-dessus, avec une arète longitu- dinale médiane assez marquée et un tubercule épineux très court au milieu du bord postérieur des 5° et 6° segments; aplati en dessous; segments subégaux, sauf le 10° qui est très petit et n’a guère que le tiers du précédent; angle inféro externe des segments 8 el 9 munis d’une épine plus courte que le segment qui la porte; celle du 9° est la plus grande et du double plus longue que le 10° segment; épine anale supérieure médiane du double plus longue que les latérales supérieures et un peu plus courte que les inférieures; toutes sont terminées en pointe aiguë. 289 Diffère de rubicunda par les épines latérales des 8° et 9° segments abdominaux beaucoup plus fortes et plus longues et par la présence d’un tubercule épineux au milieu du bord inférieur des 5° et 6° segments abdominaux. 8. — NyMPHE DE SYMPETRUM MERIDIONALE SEL. Longueur : 16 mill., largeur : 6 mill. Corps assez court, nu. Tête petite, plus de deux fois plus large que longue, à anglés p6s- térieurs obtusément arrondis, veux petits et saillants, ayant leur bord postérieur situé en arrière du milieu de la tête; antennes grèles, filiformes, de 7 articles, les 2 premiers élargis, courts, subcylindrique, le 3° cylindrique, allongé, ayant la longueur des deux premiers réunis, les suivants subégaux; masque en cuiller, allongé, s'étendant au delà de l’insertion des pattes moyennes, allant en s’élargissant en avant; avec le bord antérieur du lobe médian prolongé en angle obtus au milieu, finement denticulé et garni de soies courtes, soies mentonnières au nomore de 12, longues; lobes latéraux triangulaires denticulés assez largement sur leurs bords interne et inférieur, chaque denticulation garnie d’une brosse de poils courts et raides, dent mobile courte et aiguë, soies latérales au nombre de 11. Thorax court, fourreau des ailes atteignant le 7° segment; pattes assez longues et grèles, les postérieures plus longues; fémurs et tibias subégaux, ces derniers poilus en dessous, tarses de 3 articles, les 2 derniers subégaux et beaucoup plus longs que le 1°”, ongles petits, acérés. Abdomen en ovale allongé, environ deux fois plus large que la tête, allant en s’élargissant jusqu’au 6° segment et de là en décrois- sant jusqu’au sommet; segments subégaux sauf le 10° qui est très petit et n’a guère que le tiers du précédent; convexe au-dessus, aplati en dessous; 5° à 8° segments munis d’une épine sur la ligne médiane dorsale, cette épine très aigué et dirigée horizontalement en arrière, celle du 7° segment est la plus longue et a environ la moitié de la hauteur du segment qui la porte; angle inféro externe des 8° et 9° segments prolongé en épine, celle du 9° segment est la plus longue, plus longue que la hauteur du segment qui la porte, plus longue aussi que le 10° segment et les épines anales ensemble, elle est un peu incurvée en dedans; épine anale supérieure médiane plus longue que les latérales supérieures et plus courte que les inférieures, toutes terminées en pointe aiguë. 9, — NymPHE DE SYMPETRUM SANGUINEUM MüLzL. Longueur : 16 mill., largeur : 6 mill. Corps assez court, nu. Tète petite, plus de 2 fois plus large que longue, à angles posté- rieurs obtusément arrondis; yeux petits et saillants situés à peu près vers le milieu des côtés ; antennes grêles, filiformes, de 7 articles, les 2 premiers élargis, courts, subcylindriques, le 3 cylindrique, allongé, un peu plus long que les deux premiers réunis, les suivants subégaux, masque en cuiller, allongé, s'étendant un peu au delà de l'insertion des pattes moyennes, allant en s’élargissant d’arrière en avant, avec le bord antérieur du lobe médian prolongé en angle obtus, finement denticulé et garni de soies courtes, soies menton- nières au nombre de 12, les 4 internes étant les plus courtes ; lobes latéraux triangulaires, assez largement denticulés sur leurs bords interne et inférieur, chaque denticulation garnie d’une brosse de poils, dent mobile courte et aiguë, soies latérales au nombre de 10. Thorax court, fourreau des ailes atteignant le 7° segment, pattes assez longues et grêles, les postérieures plus longues; fémurs et tibias subégaux, ces derniers poilus en dessous, tarses de 3 articles, les 2 derniers subégaux et beaucoup plus longs que le premier, ongles petits, acérés. Abdomen en ovale assez court, environ 2 fois plus large que la tête, allant en s’élargissant Jusqu'au 6° segment et de là en décroissant jusqu’au sommet, segments subégaux, sauf Le 10° qui est très petit et n’a guère que le tiers du précédent; convexe au-dessus, aplati en dessous ; 5° à 8° segments munis d’une épine sur la ligne médiane dorsale, cette épine aiguë,dirigée horizontalementenarrière, celle du 7° segment un peu plus longue que les autres et a environ la moitié de la hauteur du segment qui la porte; angle inféro externe des 8° et 9° segments prolongé en épine, celle du 9 segment est la plus longue, plus longue que la hauteur du segment qui la porte, plus longue aussi que le 10° segment et les épines anales ensemble, elle est un peu incurvée en dedans; épine anale supérieure médiane plus longue que les latérales supérieures et plus courte que les inférieures, toutes terminées en pointe aiguë. 10. NYMPHE DE SYMPETRUM DEPRESSIUSCULUM SÉL. Présente la même grandeur et les mêmes caractères que les espèces précédentes dont elle se distingue par le nombre de ses soies mentonnières (15), il y a 11 soies latérales. D æ AT T 291 Nous avons examiné des nymphes de Sympetrum se rapportant à 4 espèces, toutes offrent des caractères à peu près communs et ce n'est que d’après le nombre des soies mentonnières et latérales du masque que l’on peut bien les distinguer: sanguineurn a 12 soies mentonnières et 10 soies latérales, meridionale a 12 soies menton- nières et 11 soies latérales, striolatuim a 13 soies mentonnières et 11 soies latérales, depressiuscului a 15 soies mentonnières et 11 soies latérales. Nous n'avons pas vu jusqu'à présent la nymphe de scoticum. 11. — NymMpHE DE CROCOTHEMIS ERYTHRAEA Be. Longueur : 19 mill., largeur: 7 mill. Corps suballongé, assez robuste, lisse. Tête assez courte, deux fois plus large que lonzue, obtusément arrondie en arrière des yeux qui sont petits, saillants et placés un peu en avant; antennes grèles, filiformes, de 7 articles, les deux premiers courts, globuleux, le 3° allongé, cylindrique, égal aux deux premiers réunis, les suivants subégaux; masque en cuiller, assez allongé, s'étendant jusqu'à l'insertion des pattes intermédiaires, allant en s’élargissant en avant avec le bord antérieur du lobe médian prolongé en angle obtus au milieu, très finement denticulé, soies mentonnières au nombre de 15, lobes latéraux triangulaires, à bord inférieur et interne dentelés et garnis de brosses de poils, soies latérales au nombre de 10, dent mobile petite et aiguë. Thorax assez court; fourreau des ailes s'étendant jusqu’au 7° segment; pattes grèles, allongées, postérieures plus longues, fémurs et tibias subégaux, ces derniers garnis de poils en dessous, tarses de 3 articles, les 2 derniers subégaux, le 1” très court, ongles acérés. Abdomen en ovale court, deux fois plus large que la tête, allant en s'élargissant jusqu’au 6° segment et de là en décroissant jusqu’au sommet, segments subégaux, sauf le 10° qui est le plus petit et n’a guère que le tiers du précédent; convexe et légèrement surélevé en carène au-dessus, aplati en dessous, sans tubercule épineux sur la ligne médiane dorsale ; angle inféro externe des 8° et 9° segments prolongé en épine aiguë, un peu incurvée en dedans, celle du 9 guère plus longue que celle du 8° et ayant la hauteur du 10° segment; épine anale supérieure médiane ayant près du double de la longueur des latérales supérieures et un peu plus courte que les inférieures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IX Assemblée mensuelle du 5 septembre 1908. Présidence de M. DE CROMBRUGGHE, président. La séance est ouverte à 20 heures. En l’absence de M. SCHOUTEDEN, qui s’est fait excuser, M. DES. NEUX remplit les fonctions de secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 1° août 1908 est approuvé. Bibliothèque. — M. E.-B. PouLTroN nous envoie le volume VI des € Hope Reports » (1906-1908). L'emerciments. Travaux pour les Annales. — L’iripression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Cominunications. — M. J. Purzeys donne quelques détails inté - ressants sur les premiers états de Melanotus castanipes. La séance est levée à 21 heures ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIT, 1 X 1908. 15 294 NOTE SUR LES PREMIERS ÉTATS DE MELANOTUS CASTANIPES Pay. par J. Putzeys. L Le 9 avril de l’année dernière, détachant, dans la forêt de Soignes, l'écorce d’une souche de pin sylvestre, J'avais mis au jour deux larves de Melanotus castanipes. L'élevage de ces insectes m'a permis de faire sur leur régime des observations qui offrent peut-être quelque intérêt. La forme de la tête qui est aplatie sur les deux faces et la position de la bouche qui est dirigée en avant m’ayant convaincu que j'avais affaire à des larves ravisseuses, je les avais enfermées dans un bocal rempli de terre en compagnie de larves de Lampyris noctiluca et de Staphylinides de grande taille. Le 21, il ne restait plus rien de ces dernières. À ce moment, mes chasses ayant été fructueuses et mes élevages nombreux, je négligeai complètement les larves de Mela- notus qui ne m'intéressaient pas particulièrement et ne m'en souvins que le 20 octobre. À mon grand étonnement, elles étaient pleines de vie et avaient atteint leur complet développement, mesurant plus de 20 millimètres. Je leur livrai alors des larves de diptères et des jeunes lombrics qu’elles dévorèrent rapidement; après quoi, je les laissai sans nourriture me contentant de les examiner de temps à autre. Elles se creusèrent, surtout au fond du bocal, des galeries qu'elles parcouraient en tous sens probablement en quête d’une proie. Le jeüne prolongé auquel je les avais soumises ne semblait pas leur nuire; elles se débattaient avec vigueur lorsque je les prenais en main et fuyaient rapidement lorsque je les déposais à terre. Elles n’offrirent pendant toute cette période qu’une modifica- tion apparente, un changement de peau. Enfin, le 15 juillet 1908, la nymphose s’opéra; elle avait évidemment été retardée par le défaut de nourriture et le trouble causé par des observations répétées. J'ai pu constater, au cours de mes chasses entomologiques, que la larve de Melanotus castanipes vit dans le bois vermoulu; elle habite principalement les souches de pin et y fait une guerre acharnée aux larves de diptères et de coléoptères, notamment d’Asemum striatum quant à ces derniers. Sur le point de se métamor- phoser, elle quitte la souche pour se creuser à proximité une loge dans la terre; c’est ainsi que j'ai capturé dans la forêt, le 15 octo- bre 1907, deux Melanotus immatures dans la loge desquels se trouvait la dépouille larvaire. Celte vigoureuse larve, protégée par des écussons cornés d’un tenace y 2 ait F4 # L # brun-rougeàtre, est connue et a été décrite et figurée par différents auteurs. Ionorant si la nymphe est inédite ou non, j'en donne ci-après la description : Corps blanchàtre, terne, glabre, convexe, légèrement arqué, alténué à extrémité postérieure, mesurant 18 millimètres de long sur 4 environ de large au thorax et au qualrième segment abdo- minal. Téte petite, arrondie, fortement déclive. Labre subtriangulaire, portant quelques cils blonds. Epistome transverse, chagriné. Front ridé longitudinalement, se relevant antérieurement en carène. Yeux globuleux et saillants, de teinte foncée. Antennes dentées, insérées sur les côtés de la tête devant les veux, reposant sur le fémur des deux premières paires de pattes, leur extrémité non renflée touchant l’élytre à mi-hauteur du métathorax. Mandibules aiguës, ‘arquées, se rejoignant sous le labre. Palpes maxillaires et labiaux longitudi- nalement parallèles. Prothorax aussi long que les deux autres segments thoraciques réunis; convexe; clypéiforme; à chaperon nettement marqué recourbé en arc; l’angle basal prolongé en arrière en pointe; finement strié transversalement; sillonné longitudinalement sur le disque; muni de trois paires d’épines arquées blanches à sommet noirâtre, la première aux angles antérieurs, la deuxième au milieu de la base, la troisième à l’extrémité du prolongement latéro-basal, les deux premières dirigées obliquement en avant, la troisième transversale. Dessous glabre et brillant. Mésothoraxæ de moitié plus court que le segment suivant portant une protubérance ovalaire qui s'étend du milieu de la base jusqu’à mi-hauteur. Elytres striées, recouvrant les côtés du mésothorax et se dirigeant obliquement sous le corps où elles atteignent le milieu du quatrième segment abdominal. Métathorax à carène médiane, à base rebordéz avec calus central. Ailes insérées sur les côtés du segment et dirigées sous le corps plus obliquement que les élytres qu’elles dépassent légèrement. Pattes : les paires prothoracique et mésothoracique disposées de même facon : fémurs transversaux ; tibias coudés à la base; tarses dirigés longitudinalement, parallèles pour la première paire, con- vergents pour la deuxième ; paire métathoracique disparaissant sous les élytres, l'extrémité des tarses dépassant celles-ci pour se rejoindre sous le cinquième segment abdominal. Stigmate thoracique obliquement ovalaire, du double de la lon- gueur des abdominaux, au sommet latéral du mésothorax. 296 Abdomen composé de neuf segments augmentant de largeur jusqu’au quatrième pour décroitre ensuite; les sept premiers sensi- blement de même longueur, les deux derniers aussi longs réunis qu'un des précédents; les huit premiers recouverts d’une plaque subcornée, octogonale, transverse, extérieurementrebordée, vermi- culée, à sillon médian longitudinal; le segment anal subrectangu- laire, muni à chaque angle basal d’une épine dirigée en arrière et un peu obliquement. Dessous subconvexe; protégé par des plaques subcornées, fortement rebordées extérieurement, glabres, striées latéralement; le septième segment strié en outre transversalement à la base ; extrémité anale quadrimamelonnée. Stigmates au nombre de sept paires, placés sur les flancs entre les plaques dorsale et ventrale, peu apparents, de dimension médiocre, de même couleur que le corps, à péritrème saillant; les premiers ovalaires, obliques en dehors, au tiers inférieur du segment, un peu plus extérieurement que les suivants; les six autres paires sub- arrondies, au tiers antérieur du segment. ANT PRET TC NOTES SUR LES DIPTÈRES DE BELGIQUE par le D: A. Guilliaume. (SUITE) (1). Diptères nouveaux pour la F'aune belge. Fam. TRYPETIDÆ. Genre TRYPETA. T. Colon MEIG. Virton, VI-1907, ©, sur Centaurées. Genre TEPHRITIS. T. plantaginis Halid. Ent. Mag, Espèce trouvée en grande quantité aux environs d'Ostende, sur Aster Tripolium, la larve se trouve dans le bouton floral qui subit une déformation spéciale facilement reconnais- sable à distance. M. le D' Demeyere, qui a bien voulu me déterminer cette espèce, l'avait trouvée également sur des Aster aux envi- rons d'Amsterdam. Genre ANOMOITA . A. antica \WNWiEb. J'ai pris cette espèce, qui parait particulièrement rare, à Groenendael, le 20-VII-1908. , VAN DER WULPE dans son catalogue cite deux exemplaires connus. (Collect. MAURISSEN, 1 ex., et collect. Six, 1 ex.) Fam. SAPROMIZIN Æ. Palloptera saltuum L. Deux exemplaires, Groenendael, VIL-1908. Fam. TABANIDÆ, Tabanus plebejus FoLL. Un exemplaire «, Virton, VI-1907. (1) Voir tome L, 1906. 298 Fam. PHASINÆ. ne d unie Din eds Genre ANANTA £ Ananta lateralis MG. (genre nouveau pour la Belgique). À Un exemplaire, Virton, VI-1907. Genre XYSTA. Aysta cana MEIrcG. Bauche, VIII-1905. — Détermination de M. le D" DEMEYERE. Fam. CORDYLURINÆ Hydromysa livens FoLL. Un exemplaire ©, Fauqué, sur les feuilles de nénuphar. Fam. SYRPHIDÆ Genre PARAGUS (genre nouveau pour la Belgique) Paraqus tibialis FALL. | Groenendael, VII-1907; Bauche, VII-1907. Paraqus bicolor FABR. Un exemplaire , Bauche, VIT-1997. Genre ERISTALIS. Eristalis alpirius PANZ. he | . Bauche, VII-1906. . BEITRAG ZUR KENNTNISS DER AMERIKANISCHEN RUTELIDEN von ED Er. Ohaus, Hamburg. Im Folgenden gebe ich die Beschreibung einiger neuen Ruteliden (Coleoptera lamellicornia), die mir seit meiner letzten Arbeit über diese Gruppe (Stettin. E. Z., 1905, pp. 283-329) zugegangen sind. Sie stammen zum kleineren Theil aus der Centralamerikanischen Subregion, die in den letzten Jähren dem Entomologen wenig Neues geliefert hat, zum grüsseren aus Südamerika, zumal aus den hochgelegenen Thälern am Ostabang der Cordilleren, die eine schier unerschôpfliche Fülle von Formen beherbergen. Anomala repressa n.sp. — A. sylphis Brs. proxime affinis; oblonga, parum convexa, fusco-ænea nitida, supra et subtus spar- sim pilosa. Mexico O0 10;/Br. mille Flachgewôlbt, gestreckt, dunkel erzgrün, die Seiten des Hals- schildes und die Schenkel gelblich durchscheinend, die Kid. glänzend schwarz mit zwei rothgelben Flecken jederseits, Ober- und Unterseite mit langen weissgrauen Haaren zerstreut besetzt. Das Kopfschild ist viereckig mit kaum gerundeten Ecken, sein Rand hoch aufgebogen, seine Oberfläche wie die Stirn dicht run- zelig punktirt und ziemlich dicht abstehend behaart; der Scheitel ist weitläutiger und feiner punktirt, fast kahl. Der Thorax ist flach gewôlbt, sein Hinterrand vor dem Schildchen nach hinten gebogen und beiderseits daneben geschwungen, die basale Randfurche nicht unterbrochen, der Seitenrand zwischen Mitte und Hinterecken nach innen geschwungen, die letzteren scharf vorspringend; von der Mitte nach vorn sind die Seiten ziemlich stark convergirend und auch die spitzen Vorderecken springen scharf nach vorn vor; die Oberfliche ist grob runzelig punktirt, in der Mitte leicht hôckerig mit Andeutung von Wülsten beim Hinterrand und Seiten- grübchen und einer mittleren Längsfurche; aus den groben Punkten zwischen den Runzeln erheben sich starke weissgraue Haare. Das Schildchen ist spärlicher runzelig punktirt und behaart, Die Fld. sind flach gewülbt, regelmässig fein gefurcht und in den Furchen kräflig punktirt; auf der Scheibe sind die Rippen und Interstitien leicht gewôlbt, glatt, an den Seiten ist die Sculptur durch feine Querrunzeln undeutlicher; aus jedem Punkt der prim. Punktreihen erhebt sich ein feines weisses Borstenhaar; ihre Färbung ist glänzend schwarz mit einem rothgelben linglichen 300 Fleck an der Basis innen neben der Schulter und einer kleineren runden Makel neben der Mitte der Naht; bei einem unausgefäirbten Stück sind die Fld. rothbraun und nur die Umrandung der gelben Flecken ist glinzend schwarz. Afterdecke flach, dicht quer- sestrichelt und mit ziemlich langen, nach hinten gerichteten grau- celben Haaren bekleidet. Bauchringe und Brust zerstreuter mit oroben Punkten bedeckt, aus denen graugelbe Haare entspringen ; Mesosternum mit einein schmalen aber deutlich nach unten und vorn vorspringenden Hôcker, der sich durch kupferrothe Färbung von dem dunkel erzgrünen Metasternum scharf abhebt. Beine lang und schlank, graugelb behaart, die Vorderschienen mit einem kräftigen Seitenzahn neben dem Spitzenzahn, die Mittel- und Hinterschienen mit 2 Stachelkanten. Die Fühler schwarzgrün mit gelbem Basalglied. A. æquatorialis Ons. subsp. huanapensis. — Oben und unten elinzend schwarzbraun, Vorderkôürper mit schwachen erzgrünen Reflexen, Afterdecke matt dunkelgrün, Brust graugelb behaart. W. Peru : Huanape bei Trujillo. Strigoderma Biolleyi n. sp. — Str. lampra BTs. proxime affinis. Major, angusta, sat deplanata, fusco-ænea nitidissima, elytra testacea anguste fusco-marginala interdum humeris lateribusque infuscatis. Clypeus «j sat longus angustatus margine anteriore sat alte elevato, cum fronte dense confluenter punctatus parum nitidus, vertex sparsim punctulatus nitidus cupreo-refulgens. Thorax medio paullo dilatatus lateribus post medium parallelis, ante medium convergentibus angulis anticis acutis productis, posticis subrectis haud rotundatis, foveola laterali nulla, sulculo mediano parte anteriore solum perspicuus, sat fortiter subdense punctatus. Scutel- lum semicirculare vix perspicue punetulatum. Elytra regulariter striata et in striis punctata, inter suturam et callos humerales striis septem, pone humeros impressa. Pygidium sicut abdomen et pectus sat dense punctatum et disperse griseo-setosum, processus mesosternalis angustus antrorsum parum prominens. Pedes fortes, tibiæ anticæ dente apicali forti, laterali perparvo acuto. Antennæ fuscæ clava funiculo minore. Long. 8 1/2—9, lat. 41/2 mill. 7. Costa-Rica : Carillo-La Hondura, 10,000 F, Von Herrn P. BIoLLEY gesammelt und ihm gewidmet. Der Str. lampra zunächst verwandt, von der Grüsse und Kôrper- form der tomentosa, ist diese Art ausgezeichnet durch das ver- schmälerte vorn hoch aufgebogene Kopfschild und die breiten Vorderschienen, deren Spitzenzahn kräftig ausgebildet ist, während der Seitenzahn kaum sichtbar ist. Die Epimeren der Mittelbrust 301 sind am Grunde blasig aufgetrieben, ziehen sich aber nur als schmaler, von oben kaum sichtharer Kiel zwischen Schulter und Thorax hinauf. Lagochile trigona Hrgsr. — Kopschild und Stirn sind in der Mitte mit einander verschmolzen, die Slirnnaht ist hier ganz verschwunden und nur an den Seiten als kurzer brauner Strich sichtbar, der häufig durch eine grubige Vertiefung stärker hervor- tritt. Die Stirn ist hier und neben den Augen vollständig glatt und kahl, ohne Punkte und Borsten; die rothgelben Borstenhäare, die man hier bei der Untersuchung von der Seite beobachtet, ent- springen Z. Th. von dem Basalglied der Fühler, z. Th. von der Trennungslinie zwischen Kopfschild und Oberlippe. Die Tro- chanteren der Hinterschenke! springen in beiden Geschlechtern mit ihrer Hinterecke über den Hinterrand der Schenkel vor, beim mebr als beim ©. Am Forceps des sind beide Parameren mit einander fest verwachsen und stellen ein ganz asymetrisches Gebilde dar, dessen Spitze scharf nach links umgebogen ist. Die Art ist von Guayana, von wo sie HERBST zuerst beschrieb, durch das ganze Amazonasthal und am Ostabhang der Cordilleren von Columbien im Norden bis Bolivien im Süden verbreitel, von wo sie auf der bekannten Gebirgsbrücke bis Goyaz (Jatahy) ins Kampgebiet vordringt. Mit ihr wird leicht eine Art verwechselt, die den grôs seren Stücken mit gelben FId. auf den ersten Blick ausserordent- ich ähnlich ist, sich aber in folgenden Punkten unterscheïidet : Die Stirn tragt vorn an der Grenze des Kopfschildes und an den Seiten neben der Augen ein Reihe grosser grubiger Punkte, aus denen rothgelbe aufrechte Borsten entspringen. Die Trochanteren sind in beiden Geschlechtern klein, über den Hinterrand der Hinter- schenkel nicht hinausragend. Beim ist der Forceps ebenfalls asymetrisch, beide Parameren mit einander verwachsen, aber die leicht abgesetzte Spitze ist verbreitert und tragt nach beiden Seiten ein kurzes Zähnchen. Ihre Diagnose lautet : L. ciliata n.sp. — L. frigona proxime affinis. Caput fusco- æneum, nitidum, frons margine anteriore et pone oculos punctis orossis piligeris obsita, medio sicut occiput subtiliter disperse punctulata. Thovax fusco-viridis politus nitidissimus undique sat anguste flavo-marginatus, sub lente subtilissime punctulatus. Seutellum testaceum macula fusea triangulari basali ornatum, apice infuscatum, politissimum impunctatum. Elytra vix perspicue striata pone humeros impressa et hic solum confluenter punetata, testacea macula humerali marginem non attingente fusca. Pygidium fuscoviride nilidum medio disperse lateralibus dense aciculatum ibique rufo-hirsutura. Segmenta abdominalia fusco-ænea testaceo- 302 variegala linea mediana punetorum piligera instructa; metasternum undique aciculatum pilis fulvo-flavidis erectis dense obsitum. Pro- cessus sternalis, pedes et antennæ sicut in L. {rigona, trochanteres solum in utroque sexu haud prominentes. Long. 20—292, lat. 11 1/2—13 mill. ©. Bolivia : Mapiri (1,500 m.), Corvico, Yungas (1,000 m..). L. Steinbachi n. sp. — L. trigona HRBsT. proxime affinis. Supra læte viridi-ænea politissima, subtus cum pedibus testacea viridi-ænescens tibiis extus tarsisque fusco-æneis. Clvpeus cum fronte sub lente vix perspicue disperse punctulatus, vertex medio impunctatus pone oculos solum punetis nonnullis majoribus, haud piligeris obsitum. Thorax subtilissime disperse punctulatus sulculo laterali ad angulos posticos producto anguste (inter marginem lateralem et sulculum solum) flavo-marginatus. Scutellum unicolor sicut thorax punctulatum. Elytra pone humeros vage impressa haud striata undique subtiliter punctulata. Trochanteres maris fortiter, feminæ vix vel non prominentes. Maris forceps symetricus parameris basi connatis apice liberis æqualibus. Getera sicut in L. trigon«. Long. 19—21, lat. 10 1/2—12 1/2 mill. & Q. Bolivia : Sara, 500 m. in der Provinz Sta. Cruz de la Sierra. Von Herrn E. STEINBACH in Anzahl gesammelt und ihm gewid- met. Die nahe verwandte L. frochanterica BURM. aus Verezuela, die ebenfalls stark vorspringende Trochanteren der Hinterbeine bat, ist oben und unten dunkelgrün, fast schwarz, ohne alle gelbe Zeichnung. Macraspis assimilis n. sp. — Oblonga, angusta, parallela, fusco-viridis ænea, politissima, undique cupreo-refulgens. Clypeus semicircularis margine sat alte elevato dense transversim aciculatus, caput medio impunctatum pone oculos et vertice punctis sat grossis obsitum. Thorax sat brevis lateribus rotundato dilatatus, lateribus postice arcualis antice convergentibus, angulis anticis rectis posti- cisque subrectis productis, superficie medio vix perspicue, pone latera distinctius punctulata. Seutellum angustum longum impunce- tatum. Elytra glaberrima haud striata pone marginem posteriorem vage punetulata. Pygidium supra et sublus æqualiter dense acicu- latum. Segmenta abdominalia politissima linea punctorum piliger- orum postmediana medio haud interrupta instructa. Pectus politis- simum nee punctatum nec hirsutum. Tibiæ intermediæ vix perspicue curvatæ apice non dilatatæ; antennæ nigræ. Long. 17, lat. 8 1/2 mill. ©. Peru : Colon, Pozuzu. : 303 Auf den ersten Blick einer kleinen M. lucida Oriv. gleichend, unterscheidet sie sich von dieser durch die kaum gekrümmten, an der Spitze nicht lappenartig verbreiterten Mittelschienen; von der M. viridicuprea Os. ausser durch die Färbung durch die schlanke Kôürperform und die ganz glatten Fld. Die M. rufonilida BURM. aus Guatemala hat einen nach unten gesenkten, an der Spitze kolbig verdickten Brustfortsatz, ebenso die M. nitidissima aus Brasilien. Pseudomacraspis cupripennis n. sp. — Ps. beryllina Er. proxime affinis. Eadem magnitudine et statura sublus cum pedibus sat obscure fuscoviaidis ænea tarsis cœruleis, supra capite, thorace scutelloque læte viridi-æneis politissimis, elytris cupreo-fulgentibus. Capite, thorace scutelloque sub lente disperse ac subliliter punetu- latis, clypeo quadrangulari angulis parum rotundatis densius punc- tulaio; elvtra nec striata nec punctala pone humeros solum plica- turis nonnullis transversis ornata. Pygidium fortiter transversim vermiculato-aciculatum, interstitiis inter strias vermiculares præ- serlim prope apicem in tuberculos acutos productis. Segmenta abdominalia haud pilosa pone latera solum vage striolata, meta- sternum ad latera densius striolatum et punctatum. Antennæ nigræ ; cetera sicut in Ps. beryllina. Long. 22, lat. 11 mill. . Bolivia : Mapiri. Dorystethus signatipennis n.sp. — 1). substrialus WATERH. affinis. Oblongus parallelus, postice depressus, capile thorace scutelloque smaragdinus politissimus, elytra nigra nitidissima macula flava triangulari, basi seutellum attingente ornata; subtus cum pygidio prasinus femoribus flavido-pellucentibus, tarsis cœru- lescentibus; antennæ fuscæ. Clypeus transversus angulis rotundatis margine anteriore elevato, sat dense punctatus, frons subtilius ac dispersius, vertex haud punctulata. Thorax lateribus haud dilatatus antice valde angustatus lateribus sub lente disperse punctulatus. Scutellum magnum vix perspicue punctulatum. Elytra sub lente disperse subtilissime punctuiata, lineis punctorum primariis late- ribus regularibus. Pygidium totum et segmenta abdominalia late- ribus vermiculoso-aciculata, haud pilosa, metasternum vage punc- tulatum; processus sternalis validus, curvatus, apice acuminato coxas anteriores superans. Pedes graciles, tibiæ anticæ tridentatæ, larsorum omnium unguis major bifidus. Long. 16, lat. 7 mill. 4. Peru : Rio Urubamba. Das Schildchen ist bei dieser Art relativ grôsser als bei irgend einer anderen Art-der Gattung, der Mesosternalfortsatz ist zuerst etwas nach unten gesenkt, dann hakenfürmig nach oben umge- 304 bogen und ragt mit seiner scharfen Spitze bis zum Vorderrand der weit offenen Vorderhüften. Die Mundtheile sind ähnlich gebaut, wie pei D. substriatus, die Oberlippe mit ihrem Vorderrand das Koptf- schild nach vorn überragend und die Oberkiefer am Aussenrand gekerbt. D. planipennis KirsCH, subsp. bolivianus n. sbsp. -—- Von dem aus dem südlichen Columbien beschriebenen D. planipennis liegt mir aus Bolivien vom Rio Madre de Dios eine hübsche Lokalform vor, die sich von der Stammform in folgenden Punkten unter- scheidet : Sie ist etwas kleiner, das Schildchen schmäler und seine Seiten weniger geschwungen, die Fld. mit Resten der ursprüng- lichen Panktirung zumal nahe der Basis, die Afterdecke auch in der Mitte bei der Basis kräftig quergestrichelt, während sie hier bei der Stammform glatt ist. Die Grundfarbe, ein glänzendes Erzgrün, ist dieselbe wie bei der Stammform, die gelbe Seitenfärbung des Halsschildes jedoch breiter, das Seitengrübchen nicht dunkelgrün, die gelben Längsstreifen auf den Fld. so breit, dass nur ein schmaler Nahtstreifen (der Nahtrippe entsprechend) und der Raum zZWischen Seitenrand und Schulter-Spitzenbuckellinie schwarzbraun bleiben. Die Beine sind hellgelb mit Krzschiller, die Spitzen der Schienen und die Tarsen dunkel erzgrün. D. villosus n. sp. — D. auriceps Ous. proxime affinis. Oblon- ous, parallelus, convexus, fuscoviridis æneus nitidissimus,abdomen cuprifulgens, supra glaber, subtus cum pygidio pilis longis vul- pinis dense vestitus. Caput parvum, clypeus semicircularis anguste marginatus dense confluenter punctatus; frons leviter triangu- lariter impressa pone oculos punetis piligeris obsita, medio sparsim punctulala, vertice lævi. Thorax ante medium angulatim dilatatus lateribus postice subparallelis, antice vaide convergentibus, angulis anticis rectis productis, posticis obtusis haud rotundatis, sulco laterali forti instructus ibique grosse confluenter punctatus medio lævis politissimus; basis medio ante scutellum valde producta lateribus non arcuata. Scutellum sat parvum, semiovale, læve. Elytra parallela convexa lt&ævia pone marginem lateralem ad humeros sulculo parvo, deinde linea punectorum instructa. Pygi- dium cum propygidio dense confluenter aciculatum, subopacum, pilis longis rufoflavidis obtectum. Segmenta abdominalia sicut pectus medio Iævia ac glabria, lateribus dense aciculata et longe villosa; processus sternalis permagnus, descendens, apice cla- valim incrassatus. Pedes graciles, tibiæ anticæ acute tridentatæ, tarsorum omnium unguis major fissus; antennæ fuscæ. Long. 29, lat. 12 mill. : N. Peru : Huancabamba, 3,000 m. 305 Die Fld. zeigen nahe dem Nahtwinkel hinten eine kurze Längs- furche; die Seitenrandrippe ist nahe der Basis durch eine kurze Furche, weiterhin durch eine regelmässige Punktreihe begrenzit, der Seitenrand sehr dicht und fein gekerbt, die Parthie zwischen Hinterrand und Spitzenbuckel dicht und fein zusammenfliessend punktirt. Der Mesosternalfortsatz ist sehr stark, zuerst nach unten gesenkt, vorn keulenférmig verdickt und das Ende in eine feine, zwischen die Vorderhüften ragende Spitze ausgezogen. Die Ober- lippe überragt nur wenig das Kopfschild, die Oberkiefer sind am Aussenrand tief gekerbt. Ptenomela columbica n. sp. — Pt. Blanchardi Kirscn affinis. Minor, ovata, depressa, supra et subtus prasina, nitida, pedes viridi-ænescentes, antennæ rufo-fuscæ. Clypeus 4 transver- sus angulis rotundatis margine anteriore vix elevato, © semiovalis margine altius elevato, subtiliter at dense confluenter punctulatus ; frons medio et ad oculos subtiliter, vertex haud punctulata. Thorax _brevis ante medium dilatatus lateribus antice valde convergentibus angulis anticis acutis productis, posticis haud rotundatis, basis fere rectilinea, ante scutellum vix perspicue inflexa, tota superficie sub- üliter dense punctulatus, punctis ad latera confluentibus. Scutellum triangulare apice rotundatum lateribus vix curvatis, impunctatum. Elytra dense confluenter punctulata, seriebus punctorum primariis ad suturam et marginem lateralem perspicuis, interdum serie pli- caturarum inter callum humeralem et apicalem ornafa, pone margi- nes laterales et posteriores leviter aciculata. Pygidium triangulare sat convexum, dense aciculato- vermiculatum margine pilis longis flavidis obsitum, © magis depressum, in medio præcipue minus aciculatum sparsius hirsutum apicé magis rotundatum. Seegmenta abdominalia linea punctorum piligerorum prædita, sicut pectus medio lævia ad latera sparsim aciculata et sparsim pilosa. Processus sternalis sat brevis at fortis, basi descendens apice acuminato inter coxas anteriores vergens. Pedes graciles, tibiæ anticæ breviter tridentatæ, tarsorum omnium unguis major in utroque sexu bifidus. Long. 4 23—%6, lat. 12—14; 9, L. 22—95, lat. 12 1/2—13 mill. Columbia : Bogota, Muzo, Rio Magdalena. Es liegen mir 8 und 2 © vor, die einige bemerkenswerthe sexuelle Unterschiede zeigen. Das Kopfschild ist beim < recht- winklig, breiter als lang, die Vorderecken schwach gerundet, der Vorderrand kaum wahrnehmbar aufgebogen. Beim © ist es ein reines Halboval, sein Vorderrand deutlich zurückgebogen. Das Halsschild ist beim ç relativ kürzer und flacher, die Afterdecke 306 dagegen länger und gewôlbter, ihre Spitze weniger gerundet, als beim ©. Die Zihne der Vorderschienen sind beim ç sehr klein, zumal der basale ist fast verloschen; beim ® sind sie kräftig und alle 3 nach vorn gerichtet. Die Fühlerkeule ist in beiden Geschlech- tern gleich lang, beim + das Klauenglied und die grôüssere Klaue an Vorder- und Mittelfüssen verdickt; dem © fehlt die schwielen- artige Verdickung des Seitenrandes der Fld. in seiner hinteren Hälfte, die für Pt. Blanchardi so charakteristisch ist. Pt. lineatipennis n. sp. — Præcedenti minor, angustior, oblongo-ovata, alte convexa, politissima, supra et subtus læte viridis, elytra testacea indistincte’viridi-vittata, tarsi ænescentes, antennæ fuscæ. Clypeus j transversus angulis parum rotundatis, © angustior ac longior antice reflexus, sat dense confluenter punc- tulatus; caput impunetatum. Thorax brevis basi non productus ante medium rotundato dilatatus, lateribus postice parallelis, antice valde convergentibus, angulis anticis rectis vix projectis posticis rectis haud rotundatis, ad angulos anticos solum disperse punctulatus. Scutellum triangulare apice vix rotundatum lateribus vix perspicue arcuatis. Elvtra politissima nec striata nec punctu- lata. Pygidium triangulare apice paullo rotundatum sat deplanatum disperse transversim aciculatum. Segmenta abdominalia linea piligera"prædita sicut pectus medio lævia lateribus sparsim aci- culata et cum femoribus sparsissime pilosa; processus sternalis fortis, haud descendens, sat brevis, apice acuminato paullo incur- vato. Pedes graciles, tibiæ anticæ © bidentatæ, dente basali obli- terato, © acute tridentatæ; tarsorum omnium unguis major in utroque sexu bifidus. Long. 20—29, lat. 11—12; © Long. 21, lat. 11 mill. Columbia : Esmeralda. Die Pt. lineata MurRrAY aus Ecuador hat eine ähnliche Zeich- nung der Fld.,ist aber unten Kupferroth und hat an Mittel- und Hinterfüssen einfache Klauen. Hypaspidius.crassus Onus. subspec. fuscolineatus. — Aus Macas am Ostabhang der Cordillere in Ecuador liegt mir ein ein- zelnes © vor, das Herr FEYER dorten gesammelt hat. Es stimmt im allen wesentlichen Punkten mit der Stammform überein, doch sind Kopf, Halsschild und Schildchen pechschwarz mit ganz schwachem Erzschiller; das Halsschild ist an den Seiten dicht runzelig punktirt, matt, die Mitte weitläufiger und feiner punktirt, glinzend. Die Fld. sind rothgelb mit regelmässigen kräftigen üippen, die Furchen im Grunde schwarzbraun gelärbt. + 307 Chlorota hæmorrhoidalis Oriv. subspec. nov. solimoënsis. — Von dieser in den Gebirgen Guayanas häufigen Art findet sich am oberen Amazonas eine hübsche Lokalrasse, von D'. Bac bei S. Paulo d’Olivença gesammelt. Die rothgelbe Einfassung von Thorax und FId. ist bei ihr schmäler, auf den Fld. fehlt der roth gelbe Rand bei der Naht ganz, die Fld. sind überall fein punktirt und ausserdem die prim. Punktreihen, aus groberen Punkten bestehend, auf der Scheibe deutlich ausgebildet, wahrend sie an den Seiten fehlen; bei der Stammform aus Guayana fehlt jegliche Punktirung auf den Fld. Odontognathus Gounellei n. sp. — Magnitudine et statura O, fulvipennis, totus niger, supra opacus, clypeo sparsim punctu- lato pygidioque dense transversim aciculato exceptis nullo modo punctatus; subtus medio lævis et paullo nitidus, ad latera dense aciculatus opacus; elytra regulariter et fortiter striata. Long. 16, lat. max, 8 mill. Ç. Brasil : Bahia, S. Antonio da Barra. Von Herrn E. GOUNELLE im Nov. 88 gesammelt und ihm sewidmet. Man kônnte diese Art für eine Farbenvarietit des auf der Ostzeite von Brasilien weit verbreiteten und in der Färbung recht variablen O. cupreus resp. fuluipennis halten, wenn nicht das Fehlen jegliger Punktirung auf Kopf, Thorax und Mitte der Unter- seite dagegen spräche. Der Bauch ist beim kaum eingedrückt, die Forcepsparameren anders gestaltet. Der ähnlich gefärbte O. ebeninus BLANCH. aus Bolivien ist glänzend schwarz, der Thorax punktirt. : Spodochlamys Feyeri n. sp. — Ovata, minus convexa, postice ampliata, supra et subtus fusco-cuprea, elytra grosse rugosa inter rugas umbilicato-punetata splendida. Long. 30—31, lat. max. 15 1/2 mill. ©. Ecuador (FEYER). Der Sp. gigas und cupreola zunächst verwandt, aber durch die flachere und mehr ovale Kôrperform und durch die Sculptur der Fld. gut unterschieden. Kopf, Thorax und Schildchen sind kupfer- braun, wenig glänzend, der Vorderrand des parabolischen Koptf- schildes dunkler, mit groben, vielfach im Grunde genabelten Punkten dicht bedeckt. Die Fld. sind in der Mitte zwischen M. und H. hüften am breitesten, ohne Spuren von Rippen, Furchen oder Punktreihen, mit groben Runzeln dicht bedeckt; diese Funzeln sind braun, glänzend, bei starker Vergrôsserung fein nadelrissig ; der vertiefte Grund zwischen den Runzeln ist hell erzgrün, überall mit fein umwallten oder genabelten Punkten übersät; die Naht ist 308 ë im hinteren Theil fein erzgrün gesäiumt, ihr Ende als feine Spilze vorspringend. Die kahle Afterdecke trägt an der Grenze von basalem und miltlerem Drittel einen Querwulst; vor diesem ist sie äusserst dicht und fein runzelig, matt seidenartig glänzend; hinter ihm zuerst dicht, nach der Spitze hin weitläufig fein punktirt, heller oglänzend; um den After der gewôühnliche Kranz langer rother Borsten. Bauchringe in der Mitte zerstreut punktirt, lebhaft glän- zend, an den Seiten wie die Brust dicht runzelig, die Brust dicht * aber kurz hell graugelb behaart. Beim © an allen Füssen die orôssere Klaue gespalten, die Beine wie gewôhnlich heller kupfer- roth; die Fübhler rothbraun. . Von dem Naturaliensammler FEYER in Llanos an der Westcordil- : lere (1,400 m.) nahe Chimbo gesammelt und ihm gewidmet. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE X Assemblée mensuelle du 3 octobre 1908. Présidence de M. DE CROMBRUGGHE, président. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 5 septembre 1908 est approuvé. M. SCHOUTEDEN fait part à l’assemblée du décès, survenu il y a quelques semaines déjà, de M. le prof. G. Mayer, de Vienne, membre honoraire de la société depuis 1886. M. MAYRr était connu surtout par ses beaux travaux sur les Hyménoptères et les Hémi- ptères. Les mémoires qu'il consacra aux Cynipides, aux Fourmis, aux Insectes fécondateurs des Figues, ete., de même que ses études sur les Bélostomides et sur les Hémiptères « du Novara Reise », font autorité. L'assemblée charge le Seerétaire d'exprimer à la famille de notre regretté membre honoraire les condoléances de la Société. Décision du Conseil. — Le Conseil a admis, en qualité de membre effectif, M. RAYMOND BERVOETS, étudiant, demeurant rue van Maerlant, 52, à Anvers, présenté par MM. LAMEERE et SEVERIN. M. BervoETs s'occupe d’'Entomologie générale. Correspondance. — M. le D' F, CREIGHTON WELLMAN nous com- munique sa nouvelle adresse : United States National Museum, Division of Entomology, Washington D. C., U. S. A. Bibliothèque. — Nous avons recu de M. FORMANEK un exemplaire de la biographie de M. REITTER qu'il a récemment publiée. (Reinerciments.) Travaux pour les Mémoires. — M. le D' KICHELBAUM nous a fail parvenir un important travail, € Calalogue des genres de Staphy linides », dont l’impression dans les Mémoires est demandée. Sur avis favorable de MM. BONDROIT et SEVEKIN, désignés comme rapporteurs, la publication en est décidée. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LII, 4 XI 1908. 19 - 310 Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés ’ dans ce numéro est décidée. Communications. — Divers membres mentionnent des trouvailles intéressantes faites cette année. — M. SCHOUTEDEN transmet à la Société les bonnes salutations de divers collègues qu'il a visités au cours d’un récent voyage en Allemagne, Suisse, Autriche et Hongrie. 1 ù La séance est levée à 21 heures. DESCRIPTION DE DEUX MALACODERMES AFRICAINS DU MUSÉE DU CONGO par ML Pic. Les deux espèces ici décrites m'ont été communiquées par notre estimable collègue SEVERIN, elles font partie des collections du Musée du Congo ainsi que de ma collection. Zygia Lemairei n. sp. — Satis robustus, convexus, sub- parallelus, subnitidus, hirsutus, viridis aut cœrulescens, antennis nigris ad basin rufescentibus, pedibus nigris, abdomine apice plus minusve rufescente. Assez robuste, convexe, subparallèle, un peu brillant, hérissé de poils foncés, vert ou bleuâtre avec les pattes et les antennes, moins la base qui est roussàtre, foncées, dessous du corps foncé avec l’abdomen plus ou moins roussätre vers l’extrémité. Tête courte, densément ponctuée, la ponctuation un peu ombiliquée mais peu marquée, sillüné sur le disque, à carène latérale un peu sinuée, distinctement crénelé sur les côtés, à angles postérieurs peu relevés; élytres un peu plus larges que le prothorax, assez longs, courte- ment rétrécis à l’extrémité, à côtes saillantes avec les intervalles plus ou moins ruguleux et plissés transversalement, sans ponctua- tion nette. Long. 9-10 mill. — Tanganyika (CABRA), Mayumbé (Expédition LEMAIRE). Paraît différer de nigripes HAR., quine m'est pas sûrement connu, par la coloration roussâtre du premier article des antennes, la ponctuation de l’avant-corps et, sans doute, aussi par la forme plus robuste. Hapalochrous Goossensi n. sp. ©. — Mediocre elongatus, postice dilatatus, nitidus, hirsutus, plus minusve viridis aut cœru- lescens, antennis pedibusque nigris aut metallicis. Médiocrement allongé, un peu élargi en arrière, brillant, peu pubescent; pubescent de gris à l’état frais avec des poils redressés obscurs, plus ou moins vert ou bleuâtre avec l’avant-corps souvent à reflets dorés ou un peu cuivreux, membres foncés. Tête assez grosse à peine ponctuée; antennes foncées, plus où moins aplaties; 319 prothorax court et large, indistinctement ponctué au moins sur le disque, impressionné transversalement en arrière; élytres à peu près de la largeur du prothorax à la base, élargis ensuite, rebordés, à ponctuations médiocre, écartée au moins vers la base ou sur le disque; dessous du corps foncé; pattes médiocres, foncées. Long. 6-7 mill. — Kisantu (R. P. GOossENs). À cause de la coloration foncée de ces membres, Je place cette nouveauté près de formosus HAR., de l’Afrique occidentale, dont elle se distinguerait par la coloration du prothorax pas plus foncée que celles des élytres, l’avant-corps presque glabre, ou peu pubescent, etc. se pÇe 913 OBSERVATIONS SUR LES FOURMIS par F. de Lannoy. I. — Notes sur le Lasius niger. Défense des Lasius niger contre des Araignées myrmécophages. Parmi les nombreux ennemis des Fourmis il faut ranger certaines espèces d’Araignées qui, grâce à une tactique ou à des pièges appropriés, sortent souvent victorieuses des combals qu'elles leur livrent. De nombreux observateurs tels que HENKING, MAG-Cook, SIMON et d’autres avaient déjà remarqué et décrit minutieusement leur facon d’agir. Moi-même j'avais été maintes fois témoin de leurs exploits contre les Lasius fuliginosus et niger. Mais tandis que pour attaquer les lentes Fourmis fuligineuses l’Araignée se tenait en embuscade le long des routes parcourues par ces insectes et, à un moment donné se précipitait sur une Four- mi isolée qu’elle mordait à la nuque et qu’elle emportait à l’instant, il n’en était pas de même vis-à-vis du Zasius niger. Cette Fourmi, beaucoup trop agile, bien plus habituée à la vie de maraude que la précédente, aurait aisément échappé à pareille attaque. Aussi c'était une autre espèce d’Araignée qui, tendant des pièges insidieux se risquait à attaquer cette Fourmi. Il n'entre pas dans mon intention de décrire la tactique employée par ces Aranéides myrmécophages, d’autres plumes bien plus autorisées que la mienne l'ont fait avant moi. Je veux seulement montrer de quelle façon le Lasius niger se défend contre ces Araignées. . J'avais dans mon jardin à Bruxelles, une fourmilière de l’espèce précitée, installée contre le mur de la maison. De ce nid partaient plusieurs colonnes de Fourmis allant dans différentes directions. L’une d’elles longeait le mur du jardin sur une dizaine de mètres pour aboutir à un massif de plantes couvertes de troupeaux de Pucerons. Or ce mur présentait à sa base de petites cavités qui s'étaient formées par suite de la désagrégalion du mortier. Quelques-unes d’entre-elles, situées à deux ou trois centimètres de la route suivie par les Fourmis, étaient occupées par des Araignées. Celles-ci avaient tapissé l’intérieur et obstrué l’entrée de ces cavités de nombreux 314 fils gluants entrecroisés. Ces fils s’étendaient sur la paroi extérieure du mur et rayonnaient autour du repaire. Dès qu’une Fourmi s’écartait un peu du chemin frayé et grimpait le long du mur, elle rencontrait ces fils gluants dont elle avait les plus grandes peines à se débarasser avant que l’Araignée, prévenue par les secousses que la malheureuse Fourmi imprégnait au fil, ne fut accourue. En général la Fourmi prise dans un de ces fils gluants ne parvenait pas à s’en défaire à temps, car l’Araignée sortant de son repaire, se Jetait sur elle et si elle n’était pas assez empétrée, lui lançait un paquet de fils visqueux qu'elle tirait de ses filières au moyen de ses pattes postérieures, puis elle la mordait à un endroit. quelconque et la laissait mourir peu à peu, du venin qu’elle lui avait inoculé. Je me mis à surveiller attentivement les faits et gestes d’une de ces Araignées qui m'avait paru particulièrement adroite. En quel- ques jours elle avait réussit à capturer, ainsi que Je l’ai dit ci-dessus, plusieurs Lasius niger dont les restes ne tardèrent pas à être rejetés au pied du mur, tout près du chemin suivi par les Fourmis. Est-ce la découverte de ces tristes débris ou bien l’alarme jetée par une Fourmi échappée au piège, qui vint donner l’éveil aux niger ; je n’en sais rien. Toujours est-il qu'un beau matin j’aperçus une vingtaine de niger se diriger vers le trou occupé par l’Araignée, l’entourer complète- ment en s’avançant lentement et avec une prudence extraordinaire. Dès qu’une Fourmi rencontrait un de ces fils qui rayonnaient autour du repaire. elle le saisissait vivement entre ses deux mandi- bules et l'arrachant du sol, reculait tout doucement en s’agrippant solidement au mur. Presque toujours elle arrivait à rompre le fil au bout d’un certain temps. Parfois la résistance étant trop forte il lui fallait Paide d’une de ses compagnes qui concourait à arracher le fil ou qui le coupait au moyen de ses mandibules. Ainsi peu à peu les Fourmis coupant ou brisant les fils qui recou- vraient le mur se rapprochaient du repaire de l’Araignée. Celle-ci, probablement effrayée par les tiraillements et la destruc- tion de tant de fils à la fois, ayant peut-être vaguement conscience du danger qui la menaçait n’osait sortir, ni faire une démonstration quelconque pour repousser l'attaque. Aussi n'étant pas inquiétées les Fourmis, après quelques heures de travail, arrivèrent au bord du trou ou se tenait l’Araignée. Maintenant serrées les unes contre les autres, délivrées de tous les obstacles qui barraient les approches, elles commencèrent l’assaut du repaire proprement dit. Peu à peu, avec une patience et une prudence admirables, elles pénétrèrent à l’intérieur du trou, toujours en arrachant et en cou- 915 pant les fils qu’elles rencontraient, s’'approchant de plus en plus de l’Araignée toujours immobile derrière la dernière barricade de fils qui n’allait pas tarder à céder à son tour. Tout à coup une sorte de remous se produit, lAraignée, forcée dans ses derniers retranchements, tentait mais trop tard de se défendre. Les Fourmis s'étaient jetées sur elle, la couvrant de venin et selon leur habitude, l’attrapant par les pattes. Rapidement, elles la trainèrent hors de son trou, malgré sa résistance désespérée, et tirant en sens contraire afin de se soustraire à ses crocs vénimeux, elles la maintinrent immobile sur le sol. D’autres Fourmis grimpant sur son dos, la recordaieut avec rage et la couvraient véritablement d'acide formique. La malheureuse Araignée, le corps couvert de blessures, les pattes coupées, arrachées ou tordues, fit encore un effort suprème puis expira. Alors son cadavre fut entrainé par les Fourmis victorieuses et il ne tarda pas à disparaître dans les profondeurs mêmes-du nid. Je fus témoin dans la suite de plusieurs sièges de ce genre, qui aboutirent toujours, ou bien à la mort de l’Araignée ou bien à sa fuite moyennant parfois le sacrifice d’une ou deux pattes. Ces curieux sièges de repaire d’Araignées ne sont pas rares et on a beaucoup de chance de les observer lors du vol nuptial d’une fourmilière placée contre un mur qui renferme de petites cavités. Car alors les Fourmis, dans un but de protection facile à com- prendre, visitent tous les environs, entrent dans toutes les anfrac- tuosités, chassent impitoyablement tous les insectes et détruisent toutes les toiles d’Araignées. Il. — Nourriture des larves du Lasius niger. CHARLES JANET avait déjà remarqué que certaines espèces de Fourmis donnaient en pâture à leurs larves les cadavres des Insectes qu’elles avaient tués à la chasse. Il avait montré que les larves appliquant leur bouche aux endroits entamés par les mandibules des chasseresses, arrivaient à vider rapidement ces proies, de tous les sucs nutritifs qu’elles renfermaient. Il avait constaté cette prise de nourriture directement par les larves non seulement chez les Lasius niger, flavus et mixtus mais également chez le Tetraamorium caespitum (CH. JANET : Etudes sur les Fourmis, les Guêpes et les Abeilles. — Note-‘13, page 10). J’ai constaté l’existence du même fait chez le Lasius fuliginosus et chez le Formica fusea, mais très rarement chez cette dernière. La Fourmi qui sous ce rapport est de très loin la plus intéressante, c’est le Lasius niger. 316 Après des centaines d'expériences faites pendant plusieurs années sur différentes fourmilières captives de cette espèce, je suis arrivé à la conviction que cette manière, pour les larves de Lasius niger, de prendre la nourriture directement, doit être considérée, non comme exceptionnelle, ainsi que le dit JANET dans l’étude précitée, mais bien comme très fréquente et presqu’aussi normale que le dégorgement par les ouvrières. Ces expériences, je les ai faites non seulement en donnant en pâture aux Fourmis de nombreux insectes de tous genres mais même en mettant à leur disposition de petits morceaux de viande de bœuf crue que j'introduirais dans la mangeoire. Cette viande était rapidement coupée en petites boulettes qui étaient placées par les Fourmis sur les larves mêmes. Celles-ci en se recourbant collaient leur bouche à ces petites masses molles et ne tardaient pas à en tirer tous les sucs nutritifs. Parfois, lorsque les Fourmis plaçaient un gros morceau de viande crue sur les larves, on pouvait voir jusqu’à vingtet trente d’entre elles littéralement collées à un seul morceau. Souvent même elles y tenaient si fortement qu’une Fourmi pouvait soulever le morceau de” viande et le trainer un peu de côté sans faire lâcher prise à une d’entre elles. Cette manière de faire était absolument dans les mœurs de mes tourmilières captives de Lasius niger. Elle est d’ailleurs très logique car elle évitait aux ouvrières de cette espèce un travail supplé- mentaire. Il me paraît probable qu'à l’état de liberté il doit en être absolu- ment de même, car d’après les observations que j'ai pu faire, les Lasius niger détruisent chaque jour des quantités considérables d’Insectes de toutes espèces, depuis de minuscules bestioles de moins d’un millimètre jusqu’à de grandes chenilles de deux à trois centimètres. Il serait intéressant de chercher si chez les Fourmis uniquement chasseresses, la prise de nourriture directement par les larves n’est pas de règle générale. III. — Curieuse émigration estivale partielle d’une fourmilière de Lasius niger. Dans mon jardin, à Bruxelles, se trouve une fourmilière de Lasius niger qui à établi son nid contre le mur d’une serre au pied d’une vigne qui, Croissant en pleine terre, se recourbe à 75 centimètres au- dessus du sol et pénètre dans la serre par une ouverture ad hoc faite dans un carreau de vitre. 917 Cette fourmilière me procure depuis quelques années le curieux spectacle de l’émigration partielle de ses habitants, à l'approche de l'été ; J'avais remarqué à différentes reprises que ces Fourmis montaient le long du tronc de la vigne et se répandaient sur ses branches et son feuillage. Elles vçchassaient de petits Insectes et venaient parfois lécher la sève que la vigne laissait couler. Ce fait n’avait absolument rien de remarquable. Mais au mois d'août, un jour que j’observais les allées et venues de ces Fourmis, je découvris, mêlés aux ouvrières qui grimpaient le long du tronc de la vigne, des femelles ailées et des mâles; ces derniers tirés par des Fourmis.Très intrigué par ce fait, je pris une échelle etl’appliquai contre une poutre transversale soutenant le toit vitré, lequel s’ap- puvyait d'autre part contre le mur même de la maison. Installé sur mon observatoire, je m’aperçus que les Fourmis arri- vées à environ 2 1/2 mètres au-dessus du sol, quittaient le tronc de la vigne, s’engageaient sur une branche puis grimpaient le long d’une tige verte, qui s’appuvait contre la poutre dont je viens de parler, et finalement entraient dans de petites anfractuosités creusées dans le toit même de la poutre. C'était en quelque sorte un nid en miniature. Pendant plusieurs jours et à certaines heures favorable cette ascension de femelles ailées et de mâles continua; je croyais déjà à une émigration des La îus niger. I n’en était rien, car je ne vis transporter ni larves, ni paquets d'œufs, ni femelles fécondes, et il n’y avait dans le nid de la serre que des femelles vierges, des mâles et quelques centaines d’ouvrières pour les garder et les soigner. Je me perldais en conjectures sur Les causes d’un pareil déménagement, lorsqu’à quelque temps de là, la solution de ce problème me fut donnée. C'était par une belle matinée de la fin d’août, le temps était doux, le ciel sans nuages. Examinant selon mon habitude ce qui se passait dans la serre, je m'aperçus qu'une véritable effervescence régnait chez les Lasius niger. Les ouvrières, inquiètes, affairées, montaient et descendaient en masse le long du tronc de la vigne avec une rapidilé inoute. Soupçonnant quelque chose d’insolite je pris une échelle et gagnai mon observatoire. Là je vis à l’instant quelle élait la cause de ce trouble; le grand jour du vol nuptial était arrivé. Les femelles vierges et les mûles, entourés de centaines d’ouvrières inquiètes, étaient sortis de la serre par une échancrure d’un carreau el se tenaient dans la gouttière. Bientôt ils grimpèrent les uns après 318 les autres sur le rebord extérieur de la gouttière et ils ne tardèrent pas à s’élancer joyeusement dans le vide et à monter en tournovyant dans l’azur d’un beau ciel d’été. Le lendemain tout était rentré dans l’ordre et contrastant avec l'agitation de la veille on ne voyait plus le long du tronc de la vigne que de rares Fourmis allant à la chasse ou en revenant. Ce fait m'avait beaucoup intéressé, aussi voulant voir s'il se renouvellerait l’année suivante, je me mis à observer attentivement, dès le mois de juillet, les allées et venues des Lasius niger. Bien m'en prit, car au lieu d'attendre comme la fois précédente que Îles mäles et les femelles aient éclôs, les Fourmis transportèrent directe- ment des centaines de cocons de femelles et de mâles ainsi que quelques grosses larves. Il importe de savoir que ce nid aérien est situé dans un endroit de la serre où la température est très élevée et, par conséquent, éminemment favorable à la dessiccation des cocons et au durcisse- ment des téguments des nymphes. Ce déménagement dura plusieurs jours, car, comme je lai dit, les cocons à transporter étaient très nombreux et les diflicultés à vaincre assez considérables. Soumis à cette température élevée, les cocons ne tardèrent pas à éclore et il me parut que la durée de la période nympbhale avait été quelque peu réduite par cette situation dans un milieu si favorable, Je ne puis rien affirmer, car la seule remarque que je pus faire c’est que l'apparition des femelles ailées et des mâles dans cette fourmilière précéda de quelques jours celle des individus de même sexe dans les communautés demeurant simplement en terre. Cette année-là le vol nuptial eut lieu exactement comme la fois précédente. Les insectes posés sur le rebord de la gouttière se lan- çaient avec une grande facilité dans l’espace. Voilà bientôt quatre ans que j’observe cette intéressante fourmi- milière et régulièrement, chaqne année, j’assiste au déménagement des cocons de femelles et de mâles et au départ des sexes ailés du haut de la serre, le jour du vol nuptial. Comme je l'ai dit, lémigration ne porte que sur un nombre assez considérable d’ouvrières transportant et gardant les cocons de mâles et de femelles et aussi quelques grosses larves. La fourmilière est véritablement divisée en deux pendant un bon mois, car les ouvrières, tout en continuant à transporter le produit de leurs chasses au nid proprement dit, portent également de la nourriture et même des insectes entiers destinés à la subsistance des Fourmis du nid aérien. L’explication de cette curieuse émigration estivale partielle d’une communauté de Lasius niger me parait bien simple. 919 Comme on le sait, les deux sexes chez les Fourmis éprouvent beaucoup de difficulté à s'élever dans les airs. Quiconque ayant observé un vol nuptial en aura été frappé. C’est pour cela qu’en général, si les Fourmis n’ont pas établi leur nid dans une prairie, elles le placent près d’un arbre ou d’un buisson ou dans la pente d’un talus afin que les sexes ailés puissent prendre plus facilement leur vol. Dans le cas qui nous occupe, les Lasius niger ont dù non seulement être frappés par les facilités que procurait aux mâles et femelles cette superbe situation à 3 mètres au-dessus du sol, mais aussi par l'excellente température régnant presque constamment dans cet endroit de la serre. Il est tellement vrai que c’est la seule explication valable de cette émigration partielle temporaire, que dès que le vol nuptial a eu lieu, les fourmis abandonnent presque complètement le nid aérien pen- dant le reste de l’été et le quitte définitivement dès que lPautomne arrive. Quoiqu'il en soit, ce fait m'a paru si intéressant que je me suis enipresse de lerdécrire: V#E SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE el Assemblée mensuelle du ‘7? novembre 1908. Présidence de M. DE CROMBRUGGHE, président, La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 3 octobre 1908 est approuvé. Le Président rappelle que les présentations de candidatures au Conseil d'administration devront se faire à la prochaine assemblée mensuelle. Correspondance. — M. OBsT nous annonce que son adresse est dorénavant : Zoologisches Institut der Universität, Berlin, Invaliden- strasse, 45. — M. GEDOELST a pour adresse actuelle : 23, rue David Desvachez, Bruxelles. Bibliothèque. — L'échange des Annales avec le Bollettino del Laboratorio di Zoologia generale e agraria della R. Scuola Superiore de Agricoltura di Portici est accordé. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communication. — M. BoNproir signale, au nom de M. F. GUIL- LEAUME, les captures suivantes : Micralynina marinum STROEN, pris à Nieuport; Timarcha metallica LaArcH, pris à Houflalize. — M. FoLoGNE mentionne qu'il possède dans sa collection divers individus du Clytus massiliensis L., dont il captura, le 1% août 1852, soixante-six exemplaires à Assche. Ce Cérambycide n’était encore connu de Belgique que par un exemplaire de la collection WESs- MAEL, sans indication de localité. — M. DESNEUX annonce que l’on vient enfin de découvrir et de décrire une larve authentique de Pausside. Cette découverte a été ANNALES DE LA SOC. ENTOM DE BELGIQUE, T. LIt 4 XI1 1998. 20 322 faite à Java par M. le D' JENSEN. Il s’agit de la larve du Paussus Kannegieteri Wasm., que vient de décrire M. À. G. BovinG. L'étude de cette larve permet de constater que la place de cette famille intéressante est bien parmi les Adephaga. — M. SCHOUTEDEN signale brièvement les notes récentes de KIRKALDY sur la phylogénie des Hémiptères. — M. LAMEERE fait un intéressant exposé de ses vues sur la con- stitution du Trilobite et ses rapports avec les autres Arthropodes. La séance est levée à 21 3/4 heures. 323 LAMPYRIDES AFRICAINS DU MUSÉE DE BRUXELLES déterminés par Ern. Olivier. Nyctophila conspicua GYLL. — Cap de Bonne-Espérance. Luciola prætermissa ERN. OLIV. — La Lufu (CLAVAREAU). Luciola discicollis CAsr. — Kinchassa (WAELBROEK), Equateur- Congo (VAN GÈLE), Lado (HANOLET). Luciola pallida KOLBE. — Boma Sundi (ROLIN). Luciola? — Boma (TSCHOFFEN). Luciola dilecta nov. sp. — Oblonga, nigra; mandibulis et ore piceis; prothorace antice attenuato, basi recte truncato, angulis parum prominulis, sulcato, rufo, duabus lineis fuscis ornato, una transversa juxta-basali, altera longitudinali, antice abbreviata; scutello triangulari, nigro, rufo marginato; elytris oblongis, panc- tatis, quadricostatis, nigris, macula humerali, sutura margineque rufis; pedibus nigris, femorum basi rufa; ventralibus quatuor primis segmentis nigris tenuiter fulvo limbatis, quinto et sexto cereis, ultimo parvo, obconico, nigro, apice inciso. — Long. 43 mill. — J ignotus. Lukungu (CH. Haas), Musée de Bruxelles, une seule ©. Cette espèce dont je ne connais pas le mâle est remarquable par sa coloration. Le prothorax, roux, est orné de deux bandes noires tracées au fond d’un sillon qui se rejoignent à angle droit représen- tant la figure d’un T renversé (j) dont la barre transversale se trouve à la base au-dessus de l’écusson et n’atteint pas les bords, la barre verticale n’atteint pas non plus le bord antérieur et s’épaissit un peu à son extrémité. LAMPYRIDES FAISANT PARTIE DES COLLECTIONS DU MUSÉE DU CONGO déterminés par Ern. Olivier. Luciola coxalis ERN. OLIV. — Kisantu (R.-P. GOOoSSENS). Luciola discicollis CAST. — Manyema (Dupuis); Prov. orient , Vivi. Diaphanes fossicollis nov. sp. — Elongatus, subparallelus, flavidus; prothorace elongato, lateribus rectis, antice rotundato et marginato, angulis posticis acutis, longitudinaliter carinato, utrinque profunde impressionnato, rugose punctato, flavido, disco rufo, fere lævi, impressionnato; scutello conico, flavido, tenue punctato; elytris elongatis, subparallelis, prothorace vix latioribus, rugosis, obsolete tricostulatis, flavidis, duabus maculis nigris, una juxtascutellari et altera apicali, ornatis; tarsis, tibiis et femorum apice nigris. — Long. 16 mill. — © ignota. Mayumbé (CABRA) (Musée du Congo). Cette espèce est voisine de la var. apicalis de D. nimbosus ERN. OLIv. Elle en diffère par son écusson presque lisse, ses élytres à côtes très légèrement saillantes, presque obsolètes et surtout par son prothorax sans tache noire et creusé de trois fossettes, deux latérales très profondes et une, sur le disque, moins profonde et circulaire. EN VERZEICHNIS DER VON H. FRUHSTORFER IN TONKIN GESAMMELTEN MELOLONTHIDEN von J. Moser. 1. Serica nigroguttata Brsk., Berlin. ent. Zeitschr., 1897, p. 339. — Montes Mauson. — Bei den Exemplaren von Tonkin stehen die schwarzen Flecke auf den Flügeldecken viel weitliufiger als bei den typischen Exemplaren von Kiukiang, so dass die Flü- geldecken viel heller erscheinen und die beiden scharzen Makel an den Endbuckeln deutlich hervortreten. Die Schuppen der Oberseite sind kräftiger als bei den typischen Exemplaren und die an den Seiten der Brust sind weniger borstenartig. 2. Antoserica hongkongica Brsk., Berlin. ent. Zeitschr., 1898, p. 208. — Montes Mauson. — Die Exemplare von Tonkin sind durchschnitilich etwas grôsser als die typischen von Hong- kong, doch kann ich sonst keinen Unterschied finden. 3. Antoserica rubescens n. sp. — Rufobrunnea, opaca, opalescens. Clypeo nitidissimo, sparsim ruguloso-punctato, margi- nibus elevatis, angulis anticis rotundatis, medio longitudinaliter subcarinato; fronte laxe subtiliter punctata; antennis rufis, 10-arti- culatis; prothorace haud dense subtiliter punctulato, punctis minutissime setosis; elytris striatis, interstitiis punctatis, punetis setas minutas ferentibus; pygidio triangulari, apice rotundato, lateribus sinuatis. Subtus medio sparsim, pectoris lateribus sat dense umbilicato-puncetatis, abdomine serialim transverse-setoso; übiis posticis dilatatis et abbreviatis. — Long. 8-9 mill. — Montes Mauson. Der Antoserica flammea Brsk. von Hongkong in Gestalt und Färbung sehr ähnlich, durch den viel schwächer runzelig punk- tierten und sehr glinzenden Clypeus, sowie durch die viel breiteren Hinterschenkel und Hinterschienen von dieser Art leicht zu unter- scheiden. Die Färbung ist hell rothraun mit schwachem Opalglanz. Das Kopfschild ist breit, umrandet, vorn gerade abgestutzt, die Vorder- ecken sind flach gerundet, die Mitte ist schwach gekielt. Die Punktierung ist runzelig, aber flach und weitläufig, die Oberfläche ist sehr glänzend. Die Punktierung der Stirn ist wegen der Toment- bekleidung nur sehr undeutlich. Die hellbraunen Fühler sind zehngliederig, der Fächer ist so lang wie der Stiel. Das Halsschild ist doppelt so breit als lang, leicht gewôlbt, die Seiten gleichmässig 326 serundet und beborstet. Die Oberfläche ist fein punktiert, die Punkte sind mit sehr kleinen Bôrstchen versehen. Das Schildchen ist dreieckig mit stumpfer Spitze. Die Flügeldecken sind in Reïhen punktiert, von den unregelmässig punktierten Zwischenräumen sind die seitlichen schwach gewôülbt. Die Punkte tragen winzige Bôrstchen, die Seitenränder der Flügeldecken sind abstehend beborstet. Das Pygidium ist dreieckig, mit abgerundeter Spitze und concaven Seitenrändern. Die Seiten der Brust sind ziemlich dicht mit Nabelpunkten bedeckt. Die Mitte der Brust zeigt einige längere Borsten und jedes Abdominalsegment trägt eine Querreihe von beborsteten Punkten. Die flachen Hinterschenkel und Hinter- schienen sind ziemlich stark verbreitert, letztere auch sehr ver- kürzt. 4. Antoserica birmanica Brsk., Perl. ent. Zeitschr., 1898, p. 343. — Montes Mauson, Chiem-Hoa. — Da mir diese Art auch aus Assam vorliegt, so glaube ich, dass sie mit der nur sehr unvoll- kommen beschriebenen bimaculata Hope identisch ist. 5. Gephaloserica parva n. sp. — Brunnea, nitida. Clypeo grosse punctato, marginibus elevatis, antice trilobato; fronte minus dense punctata; antennis flavis, 10-articulatis, flabello 3-articulato; prothorace lato, antice rotundato-attenuato, sat dense punctato, lateribus flavo-ciliatis, scutello magno, triangulari; elytris irregu- lariter punctatis, subcostatis, lateribus setosis; pygidio convexo, rugoso-punctato, apice ciliato. Subtus medio sparsim, pectoris lateribus dense punctatis; tibiis anticis acute bidentatis, femoribus tibiisque posticis dilatatis, fere lævibus. — Long. 6 mill. — Chiem- Hou. Wegen des dreizähnigen Vorderrandes des Clypeus habe ich die Art der Gattung Cephaloserica zugeteilt : Diese wurde von BRENSKE erst nachträglich aufgestellt und müssen einige in der Monographie als Antoserica oder Serica beschriebene Arten auf diese Gattung übertragen werden. Die Art hat Aenlichkeit mit Autoserica setosa Brsk., von der sie sich jedoch sofort durch die Form des Clypeus unterscheidet. Gelbbraun, schwach glänzend. Der Clypeus ist grob punktiert, nach vorn verschmilert, die Ränder sind aufgebogen, der Vorder- rand ist stumpf dreispitzig. Die gelbbraunen Fühler sind zehnglie- derig, der dreigliederige Fächer ist fast so lang wie der Stiel. Das Halsschild ist ziemlich dicht und fein punktiert, nach vorn verjüngt, die Seiten sind gleichmässig gerundet und gelbbraun bewimpert. Das Schildchen ist gross, dreieckig mit stumpfer Spitze, mit Ausnahme eines kleinen Mittelfleckes punktiert. Die Flügeldecken en PNR « 9327 sind unregelmässig punktiert, schwach gestreift, die weniger dicht punktierten Zwischenräume namentlich an den Seiten schwach gewôlbt, die Seitenränder mit abstehenden Borstenhaaren besetzt. Das Pygidium ist runzelig, am Hinterrande bewimpert. Die Seiten der Brust sind grob punktiert, die Mitte derselben ist mit einigen Borstenhaaren besetzt und mit einer Längsfurche versehen. Die Vorderschienen sind kräftig zweizähnig, die Hinterschenkel und Hinterschienen sind nur wenig verbreitert und fast unpunktiert. 6. Neoserica ursina Brsk., Mémoires Soc. Ent. de Belgique, IT, 1894, p. 49. — Montes Mauson. — Die Exemplare von Tonkin stimmen mit den typischen Exemplaren von Shanghai überein. Bei einem Exemplar, welches rotbraun gefärbt ist, fehlen sowohl die abstehenden Haare des Kopfes, als auch die abstehenden Borsten der Flügeldecken. 7. Neoserica vulpina n.sp. — N.ursinae BRsK. affinis. Castanea, opaca, rufobrunneo-pilosa et setosa. Capite piloso, vertice opaco, clypeo nitido, punctato, lato, margine antico paulo exciso, angulis anticis rotundatis; antennis ferrugineis, clava picea, maris 4-, femi- nea 3- articulata; prothorace longitudine latiore, antice paulo atte- nuato, rufobrunneo-villoso; elytris striatis, interstitiis subconvexis, sparsim ferrugineo-pilosis et brunneo-setosis; pygidio corporeque infra haud dense fulvo-pilosis. — Long. : 11 mill. — Montes Mauson. Mit Neoserica ursina BRSKk. nahe verwandt. Grôsser, die Färbung brauner, die abstehenden Haare der Oberseite und die Borsten nicht greis, sondern braun. Der Clypeus ist glänzend, seine Vorderecken sind breit gerundet, der Vorderrand ist schwach ausgeschweift. Er ist mit nicht dicht stehende Nabelpunkten bedeckt, welche abstehende Borstenhaare tragen. Die wenig deutliche Naht ist bogenformig. Die Fühler sind zehngliederig, der Fächer ist beim « vier- beim 9© drei-gliederig. Das Halsschild ist am Hinterrande fast doppelt so breit als lang, vor dem Vorderrande verschmälert, die Vorderecken sind nicht vorgezogen. Es ist mit zerstreuten anliegenden gelblichen Haaren, sowie mit abstehenden langen gelbbraunen Haaren bedeckt. Das Schildchen ist etwas dichter anliegend behaart. Die Flügeldecken sind schmal gestreift, die Zwischenräume schwach gewôlbt, zerstreut und anliegend gelbbraun behaart und mit kräftigen langen braunen Borsten, die reihenformig in den Zwischenräumen stehen, ver- sehen. Pygidium und Unterseite sind mässig dicht gelblich behaart. Auch bei dieser Art sind die Hinterschienen ebenso wie bei wrsina schlanker, als es sonst bei den Arten der Gattung Neoserica der Fall ist. 328 8. Neoserica nigrosetosa n. sp. — Nigra, opaca, cinereo- et nisro-pilosa, elytris nigro-setosis. Clypeo nitido, setoso-punctato, fronte opaca, cinereo-pilosa et nigro-setosa; antennis flavis, clava niora, maris #- flabellata; prothorace longitudine multo latiore, antice attenuato, haud dense cinereo-piloso et selis nigris ereclis ornato; elytris striatis, interstitiis subconvexis, sparsim cinereo- pilosis et longe nigro-setosis; pygidio corporeque infra cinereo- pilosis. — Long. : 7 mill. — Montes Mauson. Diese Art, von der nur ein vorliegt, gehôrt gleichfalls in die Verwandtschaft von ursina BRSKk. Schwarz, mit Ausnahme des glänzenden Clypeus, matt. Lelzterer ist breit, mit flach gerundeten Vorderecken und schwach ausge- buchtetem Vorderrande. Er ist mässig dicht mit bräunliche Borsten tragenden Punkten bedeckt. Die undeutliche Naht ist bogenformig. : Der Scheitel ist dünn mit feinen anliegenden grauen Haaren beklei- det uni trägt abstehende schwärzliche Borstenhaare. Die Fühler sind zehngliederig, der Fühlerschaft ist gelb, der beim «4 vier- gliedrige Fächer schwärzlich. Des Halsschild ist hinten doppelt so breit als lang, am Vorderrande schmäler, die Vorderecken sind nicht vorgezogen, die Bekleidung mit grauen Härchen ist mässig dicht, die abstehenden schwarzen Haare sind lang und borstenfôr- mis. Die Flügeldecken sind schmal gestreift, die Zwischenräume schwach gewôlbt. Sie sind verhältnismässig dünn mit anliegenden schmutziggrauen Härchen bekleidet und tragen namentlich nach hinten zu sehr lang werdende starke schwarze Borsten. Pygidium, Unterseite und Beine sind anliegend greis behaart. Die mit sehr starken und langen Borsten bekleideten Hinterschienen sind ebenso wie bei den verwandten Arten schlanker als bei den übrigen Arten der Gattung Neoseric«. 9. Neoserica tonkinensis n. sp. — Opaca, supra fusca, sub- tus brunnea. Clypeo brunneo, :nitido, rugoso, antice attenuato, angulis anticis rotundatis, marginibus elevalis, margine antico haud exciso; fronte nigra, opaca; antennis rufis, 10- articulatis, clava maris 4-, feminae 3- flabellata; prothorace transverso, postice Ion- oitudine fere duplo latiore, antice attenuato, haud dense punctato; elytris irregulariter punctatis, siriatis, interstitiis subconvexis; pygidio convexo, triangulari, apice rotundato; pectoris medio abdo- minisque segmentis fulvo-setosis; femoribus tibiisque posticis modice ampliatis. — Long. 11 mill. — Montes Mauson. Oben braunschwarz, matt, schwach opalisierend,unten hellbraun. Der Clypeus ist braun, glänzend, nach vorn verjüngt, runzelig punktiert, der Vorderrand fast gerade, die Vorderecken abgerundet. Die gelbén Fühler sind zehngliederig, der Fühlerfächer ist beim 329 vier-, beim © dreigliederig. Das Halsschild ist hinten fast doppelt so breit als lang, nach vorn flach bogenformig verjüngt, die Vorder- ecken sind etwas vorgezogen, die Oberseite ist fein, mäüssig dicht punktiert. Die Flügeldecken sind unregelmässig mit augenformigen Punkten bedeckt, gestreift, die Zwischenräume schwach gewülbt. Das Pygidium ist dreieckig, mit abgerundeter Spitze und schwacher Punktierung. Die Unterseite zeigt ziemlich dicht stehende Augen- punkte, die Mitte der Brust ist zerstreut gelbbraun beborstet und jedes Bauchsegment trägt eine ebensolche Borstenreihe. Die Hin- terschenkel und Hinterschienen sind mässig verdickt, letztere aussen mit zwei Borstengruppen. Die Art hat sehr grosse Aehnlichkeit mit N. soekaranda Brsk. von Sumatra in Grôsse, Färbung und Struktur. Die Hinterschenkel und Hinterschienen sind jedoch bei weitem nicht so breit wie bei dieser Art. Die Beschreibung, welche BRENSKE von N. soekaranda giebt, stimmt nicht genau. Das Kopfschild ist nach vorn verjüngt, slänzend und sehr grob punktiert. Die Z vischenräume auf den Flü- geldecken sind nicht fast punktfrei, sondern ebenso wie bei ton- kinensis unregelmiässig punktiert. Bei der mir unbekannten, aber jedenfalls der tonkinensis ähnlichen N. clypeata FAIRM. von Lang- Song sind die Zwischenräume der Flügeldecken flach. 10. Neoserica abnormis n. sp. — Oblonga, nigro-brunnea, opaca, paulo opalescens. Clypeo transverso, antice attenuato, mar- ginibus elevatis, margine antico paulo exciso, angulis anticis rotun- datis, nitido, fortiter, sparsim punctato, punctis setas fulvas feren- üibus, fronte velutina, sparsim setosa; antennis 10- articulatis, clava maris 6- feminae 4- flabellata; prothorace tranverso, antice atte- nuato, subtiliter punctato, punctis minutissime setosis; scutello magno, punctato; elytris costatis, irregulariter punctatis, punctis brevissime setosis, costis setis sparsis majoribus ornatis; pygidio paulo convexo, disperse punctato et setoso. Corpore infra punctato, pectoris medio et abdominis segmentis fulvo-setosis; femoribus tibiisque posticis mediocriter dilatatis. — Long. 17 mill. — Montes Mauson. Eine grosse, längliche Art, die ich, um die Aufstellung einer neuen Gattung zu vermeiden, der Gattung Neoserica zugeteilt habe, obgleich sie von den übrigen Arten dieser Gattung durch den vierblätterigen Fühlerficher des ® abweicht. Sie ist schwarzbraun, einige Exemplare heller, matt, die Unterseite seidenglänzend. Der breite Clypeus ist nach vorn verschmälert, die Ränder sind etwas aufgebogen, der Vorderrand flach ausgebuchtet, die Vorderecken abgerun let. Er ist glänzend braun, zerstreut aber grob punktiert, die Punkte sind mit gelben Borstenhaaren besetzt. Der Scheitel ist 330 dunkel, matt, zerstreut borstig behaart. Die braunen Füdhler sind zehngliederig. Beim besteht derFühlerstiel aus vier Gliedern und zwar ist das erste Fühlerglied lang, am Ende kugelformig verdickt und beborstet, das zweite ist knopffôrmig, das dritte cylindrisch, das vierte nur halb so lang wie das dritte. Die sechs übrigen Glieder bilden den Fächer. Beim © sind die vier ersten Glieder des Füh- lerstieles ebenso gebildet wie beim «. Das fünfte Glied ist bedeutend kürzer als das vierte und das sechste ist breit, lamellenfürmig. Das breite Halsschild ist nach vorn bogenfôrmig verjüngt; die spitzen Vorderecken sind vorgezogen. Es ist mässig dicht mit sehr kleine Borsten tragenden Punkten bedeckt. Das Schildchen ist gross, dreieckig, die Mitte glatt, die Seiten mit kleinen Borstenpunkten versehen. Die Flügeldecken sind mit unregelmässigen feinen Punkten bedeckt, die äusserst kleine gelbliche Borsten tragen. Die Rippen sind fast glatt und mit in grôsseren Abständen stehenden längeren Bôrstchen geziert. Das etwas gewüôlbte Pygidium trägt zerstreute beborstete Punkte. Die ganze Unterseite ist mit winzige Borsten tragenden Punkten bedeckt, die Mitte der Brust zeigt einige längere gelbliche Borsten und auf jedem Bauchsegment befindet zich eine Borstenreihe. Hinterschenkel und Hinterschienen sind wenig verbreitert, letztere flach und an den Rändern kräftig beborstet, der Enddorn ist nicht viel kürzer als das erste Tarsen- glied. Die Art wurde in Anzahl gesammelt. 11. Pachyserica striatipennis n. sp. — Oblonga, viridi- fusca, opaca, parce cinereo squamosa. Capite sparsim cinereo- squamulato et -piloso, clypeo antice paulo ampliato, angulis anticis rotundatis, marginibus paulo reflexis, margine antico haud exciso; subnitido, punctis raris piligeris; antennis rufis, 10-articulatis; prothorace postice longitudine fere duplo latiore, antice attenuato, lateribus postice sinuatis, disco sparsim versus margines laterales paulo densius cinereo-squamulato; elytris striatis, interstitiis con- vexis, parce cinereo-variegatis; pygidio corporeque infra sparsim cinereo-squamulatis. — Long. 10 mill. — Montes Mauson. Die Art, von der nur ein Exemplar vorliegt, hat Aehnlichkeïit mit P. albosquamosa Bnsk. Sie ist etwas grôsser, der Clypeus ist grün ‘bei atbosquamosa rotbraun) und der Hinterrand des Halsschildes ist bei weitem weniger nach dem Schildchen zu zurückgezogen. P. marmorata BLCH. und rubrobasalis BRSK. sind von striatipennis leicht durch den runzeligen Clypeus zu unterscheiden. Der Clypeus ist bedeutend breiter als lang, nach vorn schwach erweitert, die Vorderecken sind breit abgerundet, die Ränder etwas aufgebogen, der Vorderrand ist nicht ausgeschnitten. Er ist mit weitläufig stehenden, Borsten tragenden Punkten besetzt. Die Stirn 331 ist mit zerstreuten weisslichen Schüppchen bekleidet und dünn abstehend behaart. Die gelbbraunen Fühler sind zehngliederig. Das Halsschild ist hinten sehr breit, nach vorn stark verjüngt. Der Hinterrand ist nach dem Schildchen zu nur schwach zurück- gezogen, die Seitenränder sind vor den Hinterecken stark ausge- schweift, die Vorderecken nicht vorgezogen. Die Oberfläche ist dünn, nach den Seitenrändern zu etwas dichter gelblichweiss beschupps. Das Schildchen ist gross, neben den Seitenrändern eingedrückt. Die Flügeldecken sind flach gerippt und mit einigen bindenartigen Zeichnungen aus weisslichen Schüppchen versehen. Am Ende befinden sich neben der Naht einige abstehende kräftige Borsten. Pygidium und Unterseite sind dünn grau beschuppt. Hinterschenkel und Hinterschienen sind schmal, letztere längsge- rieft. Die Vorderschienen sind kurz zweizähnig. i 12. Gastroserica marginalis Brsk., Mémoires de la Soc. Ent. de Belgique, 1894, p. 51. — Montes Mauson. — Die vorlie- genden drei Exemplare Sind etwas grüsser als die typischen von China. Die Art ist in der Färbung veränderlich. Ausser diesen angeführten Serica-Arten liegen noch einige Arten in einzelnen Exemplaren vor, deren Bestimmung mir bisher nicht môglich war. 13. Apogonia cribricollis Bru., {andb., IV. 2, p. 256, — Montes Mauson. 14. Apogonia apicalis n. sp. — Nigro-aenea, nitida, elytro- rum margine postico opaco, antennis tarsisaue fuscis. Clypeo brevi, integro, subrugoso-punctato, fronte haud dense fortiter punctulata; prothorace transverso, convexo, disco mediocriter lateraliter densius fere ruguloso-punctato; scutello laevi; elytris sat grosse punetatis, lateribus fortiter striatis, supra bigeminato- striatis; pygidio convexo, medio longitudinaliter subcarinato, erosse punctato, griseo-piloso. Subtus medio disperse, lateribus densius punctata; tibiis anticis tridentatis, — Long. 7 mill. Montes Mauson. Durch Grôüsse, Gestalt und Form des Clypeus ist die Art der A. laevicollis LsBG. sehr ähnlich. Sie unterscheidet sich jedoch durch kräftigere Punktierung namentlich des Halsschildes und durch den inatten Hinterrand der Flügeldecken. Der Kopf ist breit, die Stirn mässig dicht aber ziemlich grob punktiert, der kurze Clypeus fast bogenfôrmig, vorn nicht ausgebuchtet. Das sgewôlbte Halsschild ist grob nadelrissig, an den Seiten dichter, punktiert, Die Flügeldecken sind kurz, kräftig punktiert, neben den Seitenrändern tief punktiert-gestreift, die Naht und zwei von 392 Punktreihen eingefasste Linien des Discus sind glatt. Das Pygidium ist grob punktiert, in der Mitte schwach gekielt, mit kurzen abste- henden grauen Härchen besetzt. Die Unterseite ist grob, in der Mitte zerstreut, an den Seitenrändern dichter punktiert, die Punkte tragen kleine weisse Borsten. Die Vorderschienen sind dreizähnig. 15. Apogonia spec? — Montes Mauson. — Es liegen drei Exemplare einer braunen, metallisch schimmernden, mit anliegen- den grauen Borstenhaaren bekleideten Art vor. Es ist mir nicht môglich, festzustellen, ob diese Art mit A. cenerascens FAIRM. identisch oder neu ist. 16. Lepidiota bimaculata SAUND., Trans. Ent. Soc., IT, 1839, p. 76, t. 16, f. 2, — Than-Moi. 17. Lepidiota amœæna FELSCHE, Deutsche ent. Zeitschr., 1901, p. 360. — Montes Mauson. 18. Lepidiota Brenskei n. sp. — L. nanœæ SHARP affinis. Nigra, subnitida, antennis pedibusque rufis ; supra fortiter punc- tata, brevissime fulvosetosa, subtus pectore fulvo-piloso, abdomine dense fulvo-squamoso. Capite rugoso-punctato, clypeo lateribus parallelis, angulis anticis rotundatis, margine antico haud exciso ; prothorace antice attenuato, lateribus post medium fere parallelis, fortiter punctato, breviter fulvo-setoso; elytris quadricostatis, rugoso-punctatis, punctis brevissime fulvo setosis. setis ante apicem longioribus; pygidio fulvo squamuloso-setoso, apice conico. Tibiis anticis tridentatis. — Long. 18 mill. — Montes Mauson. Die Artist der L. nana SHARP sebhr ähnlich, etwas grüsser, die Borsten der Oberseite sind viel kürzer und nicht grau sondern schwefelgelb. Der Kopf zeigt eine gleichmässig dichte und grobe Punktierung, die Seitenränder des Clypeus sind parallel, die Vor- derecken breit abgerundet, der Vorderrandist schwach aufgebogen, nicht ausgerandet. Die Seitenränder des Halsschildes sind hinten fast parallel, von der Mitte an verschmälert sich das Halsschild stark noch vorn, der hierdurch gebildete Winkel ist abgerundet. - Die spitzwinkligen Vordereckeh sind schwach vorgezogen, die Hinterecken sind stumpfwinklig. Die Oberfläche ist grob punktiert, in der Mitte kurz und spirlich nach den Seitenrändern zu länger und dichter gelb beborstet. Das fast halbkreisfürmige Schildchen ist, ebenso wie die Flügeldecken, runzelig punktiert und äusserst kurz gelb beborstet. Nur vor dem Hinterrande tragen die Flügel- decken eine Querbinde von längeren schuppenartigen Borsten. Das Pygidium ist mit kleinen ockergelben borstenartigen Schuppen bekleidet, seine Spitze ragt etwas konisch hervor, ähnlich wie bei 399 nana. Das Abdomen ist sehr dicht mit linglichen ockergelben Schuppen bedreckt, die Brust lang und zottig mit gelben Haaren bekleidet. Die rothbraunen Beine tragen gelbe Borstenhaare, die Vorderschienen sind dreizähnig. 19. Lepidiota tonkinensis n. sp. — /. nanae SuaArp affinis. Brunnea, subnitida, antennis pedibusque rufis ; supra fortiter, fere ruguloso-punctata, mediocriter fulvo-squamulala, subtus pectore fulvo-villoso, abdomine dense fulvo-squamoso. Capite crebre et fortiter punctato, parce fulvo-squamoso, clvpeo lateribus rotunda- is, margine antico haud exciso ; prothorace antrorsum attenuato, lateribus post medium fere parallelis, ante medium paulo sinuatis, disco sparsim, juxta margines laterales longius et densius, squa- moso; elytris quadricostatis, rugoso punctatis, sparsim, ante apicem densius, fulvo-squamulatis ; pygidio dense fulvo-squamoso, apice haud conico. Tibiis anticis tridendatis. — Long. 20 miil. — Montes Mauson. Die Art ist der am gleichen Fundorte gesammelten L. Brenskei sehr ähnlich, doch abgesehen von der braunen Färbung von dieser Art und auch von ana sofort dadurch zu unterscheiden, dass die Spitze des Pygidiums nicht konisch hervorragt und auch das ganze Pygidium viel flacher ist als bei diesen beiden Arten. Die Gestalt und die Struktur der Oberseite sind fast genau dieselben wie bei Brenskei, nur sind die gelben Schuppen etwas linger und treten dadurch dentlicher hervor. Dae Pygidium zeigt lange anliegende borstenartige Schuppen, welche die Grundfarte vüllig verdecken, ähnlich wie bei nana. Behaarung und Beschuppung der Unterseite stimmen mit Prenskei überein. 20. Lepidiota rudepunctata n. sp. — Nigra vel brunnea, subnitida, antennis pedibusque rufis. Supra rugoso-punelata, sub- üliter squamulata, subtus pectoris lateribus villosis, abdomine dense fulvo-squamoso. Capite rugoso-punetato, clypeo non emar- ginato; prothorace ante medium attenuato, rudepuncetato, disco sparsim lateraliter densius fulvo-squamoso; elytris rugoso- punctatis, quadricostatis, interstitiis subcostatis, punctis brevissime setosis; pygidio dense sulphurea- an cinereo-squamoso; tibiis anticis tridentatis. — Long. : 15 mill. — Montes Mauson. Diese Art ist mit den vorhergehend beschriebenen Arten ver- wandt, aber bedeutend kleiner, die Flügeldecken zeigen ausser den vier starken Rippen noch in den Zwischenräumen eine schwach hervortretende Rippe, wodurch die Struktur runzeliger erscheint. Der Clypeus hat parallele Seitenränder, geraden, schwach aufge- bogenen Vorderrand, abgerundete Vorderecken. Das Halsschild ist in der Mitte am breitesten, nach hinten kaum, nach vorn ziemlich 394 stark verjüngt, der dadurch entstehende Winkel ist abgerundet. Die groben Punkte tragen kleine gelbe Schüppchen, welche neben dem Seitenrande grôsser sind und dichter stehen. Die Schüppchen der Flügeldecken sind noch kleiner als die des Halsschildes und nur vor dem Hinterrande befindet sich eine Querbinde von lingeren Schuppen. Das flache Pygidium sowohl wie das Abdomen sind äusserst dicht gelb beschuppt, die Seiten der Brust sind behaart, Die Mitte der Brust, die Schenkel und Schienen sind zerstreut beschuppt, die Vorderschienen sind dreizihnig. 21. Asactopholis bituberculata n. sp. — Kusca, supra undique flavo-squamoso-selosa, subtus abdomine haud dense cinereo-squamulato, pectore flavo-piloso. Capite grosse punctato, clypeo margine autico leviter exciso; prothorace lateribus medio parum ampliatis, antice attenuato, dense punctato; elvtris tricosta- is, aciculato -punctatis; pygidio utrinque post medium juxta mar- ginem lateralem tubereulato. Tibiis anticis tridentatis, dente primo minuto. — Long. : 21 mill. — Montes Mauson, Chiem-Hoa. Hellbraun, die ganze Oberseite licht punktiert, gleichmässig mit schuppenartigen Borsten bekleidet, zwar ziemlich dicht, doch so, dass die Graundfirbung hindurchsieht. Der Vorderrand des Clypeus ist etwas auf;ebogen, schwach ausgeschnitten, die Vorderecken sind stark abgerundet. Die Seitenränder des Halsschildes sind in der Mitte bogenformig erweitert, die Vorderecken fast rechtwinklig, die Hinterecken stump:winklig, der Hinterrand ist nach dem balb- kreisformigen Schildchen zu bogenfürmig zurückgezogen. Die Flügeldecken zeigen zwei flache Rippen auf dem Discus und eine neben dem Seitenrande. Das Pygidium trägt hinter der Mitte jederseits neben dem Seitenrande einen stumpfen Hôcker. Das Abdomen ist mit aschgrauen Borstenhaaren bekleidet, welche neben den Seitenrändern dichter stehen, die Brust ist mit langen gelben Haaren bedeckt. Schenkel und Schienen sind gelblich beborstet, die Vorderschienen sind dreizähnig, doch ist der oberste Zahn sehr klein. Die Tarsen sind schlankK, das zweite Glied der Hin- tertarsen ist wie bei den übrigen Arten der Gattung Asactopholis um die Hälfle länger als das erste Glied. Die Krallen zeigen ausser dem kräftigen Mittelzahn noch ein kleines Basalziähnchen. 22, Cyphochilus apicalis Warern., Ent. Monthl. Mag. 1867, p. 144. — Montes Mauson. 93. Cyphochilus costulatus Bares, Ænt., XXIV, Suppl, p. 76. — Montes Mauson. — Die Beschreibung, welche BATES von der Art giebt, passt auf die vorliegenden Exemplare. : * 3939 24. Cyphochilus oôchraceosquamosus n. sp. — Niger, ntennis pedibusque rulis, supra dense ochraceo-squamosus. Capito- squamoso-seloso, clvpeo rotundato; antennis 10- articulatis, clava 3- articulata, maris elongala; prothorace longitudine duplo latiore, marginibus lateralibus medio incrassatis, antice attenuatis, dense ochraceo-squamoso, squamis setiformibus ; elvtris 4- coslalis, squa- mulis lanceolatis tectis; pygidio dense punctato, fulvo-squamoso- setoso. Subtus abdomine setis cinereis squamiformibus medio haud dense, lateraliter densius, tecto, pectore cinereo-piloso, mesosterno inermi; pedibus albo-setosis, tibiis anticis tridentatis. -— Long. : 25 mill. — Montes Mauson. | Etwas kleiner und schmäler als C. costulatus BATES, die Flügel- decken gleichfalls mit schwach erhabener Naht und vier Rippen, die Seitenrinder neben der äussersten Rippe steil abfallend. Auch hat das Mesosternum ebenso wie bei costulatus keinen Fortsatz. Dagegen ist die ganze Oberseite ockergelb beschuppt, die Schuppen sind anders geformt, die am Seitenrande der Flügeldecken sind nicht heller als die übrigen. Die Schuppen des Kopfes und des Halsschildes sind borstenformig, die der Flügeldecken klein, lan- zettfürmig, sehr spitz. Das Pygidium ist mit gelben schuppenartigen Borsten bedeckt, doch so, dass die Grundfarbe durchscheint. Die gleichfalls schuppenartigen Borsten des Abdomens, sowie die Haare der Brust sind aschgrau. Die rothraunen Schenkel und Schienen sind nicht beschuppt, sondern tragen haarfürmige weiss- liche Bosten. Die Vorderschienen sind dreizähnig. Es liegen von dieser Art nur mäünnlich Exemplare vor, bei denen der Fühlerficher bedeutend länger als der Schaft ist. 95. Cyphochilus podicalis n. sp. — Niger, supra dense fulvo-squamosus, antennis pedibusque rufis. Clvpeo rotundato, marginibus paulo elevatis, margine antico haud exciso, antennarum clava maris elongata; prothorace longitudine duplo latiore, lateri- bus incrassatis, dense fulvo-squamoso; elytris sutura sat elevata, utrinque costis 4 parum elevatis; pygidio fulvis squamis tecto, apice longe acuminato. Subtus abdomine medio-sparsim lateraliter densius fulvo-squamoso, squamis minutis, pectore longe cinereo- piloso. Tibiis anticis tridentatis. — Long. 24 mill. — Montes Mauson. Diese Art, von der gleichfalls nur männliche Exemplare vor- liegen, ist der vorhergehenden in Gestalt und Färbung ähnlich. Sie ist dadurch ausgezeichnet, dass das Pygidium am Ende in eine Spitze ausgezogen ist. Es ist nicht ausseschlossen, dass diese Spitze beim © fehlt. Die Schuppen der Oberseite sind schwefelgelb, die des Kopfes und Halsschildes borstenfürmig, die der Flügeldecken 336 lanzettformig. Die Flügeldecken zeigen ausser der schwach erha- benen Naht vier weniger dicht beschuppte Rippen und sind die Schuppen des senkrecht abfallenden Seitenrandes heller gelfärbt und dichter gestellt. Das Pvgidium ist mit kurzen gelben Schuppen bekleidet, in der Mitte flach gekielt und dieser flache Kiel am Ende in eine rôtliche Spitze ausgezogen. Das Abdomen ist nicht sehr dicht mit kleinen graugelben Schuppen bekleidet, die Brust mit langer grauer Behaarung versehen. Die Schenkel der roten Beine tragen zerstreute weissliche borstenartige Schuppen. Ein Mesoster- nalfortsatz ist nicht vorhanden. Die männlichen Fübler sind schiank, der dreigliedrige Fächer ist lang und schmal. 26. Holotrichia sinensis Hope, Trans. ent. Soc., IV, 1845, p. 8. — Montes Mauson. 27. Holotrichia pilosella n. sp. — Nitida, brunnea, capite thoraceque obscurioribus, flavo-pilosa. Capite dense punctato, fronte fortiter carinata, clypeo brevi, antice medio profunde exciso; antennis brunneis, 9-articulatis; prothorace parum transverso, densissime punctato, lateribus crenulatis ; elytris grosse, sat dense punctatis, haud costatis; pygidio ruguloso-punetato; abdomine umbilicato-punetato; tibiis anticis tridentatis, arliculo primo tarso- rum posticorum haud abbreviato. — Long. 20 mill. — Montes Mauson. | Mit ZI. sinensis Hope verwandt, durch die gelbliche Behaarung leicht von ihr unterschieden. Braun, Kopf und Halsschild schwärzlich. Der Kopfist dicht punk- tiert, abstehend behaart, auf dem Scheitel mit scharfem Kiel. Der Clypeus ist kurz, vorn in der Mitte tief dreieckig ausgeschnitten. Die braunen Fühler sind neungliedrig. Das Halsschild ist etwas breiter als lang, mit schmalem wulstigem Vorderrande und gekerb- ten Seitenrändern. Die Oberfläche ist äusserst dicht punktiert, kurz abstehend gelblich behaart. Das Schildchen zeigt gleichfalls eine ziemlich dichte feine Punktierung. Die KFlügeldecken lassen ausser der schwach erhabenen Naht keine Rippen erkennen. Sie sind grober und etwas weitläufiger als das Halsschild punktiert, jeder Punkt ist mit einem abstehenden gelblichen Haare versehen. Das Pygidium ist runzelig punktiert, zerstreut behaart. Die Brust trägt eine lange goldgelbe Behaarung, die ziemlich dicht stehenden nadelrissigen Punkte des Abdomens sind mit kürzeren Haaren versehen. Die Schenkel zeigen gleichfalls eine ziemlich dichte Punktierung und gelbe Bebhaarung. Die Vorderschienen sind kräftig dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist annährend so lang als das zweite, der Krallenzahn steht in der Mitte und ist etwas nach rückwärts gebogen. [21e] 28. — Holotrichia tonkinensis n. sp. — Elongata, pruinosa. Capite lato, rugoso-punctato, clypeo rotundato, antice emarginato ; antennis brunneis, 10 articulatis; prothorace fortiter puncetato, transverso, lateribus integris; elytris late costatis, haud crebre, grosse punclatis, punctis minutissime setosis; pectore dense et longe flavopiloso, abdomine laxe subtiliter puncetato; tibiis anticis tridentatis. — Long. 27-30 mill. — Montes Mauson. Der Holotrichia sikkimensis Brsk. sehr ähnlich, durch stärkere Punktierung der Oberseite, sowie durch die ungekerbten Seiten- rander des Halsschildes von dieser Art unterschieden. Hierduch unterscheidet sie sich auch von der sehr ähnlichen subiridea FAIR. von China. Der Kopf ist grob, fast runzelig punktiert, der Clypeus vorn ziemlich tief ausgebuchtet. Das Halsschild ist schmal, vorn breit gerandet, die Seitenränder ganz ungekerbt, die Oberfläche ziemlich dicht und grob punktiert mit undeutlicher Mittellinie. Die etwas helleren Flügeldecken sind grob aber nicht dicht punkliert, die Punkte mit winzigen Bôrstchen besetzt; die Naht und einige Rip- pen sind Schwach erhaben. Das Pygidium ist schwach, etwas runzelig punktiert. Die Brust ist mit langen gelben Haaren dicht besetzt. Das Abdomen ist nur zerstreut und fein punktiert, die Pankte sind mit kleinen Borstenhaaren versehen. Die Vorderschie- nen sind kräftig dreizähnig. Das erste Glied der Hintertarsen ist elwas kürzer als das zweite. Der kräftige Zahn der Krallen steht rechtwinklig in der Mitte, die Basis ist verdickt. Die KFühler sind zehngliedrig, das vierte du fünfte Glied sind in der Mitte schwach verbreitert, das sechste und siebente etwas lamellenformig erwei- tert. Holotrichia bicolorata n. sp. — Opaca, aurantliaca, capite prothoraceque nigrescentibus. Clypeo rotundato, marginibus elevatis, antice profund eexciso, nitido, ruguloso-punetalo; fronte opaca, grosse punctulata; antennis 10- articulatis, faniculo brunneo, clava fulva; prothorace brevi, lateribus integris, sat crebre punc- tato; scutello lato, panctato: e tris punctatis, tricoslatis; pygidio convexo, mediocriter punetulato; pectore flavo-villoso, abdomine punctato, punctis minutissime setosis; pedibus brunneis, nitidis, tibiis anticis tridentatis; articulo primo tarsorum posticorum elon- gato. — Long. 16 mill. — Montes Mauson. Die Art ist der F1. clypealis Brsk., Von Kurseong sehr ähalich, doch sind Kopf und Halsschild dunkler gefirbt, die Seitenränder des letzteren mehr abwärts gebogen, so dass sie von oben betrach- tet weniger nach aussen gewinkell erscheinen, und vor allem ist 338 É . das erste Glied der Iintertarsen mindestens so lang wie das zweite, während es bei clypealis bedeutend kürzer ist. Gelbrot, Kopf und Halsschild schwärzlich, matt. Der Clypeus ist gerundet, der Vorderrand in der Mitte tief ausgebuchtet, die Ober- fliche glänzend, runzelig punktiert. Die Naht ist gerade, die Stirn ist matt, ziemlich grob punktiert. Der Fühlerstiel ist braun, seine Glieder sind kurz, der ovale Fächer ist gelblich. Das Halsschild ist kurz, vorn schmal gerändet, die Seitenränder sind nur vor den Vorderecken schwach gekerbt. Die Oberfläche ist mässig dicht punktiert. Das Schildchen ist breit, fast halbkreisfürmig. Die Flügeldecken haben ausser der schwach erhabenen Naht noch drei Rippen, die erste breit, die beiden anderen schmal. Sie sind grob und unregelmässig punktiert. Das Pygidium ist schwach gewülbt, gleichmässig mit genabelten Punkten bedeckt. Die Brust is lang gelblich behaart, das Abdomen mit kleine Borsten tragenden Pankten mässig dicht besetzt. Die Beine sind braun, glänzend, kräftig punktiert. Die Vorderschienen sind dreizähnig, der Krallen- zahn ist klein und steht rechtwinklig in der Mitte. | 30. Holotrichia Alcocki Brsk., 7nd. Mus. Notes, IV, p. 177.— Montes Mauson. — Die beiden vorliegenden Exemplare stimmen mit dem typischen Exemplare annährend überein. 31. Holotrichia mausonia n. sp. — Fusco-nigra, opaca, opalescens. Capite fortiter punctato, flavo-piloso, clypeo brevi, rotundato, antice sinuato; antennis brunneis, clava flava ; thorace transverso, punctato, lateribus antice subcrenulatis; elytris sub- costatis, fortiter punctatis; pygidio umbilicato-punctato; subtus pectore flavo-piloso, abdomine punctato, punctis minutissime setosis, setis postice longioribus; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum haud abbreviato, calcare elongato. — Long. 21 mill. — Montes Mauson. Der 11. morosa WATERH., von Japan ähnlich, jedoch ist der Kopf behaart, das Halsschild viel kürzer und breiter, seine Punktierung etwas dichter aber schwächer. Braunschwarz, matt, mit schwachem Seidenglanz. Der Kopf ist srob punktiert, abstehend gelb behaart, der Vorderrand des Clypeus ist schwach ausgerandet. Der Fühlerficher ist in beiden Geschlech- tern sehr klein. Das Halsschild ist kurz und breit, mässig dicht mit Nabelpunkten bedeckt, vorn gerandet, die Randung mit einer Reihe von lange Borsten tragenden Punkten versehen. Die Seitenränder sind in der vorderen Hälfte schwach gekerbt, die spitzen Vorder- ecken sind stark vorgezogen, der Hinterrand ist an den Seiten schwach wulstig, seine Mitte ist nach dem Schildchen zu etwas | 4 9399 erweitert. Das letztere ist mit Ausnahme der Ränder punktiert. Die Flügeldecken sind nach hinten weinig verbreitert, ziemlich dicht und grob punktiert, die Naht und einige Rippen treten etwas hervor und sind zerstreuter punktiert. Das Pygidium ist mit nabel- fürmigen Punkten beselzt. Die Brust ist lang und dicht gelblich behaart, das Abdomen ist mässig dicht punktiert, die Punkte sind mit winzig kleinen Bôrstchen versehen und nur die beiden letzten Bauchsegmente zeigen lingere gelbliche Borstenhaare. Die Vorder schienen sind kräftig dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist so lang als das zweite, der Enddorn etwas länger als das erste Glied. Der Krallenzahn steht rechtwinklig in der Mitte, 32. Holotrichia Brenskei n. sp. — Fusco-nigra, subnitida. Capite fortiter punctato, clypeo brevi, antice vix sinuato; antennis brunneis, clava maris parva, ovata; prothorace sat dense punctato, lateribus antice margineque postico crenulatis ; elytris subcostatis, fortiter punctatis, punctis brevissime setosis; pygidio nitido, disperse punctato. Subtus pectore villoso, abdomine medio laxe, lateribus paulo densius punctato, punctis setas minutas ferentibus; “tibiis anticis tridentatis, larsis piceis, articulo primo torsorum posticorum secundo paulo longiore. — Long. 18 mill. — Montes Mauson. Diese Art, von der nur ein männliches Exemplar vorliegt, hat in der Gestalt einige Aehnlichkeit mit 4. anthracina BRSKk., unter- scheidet sich aber durch die Struktur und die Länge des ersten Tarsengliedes der Hinterbeine. Schwarz, die Beine briunlich. Der Kopf ist mässig stark punk- tiert, der Clypeus sehr kurz, sein Vorderrand in der Mitte kaum sichthbar ausgebuchtet. Die braunen Fühler haben einen kurzen Fächer. Das Halsschild ist ziemlich dicht und grob punktiert, aber bei weitem nicht so grob wie bei anthracina. Es ist vorn schmal gerandet, die Seitenränder sind nur vor den Vorderecken sehr schwach gekerbt, wogegen der ganze Hinterrand eine feine Crenu- lierung zeigt. Das Schildchen trägt nur einige kleine zerstreute Punkte. Die Flügeldecken zeigen ausser der schwach erhabenen Naht nur einige undeutliche Rippen. Sie sind grob, aber nicht sehr dicht punktiert, die Punkte tragen ein Kkaum sichthares kleines Bôrstchen. Das glänzende Pygidium Zzeigt weitläufig stehende Punkte. Die Brust ist gelblich behaart, das Abdomen in der Mitte sehr zerstreut, nach den Seiten zu etwas dichter punktiert, die Punkie mit kleinen Borsten besetzt. Die Vorderschienen sind kräf- tig dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist fast linger wie das zweite, der eine Enddorn überragt etwas das erste Tarsenglied. 340 Endzahn und Krallenzahn bilden einen spitzen Winkel und ist der letztere kräftiger. 33. Holotrichia lata Brsk., Berlin. ent. Zeitschr., 1892 p. 163. — Than-Moi, Montes Mauson. ) 34. Holotrichia Severini Brsk., Mém. Soc. ent. Belgique, I, p. 62. — Montes Mauson. —- Ich halle die Exemplare von Tonkin nicht für verschieden von den typischen von Java. Die Exemplare von Tonkin sind durchschnittlhich etivas robuster als die von Java. Sie variiren in der Färbung von dunkelbraun bis hellbraun und ist meist das Halsschild etwas dunkler. Auch Struktur und Kôürperform sind bei den einzelnen Exemplaren verschieden. 3. Holotrichia iridescens n. sp. — Nitida, nigra an brunnea, plus minusve violaceo-micans. Capite grosse et dense punctato, clypeo sinuato; antennis brunneis, 10- articulatis, clava in utroque sexu parva; prothorace fortiter aciculato-punctato, linea media indistincta laevi, lateribus crenulatis; scutello, medio excepto, punctato; elytris subcostatis, grosse umbilicalo-punctatis; pygidio convexo, sat dense puncetato. Pectore flavo-piloso, abdomine umbi-. licato-punctato, punctis minutissime setosis, segmento penultimo lateraliter ultimoque postice flavo-ciliatis; femoribus fortiter punc- tatis, tibiis anlicis trideniatis, articulo primo tarsorum posticorum haud abbreviato; unguibus dente medio acuto. — Long. : 24 mill. — Montes Mauson, Than-Moi. Braune Exemplare haben Aehnlichkeit mit Æ. pygidialis BRsk., von Borneo, doch ist die neue Art robuster, die Punktierung des Halsschildes ist viel dichter, das letzte Abdominalsegment hat keinen zapfenartigen Vorsprung. Schwarz oder kastainenbraun, mehr oder weniger violett schim- mernd. Der Kopf ist grob und dicht, der Clypeus meist runzelig punktiert, vorn ausgerandet, diè Vorderecken sind stark abge- randet. Die braunen Fühler haben in beiden Geschlechtern einen sehr kleinen Fächer, doch ist der des & etwas länger. Das Hals- schild ist ziemlich dicht nadelrissig punktiert mit mehr oder wenig deutlicher glatter Mittellinie, vorn schmal gerandet, die Seiten sind schwach gekerbt, die vorgezogenen Vorderecken fast rechtwinklig. Das Schildchen hat eine glatte Mittellinie. Die Flügeldecken sind nach hinten etwas verbreitert, tief nabelfürmig punktiert, die Naht und vier sehr flache, schmale Rippen etwas glatter. Das Pygidium ist schwach gewôlbt und mässig dicht mit Nabel- punkten bedekt. Die Brust ist mit Ausnahme der Mitte gelblich behaart, das Abdomen zeigt nicht sehr dicht stehende nadelris- sige Punkte, die winzige Bürstchen tragen. Das vorletzte Bauchseg- 341 ment ist vor dem Hinterrande eingeschnürt, das letzte Bauch- segment ist beim + am Vorderrande sehr deutlich gewulstet. Beim © tritt diese Wulst weniger deutlich hervor, weil das ganze letzte Bauchsegment gewôlbt ist. Die Vorderschienen sind kräftig dreizihnig, das erste Glied der Hintertarsen ist nicht kürzer als das zweite, der eine Enddorn bedeutend länger als das erste Tarsenglied. Der Klanenzahn steht rechtwinklig in der Mitte. 36. Holotrichia subsericea n. sp: — Ochracea, subsericea. Clypeo dense punctato, brevi, rotundato, antice vix emarginato: fronte fortiter, sparsim punctata, fulvo-pitosa; antennis rufis, 10-articulatis; prothorace lato, punctato, lateribus antice subcrenu- las et setosis; elytris indistincte bicostatis, punctatis; pveidio ruguloso-punctato. Pectore flavo-piloso, abdomine opaco, punetato, segmento penultimo feminæ in medio tuberculalo; tibiis antieis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum haud abbrevialo, unguibus apice profunde fissis. — Long. 18 mill.— Montes Mauson. Die Artist der À. auwrosericea BRsK. Von Tenasserim sehr ähnlich und steht auch bei ihr der Mittelzahn der Krallen der Spitze nahe und läuft mit dem Spitzenzahn parallel, so dass die Klauen tief gespalten erseheinen. Die Art ist leicht daran zu erkennen, dass : das ? auf der Mitte des vorletzten Bauchsegments einen blasenar- tigen, flach läingsgefurchten, glänzenden Hôücker traigt. Die Farbe ist braungelb, seidenarlig. Der Clypeus ist dicht punk- tiert, kurz, gerundet, vorn kaum ausgeschnitten. Die Stirn ist zerstreut grob punktiert und mit abstehenden braunen Haaren besetzt. Die Fühler sind zehngliedrig, der dreigliedrige Fächer ist beim so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder zusam men, beim © ein weinig kürzer. Das Halsschild ist mëässig dicht punkliert, vorn schmal gerandet, die Seitenränder in der vorderen Hälfte nur ganz schwach gekerbt und mit einzelnen Borsten besetzt. Die Flügeldecken zeigen ausser der deutlichen Naht nur noch zwei schwache Rippen und sind gleichmässig dicht punk- tiert. Die Punktierung des Pygidiums ist runzlig. Die Brust is lang gelb behaart, der aufgeblasene Bauch etwas dunkler gefärbt und malt, der zeigt auf der Mitte des vorletzten Bauchsegments sta!t des Tuberkels einen glänzenden Fleck. Die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist so lang als das zWeite, die Enddornen sind kürzer als das erste Farsenglied. 37. Holotrichia planicollis BurM., Handb., IV, 2, p. 352. — Montes Mauson, Chiem Hoa. 38. Holotrichia cephalotes Bur., Handb., IV, 2, p. 352, — Montes Manson, Chiem Hoa. Die Art steht der /1. planicollis BURM. 342 sehr nahe, unterscheidet sich aber. dadurch, dass der kräftige klauenzahnn icht wie bei planicollis dem Endzahn nahe gerückt ist und mit diesem einen spitzen Winkel bildet, sondern in der Mitte fast rechtwinklig steht. XEITTER hat in seiner Bestimmungstabelle der Melolonthiden der europäischen Fauna auf Grund der 14 Holotrichia Arten, welche er anführt, (ca 450 Arten sind beschrieben!) 3 neue Untergattungen aufsestellt und so auch auf 1. planicollis BurM (nigra REDTB.) die Gattung Eretusa wegen der Klauenbildung errichtet. H. cephalotes Burs., welche REITTER nicht kennt, hatanders gebildete Klauenund kônnte danach trotz 1hrer nahen Verwandschaft mit plarcollis nicht mit dieser in dieselbe Untergattung kommen. Herr REITTER hätte besser getan, nicht durch die Aufstellung seiner Untergattun- gen dem Spezialisten die Arbeit zu erschweren. Was hat Microtri- chia Slandfussi .Brsk. von Sumatra, worauf die Gattung Noanda errichtet ist, in einer Bestimmungstabelle der europäischen Melo lonthiden zu suchen ? 39, Brahmina chinensis Brsk., Berlin ent. Zeitschr., 1892, p. 101. — Montes Mauson. 40. Brahmina tonkinensis n. sp. — Oblonga, supra fusca, nitida, subtus brunnea, lateribus pruinosis. Capite grosse et dense punctato, clypeo antice emarginato; antennis brunneis, 10-articu- latis ; prothorace fortiter sat crebre punctato, linea media obsoleta laevi, lateribus subcrenulatis; elytris grosse punctatis, sutura costisque duabus paulo elevatis ; pygidio dense umbilicato-punctato ; corpore infra sparsim punctato, pectoris abdominisque lateribus opacis, pruinosis ; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. — Long. 15 mill. — Montes Mauson. Der B. thoracica Brsk. von Kurseong ähnlich, etwas grüsser, das Halsschild vor dem Hinterrande nicht eingeschnürt. Die Oberseite ist schwarzbraun, glänzend, die Unterseite hell- braun. Die ganze Oberseite ist kräftig, ziemlich dicht punktiert. Das Kopfschild ist vorn ziemlich tief ausgeschnissen. Die braunen Fühler sind zehngliedrig, der Fächer ist beim 4 so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder zusammen, beim © etwas kürzer. Das Halsschild zeigt in der Mitte eine vorn und hinten verkürzte glatte Längsschwiele, vorn ist es schmal gerandet, an den Seiten nur undeutlich gekerbt. Die Flügeldecken zeigen ausser der etwas erhabenen Nahtzwei schmale Rippen. Die Unterseite ist nicht dicht punktiert, in der Mitte glänzend, an den Seiten pruinôs. Die Vorder- schienen sind dreizänig, das erste Glied der Hintertarsen ist etwas kürzer als das zweite. Der kräftige Mittelzahn der Klauen ist dem 343 schwächeren Endzahn nahe gerückt und läuft mit diesem parallel, so dass die Klauen an der Spitze gespalten erscheinen. A. Brahmina pumila SHarP? Notes Leyd. Mus, IT, p. 225. — Montes Mauson. — Die Exemplare von Tonkin sind etwas grôsser als meine Exemplare der puinila von Java und ist auch das Hals- schild etwas runzeliger punktiert, doch glaube ich, dass sie dersel- ben Art angehôren. Merkwürdig ist es, dass von den drei vorlie- sgenden Exemplaren von Tonkin zwei neungliedrige Fühler haben. 42. Hoplosternus chinensis GUÉËR., Voy. Favor., p. 63, L. 232, f. 3. Montes Mauson. 43. Hoplosternus laevipennis BLANGH., Cat. Coll. Ent. 1850, p. 158. — Montes Mauson. — Von dieser Art liegen zwei Pärchen vor. Bei den 'ist die ganze Oberfläche mit graubraunen, bei den ® mit hellgrauen Schuppenhaaren besetzt. Das Halsschild ist in der Mitte dunkler gefärbt. 44. Melolontha mandarina Suarp, Col. Hefte, XIV, p. 87. — Montes Mauson. — Auf die vorliegenden Exemplare passt die Beschreibung, welche Sxare von der Art giebt. Die Art ist der serrulata GYLL. sehr ähnlich, unterscheidet sich aber unter anderem durch die in beiden Geschlechtern sehr kurzen Fühlerficher. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 5 décembre 1908. Présidence de M. DE CROMBRUGGHE, président. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 7 novembre 1908 est approuvé. Le président fait part à l’assemblée du décès de l’un de nos membres les plus actifs, M. FRiTz HAVERKAMPF (jun.), décédé à l’âge de 41 ans à Tannenhof près Lüttringhausen, Fils d’un lépido- ptériste allemand de renom il était venu se fixer à Bruxelles et s'était adonné avec ardeur à l’étude de nos Lépidoptères indigènes. Il en avait réuni une collection vraiment remarquable et il serait à souhaiter que le Gouvernement voulüt bien enrichir le Musée d'Histoire naturelle de celte collection nationale si importante. HAVERKAMPF était connu de tous et plus d’un parmi nous a eu le plaisir de chasser en la compagnie de cet enthousiaste collègue. — L'assemblée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à la famille de notre regretté collègue. Le président annonce également le décês de M. BOVIE, père de notre collègue M. A. BoviE, et qui fit jadis partie de notre Société. — Une lettre de condoléances sera envoyée à la famille, Décisions du Conseil. — Le Conseil à admis en qualité de membre effectif M. FÉLIX GUILLEAUME, rue des Eburons, à Bruxelles, présenté par MM. Bonprotrr et ROUSSEAU. M. GUILLEAUME étudie la faune des Coléoptères du pays. — Le Conseil a reçu et accepté les démissions de MM. A. BRAEM et GEORGE. Présentation de candidatures pour l’assemblée générale. — Le mandat présidentiel de M. DE CROMBRUGGHE expirant cette année, M. SCHOUTEDEN présente la candidature de M. LAMEERE pour la présidence. — Les mandats de MM. DESNEUX, FOLOGNE et WILLEM comme membre du Conseil expirant également, et M. LAMEERE, proposé ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LII 51 XII 1998. 21 346 pour la présidence, cessant de faire partie du Conseil, les candida- tures de MM. DE CROMBRUGGHE, DESNEUX, FOLOGNE, PUTZEUS et WILLEM sont présentées. — L'assemblée générale aura à élire un membre honoraire en remplacement de M. le Prof. Mayer, décédé. Les noms des trois candidats présentés par le Conseil pour la place vacante sont communiqués à l’assemblée. Bibliothèque. — MM. SCHERDLIN et SCHOUTEDEN ont offert des tirés-à-part pour notre bibliothèque. (Remerciments.) Travaux pour les Annales. — L'’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communication. — M. DESNEUX signale la capture par M. AN- DREWES du Pausside Platyrhopalus Mellyi Wesrwoop, dans un nid de la Fourmi Pheidologeton diversus JERD. dans l'Inde. — M. LAMEERE présente un exemplaire d’un Japyæ (probablement J. solifugus) capturé par M. BoNprotr à Beez près Namur, en août 1908. IL signale le grand intérêt de cette capture qui permet d'inscrire dans notre Faune la famille des Japygides. Il donne quelques renseignements sur la distribution géographique des Japyæ en Europe, habitant surtout les régions méridionales mais dont on a quelques citations de captures en Allemagne, et entre dans des considérations sur les affinités de ces Arthropodes. — M. BonNprorr donne quelques détails sur les circonstances de l’importante capture faite par lui. — M. GUILLEAUME signale les espèces suivantes de Coléoptères capturées par lui (sauf un) en Lelgique : Aphanisticus pusillus OLiv., pris à Cnambes, le 28 juin 1908. Aphan. elongatus Villa (FN. N. sP.), capturé à Houx, le 24 juin 1908, sur une pente herbacée an pied d’un rocher, sur des Galium. Rhagonicha elongata FALL., Beverloo, 10 juin 1907. Danacea tomentosa PANZ. (nigritarsis Küsr.), 25 juin 1908, à Houx, dans les mêmes circonstances que l’Aphanisticus elongatus cité plus haut; en abondance ; — n'avait été capturé jusqu'ici qu’en un seul exemplaire, par DE BORRE, sur le littoral. Tetratoma fungorum FABR., pris dans la forêt de Soignes par. M. BONDROIT. Mantura Matthewsi CURT., Yvoir, 24 juin 1908. et) ir dés de | « * 9347 Chæœtocnema Sahlbergi GYLL., Hockai, 13 juin 1908. Ch. Mannerheimi GYLL., Waelhem, 22 mai 1907. Phylletreta nodicornis MARSH., Yvoir, 24 juin 1908. Ne parait plus avoir été capturé depuis WESMAEL. Lamprosoma concolor Sr., Yvoir, 24 juin 1908 (sur du Lierre) et Pont-à-Lesse, juin 1908. Ne parait également plus avoir été retrouvé depuis WESMAEL. La séance est levée à 22 heures. ©Q2 Se (©) SYNONYMICAL NOTES ; WITH DESCRIPTION -OF- A NEW::GENEDS OP TES AN OP IE REA By Hichard S. Bagnall When several authors write on the same group, independent[y and at the same time, it is only to be expected that a certain amount of over-lapping will occur. This is the case with the Order Thysano- ptera, which, until comparatively recent years, has been so little studied, and these notes relate chiefly to some recently published papers by Dr. Prerro BurFrA, Rome, and the present writer. At the end is a list of references, arranged alphabetically and numbered consecutively, the numbers used hereafter referring to this list. Sub-order TUBULIFERA Family PHLŒOTHRIPIDÆ Genus ECACANTHOTEHRIPS nov. Type Æ. /Acanthothrips] sangquineus BAGNALL (D), p-12062 pl Ne fig. 15. Since I described :Acanthothrips sangquineus, which T placed provisionally in the genus Acunthothrips Uzer, 1 have had the opportunity of studying the single European species A. nodicornis (REUTER), and the American species A. magnafemoralis Hixps, A. Doaneii MouLroN and À. albiviltatus Hoop, and it is now quite clear to me that À. sanguineus does not naturallv fall into this genus, but possesses characters of distinct generic value. For the reception of the single species [| would propose the new genus Ecacanthothrips. | Head longer than broad, cheeks with spine-bearing warts. Antennæ twice as long as head, intermediate joints elongate and possessing sense-cones more than Fo long; third antennal joint broadly obconical. Surface of prothorax granulate. Fore-femur enlarged and some- what flattened, without teeth at apex within, but each furnished with a long, sharp, and slightly curved tooth from the base within. Fore-tarsus armed with a stout tooth. Wings present. Male apparently without scale at base of tube. This genus may at once be recognized by the long and slightly curved tooth near the base of each fore-femur within, and by the broad, obconical form of the third antennal joint. 9349 Genus COMPSOTHRIPS ReurTer (10) 1901, Apl. 1998, Macrothrips BurrA (4), p. 4, figs. 1-5. Sept. 1908, Leurothrips BAGNALL (2), p. 196-214; pl. VI, figs. 11-12. In à paper published April 15th 1908, Dr PrErRo BurFFA founded the genus Macrothrips for the reception of Phlæothrips albosignatus ReuTER, Whilst in September of the same year [ founded the genus Leurothrips for {wo new species one of which, in an addendum to the same paper, is referred to REUTERS P. albosignatus (9). We have both unfortunately overlooked à paper by Prof. REUTER published in the year 1901, in which he founds the genus Compso- thrips for the reception of the same species. Macrothrips BUFFA, and Leurothrips BAGNALL must therefore be regarded as synonvms of Compsothrips REUTER, in which genus we recognize two species, GC. albosignatus (REUTER) and C. linearis (BAGNALL). Further, a genus to which I gave the name Macrothrips (1), was founded by me in a paper published on April 1st 1908, for the reception of two peculiar Malayan species. Dr. BUFFA (èn Litt. 17 XI. 1908) asks me to propose a new name for this genus, but, apart from the fact that Macrothrips BUFFA is a synonym of Gompsothrips REUTER, BUFFA’S paper was not published until April 15th 1908, and 1 am thus able to establish priority, by a very slender margin, itis true; and Macrothrips BAGNALL must stand. MEGATHRIPS, TARG.-Tozz., and allied Genera. Dr. BurrA (3) has shown that Megathrips Piccioli TARGIONI- Tozzerri(11)(1878), agrees perfectly with the Phlæothrips lativentris of HEEGER (7) 1852), and fhat therefore the genus Megathrips TARG.- Tozz., must take precedence of the genus Megalothrips founded by UZEL (12) for the reception of P. lativentris HEEGER, and à new species, Bonannii UzEL. Megalothrips Bonanni was described by Prof. UZEL from a single male, but this vear, 1908, BurFA (5) has discovered and figured the female, and in bis opinion this species 1s not co-generic with Megathrips lativentris (HEEGER). In fact he has, unfortunately, placed M. Bornannii in the genus /dolothrips HALIDAY on account of the form of the head, the antennæ, and of the tube. As I understand it, the genus /dolothrips (HAL.), is composed of species having the head long and cylindrical ; the antennt&æ long and very slender; the prothorax subquadrate and tuberculate; the fore- tarsus armed more or less strongly in both sexes; the abdomen long and slender, carinate, the segments, as a rule, being much longer than broad, and always simple in both sexes. 390 It will thus be seen that Megalothrips bonannii UZEL has very little in common with the genus Zdolothrips, that, in fact, it belongs to a different group altogether, and I would propose that the genus Megalothrips UZEL should not be sunk as a synonym of Megathrips TARG.-Tozz., but be retained for the reception of this species. In the same paper Dr. BUrFFA (5) describes the two very interest- ing genera, Bacillothrips and Siphonothrips, both of which are very closely allied to Megathrips and Megalothrips. Prof. REUTER (10) describes Megalothrips longiceps, from Corfu ; and as I have already stated this paper has escaped DrBurr4’s attention as well as by own. Bacillothrips is especially interesting on account of the form of the first abdominal tergite, which is composed of three semicircular, chitinous plates, the central one being the largest. BUFFA only describes apterous forins of the single species, B. linearis BUFFA; the ocelli are present, however, and it is quite likely that winged forms will ultimately be found. These four genera, Megathrips TARG.-Tozz., Megalothrips (UZEL)- as exemplified by M. Bonannii UzEeL, Bacillothrips BüUFFrA, and Siphonothrips BUFFA, in fact form a natural group at once distin- guished by the unarmedfore-tarsus in both sexes; the lateral tubiform processes of the sixth abdominal segment in the , and the long tube of the ®. The species range in size from three to four milli- metres, the antennæ have the intermediate segments elongate, the head is two to three times longer than broad, or than the length of the prothorax, whilst the tube of the © is decidedly, sometimes considerably, longer than that of the 4. The genera may be thus provisionally tabulated : — E Tubiform processes of 6th abdominal segment reaching beyond apex of 7th seg- ment; outwardly curved : i. Prothorax strongly transverse : + 5th abdominal segment broadened at apical third and sharply constricted to base of 6th; 8th segment simple ; D. Tube six times the length of 9th abdominal segment; antennæ longer than head and prothorax together. Megalothrips (UzEL). ii. Prothorax not strongly transverse : + 5th abdominal segment not broadened ; Sth segment with a pair of lateral projections; ®. Tube four times the length of 9th abdomiual segment; antennæ as long as the head and prothorax together. Megathrips (TARG.-Tozz). Il. Tubiform processes of Gth abdominal segment scarcely reaching to apex of Tth segment ; inwardly curved : i. Form very narrow, linear; prothorax not strongly transvere; head three times the length of prothorax : d: Antennæ longer than head; tubiform processes of 6th abdominal segment almost parallel; segments 7 and 8 longer than broad, 391 and each armed with a pair of lateral projections at their apical third. Bactllothrips (Burra). üi. Form very broad, massive; prothorax strongly transverse; head twice the length of prothorax : + Antennæ as long as head; tubiform processes of 6th abdominal segment very strongly curved inwards; segments 7 and 8 strongly transverse, simple. Siphonothrips (BuFFA). Sub-order TEREBRANTIA Family THRIPIDÆ LIMOTHRIPS CEREALIUM Haripay (6) Limothrips avenæ Hinps (8), p. 138, pl. L, figs. 10-12; pl. IT, fig. 18. For some time [I have considered that the North American form Limothrips avenæ HiINDS was the same as the European Limotkrips cerealium HALIDAY. [ have now had the opportunity of studving specimens from different parts of the Old and New World, and have thus confirmed my opinion as to the identity of L. avenæ (1902) with L. cerealium (1836). L. avenæ must therefore be regarded as a synonym of HALIDAY’S L. cerealium, à species which may be expected to occur where-ever cereal crops are cultivated; it is also found in various grasses. REFERENCES 1. BAGNALL, R. S. On some new and curious Thysanoptera (Tubu- lifera) from Papua. Ann. and Mag. of Natural History, Ser. 8, Vol. 1, Apl. 1908, pp. 353-363, plates XIV and DA On some new Genera and Species of Thysanoptera. Trans. Nat. Hist. Soc. of Northumberland, Durham and New- castle, N. S., IIT (Sept. 1908), pp. 183-217, plates VI and VIT. 3. BUFFA, PIETRO. Trentuna specie di Tisanotteri 2falianr. Soc. Toscana di Soc. Nat., Memorie : XXIII, p. 77, plates V and VI. 4. — Esame di una piccola raccolta di Tisanotteri esistente nel Museo Zoologico della R. Università di Napoli. An- 12 352 nuario del Museo Zoologico della R. Università di Napoli: -(N: S.), Il, n°23 (Apl:-15th:41908)p.6, figs. 9. 5. — Esame della raccolta di Tisanotteri italiant esistente nel Museo Civico di Storia Naturale di Genova : « Redia », IV, fasc. 2, pp. 382-391, 5 figs. (July 10th 1908). 6. HALIDAY, À. H. An epitome of the British Genera in the Order Thysanoptera, with indications of a few of the species. Ent. Mag., Il, pp. 439-451, 1836. 7. HEEGER, E. Beitrage zur Naturgeschichte der Physopoden /Bla- senfüsse/. Sitzungsber. d. K. Akad. d. Wissensch., Wien; math.-naturw. Classe : VIII, 1852. 8. Hinps, W. E. Contribution to a Monograph of the Insects of the Order Thysanoptera inhabiting North Ainerica. Proc. U. S. Nat. Museum, vol. 26, 1905. 9. REUTER, O. M. Phlœæothrips albosignata n. sp., ex Algeria. Revue Entom. Caen, tome 3, 1884. 10. — Thysanoptera tria Mediterranea. Ofv. Finska Vet. Soc. Fôrh., XII, pp. 214-216, 1901. 11. TARGIONI-TOZZETTI, A. lielazione intorno di lavori della R. Sta- zione di Entomologia agraria di Firenze per gli anni 1877-78. Ann. di Agricoltura, 1881, Parte Scientifica, É n° 34, 1881. 12. UzEL, H. Monographie der Ordnung Thysanoptera, 1895. Winlaton-on-Tyne, December 1908. TES ne dd TR ES RS de ch) Glen font À: 45 PCR PP SET NEUE MELOLONTHIDEN UND CETONIDEN von J. Moser. Leucopholis deplanata n. sp. — Ovata, deplanata, nigra, supra dense albo-squamosa, squamulis ovalis, elytrorum marginibus infuscalis. Subtus medio sparsim fulvo squamoso, lateribus densis- sime albo squamulatis, pectore cinereo-piloso; processu mesoster- nali elongato, apice obtuso, paulo recurvato; tibiis anticis bidentatis. — Long. 43 mill. Hab. : Borneo, Kina-Balu. Eine grosse, verhältnismässig flache Art, deren Oberseite dicht mit weissen, ovalen, ziegelartig übereinander greifenden Schuppen bedeckt ist. Der Clypeus ist breit, der Vorderrand in der Mitte kaum merklich flach ausgebuchtet, die Vorderecken sind abgerundet. Das Halsschild ist hinten doppelt so breit als lang, von der Mitte an nach vorn stark verjüngt, die Seiten sind glatt, die Vorderecken spitz vorgezogen, die Hinterecken zurückgezogen. Die Flügel- decken sind von der Mitte aus nach vorn und hinten gleichmissig verjüngt, die Schuppen an den Seiten und am Hinterrande sind nicht weiss, sondern bräunlich. Die Schuppen des Pygidiums sind etwas kleiner als die der Flügeldecken, stehen etwas weitläufiger und sind gelblich. Die Unterseite zeigt jederseits eine aus äusserst dicht stehenden weissen Schuppen gebildete Seitenrandbinde, sonst ist sie zerstreut mit gelblichen ovalen Schuppen bedeckt. Bei dem vorliegenden Pärchen zeigt der 4 in der Mitte des zweiten bis vierten Bauchsegments je einen kleinen Fleck von sehr dicht stehenden Schuppen, der bei dem © fehlt. Die Seiten der Hinter- brust sind lang gelblichgrau behaart. Der kräftige Brustfortsatz ist lang, mit stumpfer, schwach aufwärts gebogener Spitze. Die Vorderschienen sind in beiden Geschlechlern zweizähnig, doch zeigt das vorliegenden © oberhalb der beiden Zähne noch eine schwache Ausbuchtung. Der Füblerfäicher ist so lang als die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Leucopholis mirabilis n. sp. — 4. Ovata, supra lutea, subnitida, capite mediocriter fulvo-squamulato, prothorace, linea media longitudinali excepta, sat dense fulvo-squamoso; elvtris squamis minutis fulvis haud dense tectis; pygidio granuloso- punctato, punctis squamulas fulvas ferentibus. Subtus nigra, haud crebre flavo-squamosa, lateribus densissime albo-squamulatis, pec tore, medio excepto, flavo-villoso; processu mesosternali valido, paulo elongato ; tibiis anticis bidentatis. — Long. 34-36 mill. © Supra, prothoracis linea media longitudinali elytrorumque 354 marginibus lateralibus luteis exceptis, dense albo-squamosa. Cor- pore infra ut in mare. — Long. 37-40 mill. Hab. : Sumatra, Padang. Es liegen zwei und zwei ® vor, und glaube ich, trotzdem die beiden Geschlechter infolge der verschiedenen Beschuppung sich so unähnlich sehen, als sicher annehmen zu kônnen, dass beide zu einer Art gehôren. Die Oberseite ist gelbbraun, lackartig glänzend, jedoch beim © infolge der dichten Beschuppung grüsstenteils nicht sichtbar. Der Kopfist beim 4 gelbbraun, beim © auf dem Scheitel weiss, auf dem Clypeus gelblich beschuppt, die Schuppen sind lan- zettformig. Beim Halsschild, welches doppelt so breit als lang ist, sind die Seitenränder in der Mitte ziemlich stark nach aussen gewinkelt, Vorder-und Hinterecken sind vor- resp. zurückgezogen. Eine schmale Mittellinie ist glatt und unbeschuppt, sonst ist das Halsschild beim © mit sehr dicht stehenden weissen ovalen Schup- pen bedeckt, während beim «die gelben Schuppen etwas kleiner sind und nicht so dicht stehen. Die Flügeldecken sind beim © mit Ausnahme der glänzenden, nur mit vereinzelten Schuppen versehenen Seitenränder äusserst dicht mit grossen ovalen weissen Schuppen bekleidet, während beim çj die gelben Schuppen nur sehr klein sind und so wenig dicht stehen, dass die Grundfärbung sichthar ist, wodurch sie schwach lackartig glänzend erscheinen. Das Pygidium ist dicht nadelrissig punktiert, beim «' mit kleinen gelben, beim © mit kleinen weissen Schüppchen bekleidet. Die Unterseite ist in beiden Geschlechtern schwarz, mit einer aus sehr dicht gestellten weissen Schuppen gebildeten Pa dinde versehen, sonst mit zerstreuten gelblichen, länglichen Schuppen bekleidet, welche bei dem einen vorliegenden © weiss sind. Der Brustfortsatz ist kräftig, gerade, nicht sehr lang, die Brust ist an den Seiten mit gelblichen Haaren bekleidet. Die Vorderschienen sind in beiden Geschlechtern zwei- zähnig. Der Füblerficher ist beim + so lang als die sechs voran- gehenden Glieder des Stieles zusammen, beim © etwas kürzer. Asactopholis pectoralis n. sp. — Pruinosa, undique subti- liter squamosa, elytris squamis quibusdam maJoribus, callo ante- apicali nigro-maculato; clypeo lateribus parallelis, margine antico truncato, angulis anticis rotundatis; prothorace lateribus rotunda- tis, angulis posticis obtusis; elytris subtiliter punctatis, subcostatis ; pygidio sparsim punctulato; pectore haud hirsuto; tibiis anticis tridentatis. — Long. : 25 mill. Hab. : Borneo, Mahakam. Diese Art unterscheidet sich von den übrigen bekannten Arten 909 der Gattung Asactopholis dadurch, dass die Brust nicht behaart, sondern gelblich beschuppt ist. Der Clypeus ist schmal, seine Sei- tenränder sind bis zur Mitte parallel, der Vorderrand ist gerade, die Vorderecken sind breit abgerundet. Die Punktierung des Clypeus ist zwar nicht sehr dicht, aber ziemlich tief, die der Stirn flacher. Alle Punktle tragen eine kleine gelbliche Borste. Das Halsschild ist an den Seiten gleichmässig gerundet, die Vorderecken sind schwach vorgezogen, die Oberfliche ist flach und nicht dicht punktiert, die Punkte sind mit sehr kleinen gelben Schuppen besetzt. Auf den Flügeldecken ist die Punktierung und Beschup- pung eine ähnliche, doch stehen die Punkte etwas enger. Die Flügeldecken haben fast parallele Seiten und drei nur sehr schwach angedeutete Rippen, welche zerstreut punktiert sind und einige wenige grôssere Zzugespitzte Schuppen tragen. Die Endbuckel zeigen einen schwarzen Tomentfleck. Das Pygidium ist weitläufig mit kleine Schuppen tragenden Punkten bedeckt. Die Unterseite ist zerstreut, an den Seiten, namentlich der Brust, etwas dichter punktiert, die Punkte sind mit elliptischen Schuppen versehen. Die Schenkel zeigen nur vereinzellte kleine Schuppen, die Schienen sind unbeschuppt und tragen lange bräunliche Borsten; die Vor- derschienen sind dreizäihnig, die Zähne kräaflig aber stumpf. Asactopholis laticeps n. sp. — A. opalinae BURM. similis. Fusca, squamulis fulvis minutis haud dense tecta. Clypeo antrorsum dilatato, angulis anticis rotundatis, margine antico haud sinuato, crosse punctato, punctis squamulatis, fronte sparsim, Juxta oculos densius squamulata; prothorace lateribus rotundatis, angulis posticis obtusis ; elvtris subcostatis, costis squamis sparsis majoribus ornalis, callo ante-apicali interdum nigro; pygidio haud dense squamulato. Subtus densius squamulata, pectoris medio fulvo-hirsuto; femoribus tibiisque squamulatis; tibiis anticis tridentatis. — Long. 20 mill. Hab. : Borneo. Der A. opalina Burs. ähnlich, jedoch die Flügeldecken nach hinten kaum verbreitert, der Clypeus anders gebildet. Schwarz- braun oder rotbraun gefärbt, opalisierend. Der Clvpeus verbreitert sich bis über die Mitte hinaus und ist der Vorderrand flach ahge- rundet. Die Punktierung des Clypeus ist grob und ziemlich dicht, die des übrigen Kopfes flacher und zerstreuter. Jeder Punkt trigt eine gelbe Borste. Das 1alsschild hat gleichmässig gerundete Seitenränder, vorgezogene Vorderecken und stumpfwinklige Hinter- ecken. Es ist mit flachen Punkten bedeckt, die mit gelben Schup pen versehen sind. Die Punktierung der Flügeldecken ist etwas weniger dicht als die des Halsschildes und die gelben Schuppen der 396 Punkte sind noch kleiner. Auf den Flügeldecken markieren sich einige Rippen, weniger dadurch, dass sie hervortreten, als wie durch zerstreutere Punktierung. Sie tragen einzelne grôssere ellip- tische Schuppen. Bei dem einen der beiden vorliegenden Exemplare sind die Endbuckel mit einem schwarzen Tomentfleck geziert, welcher bei dem anderen bedeutend heller braun gefirbten Exem- plare fehlt Das Pygidium ist mässig dicht gelb beschuppt. Auf der Unterseite stehen die gelben Schuppen an den Seiten dichter als in der Mitte, die Mitte der Brust ist mit langen gelben Haaren beklei- det. Die Vorderschienen sind dreizäbhnig. CGyphochilus signatus n. sp. — Supra testaceus, albo- signatus, subtus rufus. Capile piceo, fortiter punctato, sparsim flavo-squamoso, fronte foveolata, clypeo rufo, brevi, rotundato, reflexo; antennis 10- arliculatis, clava triarticulata, maris elonga- tissima; prothorace lato, medio sparsim, lateraliter densius punc- tato, punctis flavo-squamosis, marginibus lateralibus incrassatis, disco medio longitudinaliter foveolato et vitta albo-squamosa, postice utrinque macula alba ornato; scutello sparsim flavo- squamulato; elvtris Æcostatis, seriatim flavo-squamosis et vittis albis obsoletis ornatis; pygidio aciculato, flavo-squamoso-setoso. Subtus abdomine setis flavis squamiformibus baud dense tecto, pectore fulvo-piloso, mesosterno inermi; tihiis anticis maris triden- tatis, dente primo obsoleto. — Long. 18 mill. Hab. : Yunnan. Von dieser Art liest ein « vor. Sie zeichnet sich dadurch aus, dass die Oberseite nicht gleichmässig beschuppt ist, sondern nur einige Weisse Zeichnungen aufweist. Die Oberseite ist mit Aus- nahme des Kopfes schalgelb. Der Kkräftig punktierte Kopf ist schwarzbraun, der Clypeus gelbbraun. Die Stirn zeigt eine Längs- orube, die Punkte tragen gelbliche borstenartige Schuppen. Der Clypeus ist Kurz, gerundet, der Rand stark aufgebogen. Das Halsschild ist breit, seine Seitenränder sind in der Mitte stark erweitert, hinter der Mitte etwas ausgeschweiïft. Auf dem Discus befindet sich in der Mitte eine Längsfurche und vor dem Vorderrande jederseits eine rundliche Grube. Das Halsschild ist in der Mitte zerstreut, an den Seiten enger punktiert, die Punkte tragen gelbliche borstenartige Schuppen. Die Längsfurche in der Mitte ist mit weissen ovalen Schuppen angefüllt und befindet sich vor dem Ilinterrande jederseit ein Fleck aus gleichen Schuppen. Das Schildchen ist zerstreut gelblich beschuppt. Die Flügeldecken zeigen vier glatte Rippen, von denen die dritte etwas undeutlich ist. Die Rippen werden von Doppelreihen gelblicher Schuppen eingefasst, die steil abfallenden Seitenränder neben der äussersten 997 Rippe sind schuppenartig beborstet. Die Zwischenräume zwischen den Rippen sind zerstreut punktiert. Von Zeichnungen, aus ovalen weissen Schuppen gebildet, befinden sich auf den Flügeldecken drei Lüngsbinden und zwar bei dem vorliegenden Exemplar im ersten Zwischenraum eine Binde, welche am Schildchen beginnt und, nach hinten schwächer werdend, fast bis zur Spitze reicht, im zWeiten Zwischenraum eine kurze Binde an der Basis und im dritten eine fast die ganze Länge einnehmende aber aus nur sehr zerstreut stehenden Schuppen gebildete Binde. Das Pygidium ist nadelrissig und gelb schuppenartig beborstet. Auch die nicht dichtstehen den Schuppen des beim & mit Längsfurche versehenen Abdomens sind borstenartig, die Brust ist lang und dicht gelb behaart, ein Brustfortsatz fehlt. Die Vorderschienen zeigen drei Zühne, doch ist der oberste bei dem vorliegenden Exemplare nur sehr schwach entwickelt. Cyphochilus Yunnanus n. sp. —- Fuliginosus, cinereo-squa- moso-setosus, antennis pedibusque rufis. Capite fortiter foveolato- punctato, punctis cinereo-setosis, clvpeo longitudine postice duplo latiore, rotundato, margine reflexo; antennis 10- articulatis, clava triarticulata maris elongata; prothorace lato, antice attenuato, lateribus rotundatis, macula parva discoidali excepta, grosse acicu- lato-punctato, punctis setosis; scutello punctato et cinereo-setoso ; elvtris 4 costatis, interstitiis rugosis, haud dense setis parvis cinereis teclis; pygidio umbilicato-punctato et flavo-setoso. Subtus abdomine haud crebre aciculato-puncetato et flavo-setoso, pectore longe flavo-villoso, mesosterno inermi; tibiis anticis maris triden- tatis. — Long. 20 mill. Hab : Yunnan. Schwarzbraun, Kopf, Halsschild und Pygidiun mehr schwärzlich, Fühler und Beine gelbbraun. Die ganze Oberseite ist mit Schup- penartigen greisen Borsten bedeckt, welche so wenig dicht stehen, dass die glänzende Grundfarbe überall sichthar ist. Der Kopf ist mit groben, grubenartigen Punkten bedekt, der Clypeus ist hinten doppelt so breit als lang, die Vorderecken sind breit abgerundet, der Rand ist stark aufgebogen. Das Halsschild ist mehr als doppelt so breit wie iang und, mit Ausnahme eines kleinen Spiegelfleckes in der Mitte, mit groben nadelrissigen Punkten bedeckt. Die Flügeldecken zeigen vier deutliche Rippen, die Zwischenräume sind runzelisg. Die Seitenränder sind heller braun und die dort befind- lichen Borsten sind mehr gelblich. Das Pygidium ist grob nabel- formig punktiert, das Abdomen ist wenig dicht mit nadelrissigen, selblich beborsteten Punkten bedeckt, ein Brustfortsatz ist nicht vorhanden. Die Vorderschienen sind dreizähnig. 358 Chariochilus costipennis n. sp. — Metallescens, elytris brunneis, costis 14 ornatis, antennis pedibusque rufis. Capite fronte sparsim clypeo densius fortiter ‘:punctato, punctis flavo-setosis; clypeo medio convexo, antice paulo attenuato, angulis anticis rotundatis, margine antico haud exciso; antennis 9- articulatis, clava 4-articulata ; prothorace marginibus lateralibus medio incrassatis, basi medio leviter producto, disperse punetato, punctis setosis, linea media elevata, ante medium abbreviata, laevi, vitta laterali fulvo-setosa; scutello cordato, sparsim squamoso-punctato ; elvtris punctato-striatis, punctis albo-squamosis, interstitiis con- vexis; pygidio flavo-squamoso-setoso, apice piloso. Subtus medio sparsim, lateribus densius albo-squamosus; processu mesosternali longo, apice incrassato; titiis anticis bidentatis. — Long. 15 mill. Hab. : Queensland, Cairns. Der Kopf ist dunkel kupferig, der Clypeus heller gefärbt, die Stirn ist zerstreut, der Clypeus dichter punktiert, die Punkte sind mit kurzen gelben Borsten versehen. Die Stirnnaht ist winklig, der Clypeus in der Mitte schwach gewôlbt, nach vorn etwas verschmä- lert, seine Vorderecken sind abgerundet, der Vorderrand ist gerade. Die roten Fühler sind neungliedrig, der Fächer besteht aus vier Gliedern, von denen das erste kürzer als die drei letzten ist. Das Halsschild ist gleichfalls dunkel kupferig, sehr glänzend, zerstreut punktiert, die Punkte sind gelb beborstet, in der Mitte befindet sich eine schwach erhabene, vorn verkürzte glatte Mittellinie und jeder- seits eine Seitenrandbinde aus gelben Schuppen. Die nach hinten schwach verbreiterten Flügeldecken sind punktiert gestreift, die Streifen weiss beborstet, die Zwischenräume stark gewülbt, so dass 14 kräftige Rippen entstehen. Das braune Pygidium trägt gelbe Borstenhaare, seine Spitze ist gelblich bewimpert. Die dunkel metallisch grün schimmernde Unterseite ist in der Mittezerstreut, an den Seiten sehr dicht weiss beschuppt, der Brustfortsatz ist lang, gerade, am Ende etwas verdickt. Die Beine sind rot, die Schenkel tragen zerstreute weisse Schuppen, die Vorderschienen sind zweizähnig. Holotrichia tuberculata n. sp. — 4. Fusca, capite protho- raceque nigris, elvtris pruinosis. Capite fortiter sat dense punctato, clypeo brevi, antice emarginato, angulis anticis rotundatis; anten- nis 10- articulatis, flabello parvo, ovato; prothorace lato, antror- sum attenuato, lateribus rotundatis, subcrenulatis, grosse, versus margines laterales densius et subruguloso-aciculato-punctato; scu- tello fere laevi; elytris subcostatis, fortiter haud crebre umbilicato- punctatis; pygidio ruguloso-punctato, ante apicem bituberculato. 359 Subtus abdomine subtiliter parce punctato, punctis minutissime setosis, segmento penultimo utrinque plaga opaca pruinosa, flavo- hirta, pectoro flavo-piloso; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum paulo abbreviato, unguibus dente medio valido. — Long. 22 mill. ab. : China, Tsonglok. Die Art ist der . iridescens sehr ähnlich, etwas kürzer und breiter und durch die Bildung des Pygidiums beim 4 leicht zu unterscheiden. Das © ist unbekannt. Kopf und Halsschild sind schwarz, sonst ist die Färbung braun, die Flügeld:cken sind etwas pruinôs, seidenartig. Der Kopf ist grob punktiert, der Clypeus kurz, sein Rand schwach aufsebogen, vorn flach ausgebuchtet, die Vorderecken sind gerundet. Das Halsschild ist grob, nadelrissig punktiert, die Punkte auf dem Discus mässig dicht, an den Seiten dichter stehend und hier länglich, so dass die Zwischenräume zwischen denselben schwach lingsrunzlig erscheinen. Es ist mehr als doppelt so breit wie lang, nach vorn etwas verjüngt, die Sei- tenränder sind gerundet und nur sehr unbedeutend gekerbt. Vorn ist das Halsschild schmal gerandet, der Hinterrand ist seitlich krenuliert. Die abwärts gebogenen Hinterecken sind fast recht- winklig, die spitzwinkligen Vorderecken sind etwas vorgezogen. Das Schildchen zeigt nur einige schwache Punkte. Die Flügeldecken sind mit nicht besonders dicht stehenden kräftigen Nabelpunkten bedeckt und zeigen schwache Rippen, die spärlicher punktiert sind. Das Pygidium ist grob runzelig punktiert und vor der Spitze mit zwei stumpfen Hôckern versehen. Das Abdomen trägt mässig dicht stehende Pankte, die mit kleinen Bürstchen versehen sind. Auf dem vorletzten Bauchsegment befindet sich jederseits ein matter pruinôser Fleck, welcher gelblich behaart ist. Die Seiten der Hinterbrust sind gleichfalls lang behaart. Die Vorderschienen sind dreizäbnig, das erste Glied der Hintertarsen ist etwas kürzer als das zweite. Die Klauen zeigen in der Mitte einen kräftigen Zahn, der etwas nach rückwärts gebogen ist. Brahmina bituberculata n. sp. — Elongata, picea, subni- tida. Capite crebre punctato, clypeo brevi, antice sinuato, angulis anticis rotundatis; antennis 10-articulatis, flabello parvo, ovato; prothorace dense punctato, lato, lateribus rotundatis, haud crenu- latis, parce setosis ; scutello punctato, medio glabro; elytris sat for- titer punctatis, purctis minutissime setosis, costatis, in femina sutura costaque prima post medium carinis duabus conjunctis; pygidio umbilicato-punctato, punctis setas minutas ferentibus. Sub- tus medio nitido, punctato, lateribus opacis, pruinosis; tibiis anti- 360 cis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. — Long. : 15 mill. Hab. : Laos. Der B. abcessa BRrsk. sehr ähnlich, aber leicht durch die Lage des Querkieles auf den Flügeldecken des © zu unterscheiden. Der Kopf ist dicht und grob punktiert, der kurze Clypeus am Vorderrand flach ausgeschnitten. Das Halsschild zeigt eine dichte nadelrissige Punktierung, die Zwischenräume zwischen den Punkten sind lingsrunzelig. Die Flügeldecken sind grob, mässig dicht punktiert und tragen die Punkte äusserst kleine Bôrstchen. Ausser der schwach erhabenen Naht sind vier deutliche Rippen vorhanden. Während bei abcessa © die erste und zweite Rippe zwischen der Mitte und der Spitze der Flügeldecken durch einen scharfen, schräg gestellten Querkiel verbunden sind, sind beim © von bituberculata an gleicher Stelle die Naht und erste Rippe mit einander ver- bunden und zwar durch zwei hintereinander befindliche Kiele, von denen der vordere mehr wulstig, der hintere schärfer ist. Das Pygi- dium ist mit groben, sehr kurz beborsteten Nabelpunkten bedeckt. Die Unterseite Zzeigt auf dem Abdomen eine Zzerstreute und schwache, auf der Brust eine etwas grübere und dichtere Punktie- rung. Die Mitte ist glänzend, die Seiten sind matt bereift, die Brust ist nicht behaart. Die Schenkel sind schwach und zerstreut punk- tiert, die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hin- tertarsen ist kürzer als das zweite. Poecilopharis moana n. sp. — Nitida, viridi-cuprea, flavo- maculata. Capite fortiter punctato, clypeo longitudine latiore, antrorsum paulo ampliato, marginibus elevatis, margine antico sinuato, angulis anticis rotundatis; antennis piceis; prothorace lateribus parce fortiter aciculato-punctatis et -striatis ; scutello fere lævi; elytris obsolete punctato-striatis, lateribus in poste- riore parte transversim-striolatis; pygidio transverse-aciculato. Subtus medio laevi, lateribus aciculatis; tibiis anticis dentibus tribus parallelis armatis, interstitio primo paulo latiore. — Long. 23-25 mill. Tab. : Ins. Moa. Diese Art unterscheidet sich von ähnlich gefärbten durch die Bildung des Clypeus. Dieser ist etwas breiter als lang, nach vorn schwach erweitert, seine Ränder sind erhaben, der Vorderrand ist schwach ausgebuchtet. Seine Oberfläche ist fein lederartig gerun- zelt und zeigt ausserdam mässig dicht stehende grobe Punkte. Das Halsschild trägt neben dem wulstigen Seitenrande zerstreute grobe 961 nadelrissige Punkte und Querstriche. Die schmalen Seitenränder, je eine seitliche, schräge Längshinde und zwei Makel vor dem Schildchen sind gelb gefärbt. Das fast glatte Schildchen hat an der Basis zwei gelbe Flecke. Die- Flügeldecken zeigen auf dem Discus nur Andeutungen von Punktreihen, neben den Seitenrändern sind sie in der hinteren Hälfle quergestrichelt, Es befinden sich auf ihnen unregelmässige gelbe Zeichnungen, namentlich neben den Seitenrändern und vor dem Hinterrande. Das quernadelrissige Pygidium zeigt vier gelbe Makel. Die Unterseite ist in der Mitte fast glatt, an den Seiten nadelrissig, die Seiten der Brust und der Bauchsegmente sind gelb gefleckt. Die Vorderschienen tragen an der Spitze drei kräftige paraïlele Zühne, von denen der oberste ein wenig weiter vom zweilen entfernt ist als dieser vom dritten. Clithria flavofasciata n. sp. — Nigra, nitida, elytris flavo- fasciatis. Capite sat fortiter puncitalo, fronte cinereo-villosa, clypeo latitudine paululum longiore, lateribus rotundatis, margine antico exciso; antennis nigris; prothorace, medio fere laevi excepto, grosse aciculato-punctato et cinereo-piloso; scutello laevi; elytris bicostatis, punctalo-striatis, punctis pilis cinereis ornatis, ante medium fascia flava transversa; pygidio transversim-aciculato et cinereo-piloso, feminae supra concavo. Subtus medio fere laevi, lateribus aciculatis et longe cinereo-villosis; tibiis anticis maris unidentatis, feminae acute tridentatis; tibiis posticis maris abbre- viatis, valde dilatatis, incurvatis, extus haud dentatis; feminae graci- libus, extus unidentatis et crenulatis. — Long. 20 mill. Hab.: Queensland, Herberton. Schwarz, mit gelber Querbinde auf den Flügeldeeken. Der Kopf ist ziemlich kräftig punktiert, die Stirn grau behaart; der Clypeus ist ein wenig länger als breit, vorn etwas schmäler als hinten, seine Seiten sind gerundet, der Vorderrand ist in der Mitte dreieckig ausgeschnitten, die Vorderecken sind abgerundet. Das Halsschild hat auf dem Discus eine fast glatte, in der Mitte verbreiterte Längs- binde, sonst istes grob nadelrissig punktiert und greis behaart. Das Schildchen ist glatt. Die Flügeldecken tragen Reihen weit stehender nadelrissiger, mit grauen Haaren versehener Punkte und zeigen zwei im hinteren Teile deutliche,nach dem Vorderrande zu verschwindende Rippen. In der hinteren Hälfle wird die erste Rippe, sowie die zweite auf der Innenseide von einer doppelten nadelrissigen Linie begrenzt. Die gelbe Querbinde liegt vor der Mitte, wird von der Naht unterbrochen, und zieht sich aussen um die Schultern herum fast bis zum Vorderrande. Das Pygidium ist quernadelrissig, beim © grüber und dichter. Ausserdem ist beim © . ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LII 51 XII 1908. 22 362 die Oberseite des Pygidiums flach muldenfôrmig. Die Unterseite ist in der Mitte fast glatt, die Seiten sind grob nadelrissig und greis behaart. Der nach vorn etwas verbreiterte, mit abgerundetem Vorderrande versehene Brustfortsatzist beim © ganz glatt, beim dagegen in der Mitte mit beborsteten nadelrissigen Punkten bedeckt. Die Vorderschienen tragen beim Ç nur einen Endzahn, beim © darüber noch zwei kräftige Zïihne. Die Hinterschienen sind beim verkürzt, besonders nach dem Ende zu stark verbreitert, am Aussenrande glatt. Beim © sind sie schlank und tragen am Aussen- + rande etwas unterhalb der Mitte einen kräftigen Zahn und darüber kleine Zihnchen.. Tephraea setifera n. sp. — Supra griseo-olivacea, opaca, subtus nigra, nilida. Capite fortiter et crebre punctato, vertice cinereo, sparsim setoso, clypeo nigro, nilido, antice paulo atte- nuato, margine antico reflexo, medio exciso; prothorace scutelloque grosse aciculato-punctatis, punctis minutissime setosis; elytris punctato-striatis, punctis striarum disei magnis semi-annulatis, confluentibus, interstitiis irregulariter parce punclatis, punetis setas minutas ferentibus; pygidio aciculato-punelalo, abdomine medio sparsim, lateribus densius punctalo, punctis setiferis; pectoris lateribus transversim-aciculatis et setis longis vestitis ; processu mesosternali antice dilatato, margine antico subrotundato, in anteriore parte grosse aciculato-punctato el longe setoso, tibiis anticis in utroque sexu tridentatis, dente primo parvo ; abdomine maris longitudinaliter sulcato. — Long. 12 mill. Iab. : Erythrea, Adi-Ugri. Etwas kleiner und schlanker als die übrigen Arten der Gatlung. Der Kopf ist sehr grob und dicht, fast runzelig punktiert, der Schei- tel ist graugelb, matt, mit zerstreuten Borstenhaaren bedeckt. Der Clypeus ist schwarz und glänzend, so lang als hinten breit, nach vorn etwas verschmälert, der Vorderrand etwas aufsebogen, die Mitte schwach ausgeschnitten. Das Halsschild ist gleichmässig mit oroben nadelrissigen Punkten bedeckt, jeder Punkt mit einem winzigen gelblichen Bôrstchen versehen. Die Flügeldecken zeigen Punktreihen, die nach den Seiten zu dichter stehen. Die Punkte sind grob, hufeisenformig und auf dem Discus so gross, dass sie innerhalb der Reihen zusammenfliessen. Die Zwischenräume tragen unregelmässige kleine Punkte, die mit kleinen Bürstchen besetzt sind. Das Pygidium zeigt halbkreisformige Nadelrisse, die beim dichter stehen als beim ©. Das Abdomen, welches beim mit Längsfurche versehen ist, hat in der Mitte nur zerstreute, an den Seiten enger stehende und grübere nadelrissige Punkte, welche se tue und den dd es ANS ne 363 Borsten tragen. Die Seiten der Brust sind quernadelrissig und mit langen schwarzgrauen Borsten dedeckt. Der Brustfortsatz ist nach vorn stark verbreitert, der Vorderrand ist flach abgerundet, die vordere Hälfite ist kräftig quernadelrissig und ziemlich lang beborstet Die Vorderschienen sind in beiden Geschlechtern drei- zähnig, doch ist der oberste Zahn nur klein. Mittel- und Hinter- schienen zeigen an der Aussenseite einen kräftigen Zahn. Tephraea sSternalis n. sp. — Supra griseo-olivacea, opaca, subtus nigra, nitida. Capite dense punctato, clypeo nigro, nitido, subquadrato, angulis anticis rotundatis, margine antico parum reflexo, medio paulo exciso: antennis piceis ; prothorace scutelloque grosse haud crebre aciculato-punctatis, punctis minutissime setosis: elytris subbicostatis, dorso umbilicato-punctato-striatis, interstitiis sparsim, lateribus densius irregulariter punctatis; pygidio nigro, sat dense transversim-aciculato; abdomine lateribus aciculato- punctalis, pectoris lateribus transversim-aciculatis et nigro-setosis ; processu mesosternali antrorsum dilatato, antice subrotundato, ante apicem grosse aciculato-punctato et piceo-seloso ; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis uno dente armatis; abdomine maris sulcato. — Long. 12 mill. Hab. : Njam-Njam. Von der Grôsse der vorhergehenden Art, aber breiter. Der Kopf ist Ziemlich dicht punktiert, der Clypeus fast quadratisch, vorn kaum merklich verschmälert, der Vorderrand etwas aufsgebogen, in der Mitte dreieckig ausgeschnitten. Das Halsschild und Schildchen sind mässig dicht mit kräftigen nadelrissigen Punkten bedeckt und tragt jeder Punkt ein sehr kleines helles Bürstchen. Die Flügel- decken zeigen zwei schwache Rippen und einige unregelmässige querlaufende Erhabenheïiten, die, da sie sich bei beiden vorliegenden Exemplaren finden, nicht Zufallsbildungen zu sein scheinen. Auf dem Discus befinden sich einige Punktreihen aus weitläufig stehen- den groben nadelrissigen Punkten, welche hufeisenférmig sind und im Innern einen kleinen Nabelpunkt zeigen. Die Zwischenräiume sind weitläufig mit kleinen, die Seiten der Flügeldecken dichter mit orûüsseren unregelmässigen Punkten bedeckt. Auch diese Punkte tragen gelbliche Bürstchen, welche jedoch so klein sind dass man sie kaum mit der Lupe erkennt. Das Pvgidium ist ziemlich dicht quernadelrissig und deutlich beborstet. Die Mitte des Abdomens zeigt nur einige kleine zerstreute Punkte, dagegen befinden sich an den Seiten desselben grüssere hufeisenformige Punkte. Die Seiten der Brust sind quernadelrissig und bräunlich beborstet. Der Brustfortsatz ist vorn stark verbreitert, der Vorderrand flach abge- 364 rundet, der Apicalleil nadelrissig punktiert und beborstet: Die Vorderschienen sind dreizähnig. Goniochilus pectoralis n. sp. — Niger, nitidus, testaceo- signatus. Capite nigro, grosse punctato, elypeo longitudine latiore,. lateribus paululum rotundalis, margine antico truncato, reflexo; prothorace sat dense punctalo, utrinque vitta lata longitudinali testacea; scutello nigro, punctato; elvtris nigris, testaceo-vittatis, disco parce punctatis, lateribus transversim-strigillalis, juxta sutu- ram postice aciculatis; pygidio nigro, dense transverse-strigillato. Subtus niger, lateribus aciculatis, medio fere lævi, abdomine maris sulcato, pectoris lateribus abdominisque segmento ultimo flavo- villosis. — Long. 19 mill. À LR se drit dat à in ici of pis lo de -j Le cé Hab. : Erythrea, Keren. Diese und die nachstehend beschriebene Art unterscheiden sich von allen bisher bekannten Arten durch die l'ehaarung der Brast. Der Kopfist schwarz, ziemlich grob punktiert, der Clvpeus neben den Seitenrändern längsnadelrissig. Letzterer ist elwas breiter als lang, die Seitenränder sind schwach gerundet, der Vorderrand ist geradé abgestutzt, seine Mitte schwach, die Ecken etwas stürker zurückgebogen. Die Fühler sind rothbraun. Das Halsschild ist mässig dicht punktiert und, wenn man die gelbe Färbung als Grundfarbe annimmt, schmal schwarz gesäumt, mit hinten breiter, nach vorn verschmälerter schwarzer Mittelbinde, sowie jederseits mit einem kleinen schwarzen Fleck vor der Mitte des Seitenrandes versehen. Das schwarze Schildchen ist zerstreut punktiert. Die Flügeldecken zeigen eine an der Basis beginnende, sich nach hinten versch- mälernde und an den Endbuckeln endende gelbe Längsbinde. Der Discus trägt eine schwache und zerstreute Punktierung, neben den Seitenrändern sind die Flügeldecken quernadelrissig, neben der Naht in der hinteren Hälfte lingsnadelrissig. Das schwarze Pvgi- dium ist sehr dicht mit feinen Quernadelrissen bedeckt. Die Unter- seite ist schwarz, die Mitte fast glatt, die Seiten des Abdomens sind kahl und quergestrichelt, die der Brust quernadelrissig und ebenso wie das letzte Abdominalsegment blassgelb behaart. Goniochilus frontalis n. sp. — Subtus niger, supra flavus, nigro-signatus, nitidus. Capite grosse et dense punctato, fronte flavo villosa, cl'peo subquadrato, margine antico medio minime producto, angulis anticis paulo reflexis; antennis piceis; protho- race sat crebre punctato, flavo, anguste nigro-marginato, macula parva disci et utrinque laterali nigris; scutello sparsim punctato, flavo, nigro-marginato; elvtris flavis, sutura, marginibus latera- libus et margine postico late nigris, disco sparsim punctato, late- 969 ribus transversim-aciculatis, juxta suturam in posteriore parte longitudinaliter strigillatis ; pygidio nigro, dense transversim-acicu- lato. Subtus niger, in medio subtiliter aciculato-punctatus, punctis setas minutas ferentibus, lateraliter transversim-aciculatus, pectoris lateribus abdominisque segmento ultimo flavo-pilosis; abdemine maris longitudinaliter sulcato. — Long. 17 mill. Hab : Deutsch Ost-Afrika, Umbugvwe. Diese Art ist durch die Behaarung der Stirn und durch die - Beborstung des Abdomens ausgezeichnet. Der Kopf ist schwarz, grob und dicht punktiert, die Stirn abstehend gelblich behaart. Der Clypeus ist fast quadratisch, die Mitte des Vorderrandes ist ein wenig vorgezogen, die Vorderecken sind nur schwach zu- rückgebogen. Das Halsschild ist ziemlich dicht punktiert, gelb, schmal schwarz gerandet, ein kleiner schwarzer Punkt steht auf dem Discus und ebensolcher neben den Seitenrändern etwas vor der Mitte. Das Schildchen ist zerstreut punktiert, gelb, schmal schwarz gesäumt. Die gelben Flügeldecken haben breite schwarze Seiten- und Hinterränder und auch die Naht ist breit schwarz gesäumt, so dass, wenn man die schwarze Färbung als Grundfarbe annimmt, jede Flügeldecke eine gelbe Längsbinde trägt, die von. der Basis nach den Endbuckeln zieht und sich nach hinten ver- schmälert. Der Discus ist fein und zerstreut panktiert, die Seiten- ränder sind quernadelrissig, neben der Naht befinden sich in der hinteren Hälfte Längsrisse. Das schwarze Pygidium ist dicht mit Quernadelrissen bedeckt. Die Unterseite ist schwarz. Die Mitte der Brust und des Abdomens zeigen eine nicht dichte nadelris- sige Punktierung und trägt jeder Punkt ein kleines gelbliches Bôrstchen. Die Seiten sind quernadelrissig, die der Brust sowie das letzte Bauchsegment sind gelblich behaart. Dasyvalgus nigromaculatus n.sp. — Rufo-brunneus, spar- sim flavo-squamosus, nigro-maculatus et-fasciculatus. Capite medio- criter punctalo, punctis squamosis, fronte flavo-setosa, clypeo subquadrato, lateribus rotundatis, margine antico paulo sinuato ; antennis rufis;, prothorace anlice et postice attenualo, aciculato- panctato, parce flavo-squamoso, poslice nigro bifasciculato, dorso bicristalo, cristis bifascicuialis, fasciculo postico nigro, fasciculo antico nigro- et flavo-variegalo; elvtris striatis interstitiis acicula- tis, haud dense flavo-squamosis et maculis 6 nigris ornalis; propygidio pygidioque umbilicato-punetalis, punctis flavo-squa- mosis, propygidio postice nigro-bifasciculato. Corpore intra haud dense flavo-squamoso; tibiis anticis 4-dentalis. — Long. : 7 mill. Hab. : Sumatra, 366 Diese Art, welche in Färbung und Zeichnung dem D. nigrofasci- culatus von Borneo ähnlich ist, weicht durch die Form des Hals- schildes und durch das Vorhandensein von nur zwei Borsten- büscheln am Hinterrande desselben von den übrigen Arten der Gattung ab. Dass die Vorerschienen nur vierzähnig sind ist ohne Bedeutung, da bei dem vorliegenden Exemplare der auch sonst nur sehr kleine zweite Zahn von oben fehlt. Die Färbung ist ein helles rôtliches Braun, Ober- und Unterseite sind nicht dicht mit kleinen gelben Schuppen bekleidet. Der Clypeus ist fast quadratisch, seine Seiten sind gerundet, der Vorderrand ist schwach ausgeschnitten. Die Stirn ist abstehend gelb beborstet. Das Halsschild ist von der Mitte nach vorn stark, nach hinten wenig verjüngt, die Hinterecken sind schwach aufgebogen, der Hinterrand ist nach dem Schildchen zu etwas zurückgezogen. Die beiden Längsleisten laufen im vorderen Teile parallel, während sie im hinteren Teile divergieren. Sie tragen abstehende gelbbraune Borsten, sowie Jjede zwei Borstenbüschel, einen schwarzen in der Mitte, und einen aus gelbbraunen und schwarzen Borsten zusam- mengesetzten vor dem Vorderrande. Vor dem Hinterrande befinden sich zwei grosse schwarze Fascikel. Das Schildchen ist lang und schmal. Die Flügeldecken sind gestreift, die Zwischen- räume nadelrissig. Sie tragen sechs grosse schwarze Makel, je zwei neben dem Seitenrande, der eine hinter der Schulter, der andere vor dem Apicalbuckel, sowie jederseits einen in der Mitte neben der Naht. Propygidium und Pygidium sind mit Nabelpunkten bedeckt, ersteres trägt am Hinterrande zwei kräftige schwarze Borstenbüschel. ; Dasyvalgus similis n. sp. — Niger, flavo-signatus. Capite umbilicato-punctato, fronte flavo-fasciculata ; antennis piceis; pro- thorace latitudine longiore, antrorsum augustato, flavo-squamoso, disco bicarinato, carinis acutis, parallelis, post medium abbreviatis et nigro-fasciculatis, ante marginem basalem quadrifasciculato, fasciculis mediis nigris, externis flavis; scutello sparsim flavo- squamoso; elvtris latis, striatis, interstiis flavo-squamulatis, inter- stitio secundo ante medium nigro-maculato, humeris et angulis externis apicalibus squamis nigris et flavis erectis ornatis; propy- gidio pygidioque flavo-squamulosis, squamis erectis, postice flavo- bifasciculatis. Subtus cum pedibus flavo-squamosus; tibiis anticis »-dentatis, dente tertio et quinto validis. — Long. : 5 1/2 mill. Var. : prothoracis fasciculis omnibus flavis, elytrorum macula haud nigra, sed ochracea. Hab : Sumatra. Die Art ist in Grôsse, Gestalt und Färbung dem Dasyvalgqus peni- 307 cillatus BLANCH. sehr ähnlich. Der Kopf ist nabelfôrmig punktiert, die Stirn mit gelbem Borstenbüschel versehen. Das Halsschild ist etwas länger als bei pericillatus, nach vorn ein wenig mehr ver-- schmälert, die beiden Längskiele sind schärfer. Es ist mit gelben Schuppen bedeckt und trägt am hinteren Ende der Läüngskiele je einen schwarzen Borstenbüschel, sowie vier vor dem Hinterrande, von denen die äusseren gelb, die inneren schwarz sind. Die Flügel- decken sind kurz und breit, gestreift, die Zwischenräume gelb beschuppt. Im zweiten Zwischenraum befindet sich vor der Mitte ein Fleck von schwarzen, aufgerichteten Schuppen und die dahinter stehenden Schuppen sind blasser gelb als die übrigen. Schultern und Hinterecken sind mit Fascikeln aus gelben und schwarzen Schuppen versehen. Propygidium und Pygidium sind gelbbeschuppt. -Wäbhrend bei pericillatus die breiten ovalen Schuppen anliegen, sind dieselben bei saumnilis entsprechend der Form der nadelrissigen Punkte halbkreisformig gerollt und abste- hend. Sowohl Propvgidium wie Pygidium sind am Hinterrande mit zwei gelben Borstenbüscheln versehen. Die Unterseite ist gelb beschuppt. Die Vorderschienen sind fünfzähnig, der dritte und fünfte Zahn sind sehr kräftig. Das erste Glied der Hintertarsen ist mehr als doppelt so lang wie das zweite. Bei einen der vorliegenden Exemplare sind alle Borstenbüschel des Halsschildes gelb, der Fleck im zweiten Zwischenraum der Flü- geldecken ist nicht schwarz, sondern braungelb. SYNONYMISCHE /BEMERKUNGEN 1.— Trichostetha tibialis BürM. Wird von PÉRINGUEY in den Trans. South. Afr. Philos. Soc., XIIT, p. 684, filschlich für synonym mit signata FAB. gehalten. T. tibialis ist eine Art, welche der capensis L. in der Färbung täuschend ähnlich ist, sich aber von dieser durch die plumpen, kräftigen Beine und die auflallende Behaarung des Brustfortsatzes unterscheidet. Dieselbe ist nicht wie bei capensis (und auch bei signata) lang und zottig, sondern kurz und dicht, bürstenartig. 2.— Jinonota Velhi KrTz. == (Chirinda syloatica PER. = Diphrontis Hintzi Mos.). Meines Erachtens war die Aufstellung eine: neuen Gattung nicht erforderlich. DRUCKFEHLER BERICHTIGUNG In dem Verzeichnis der von H. FRUHSTORFER im Tonkin gesammelten Melolonthiden muss es unter 2—4 Autoserica statt Antoserica heissen. 368 DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES DE PENTATOMIDES NOUVEAUX DU CONGO BELGE par HE. Schouteden. Au cours de l’étude dés Pentatomides du Congo belge que je viens de faire en vue de la publication prochaine, dans les Annales du Musée du Congo, d’un catalogue des Hémiptères appartenant à cette famille, j'ai rencontré une série de formes nouvelles et je donne ici les diagnoses sommaires d’un certain nombre d’entre elles. Les descriptions détaillées en paraïtront dans mon catalogue. Subfam. PLATASPIDINÆ, APHANOPNEUMA WESTwWO0OD. 1. Aph., vicina n. sp. Fort voisin d’Aph. Stali Moxr., en diffère surtout par la forme de la tache flave de l’écusson : ses lubes sont plus courts proportion- nellement, notablement plus larges que chez A. Stäli, largement arrondis à l’apex, et plus larges nettement que l’espace les séparant du bord latéral de l’écusson; à la base même la tache est aussi plus brusquement élargie. — De Boma. CERATOCORIS WHITE. 2. C. Colmanti n. sp. Bien distinct par la forme de la tête du { : les juga sont d’abord contigus en avant du tylus, puis chacun se prolonge séparément en une corne acuminée horizontale de longueur moyenne; ces cornes distantes l’une de l’autre, la tète étant par suite comme découpée en coin en avant. — D'un jaune mastic, parfois légèrement teinté de ferrugineux,; chez le « la tête a les bords, interne et externe, des juga, le tylus et la base de la tête d’un noir brillant où d’un brun ferrugineux parfois; chez la © la tête est noire sauf le disque médian (une étroite bande médiane exceptée) et un prolongement de celui-ci, en arrière, vers l’œil. Pronotum à bord extrême noir ainsi qu'antérieurement de chaque côté une grande tache noire englo- bant les cicatrices, les deux taches parfois fusionnées en arrière. Ecusson à base plus ou moins étroitement noire, avec deux inter- 369 ruptions pâles de chaque côté; cette partie basale noire se continue latéralement le long du bord costal en s’atténuant peu à peu. Exocorie à contour noir. — De Lado et de Mawambi. 2a. C. Horni 0. sp. De l’Uganda j'ai reçu du National Museum de Berlin une espèce voisine de la précédente par la conformation de la tête du mais à coloration toute différente : «en dessus d’un jaune mastie, avec la tête, sauf une tache allongée de chaque côté, le pronotum, sauf quelques vermiculations, l’écusson dans sa partie basale et quelques macules voisines et l’exocorie, d’un noir brillant; © en dessus d’un jaune mastic avec la tête, le pronotum, la base de l’écusson et l’exo- corie d’un noir brillant. CANTHARODES WEsTrwoop. 3. C. maculatus var. funebris n. var. La coloration noire à pris ici une extension cousidérable, enva- hissant presque complètement le pronotum et ne laissant libres sur lécusson (outre quelques petites macules) qu'une tache irrégulière basale en W et une tache allongée de chaque côté du disque près de l’apex. — Du Mayumbé et du Kassaï. PLATASPIS LEACH. 4. P1, congolensis n. sp. De la forme de PI. flavosparsa Monr., de la coloration de PL. Hor- väthi HAGL. : noir à taches flaves, parfois un peu rougeâtres ou orangées, assez grandes et plus ou moins arrondies sur la partie postérieure de l’écusson. Le processus labial du 4 trisinué distale- ment, plus allongé et plus étroit que chez PL. punctata LEACH, n’égalant de loin pas en largeur le tiers du segment génital; le sinus médian notablement plus étroit que les sinus latéraux el moirs accentué que ceux-ci. — De Luluabourg, la Lukula, Kumbi, du Kassaï. 5. PI. Lallemandi n. sp. Fort convexe, nettement élargi en arrière et arrondi largement, d’un noir brillant, couvert de taches et macules d’un flave pâle, ten- dant à l’ivoire, ressemblant d'aspect à celles de PL. conspersa MoxT., mais bien moins denses; des macules punctiformes entre les taches 370 plus grandes: au bord latéral de i’écusson à la bise, des taches assez grandes; à la base même de la corie une tache orangée. Pro- cessus labial du transversal, les bords latéraux obliques, le bord supérieur bisinué, la dent médiane fort courte mais nette. — Du Katanga. CATERNAULTIELLA SPINOLA. 6. G. rugosa n. sp. D'un noir mat, mais brillant par places. Tète rugueuse, à côtés subparallèles presque jusqu'à l’apex, celui-ci subtronqué; juga non relevés en dehors, la tête à peine concave. Pronotum à bords laté- raux sinués modérément; ponclué-vermiculé, rugueux, avec des rides transversales épaisses, à sommet brillant. Ecusson à ponctua- tion assez fine ; surface irrégulière comme hosselée ; le bord externe irrégulier. Le dernier article des antennes flavescent-brunâtre sauf la base. — Du Mayumbeé. COPTOSOMA LAPORTE. 7. GC. varicolor n. sp. Un peu transversal, l’écusson assez fortement bombé, le prono- tum formant un plan incliné fort peu convexe. Tète noire basale- ment sauf une macule médiane ainsi que le bord extrème des juga et une bande longitudinale médiane, le reste flave. Pronotum orangédans sa moitié postérieure, noir en avant, sauf un limbe flave assez large latéral; l’extrème bord, relevé, noir. Ecusson d’un vert olivâtre, le bord extrême, une ligne basale et une autre partant de la base etse perdant vers la moitié, d’un jaunàtre orangé; une ligne ponctuée basale noire. Exocorie flavescente-verdàtre, marginée de noir-brunâtre. — Du Haut-Uellé. Subfam. SCUTELLERINÆ. SOLENOSTETHIUM SPINoLA. 8. S. superbum n. sp. De grande taille, ressemblant (également pour la convexité) à S. attenuatum WEsTW. En-dessus, d’un brun marron plus ou moins foncé, tendant au noir en dehors, tout couvert d’une ponctuation dense d’un vert doré ou cuivreux, rougeoyante par places, métal- 371 lique ; sur l’écusson, de chaque côté un peu après le quart basal, une tache subarrondie noire, à ponctuation concolore, assez grande. — Du Lomami. ODONTOTARSUS LAPorrTE, Je crois intéressant de signaler ici une espèce éthiopienne de ce genre Connu jusqu'ici seulement des régions paléarctiques (au cours d’une récente visite faite à mon ami M. HorvATH, à Budapest, j'ai ren- contré dans la collection du Museum Hongrois un autre exemplaire d’Odontotarsus éthiopien!). Elle à été capturée sur la Loangwa, affluent du Zambèze. — Cetle espèce, que j'ai appelée O0. horva- thianus n. sp. en la dédiant au monographe du genre, se place, dans la table publiée par HoRvATH auprès des O. angustatus JAK. et lautus HoRv. L'espace séparant locelle de l'œil est fort nettement plus étroit que le diamètre oculaire, les espaces entre les points sont convexes, et le corps offre en-dessus des bandes plus sombres que le fond, etc. Subfam. GRAPHOSOMATINÆ, MOFFARTSIA n. gen. 9. M. Delhaizei n. sp. Entièrement noir, mat, d'aspect rugueux, la surface comme fine- ment corrodée. Yeux brièvement péconculés, tubercules antenni- fères saillants en épine, tylus inclus, insertion des antennes visible de dessus. Pronotum offrant, outre la dent antéhumérale, deux épines au bord antéro latéral: son disque prolongé en avant en une corne de forme spéciale, qui vue de dessus est d’abord étranglée puis s’élargit en forme de croix, à sommet échancré; de chaque coté de la base de cette corne quatre tubercules mousses bien nels. Ecusson atteignant l'extrémité du corps, large. Angles apicaux des segments proéminents, en tubercules mousses bien nets. — De Kabambaré. Sulfam. PENTATOMINÆ. ANARROPA GERSTAECKER. 10. A. basalis n. sp. Ressemble beaucoup à An. trivialis GERST., mais de teinte plus sombre, plus brunâtre, à second article des antennes moins long 972 que le troisième(et non plus long), la membrane à angle basal d’un brun plus ou moins foncé. — De Kinchassa, Lodima et Kasenga- Kalumba. CAURA STAL. 11. C. bipartita var. distincta n. var. A pattes entièrement d’un flave-orangé et non partiellement noires. 12. C. pulcherrima n. sp. (1) De forme ovalaire large, d’un beau vert-doré métallique en dessus, la corie d’un vert mat et sombre, la membrane noire teintée de vert, le ventre flave-orangé avec une rangée médiane de taches noires et deux rangées latérales (l’externe marginale) de taches d’un vert ou vert-bleu métallique; la poitrine vert-doré, métallique, teinté de bleu, les hanches d’un flave-orangé, comme aussi la tête en dessous. Pattes vert-bleuté intense, les trochanters, base des fémurs, apex des tibias et tarses noirâtres. Antennes d’un bleuté intense, la base du premier article orangée. — Du lac Albert- Edouard et de l’Uganda. LERIDA KARSCH. 13. L. incerta n. sp. Angles latéraux du pronotum prolongés en épine aigue. D'un jaune paille clair en dessous et sur la partie antéhumérale du pro- notum, de teinte plus terne sur la tête, la partie basale du prono- tum, l’écusson de la corie ; les bords de la tête et une tache basale de chaque côté noir; le pronotum a le limbe antéro-latéral, le limbe antérieur, le contour des cicatrices sauf en avant, les angles laté- raux et une bande les réunissant, dégradée en arrière, noir ou d’un noir-poix ; l’écusson a les bords latéraux et apical étroitement noi- râtres, une macule aux angles de la base et une macule basale médiane pâles et lisses, la ligne médiane rembrunie; la corie a les bords externe et distal, la nervure et l’espace basal entre cette (1) Pendant la correction des épreuves, je recois de M. DISTANT un tiré-à-part, renfermant la description d'un Caura nouveau, C. Leggei, que je crois identique à l'espèce que j'avais appelée fulcherrima. 373 nervure et le bord costal, noirs ou noir-poix; la membrane, ambrée, à la troisième nervure à partir de l’extérieur d’un brun intense sauf à ses extrémités. NEZARA AMYOT et SERVILLE. 14. N. conspersa n. sp. Voisin de N. miliaris KI. mais s’en distingue aisément par l'absence de macules calleuses sur le pronotum, l’écusson, la corie. Ressemble étrangement à une autre espèce nouvelle, que je pos- sède du Mozambique et de Mombassa : N. Klug:i n. sp., mais celui- ci en diffère en ce que les segments n’ont que l’extrême angle apical marqué de noir et en ce que l’écusson offre de chaque côté près de l’angle basilaire, une macule punctiforme noire, lisse; chez N. conspersa l’extrème bord externe des segments est noirâtre, et les angles apicaux sont noirs également, et l’écusson n’a pas de macules noires basales. — De Boma. 374 DTEIACNOSES D'ESPÈCES NOUVELLES pe DIPTÈRES D'AFRIQUE par le Prof. ME. Bezzi. Le présent travail constitue un extrait d'un mémoire qui paraîtra, l’an prochain, dans les Aunales du Musée du Congo et dans lequel les espèces dont nous publions ici la diagnose seront décrites plus en détail. La plupart de ces espèces nouvelles font partie des collections du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles. Quelques-unes appartiennent au Musée du Congo. Fam. STRATIOMYIIDÆ. l. Hermetia pennicornis n. sp. - ©. — Nigra, oculis hirlis, facie fronte thoracis lateribus pleurisque luteo-maculatis, sceutelli limbo apicali luteo, abdomine lato præter basin omnino rufo-[uteo, antennis nigris basi lutescentibus lamella terminali infra per totam longitudinem pilis longioribus confertissimis pennata, pedibus nigris femorum apice tibiis tarsisque luteis (saltem intermediis), alis æqualiter nigro-fuscis basi anguste hyalinis, membrana sulcio- lata. — Long. corp. 15 mill., alar. 43 mill. Un exemplaire du Congo (DELEVAL). 2. Hoplodonta par n. sp. — ©. — Cum compar SPEISER notis omnibus convenit at differt antennarum articulis duobus basalibus lutéis, pedibus omnino luteis coxis quatuor posterioribus tantum infuscatis, cellula discoidali alarum perparva sed distincta. — Long. corp. 6 1/2 mill., alar. 5 1/2 mill. Boma (TSCHOFFEN). 3. Hoplodonta circumseripta n. sp. —®.— Nigra, capite toto nigro nitido limbo orali luteo, antennarum articulis duobus primis æqualibus luteis tertio infuscato porigero, scutello atro limbo laterali toto spinisque luteis, abdomine nigro nitido ventre basi liimboque marginali integro luteis, pedibus luteis coxis strigu- laque in pazina infera femorum nigris, alis hyalinis ad marginem anticum et ad nervum quintum distincte infuscatis, nervo secundo longitudinali distincto, tertio simplici, cellula discoidali mediocri nervos duo tantum emittente. — Long. corp. 7 mill., alar. 5 1/2. Zambi (M. TSCHOFFEN). 375 Fam. TABANIDÆ. 4. Chrysozona (Hæmatopota) ochracea n. sp. — ©. — Fulvæ AUSTEN peraffinis, differt antennarum apice fulvo non nigro, frontis macula media ut laterales distincta, thoracis dorso fulvo quadrivittato, alarum limbo posteriori maculis hyalinis variegato. — Long. corp. 12 mill., alar. 11 mill. Une ® du Congo, probablement Mayumbé, 15 avril 1889 (Musée du Congo). Fam. BOMBYLIIDÆ. ». Toxophora trivittata n. sp. — ©.— Nigra, obscure pur- purascens, thoracis dorso abdominisque vittis tribus latis longitu- dinalibus integris luteo-tomentosis, antennis pedibusque nigris passim argenteo-squamalis, halteribus albolutescentibus, squa- mulis pilis longis albis ciliatis, alis cinereo hyalinis ad marginem anticum anguste lutescentibus et in medio maculis diffusis fuscis præditis. — Long. corp. 6 mill., alar. 5 mill. L © de Boma (M. TSCHOFFEN). Fam. ASILIDÆ. Eclipsis nov. gen. — Differt a Microstylo costa alarum paullo post ramum superum nervi tertii desinente et cellula postica prima longe a margine clausa et pedunculata; distinctum præterea macrochætis humeralibus plurimis longis, setis ocellaribus robus- lis, thoracis dorso villoso non setuloso, macrochætis præsuturalibus et supraalaribus plurimis robustis, collaribusque duabus. . Le nom fait allusion à la disparition de la côte au sommet de l'aile (ez/eïlrs, éclipse). 6. Eclipsis maculiventris n.sp. -- 9. — Rufo-lutescens, antennis pedibusque concoloribus, thoracis vittis tribus longitu- dinalibus maculis abdominalibus vittaque in latere externo femorum posteriorum nfgris, mystace albo setis validis commixtis, pedibus nigrosetosis, coxis tamen albosetosis et pilosis, tibis intermediis simplicibus, alis ex cinereo lutescentibus nervis luteig; d vittis dorsalibus thoracis distinctis scutelloque lateribus rufescente, abdo- minis segmentis apicalibus opacis, hypopygio parvo luteo, basi nigro-apice albido piloso; © vittis dorsalibus thoracis minus deter- minatis, scutello nigro, abdominis segmentis apicalibus nitidis, 316 terebra obtecta brevi spinis validis rufis coronata. — Long. corp. d' 21 mill., © 24-25 milL.; alar. G 18 mill., Q 16-17 mill. Un et deux © de Luluabourg (P. JANSSENS). Epiblepharis nov. gen. — Differt a Microstylo antennarum articulo tertio supra setis pluribus prædito, alarum cellula secunda posteriori basi pedunculata; præterea distinctum humeris setosis thoracisque dorso villoso non setuloso, macrochæta collari utrinque unica. Le nom fait allusion aux soies du troisième article des antennes (En: el Biozpor, avec de cils au dessus). Je ne connais pas d'autres espèces de Microstylum qui aient la deuxième cellule postérieure pédunculée à La base. 7. Epiblepharis pedunculata n. sp. — 9. — Niger, antennis palpis halteribusque concoloribus, mystace nigro setis 4-8 validis, barba nigra, pedibus sanguineis nigrosetosis tarsis tibiisque anterioribus nigris, tibiis intermediis simplicibus, alis nigrocærulescentibus nervis nigris. j. Abdomine opaco, genitalibus complexis nigris nitidis nigropilosis. ©. Abdominis segmentis tribus apicalibus nitidissimis, terebra retracta spinis longis rubes- centibus armata. — Long. corp. 22 mill., alar. 15 mill. _ Un J'et deux © de Luki, Mayumbe (ENGLEBERT). 8. Microstylum sessile n. sp. — 9. — Nigrum, thorace cinereo tomentoso vittis tribus longitudinalibus obscuris intermedia late divisa, abdomine basi et apice nigro segmentis intermediis supra plus minusve late rufescentibus, antennarum articulo tertio clavato supra nudo apicem versus obscure rufescente, mystace albo setis aliquibus validis albis commixtis, barba alba, collare setis nullis, humeris setulis validis brevissimis nigris tantum praeditis, thoracis dorso brevissime setuloso non villoso, macrochætis tho- racis scutellique nigris metapleuralibus tamen albis, pedibus nigris alboselosis femorum tibiarumque basi anguste rufescente, alis ex cinereo lutescente-hyalinis, nervis nigris anguste fusco marginatis, cellula posteriore prima aperta, secunda basi sessili et late cum discoidali contigua. «' genitalibus complexis nigris nigropilosis. ? segmentis ultimis abdominis nitidis, terebra retracta spinis validis nigricantibus coronata. — Long. corp. 25-27 mill.; alas. 16- Lame Trois de Luki, Mayumbe (ENGLEBERT) et deux autres un peu plus petits de Boma (M. TSCHOFFEN). Trois exemplaires des deux sexes du Mayumbe (CABRA) dans le Musée du Congo. Un autre 4 du 371 Congo, Musée de Bruxelles, est assez différent pour l'abdomen plus largement jaune dans le milieu et la deuxième cellule posté- rieure touchant à la discoïdale en un simple point. 9. Microstylum leucacanthum n. sp. — 4. -— Nigrum, cinereo-tomentosum, humeris pleurisque rufescentibus, abdominis seogmentis 2, 3, 4 el 5 in medio rufomaculatis et margine postico luteo-limbatis, mystace albo setis albis validis, collare macrochaetis nullis praedito, callis humeralibus albosetulosis, macrochætis tho- racis et scutelli albis, thoracis dorso nigrosetuloso non villoso, pedibus luteis albosetosis, femoribus tibiarumque apice tarsisque partim nigricantibus, alis dilute luteo-fuscis nervis obscure rufes- centibus anterioribus anguste fusco marginatis, cellula posteriori prima late aperta, secunda basi sessili cum discoidali angustissime contigua. — genitalibus parvis nigris albovillosis. — Long. corp. 21 mill. — alar. 13 mill. Un 4 de Moliro (J. DUuvivieR). 10. Ancylorrhynchus erux n. sp. — ©. — Cum crucigero Low notis omnibus convenit, differt palpis nigrosetosis, abdominis segmentis 2, 3, 4 et 5 fulvo fasciatis, alarum fuscedine apicali ultra cellulam posteriorem quartam non extensa, cellula posteriori quarta denique extus latissime aperta. — Long. corp. 15 mill. — alar. 12 mill. Une © du Congo belge (Musée du Congo). 11. Hyperechia floccosa n. sp. — 4. ©. — Nigra, nigro pilosa, antennis pedibusque concoloribus, mystace barba et scutello albo pilosis abdominis apice utrinque albo floccoso, pedibus nigro- villosis tibiis tamen omnibus superne femorumque posticorum apice conspicue albo floccosis, alis nigro-coerulescentibus imma- culatis. — genitalibus parvis nigris, lamella supera intermedia angusta acuminata. — © terebra nigra nitida, lamellis terminalibus tubulosis. — Long. corp. 26-31 mill. — alar. 21-26. Cette magnifique espèce ne paraît pasrare dansle Congo : 1% du Congo (G. HoTON), très mal conservé; 7 ®, Léopoldville, coll. LAMARCHE; Haut-Congo (G. HOTON); Boma(CAMBIER); Kinchassa(\WN AELBROECK), 15 décembre 1899, 12. Laxenecera rufitarsis n. sp. — (j. ©.— Nigra, antennis concoloribus, mystace pilis setisque totius corporis albolutescen- tibus, halteribus flavis, segmentorum abdominalium margine pos- tico luteo limbato et lateribus albotomentoso, pedibus nigris tibiis tarsisque omnibus rufescentibus, alis ex cinereo lutescentibus nervis ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LII 81 XII 1908. 23 318 luteis apicem versus obscurioribus, nervo costali per totum alarum marginem aequaliter excurrente, cellula posteriori prima brevis- cime pedunculata. j antennarum articulis basalibus nigrosetosis, femoribus posticis crassioribus, genitalibus parvis rotundatis rufe- scentibus albopilosis superne appendiculatis. — © antennarum arti- culis basalibus luteo pilosis, cingulis luteis abdominalibus latiori- bus, terebra retracta. — Long. corp. 10-11 mill. — alar. 8-9 mill. Une couple de Popocabacca (F. Loos). 13. Laphria superbiens n. sp. 4. 9. — Nigra, aureo tomen- tosa et pilosa, mystace luteo pilis undulatis, antennis nigris, halteribus flavis, pedibus rufis coxis femorunque apice nigris, tibiis posticis basi extus seta vali lissima incurva armatis, alis æqualiter nigrofuscis. — j pedibus 4 anterioribus longissime aureo pilosis, genitalibus parvis acultis nigropilosis, basi supra setis duabus validis longis utrinque armatis. — © pedibus breviter pilosis, terebra parva retracta apice pilis luteis penicillata. — Long. corp. 19-24 mill. — alar. 14-19 mill. Paraît commune au Chutes de Semlia (7 4, 4 ©) (MOCQUEREYS). 14. Laphria serpentina n. sp. — 4. — Nigra, capite pleu- risque cinereo-tomentosis, antennis pedibusque concoloribus, mys- tace ex setis paucis longis nigris constituto, setis metapleuralibus supra nigris infra albis alis infumatis basi hyalinis. — Long. corp. 24 mill., alar. 20 mill. Un du Congo belge; une ® de Léo-Stanleyville, WEYNs, encore trop fraiche, paraît appartenir à cette mème espèce. 15. Promachus xanthotrichus n. sp. — +. — Niger, antennis pedibusque concoloribus, mystace et setis metapleurali- bus sentellaribusque omnino luteis, abdominis segmentis secundo et terlio pilis longis albis extus vergentibus tectis, alis dilute luteo- fuscis, cellulæ submarginalis anterioris nucleo obscuro magno latius a margine posteriore quam ab anteriore remoto. « genitali- bus parvis elongatis nigris nitidis longe nigropilosis, lamellis superis arcuatis exsertis. — Long. corp. 20 mill , alar. 45 mil. Un des chutes de Semlia, Riv. N’G&ami (MOGQUEREYS). 16. Promachus binucleatus n. sp. — ©. — Niger, cinereo- tomentosus thoracis lateribus humerisque rufescentibus, thoracis dorso vittis tribus latis longitudinalibus atris, facie infra rufescente albopilosa, mystace setis albis superne aliquibus nigris commixtis, setis metapleuralibus et scutelli thoracisque pilis albis, abdomine nigro albopiloso segmentis basalibus late cinereo-marginatis, pedi- 379 bus cum coxis rufolutescentibus albopilosis nigrosetosis, femoribus supra nigroviltatis, alis griseo hyalinis nervis obscure lutescenti- bus solito modo directis, cellulis subcostali et submarginali externa nucleo angusto elongato cinereo præditis. © terebra nigra nitida, subtus parce pallide pilosa, lamellis terminalibus latis obltusis apice breviter albopilosis. — Long. corp. 20 mill., alar. 14 mill. N. O. Africa, Van Abala, 5 décembre 1900 (V. ÉRLANGER). 17. Philomachus hypoleucochætus n. sp. — ©. — Niger, griseotomentosus, thoracis dorso lineis tribus fuscis longitu- dinalibus media divisa, humeris rufescentibus, facie albopilosa, mystace setis albis paucis nigris validioribus commixtis, setis inelapleuralibus albis, scutelli serie selarum supera nigra infera albx, abdominis segmentis atris albocinereo limbatis, ultimo nigro nitido immaculato, pedibus rufis albopilosis strigula supera longi- tudinali femorum geniculis summis tibiarum apice larsisque nigris, alis cinereo-hyalinis nervis nigris primo rufo excepto, cellula submarginali externa interiori æquali, strigula angustissima abbreviata media cinerea prædita, postica quarta basi peduneulata. d abdominis segmento ultimo in lobum triangularem elongatum nigrociliatum infra producto, genitalibus superne flocco pilorum albo-argenteorum ornatis —© terebra parva nigra retracta, lamellis terminalibus latis rotundatis albociliatis. — Long. corp. 16-19 mill., alar. 11-13 1/2 mil. Une ® de Banana (F. BusscHoprs); un couple de Mayumbe + (CABRA) dans le Musée du Congo. 18. Ommatius Macquarti n. sp. — Un du Congo (G. Horon). Il est possible que cette espèce soit identique avec conopsoides MACQ. nec Wiep.; elle correspond en tout avec la description, surtout pour la forme de l’abdomen et des cuisses postérieures, mais MAc- QUART dit que la moustache et la barbe sont blanches. Elle ne peut pas rentrer dans le genre Æinphysomera. En tous cas, même si mon espèce est identique avec celle de MAGQUART, elle doit porter le nouveau nom qui je lui ai donné. Voici la diagnose : : Niger, cinereotomentosus, myslace albo setis aliquibus nigris longis biseriatis commixtis, selis metapleuralibus albis superne nigris, pedibus nigris albopilosis Uibiis larsisque præter apicem rufescentibus, alis ex cinereo dilute fuscis præsertim ad marginem anticum, cellula postica quarta basi pedunculata. d abdominis segmentis 2°, 5° et 4 valde angustatis, reliquis bre- vibus dilatatis, femoribus posterioribus incrassatis, genitalibus magnis rotundatis nigris albopilosis, lamellis lateralibus inferiori- bus angustis arcuatis rufis. — Long. corp. 12 mill., alar. 9 mill. 380 Fam. EMPIDIDÆ. 19. Syneches elevatus n. sp. 4. — Niger, opacus, antennis femoribus halteribusque brunnescentibus, tibiis tarsisque luteis, antennarum articulo tertio rotundato seta subapicali gerente, tho- racis dorso valde elevato, alis dilute cinereis iridiscentibus omnino immaculatis, cellula basali prima secunda distincte breviori. — Long. corp. 2 mill., alar. 2 mill. Un Çj de Kinchassa (WAELBROEK), 9 mars 1899. - 20. Drapetis (Ctenodrapetis) plagiata n. sp. «. — Lutea, antennarum basi pedibusque pallide luteis, thorace et scutello con- coloribus nitidissimis, metanoto et plaga circa alarum radicem fuscis, capite et abdominis fascia media nigris, setis thoracis et scutelli longis nigris, tibiis posticis extus bisetosis, alis elongatis cinereo hyalinis, immaculatis, margine ciliato. — Long. corp. 2 mill., alar. 2 1/2 mill. Un de Kinchassa (WAELBROEK), 18 mars 1899. Fam. DOLICHOPODIDAE. 21. Sciapus mesotrichus n. sp. . — Viridis, cœruleo et purpureo micans, segmentorum abdominalium margine postico anguste atro, antennis nigris articulo tertio conico brevissimo seta longissima tenui terminato, pedibus luteis femorum quatuor ante- riorum dimidio basali posticisque totis nigris, tibiis tarsisque pos- ticis infuscatis, alis fuscis apice margineque postico hyalinis macu- lisque dilutioribus in cellularum medio, nervo quarto pone cubitum oblique ascendente intus non flexo, nervo transverso posteriori profunde biflexo. — ' tibiis intermediis per totam longitudinem _setis nigris longis extus ciliatis, tarsorum intermediorum articulo primo valde elongato superne setis longissimis nigris ciliato et articulis duobus ultimis supra confertim pilosis, genitalibus nigris brevibus, lamellis externis augustis basi spinosis. — Long. corp. 7 mill., alar. 8 mill. Un de Beni Bendi, Sankuru (L. CLOETENS), janvier 1895. 22. Rhagoneurus metallieus n. sp. — ©.— Metallico viridis, nitidissimus, purpureo micans, thoracis vitta lata abbreviata late- rali nigra nitida a sutura usque ad alarum radicem extensa, anten- nis luteis articulo tertio brevi rotundato seta longe plumata 981 instructo, abdomine nigro fasciato, pedibus cum coxis anticis luteis tibiis tarsisque posticis nigricantibus, alis dilute fuscocinerascen- tibus omnino immaculatis. — Long. corp. 4 mill., alar. 4 mill. Une © de Kinchassa (WAELBROEK), 21 mai 1899. Fam. SYRPHIDÆ. 22. Baccha euryptera n. sp. — . — Nigra, nitida, fronte purpureo micante, facie, pleuris in medio, scutelli margine macu- lisque in segmentis 3 et 4 abdominalibus obscure luteis, antennis pedibusque luteis femoribus tibiisque posticis late nigrofusco annu- latis, abdomine angusto elongato petiolo parum attenuato, alis dila- tatis fusco nigricantibus nitidis, vittula obliqua dilute lutea a furca nervorum secundi et tertii usque ad basim cellulæ posterioris quartæ ducta, quarta apicali parte hyalina macula lata nigricante extus ornata, nervo longitudinali tertio valde sinuoso. —- Long. corp. 11 mill., alar. 8 1/2 mill., lat. alar. 4 mill. Un ç;' de Boma, 28 avril 1900 (LEBOUTTE). 24. Graptomyza pentaspila n. sp. — ©. (?) — Nigra, capite thoraceque luteo maculatis, scutello luteimarginato, abdomine luteo vitta utrinque longitudinali maculisque quinque nigris, pedibus luteis femorum posticorum dimidio apicali tibiisque posticis nigris, antennarum seta breviter plumata, oeulis hirtis, alis cinereo hyali- nis vittis duabus fuscis exornatis quarum externa abbreviala. -— Long. corp. 7 mill., alar. 5 1/2 mill. Une © (?) de Kinchassa (\WAELBROEK). 25. Graptomyza melaaura n.sp. — .— Praecedenti simil- lima, differt statura minori, antennarum seta brevius pilosa, maculis luteis frontalibus parvis, abdominis segmentis secundo et tertio macula unica lata triangulari quartoque toto nigris. — Long. corp. 5 mill., alar. 4 mill. Un ' de Popocabacca (F. Loos). 26. Dolichomerus griseifacies n. sp. — «. — Niger, fronte thoraceque griseo tomentosis, facie tota grisea, scutello dilute luteo, abdominis segmentis secundo et tertio non rufolimbatis sequentibus rufoluteis ferrugineo pilosis, alarum margine costali angusto fasciaque lata nigro fuscis, costa ubique nigra. — Long. corp. 15-16 mill., alar. 11-12 mill. Quatre ' de Moliro, mars-mai 1895 (J. DUVIVIER). 982 27. Microdon erythros n. sp. — «. — Niger, antennis pedi- bus alisque concoloribus, facie lutea breviter lutescenti pilosa, abdomine rufo, segmento quarto præcedentibus simul sumptis aequale. — Long. corp. 15-18 mill. (sine antennis); alar. 11-12 mill. Trois des Chutes de Semlia, Riv. N'Gami (MocQuEREYS), et un j de Lukungu (CH. HAAS). 28. Cerioides congolensis n. sp. — ©.— Nigro brunnea, margine posteriore segmentorum abdominalium tertii et quarti concolore, antennarum pedunculo longo, facie vittis duabus media- nis angustis brunneorubescentibus ab antennarum basi ad episto- mium ductis, femoribus posticis superne macula oblonga flava signatis, alarum dimidio anteriori infuscato, nervo tertio simplici. — Long. corp. 18 mill. (sine antennis), alar. 15 mill. Une © de Eoma Sundi (P. ROLIN). Fam. TACHINIDÆ. 29. Winthemia chionaspis n. sp. — çj. — Atra, opaca, antennis pedibusque concoloribus, palpis luteis, capite griseo lutescente tomentoso verticem versus atro, thoracis limbo postico ante scutellum anguste lutescenti tomentoso, scutello luteo niveo tomentoso, abdominis segmento tertio basi utrinque late rufoma- culato quarto toto rufo albo tomentoso, segmentis duobus primis macrochætis nullis, tertio serie completa marginali prædito, alis atris alula lactea dimidioque apicali griseo-hyalino. — Long. corp. 9 mill., alar. 8 mill. Un + du Haut-Congo (F. RoBou). Fam. CALLIPHORIDÆ. 30. Rhynchomyia dasyops n. sp. — 7. ©. — Obscure viri- dis, capite magno inflato luteo thorace latiore, fronte nigropunctu- lata, genis nigromaculatis, palpis antennisque luteis stylo nudo, abdomine flavoluteo limbo laterali nigro, pedibus nigris tibiis tar- sorumque basi obscure rulis, alis cinereo hyalinis basi margineque costali lutescentibus.- oculis hirtis approximatis at non cohæren- üibus, orbitis fusco hirsutis macula nigra unica, thorace et scutello lutescenti villosis, abdomine cinereo pruinoso vitta longitudinali nigra apicem versus Obsoleta. © oculis brevissime tomentosis latis- sime remotis, orbitis et thorace nudiusculis, maculis orbitalibus 383 duabus nigris, abdomine nitidiusculo vitta media obsoleta. — Long. corp. 8-10 mill., alar. 7-8 miHl. Un couple du Haut-Congo. 31. Stomatorrhina elongata n.sp.— (.— Coeruleo-viridis, nigro punctuiata, corpore angusto elongato, facie valde porrecta, capitis parte infera pleurarum parte supera ventrisque segmentis tribus basalibus pilis aureis tectis, antennis nigris, thoracis dorso vittis duabus latis longitudinalibus albicantibus in scutello conti- nuatis, abdomine rufo ventre basi luteo, pedibus rufis femorum apice tibiisque nigricantibus, tarsis nigris basi albis, alis ex cinereo dilute lutescentibus præsertim ad marginem anticum, cellula poste- riori prima aperta. « femoribus intermediis infra spinuloso- serrulatis. — Long. corp. 12 mill., alar. 7 mill. Un Ç’ du Bas-Congo, 1900 (D' A. JULIEN). 32. Zonochroa flaveola n. sp. — «j. — Omnino lutea, niti- diuscula, palpis antennis pedibusque concoloribus, alis ex cinereo hyalinis immaculatis, nervis luteis. « oculis connexis, areolis superis quam maximis, ab inferis bene delimitatis. — Long. corp. 5 1/2 mill., alar. 6 mill. Un G de Boma Sundi (P. RoLIN). 33. Tricyclea bicolor n. sp. — 4. — Nigro cinerea, humeris antennarum basi palpis pedibusque luteis, genis nudis, vibrissis non ascendentibus, abdomine luteo vitta media longitudinali segmentorum incisuris apiceque nigro-cinerascentibus, alis ex cinereo hyalinis, nervis lutescentibus, spinula costali valida. 4 oculis arcte approximatis at non connexis, areolis superis inferis paullo majoribus. — Long. corp. 7 mill., alar. 7 mill. Un J du Congo (DELEVAL). Fam. PHASIIDÆ. 34. Besseria fossulata n. sp. — «. — Nigra, nitida, antennis pedibusque concoloribus, vitta frontall obscure brunnescente, abdomine rufo basi anguste macula lata transversa segmenti tertii segmentoque quarto toto nigris, segmentis tertio et quarto supra in medio fossula lata transversa pilis confertis nigris hirta præditis, alis ex griseo hyalinis, costa spinulosa, nervi quarti segmento ultimo omnino nullo. — Long. corp. # mill.; alar. 3 mill. Un ÇG de Banana-Boma (M. TSCHOFFEN). 384 35. Allophora (Hyalomyia) nasalis n.sp. — ©. — Nigra, antennis pedibusque concoloribus, palpis rufescentibus, facie infra nasuta lutescente, abdominis lateribus rufoluteis, alis hyalinis basi luteis. — © unco abdominis apicali valido exserto nigro nitido apice incurvo. — Long. corp. 8 1/2 mill.; alar. 6 mill. Une © de Boma (M. TSCHOFFEN). Fam. ANTHOMYIIDÆ. 36. Atherigona perpulchra n. sp. — ©. — Cana, opaca, thoracis dorso lineis tribus fuscis æquidistantibus ornato, vitta frontali atra, antennis pedibusque nigris, coxarum palporumque. apice rufescente, abdomine: nigro maculato, alis hyalinis nervis basi lutescentibus. . Abdomine cylindrico apice et lateribus rufo- luteo, genitalibus crassis luteis rotundatis infra prominulis. ©. Abdomine nigro, lateribus vix lutescente. — Long. corp. 3-3 1/2 mill.; alar. 2 1/2-3 mill. Le {de Boma (M. TSCHOFFEN), la © du Haut-Congo (A. Wau- TERS). '@) Fam. BARBORIDÆ. 37. Limosina melanaspis n. sp. — «j. — Obscure cinerea, scutello magno aterrimo nudo setis sex marginalibus prædito, setis dorsocentralibus 2 + 3, acrostichalibus biseriatis, capite antennis pedibusque rufescentibus femoribus infuscatis, tibiis intermedis setis longis validis nigris, alis ex cinereo dilute lute- scentibus immaculatis nervis luteis, costæ segmento primo setulis rarioribus pectinato. — Long. corp. 2-2 1/2 mill.; alar. 1 3/4-2 mill. Kinchassa (WAELBROEK). — Espèce remarquable par sa colo- ration. Fam. CELYPHIDÆ, - 33. Celyphus dichrous n. sp. — 9. — Nitidus, thoracis dorso nitidissimo cyaneo immaculato et præter lineam mediam omnino lævi, capite flavo buccula maculisque genarum et frontis cyaneis, scutello toto rugoso ovato elongato:thorace non latiore eoque ter longiore, antennis pedibusque luteis, femoribus posterio- ribus in medio infuscatis, arista fusca basi nigra, alis cinereo hya- Hinis immaculatis. — Long. corp. 3 mill. 6 Une © de Boma (M. TSCHOFFEN). 389 Fam. ORTALIDÆ. 39. Engistoneura guttata n. sp. — . — Nigra, opaca, capite ochraceo, thoracis dorso non vittato, abdomine chalvbeo nitido, scutello tuberculis # setigeris valde productis insigni, pedi- bus nigris tarsorum basi lutea, alis fuscis, dimidio basali maculis luteis apicali guttis plurimis albohvalinis ornato, nervo tertio apicem versus infra valde inclinato. -- Long. corp. 18 mill.; alar. 15 mill.; expansio alar. 35 mill. Un du Congo belge dans le Musée du Congo. 40. Engistoneura concolor n. Sp. — ©. — Cærulea, nitida, tho- race concolore non vittato, capite antennisque luteis, pedibus nigris tarsorum posteriorum articulis tribus basalibus luteis, alis fuscis, fasciis duabus integris aliaque apicali parva abbreviata albohvalinis pone medium exornatis. — Long. eorp. 8 mill., alar, 7 mill. Une © de Boma Sundi (P. ROLIN). 41. Engistoneura bicolor n.sp. — (4. ®.— Ochracea, thorace concolore non vittato, abdomine chalybescente, pedibus nigris intermediorum metatarsis posticorumque articulis duobus basalibus luteis, alis fuscis fasciis duabus integris duabusque abbreviatis alternis albohvyalinis pone medium exornatis. — Long. corp. 9-10 mill., alar. 9-10 raill., expansio alarum 24-26 mill. Deux ' et deux ? de Banana (F. BUssCHODTS). 42. Engistoneura albolineata n. sp. — çj.— Affinis bico- Lori, differt statura minori, scutello nigrocæruleo, abdominis seg- mento primo apice linea alba augusta marginato, alarum denique vitta prima alba miuus arcuata. — Long. corp. 7 1/2 mill., alar. 7 mill., expansio alar. 18 mill. Un ' du Congo (Mayumbe ?) (CABRA), dans le Musée du Corgo. Phytalmodes nov. gen. — Ce nouveau genre se rapproche de Phytalmia GErsT., Diplochorda 0. $S. et Terastiomyia BIG., pour les appendices des joues, mais s'en éloigne par beaucoup de caractères et pour le dessin des ailes. Sa position est près de Phytalmia(Elaphomyia W. W. SAUND.), dont il diffère par la forme de La tète, par l'abdomen non pétiolé, par les pattes postérieures pas longues et grêles, par la tarière courte, par les ailes plus larges, à nervures et dessin divers (1). (1) Suivant l'opinion du prof, HENDEL tous ces genres sont à placer dans la famille des Micropezide. 386 Caput thorace latius, infra dilatatum, genis in appendicem laminarem extus productis; labium non productum; ocelli valde approximati; setæ capitis 6, 2 verticales interiores decussatæ, 2 exteriores, 2 fronto-orbitales; antennæ basi distantes, usque ad medium clypei productæ, seta longa plumatula præditæ; oculi ovati, infra emarginati; facies plana; thorax breve, in collum non productum, macrochætis tantum lateralibus præditum; scutellum bi-setosum; abdomen basi paulo angustum at non petiolatum, quinque annulatum, thorace angustior; terebra depressa, seg- mento ultimo abdominali brevior; pedes non elongati, nudiuseuli, femoribus anticis subtus spina unica valida armatis, ibiis interme- diis apice calcaribus duobus præditis; alæ elongatæ, late, basi angustæ, fusco fasciatæ, nervis omnibus longitudinalibus inter se distantibus, auxiliari apicem versus spurio, tertio per totam longi- tudinem setuloso; nervus transversus anterior post medium cellulæ discoidalis; cellula analis ut basalis secunda æque longa, infra angulo parum acuto terminalta. 43. Phytalmodes africana n.sp. — ©. — Nigra, cinereo- tomentosa, capite pleurarum maculis halteribus femorumque dimidio basali luteis, alis byalinis macula magna baseos ultra medium producta vittisque quatuor transversis, duabus extrorsum duabus introrsum directis, fuscis. — Long. corp. 12 mill., alar. 44% mill., latit. alæ 4 mill., expansio alar. 51 mill.; latitudo capitis inter cornua 5 mill. Une © de Kinchassa (WAELBROEK). Fam. TRYPETIDÆ. 44. Dacus mesomelas n.sp. — (j.— Niger, capite thoracisque mäculis ferrugineis, facie infra maculis duabus rotundis nigris, scutello ferrugineo vitta lata media longitudinali nigra, abdomine vitta lata longitudinali ferruginea a linea subtili nigra divisa exor- nalo, pedibus luteis tibiis posticis nigris, alis hvalinis strigulis angustis costali et anali maculaque perparva ad apicem venæ tertiæ fuscis. —f abdominis lateribus non ciliatis.— Long. corp. 6 1/2 mill., alar. 5 1/2 mill. Un de Kinchassa (WAELBROEK), nov. 1896. 45. Dacus modestus n. sp. — . — Niger, capite obscure rufe- scente, facie nigricante, thoracis maculis scutelloque albolutescenti- bus, abdomine concolore angustissime luteo limbato, pedibus luteis femoribus quatuor anterioribus late in medio nigricantibus posti- 387 cisque ad apicem cum tibiis propriis infuscalis, alis hyalinis præter vittam stigmaticam omnino immaculatis. { abdominis lateribus non ciliatis. — Long. corp. 5 1/2-6 mill., alar. 4-4 1/5 mill. Deux des chutes de Semlia, Riv. N’Gami (MOCQUEREYS). 46. Geratitis pennipes n. sp. — çj. ®. — Cinerea, capite antennis pedibusque luteis, femoribus nigrovittatis, humeris meso- pleurarumque dimidio supero luteis, scutello luteo maculis tribus quadratis nigris nitidis ornato, abdomine ferrugineo fasciis duabus transversis nigris, antennarum seta plumosa, alis hyalinis fulvo et fusco fasciatis basi costaque fusco-punctatis, nervo quarto ante apicem macula fusca nulla. — fronte simplici, pedum interme- diorum femoribus infra tibiisque utrinque longe nigropennatis. — ? pedibus intermediis simplicibus femoribusque omnibus luteis,. — Long. corp. 5 mill., alar. 4 1/2 mill. Un de Kinchassa (WAELBROEK), novembre 1896 et une © de Boma (M. TSCHOFFEN). Fam. DIOPSIDÆ. 47. Diopsis leucochira n. sp. — 4. ©. — Omnino nigra, peduneulis oculorum et spinis faciei scutelli thoracisque obscure ferrugineis, halteribus albis, pedibus nigricantibus tarsorum anti- corum articulis tribus apicalibus albis, femoribus basi obscure ferru- gineis anticis incrassatis posterioribus inermibus, alis hyalinis fascia obsolela pone medium maculaque apicali fuscis. — Long. corp. 8 mill., alar. 6 mill. Une © de Boma (M. TSCHOFFEN) et un j de l’Afrique australe, (DE SELYS FANSON). 48. Diopsis sulcifrons n. sp. — 4. — Rufa, collare nigro nitido, thorace nigro griseo tomentoso supra fusco maculato, fronte triangulari rufa sulciolata a facie lutea linea elevata nigra divisa, peduneulis ocularibus thoracem cum capite longitudine æquanti- bus, scutello rufo spinis luteis apice nigris, pedibus rufis femo- ribus anticis valde incrassatis posterioribusque spina longa armatis, alis ex cinereo dilute lutescentibus immaculatis. — Long. corp. 10 mill., alar. 7 mill., pedune. oc. 4 mm. Un J de Iringui (LINDEMANN), Musée du Congo. Fam. EPHYDRIDÆ. 49. Paralimna fulvipes n.sp. — ©. — Cinerea, opaca, abdo- mine nigro fasciis transversis in medio interruptis albis, clypeo 388 infra macula lutescente triangulari ornato, antennarum articulo tertio palpis pedibusque omnibus læte fulvis, alis griseo-hyalinis immaculatis basi anguste lutescentibus. — Long. corp. 5 3/4 mill., alar. 3 1/2 mill. Une © de Kinchassa (WAELBROEK), 39 oct. 96. Fam. DROSOPHILIDÆ. 50. Camilla africana n. sp. — 4 ©. — Nigro cærulescens, nitidissima, abdomine nigrofasciato, fronte flava triangulo ocellari vittisque frontalibus nigris nitidis, antennis pedibusque pallide luteis femoribus tamen infuscatis, alis hyalinis immaculatis apice rotundatis. — Long. corp. 1-1 1/2 mill., alar. 1 1/2-1 3/4 mill. | Beaucoup d'exemplaires äe Kinchassa (WAELBROEK), octobre 1896. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XII Assemblée générale du 26 décembre 1908. Présidence de M. DE CROMBRUGGHE, président. La séance est ouverte à 15 heures. Présents : MM. BONDROIT, DE CROMBRUGGHE, DE LANNOY, DES- NEUX, DE WISPELAERE, D'ORCHYMONT, DUFRANE, FOLOGNE, GUIL- LEAUME, KERREMANS, LAMEERE, PUTZEYS, SCHOUTEDEN, SEVERIN. MM. LAMBILLION et LEDpRoU font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 26 décembre 1908 est approuvé. Le président, M. DE CROMBRUGGHE, prend la parole et s'exprime comme suit : MESSIEURS, Le développement d’un sujet d'Entomologie générale exigeant et supposant de longues études préalables, j'ai cru devoir, comme je l'ai fait l’année dernière, me renfermer dans la partie à laquelle je me suis consacré depuis plusieurs années et mes préférences ont été tout naturellement acquises à un groupe de Microlépidoptères ayant fait l’objet de quelques-unes de mes observations les plus récentes. Puissent ces observations me faciliter la tâche iugrate de rendre intéressant un sujet aride pour ceux qui se sont consacrés à d'autres branches de l’entomologie. Ce n’est pas arbitrairement que j'ai porté mon choix sur ces inté- ressants Microlépidoptères qu’on a comparés à des éventails brisés ou plus poétiquement à des akènes de Composées emportées par le vent : les Ptérophores. Largement représentés dans notre pays, plusieurs de leurs espèces, imparfaitement connues dans leurs premiers états, sont destinées par leur façon de vivre à se perpétuer chez nous malgré les nombreuses et profondes modifications du sol. De plus, depuis la publication du catalogue du D' REBEL dont la classification est géné- ralement suivie, le cinquième volume de l'ouvrage de J.-W. Turr : « British Lepidoptera » est venu jeter les bases d’une classification nouvelle, justifiée par l’examen des premiers états et non unique- ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LII 19 11 1999, 24 390 ment sur les caractères des Insectes parfaits. Au moment où parut l'ouvrage de Turr, deux systèmes de classification étaient en pré- sence. Celui de MEYRICK, qui, ne tenant pas compte des premiers états, se base sur les caractères de l’imago et surtout sur la nerva- tion. C’est le seul système de classification possible pour les [Insectes dont lès premiers états sont peu connus, mais au point où nous sommes parvenus depuis l'ouvrage de HOFMANN : « Die deutschen Pte- rophorinen», s’obstineravecintransigeance dans cette voie, c'estabou- tir à former des groupements manquant d’'homogénéité. C’est l’écueil qu'a voulu éviter REBEL dans son catalogue. Tout en suivant MEY- RICK, il n’a pas voulu pousser les choses à l'extrême au point de réunir phæodactyla et microdactylus dans le genre Marasmarcha. Le genre Alucitu, tel que le comprend MEYRICK, échappe toute- fois à ce reproche, les caractères qui séparent les genres Oidæma- tophorus, Pterophorus et Leioptilus n'ayant que la valeur de subdi- visions, ainsi que le fait remarquer HOFMANN. Meyrick et les auteurs qui l’ont suivi ne tenant pas compte des types ont souvent détourné les genres de leur conception primitive. Ainsi PopA, en 1761, avait attribué le type d’Alucita à pentadactyla que Meyricx range dans les Pterophorus, à l'exemple de GEOFFROY, en 1762, et de HUBNER, en 1806. Pterophorus GEOFFROY et Pterophorus HUBNER peuvent être considérés comme synonymes, ayant la même conception et le même type. Il en est de même d’Aciptilia HUBNER et d’Aciptilus ZELLER. Quant aux genres Eucnemidophorus, Platyp- tilia et Amblyptilia réunis par MEYRIcKk dans le genre Platyptihiu, ils présentent des caractères bien tranchés au point de vue des organes génitaux des males, des premiers états et mème des Insectes parfaits. FERNALD (Pterophoridæ of North America, 1908), Dyar (List of North american Lepidoptera et REBEL (Catalogue, 3° édition) ont suivi la classification de MEYRICK. Turr en tenant compte des premiers états, des imago et des types, devait nécessairement aboutir à un fractionnement excessif dont le dernier mot n’est pas dit, ainsi qu'il le prévoit, entr’autres pour les Agdistides et le genre Fredericina qui devront être probablement subdivisés quand les premiers états des espèces qui les composent seront mieux connus. -Turr divise les Plérophores en deux groupes principaux : deux surfamilles : les Agdistides et les Alucitides. Ces derniers se subdi- visent en deux familles : les Platyptiliidæ et les Alucitidæ qui se subdivisent à leur tour en sous-familles, tribus, genres, espèces. A cette distribution s'adapte admirablement la classification de GRIr- FITHS (1898). Celui-ei divise les Ptérophores en deux groupes : le premier groupe comprend les espèces chez lesquelles le frein des femelles est simple, et le second celles chez lesquelles il est double. 391 Le premier groupe se compose des Agdistides, Stenoptiliides, Oxy- ptiliides, Amblyptiliides et Plaptyptiliides et correspond aux Pla- typtilidæ de Turr. Le second se compose des Merrifieldiides, Oidæ- matophorides, Leioptilides et Alucitides. Ce sont les Alucitidæ de QURr- GRIFFITHS à dressé une table dichotomique donnant la longueur et le diamètre des freins de chaque espèce. La longueur oscille entre 1/66 et 1/40° de pouce (Oidæmatophorus lythodactylus et Buckleria paludum). Le diamètre varie de 1/145 à 1/1130° de pouce (Platypti- la isodactyla et l'uckleria paludum). Les Ptérophores présentent de grandes différences, surtout quant aux larves et aux chrysalides. Il en est de même quant à leur façon de vivre. Les uns hivernent à l’état parfait, les autres à l’état de larves et les Oidæmatophorus à l’état d'œufs. Les caractères que pré- sentent les larves et les chrysalides séparent parfois considérable- ment des espèces que leur nervation semble réunir. Ils ont donc la plus grande importance pour la classification. Il y a parallélisme sous le rapport des larves entre les Ptérophores et certains groupes, entr’autres les Anthrocérides sans qu’on puisse conclure à une affinité. Certains auteurs ont voulu relier les Ptéro- phores aux Pyralides, mais l’examen des chrysalides a fait décou- vrir de notables différences. A l’état parfait les Ptérophores difièrent des Pyralides, entr’autres par leurs antennes ciliées chez les mâles et par la nervation. CHAPMAN tire cette conclusion qu’il est impos- sible qu’une de ces formes puisse dériver de l’autre (Trans. Ent. Soc. Lond., 1896, pp. 136, 137). Turr fait dériver les Ptérophores d’une des dernières formes des Sphingo-micropterygides. HERRICH- SCHAFFER constatait que la phylogénie des Ptérophores est un pro- blème non résolu. (Syst. Beiarbeitung, V, p. 362). Cette solution reste pendante. La première surfamille traitée dans l’ouvrage de TuTT est celle des Agdistides dont les premiers états sont encore imparfaitement connus. Les Agdistides forment un groupe d'importance égale au reste des Ptérophores. Ils se distinguent : 1° par leurs œufs de forme toute spéciale; 2 par leurs larves caractérisées par des appendices charnus dont le nombre varie d’après les espèces; 3 par leurs chry- salides longues, minces et unies, n’ayant guère conservé de traces des gibbosités dont la larve est ornée. Dans cette famille, le genre Adactylus est surtout caractérisé par ses larves qui n’ont d’appen- dices qu’au prothorax et au neuvième segment abdominal. Adac- tylus benetii Curris, ayant été observé en Zélande, est à rechercher dans nos dunes aux endroits où pousse le Sfatice limonium. L'analyse complète de l'ouvrage de Turr m’entrainerait trop loin. Je ne puis non plus m'’arrêter à chacune des trente-cinq espèces de 392 Ptérophores découvertes jusqu'ici en Belgique. Je me bornerai donc à dire un mot sur les espèces qui ont récemment fait l’objet de mes observations. Une espèce fort intéressante que j'ai rencontrée en abondance dans la forêt de Soignes et dans celle de Libin est la Capperia hete- rodactyla MüLLer (Faun Ins. Frid , p. 59, 1764), classée dans le catalogue REBEL sous le nom de Oxytilus teucrii JoRDAN bien que ce nom soit moins ancien de cent et cinq ans. Longtemps cette espèce a été confondue avec hieracii ZELLER. Cette erreur devait aisément se produire dans les contrées où, comme en Allemagne, heterodac- tyla a la même couleur que sa congénère. Ici et en Angleterre le papillon est beaucoup plus foncé, brun chocolat sans la teinte rou- geûtre de hteracii. Laissant la taille de côté, c’est avec parvidactylus Haworrx qu'il a le plus de ressemblance. La forme celeusi s’en rapproche beaucoup; heterodactyla diffère surtout de hreracii et de parvidactylus par ses palpes fort minces, ce qui constitue un des caractères les plus saillants du genre Capperia. Heterodactyla est le type du genre Capperia créé ‘par Turr en 1905. Comme l'écrit TUTT, ce genre est un des plus caractéristiques parmi les Oxyptilides, si pas parmi tous les Ptérophores et cela à l’état parfait comme à l’état larvaire et nymphal. Il correspond à la seconde division du genre Oxyptilus Z. dans la classification de HoFMANN. A létat par- fait, ce genre est caractérisé par des palpes minces, le ‘second article ascendant et garni d’écailles compactes, le troisième article très mince et plus court que le second. Les franges du bord externe du second lobe sont ornées d’une liture blanche à l'angle anal; les neuvième et dixième tergites sont étroits, le dernier grêle, pointu et caché par le neuvième; le neuvième sternite fort développé, aussi long que les valves génitales, convexe en dessous, concave en des- sus, abondamment fourni de poils et sans appendices. Le pénis est très courbé et bifide. Les deux fortes pointes sont d’inégale lon- oueur. Toutefois, ce dernier caractère manque chez Capperia leo- nuri STANGE où l’extrémité est simple. La chenille a le prothorax garni de nombreux poils. Le corps est profondément segmenté, verruqueux garnis de poils d’inégale dimension, peau très chagrinée, poils mutiques et abon- dants, crochets des pattes écailleuses bien développés. C’est surtout à l’état larvaire que les-Capperia diffère des Oxyptilus (TuTT, p. 412). | Les chrysalides sont poilues et ont de nombreuses épines dor- sales, des appendices poilus, des épines submédianes de- chaque côté, toutes bifides et formant deux pointes acérées dirigées en sens contraire. Les chenilles de leonuri STANGE et de heterodactyla MüLLER 393 n’offrent aucune différence appréciable. Néanmoins, la validité des deux espèces est basée sur la différence des organes génitaux dés papillons mâles ou plutôt du pénis terminé chez leonuri par un cro- chet recourbé, tandis que chez heterodactyla l'extrémité est bifide. Les valves génitales sont les: mêmes chez les deux espèces (Hor- MANN, Die deutschen Pterophorinen, éd. 1895, p.144). Heteroductyla est fort local et les conditions qu’il recherche dans les stations où il se reproduit constituent un curieux problème. Cette espèce manque dans les localités qui semblent présenter les mêmes conditions que d’autres plus favorisées. Mes observations m'avaient laissé l’impression que l’espèce recherchait exclusive- ment les Teucrium scorodonia poussant dans les sapinières. Pour- tant BLOXWORTH n’a trouvé ce Ptérophore que sur des talus et des creux abrités par des rochers et FLETCHER l’a trouvé dans un lieu sablonneux. Il semble toutefois certain qu'il recherche les endroits plus ou moins ombragés à l'exclusion des haies. Une lumière trop vive incommode la chenille et a pour effet de l’immobiliser. Par les chaudes journées, son instinct lui suggère un singulier moyen de s’abriter : elle attaque la tige, celle-ci se flétrit et forme ainsi un dôme plus ou moins épais sous lequel elle se réfugie, mais qui constitue alors un indice fort apparent trahissaænt sa présence. Ces observations ont été publiées par BARRETT (Ent. Monthly Mag., VIN, 155). C’est, du reste, un fait bien connu de ceux qui ont récolté la chenille. D’après BARRETT, la chenille n’en use pas ainsi en capti- vité. Il serait intéressant de faire des expériences pour établir que c’est bien l'instinct qui guide la chenille et qu’elle ne ronge pas indifféremment tige et feuilles. La chenille présente aussi cette par- ticularité qu’elle se sert de ses pattes anales pour rejeter ses crottes au loin. La température avance ou retarde considérablement le développement de l'espèce ainsi qu’on peut le constater par les ren- seignements donnés par TuTrT (p. 479). Ici, la larve est ordinaire- ment adulte dans la seconde semaine de juin. Cette année, chenille et papillon ont été aussi rares dans la forêt de Soignes qu’ils y sont habituellement abondants. II y a chez les espèces payant un large tribut aux Ichneumons des cycles pendant lesquels elles semblent menacées de destruction complète. La chenille de heleroductyla hiverne après avoir mué deux fois. Elle atteint toute sa taille en juin et reste stationnaire quelque temps avant de se chrysalider. On voit par les observations publiées par les auteurs que cette chrysalidation s'opère de différentes facons : d’après GREENING, elle descend le long de la tige en des- sous de l’endroit où elle l’a entamée et s’y chrysalide la tête vers le sol. Cette chrvsalide est ordinairement bien protégée par les plantes plus élevées qui la surplombent. D’après Sourx la chenille se 394 chrysalide sous une feuille flétrie, une motte de terre ou une pierre en s’attachant par le segment anal. D’après HOFMANN la chrysalidation a lieu sur la tige. La chenille à été trouvée non seulement sur le Teucrium scorodonia, mais encore sur les Teu- crium botrys et chamædrys et sur le Marrubium vulgare. Jusqu'ici la variété celeusi FREY n’a pas été observée en Belgique. Il y a chance de la trouver aux rochers de Serin près de Han-sur-Lesse, lieu bien connu des botanistes, où la plante nourricière, Teucrium chamædrys, pousse en abondance. Un autre Ptérophore fort intéressant se rencontre dans la forêt de Soignes. Si l’on m'avait interrogé au début de cette saison au sujet de l’abondance relative ou de la rareté de Capperia hetero- dactyla et de Fredericina nemoralis Zeller, j'aurais attesté l’abon- dance de heterodactyla et l’extrême rareté de nemoralis et j'aurais versé dans une double erreur. Le papillon de nemoralis se tient pendant le jour immobile sur les ronces ou sur les buissons et se laisse tomber sur le sol au moindre choc. Il doit prendre sa revanche la nuit, car ses sarabandes nocturnes peuvent seules expliquer le fait qu'il est si promptement défraichi. Ayant puisé ces renseignements dans mes lectures, je voulus cette année cher- cher la chenille dans le but de vérifier si l’espèce est aussi rare qu’elle semble l'être, le papillon étant presqu’introuvable; mais la lecture des auteurs me laissait fort perplexe quant à l’époque à laquelle cette chenille termine sa croissance. Je commençai à chercher le 23 juillet. À ma grande surprise je m’y prenais beau- coup trop tard. En effet, au bout de deux heures de recherches j'avais recueilli 20 chrysalides et 4 chenilles dont une se chrysalida en route. Je constatais plus tard que j'avais cessé ma chasse près d’un endroit où l’espèce était plus abondante encore. La première éclosion eût lieu le 26 juillet et la dernière le 9 août. Toutefois l’espèce a commencé à éclore avant le 26 juillet, car dès le 93 j’avais observé des chrysalides vides. On trouve #emoralis dans toutes les parties de la forêt de Soignes où pousse le Senecio nemorensis. Nemoralis a longtemps été considéré comme une variété de calodactyla SCHIFF. et DENIS — Zetterstedtir Z. Mais STANDFUSS a fait valoir les grandes différences dans les habitudes des deux espèces. Il est d’ailleurs à remarquer que calodactyla vole avant ainsi qu'après nemoralis (cette année j’en ai pris un exemplaire très frais à la date du 19 septembre). Il ne peut donc être une seconde géné- ration de cette espèce. HOFMANN à fait la remarque que la validité de l’espèce est établie par les différences dans les apophyses du pénis et du neuvième sternite (Turr, p. 161). On trouve calodactyla isolément dans la forêt et dans les haies, mais l’espèce doit être réellement rare, car le papillon à la diffé- 395 rence de celui de nemoralis est mis facilement à l’essor par un temps ensoleillé et ne se rencontre qu'isolément et en fort petit nombre. Les chenilles des deux espèces ont des points de ressem- blance mais diffèrent assez pour ne pouvoir être confondues. Ainsi chez nemoralis, la tête et les plaques sont noires au lieu d’être brunes. La taille diffère également : celle de nemoralis atteint une longueur de 14 millimètres sur 2 de large. Calodactyla Scarrr. et DENIS (Zetterstedtii Z.) a été désigné comme étant le type du genre Fredericina créé par Turr en 1905 (Ent. Rec., xvii, p. 37). La création de ce nouveau genre était motivée par des différences tranchées dans les premiers états comparés avec ceux des Platyptilia (Turr, p. 161). Comparés avec des exemplaires que j'ai reçu de la Saxe, nos reinoralis sont plus foncés et d’un ton plus chaud. La troisième espèce sur laquelle ont porté mes observations est Adkinia graphodactylus Tr. variété pneuwmonanthes Bürr., espèce propre à la Campine où elle pullule. TUrT eu relatant ce qui a été écrit sur ces deux formes (pp. 519,520) arrive à cette conclusion que graphodactylus est la forme propre aux montagnes et preumo- nanthes celle propre aux plaines. C'était l’opinion formelle de HOFMANN. J'avais signalé, il y a quelques années, la capture de la chenille à une date que je croyais tardive, le 11 août. Je me suis rendu cette année à Heide le 13 et Le 22 août. J’y ai capturé à cette occasion cinq chenilles. en peu d’instants car je ne les ai pas cherchées spécialement. On peut donc les trouver pendant tout le mois d'août. Toutefois le 22 le papillon volait déjà en abondance. Je crois que la meilleure période pour récolter la chenille commence vers le 15 juillet. Les recherches sont facilitées en né cueillant que les fleurs de Gentiane passées. Si l’on met les chenilles dans une boîte vitrée, elles vont se suspendre au verre du couvercle pour se chry- salider et l’éclosion a lieu au bout de dix jours. Il existe une grande affinité entre cette espèce et coprodactylus ZELLER. Les chenilles de Ptérophores vivant sur les Gentianes sont étroitement alliées, plus étroitement que ne-le sont ordinairement des espèces distinctes (TUTT, p. 523). CHAPMAN n’a observé qu’une très légère différence entre les organes génitaux de Adkinia zopho- dactylus, Adkinia coprodactylus et Adkinia graphodactylus var. preumonanthes. Le genre Adkinia a été créé par Turr (Ent. Record, xvii, p. 37) dans le but de séparer bipunctidactyla et autres espèces voisines d'avec le genre Stenoptilia dont pterodactyla est le type. HOFMANN avait séparé le genre Stenoptilia en deux groupes en se basant sur les caractères des imago ; mais la découverte des premiers états a 396 fait également découvrir des dissemblances notamment dans la disposition du système pileux des chenilles. Nous voyons par ce court aperçu que l’étude des Ptérophores dans leurs premiers états a été poussé fort loin. [Il reste pourtant des lacunes et notre pays riche en espèces se prête fort .bien aux obser- vations pouvant compléter nos connaissances. Il reste entr’autres à découvrir la facon dont les chenilles de divers Ptérophores hivernent. Au nombre de ces chenilles sont celles de ?latyptilia gonodactyla Scairr. et DENIS et cependant c’est le plus commun de de nos Plérophores. On le trouve partont où le Tussilago farfara pousse en abondance, même dans les lerrains vagues des villes. Nous ne connaissons pas non plus les mœurs des jeunes chenilles hivernantes d’Adkinia bipunctidactyla ScoPoLr dont nous ne possé- dons qu’une forme : plagiodactylus STr. Il semble en effet établi que la forme /lodgkinsoni GREGSON ne se compose que d’exem- plaires passés. Pour ce qui concerne la forme aridus Z. il est dou- teux qu’elle doive se rattacher à bipunctidactyla. C’est l'opinion de Turr et de HOFMANN. En ce cas les exemplaires rattachés sous le nom d’aridus à bipunctidactyla par des entomologues anglais ne seraient pas des aridus Z., forme méridionale qui est peut-être une espèce valable. Aridus Z. vit sur une Primulacée /Coria monspelien- sis) et le papillon est plus grand d’après HERRICH-SCHäFFER que celui de Loewi Z. /zophodactylus Dup.). Il résulte encore de tout cela que les bipunctidactyla de très petite taille que j'ai trouvés jadis aux bords des mares dans la lande de Calmpthout ont été déterminés à tort comme étant des aridus Z. Ces Ptérophores étaient plus petits que Loeiwi Z. (14 à 16 millimètres) et appartenaient à l’aberration minor TUTT. SNELLEN (Vlinders van Nederland, 11, p. 1039) men- tionne deux formes dont la plus petite se distingue surtout par un ton plus pâle. En Angleterre il existe aussi deux principales formes, mais c’est au contraire la plus petite qui est la plus foncée. Pour guider ceux qui seraient tentés de faire l’élevage ab 0vo, je crois devoir rappeler que l’œuf est pondu sur les fleurs, jamais sur la tige ou sur les feuilles. La ponte a lieu en août. Il est douteux que Crombrugghia distans Z. se trouve encore en Belgique. J'en ai trouvé quelques exemplaires, il v a sept ans, à Coq-sur-Mer, point de la côte qui fait face à son aire de dispersion en Angleterre. À l'endroit où l'espèce volait on a installé un jeu de golf etles plantes basses dont la dune était tapissée et parmi les- quelles se trouvait la plante nourricière ont disparu par suite de plantations de peupliers. L’œuf de distans n’est pas décrit et l’on connait peu de chose des mœurs de la chenille qui n’a été décrite que par deux spécimens capturés:près de Merton en août sur le Picris hieracioïdes et dont l’un périt tandis que l’autre donna ua Ichneumon. 997 Le genre Crombrugghia créé par TUTT forme une des sections de la tribu des Oxyptilidi. Il correspond à la section À d'Oxyptilus de ZELLER (lin. Ent. VI, p. 342), à la section 4 de HERRICH-SCHÂFFER du genre Oxyptilus et au groupe Î de HOFMANN, Section A. Les trois caractères les plus frappants de l’insecte parfait sont : 1° La profondeur de la fente de l'aile supérieure; 2° la tendance à la forme linéaire du lobe inférieur de laile supérieure et 3° la lon- gueur de la troisième plume de l'aile inférieure, ainsi que la posi- tion qu'y occupe l’écaille en relief. Crombrugghia distans est donc à rechercher dans nos dunes. Plusieurs espèces de Ptérophores restent d’ailleurs à découvrir dans le pays. L'année dernière encore, la chenille de Porritiq galacto- dactyla SCHIFF. (Alucita galactodactyla HB. du cat. REBEL) a été découverte dans le Hainaut par notre zélé collègue M: DUFRANE. Indépendamment des lacunes restant à combler dans l’histoire des premiers états des Ptérophores, un assez vaste champ s'ouvre devant ceux d’entre nous qui se proposeraient de se spécialiser dans cette étude. MESSIEURS, Re La Société entre dans sa 53° année d'existence. Nous avons eu à déplorer la perte d’un de nos membres fondateurs, M. WEYERS, qui prit longtemps une large part à nos travaux et ne cessa d’v porter le plus vifintérêt. La mortde M. MARTIN JACOBY, auteurde nombreux mémoires sur les Chrysomélides, fut une grande perte pour la science. Nous avons perdu un membre honoraire, M. le professeur Mayer, de Vienne, dont les travaux sur les Cynipides, les Fourmis, les Bélostomides, etc., font autorité. M. HAVERKAMPF vient de nous être enlevé prématurément. Nous nous souvenons tous avec quel zèle et quel succès il S’occupait des variétés et aberrations de nos Lépidoptères indigènes. Les regrets qu'il laisse parmi nous témoi- gnent de la sympathie générale que lui avait concilié l’aménité de son caractère. Il délaisse une collection admirablement tenue, riche en variétés et en aberrations indigènes. Il serait vivement à sou- haiter qu'elle ne prenne pas le chemin de l'étranger. Le décès du baron DE MorFaRTs décédé après une courte maladie porte à quatrele nombre des membresdécédés.Septnouveaux membres ontété admis, quatre ont donné leur démission et il a été procédé à quatre radia- tions. La Société se compose actuellement de 11 membres hono- raires et de148 membres effectifs dont 19 à vie, au total 159. Le nom- bre de nos membres effectifs indigènes s’élève à 70. L'ensemble de nos publications pendant l’année écoulée est. important et dépasse méme quelque-peu celui de l'année précé- 398 dente. Elles contiennent des travaux biologiques et descriptifs de grand intérêl. Nous avons publié en outre deux volumes de Mémoires. Grâce à l’inlassable et intelligente sollicitude de notre trésorier, : M. FOLOGNE, nos finances se maintiennent dans la même situation que celle de l’année dernière, l’écart de l'excédent de cette année ne dépassant celui de l’année écoulée que de quelques francs. Nos collections confiées au Musée d'Histoire naturelle sont tou- Jours en parfait état de conservation et l’objet des soins les plus assidus. Sur le point de déposer le mandat que vous m'avez confié, je tiens à vous exprimer ma gratitude pour l'honneur que vous m'avez faif et pour l’aide bienveillant avec lequel vous avez allégé ma tâche. J'en conserverai toute ma vie un souvenir reconnaissant. (Applaudissements.) — M. FOLOGNE, trésorier fait l'exposé de la situation financière de la Société. Les comptes de 1907 sont approuvés. L'assemblée adopte le projet de budget pour 1909. Le montant de la cotisation annuelle est maintenu à 16 francs; le prix du tome LIT des Annales est fixé à 18 francs; le prix de chacun des Mémoires XV et XVI a été fixé à fr. 7.5), avec la réduction habituelle pour les libraires. — M. SEVERIN se fait l'interprète de tous en félicitant M. FOLOGNE, de son heureuse gestion des finances de la Société. (A pplaudis- sements.] — M. T._SCHOUTEDEN, au nom]de M. LEprOU, empêché d'assister à la séance, e, donne one du rapport de la Commission de surveil- lance des do à qui est approuvé. Copie en sera transmise à M. le Directeur du Muse d'Histoire naturelle. — M. À. HANDrIRSCH, de Vienne, est élu membre honoraire en remplacement de M. G. MAYR, décédé. — M. LAMEERE est élu président de la Société pour la période 1909-1910. — M. LAMEERE remercie l’assemblée d’avoir bien voulu lui confier la présidence et déclare qu'il fera tous ses efforts pour que la Société Entomologique de Belgique continue à marcher de l'avant. (Applaudissements.) —— MM. DESNEUX, FOLOGNE, PuTzEys et WILLEM sont élus membres du Conseil d'administration. M. PuTzEYs achèvera le mandat de ES D TER TE Te. mnt dé he à M. LANEERE, nommé Président, et sera soumis à réélection ‘dans un an. 399 -— MM. BALL, GUILLEAUME et ROELOFS sont réélus membres de la Commission de vérification des comptes. ._— MM. Bivorr et LEeprou sont réélus membres de la Commission de surveillance des collections. — L'assemblée décide d'explorer spécialement en 1907 Overmeire et ses environs. — La séance est levée à 16 1/2 heures. IIS TE DES ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE du 26 décembre 1907 au 26 décembre 1908 SERVANT D’ACCUSÉ DE RÉCEPTION. J. — Publications périodiques. ALLEMAGNE. 1. Entomologischer Verein in Berlin. Berliner Entomologische Zeitschrift, LIT, 2-4; LIEE, 4, 2. 19 . Deutsche Entomologische Gesellschaft. Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1908, 1-6; 1909, f. Katalog der Aphodiden, von À. SCHMIDT pp. 33-80; 113-141. . Entomologischer Verein zu Stettin. Entomologische Zeitung, 69, I-IT; 70, I. Co PS . Entomologischer Verein « Irls » zu Dresden. Deutsche Entomologische Zeitschrift «Iris », 1905, 2; 1907, 4; 1908, 1-2. . Gesellschaft der naturforschender Freunde zu Berlin. Sitzungsberichte, 1907, 10 ; 1908, 1-8. Verzeichnis der Mitglieder, 1908. (d 6, Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. Zeitschrift für Entomologie (neue Folge), XXXIHIT. . Zeitschrift für Wissenschañftliche Insektenbiologie, 111, 8-12 ;IV, 1-11; Nachdruck, Band IIT, Hefte 1-7. —] 8. Entomologisches Wochenblatt (Insekten-Bürse), XXIV, 39-52; XX, 1-36. 10. due 401 Zoologischer Anzeiger herausgegehen von Prof. E. Korschelt, XXXI, 26; XXXIT, 15-26; XXXIII, 1-16; 19-935. Künigliche Sächsische Gesellschaft des Wissenschaften zu Leipzig. Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische Classe, 1908, I-V. Künigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München. Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe, 1907 3:-11908; 1" . Naturwissenschaïîtlicher Verein für Sachsen und Thüringen. Zeitschrift für Naturwissenschaften, 79, 5-6. . Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen in Greifswald. Mittheilungen, 39, 1907. . Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden und Westpha- lens. Verhandlungen, LXIV, 1-2. Sitzungsberichte, 1907, 1-2. . Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle. Zeitschrift für die gesaramten Naturwissenschaften, 80, I-IL. . Küniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Sitzungsberichte, 1907, 39-53; 1908, 1-39. . Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. Verhandlungen, dritte Folge, X V. . Senckenbergische naturforschende Gesellschaft. . Bericht, 1908. . Naturwissenschaftlicher Verein in Karlsruhe. Verhandlungen, XX. . Nassauischer Verein für Naturkunde. Jahrbücher, 6. . Naturwissenschaftliche Gesellschaft « Isis » zu Dresden. Sitzungsberichte, 1907, 2 ; 1908, 1. . Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein in Kiel. Schriften, XIV, 1. . Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. Berichte, XVII, 1. 402 24. 6. @© Oo Naturhistorisches Museum in Hamburg. Mittheilungen, XXIV. 5. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. Abhandlungen, XIX, 2. . Entomologische Blätter, IV, 1-10; 12; 18. . Naturforschende Gesellschaft in Danzig. Schriften, (2) XII, 1-2. 23. Westpreussischer Botanisch-Zoologischer Verein. Bericht XXX, 1908. . Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg. Schriften, 47. . Verein für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg. Verhandlungen, XIII. . Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinisch Deutsche Akademie der Natur- forscher. Nova Acta, LXX VIII, 85-87. Leopoldina, 42 (1906). . Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. Jahresbericht, XV. . Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburg. Berichte, XI (1905-1906). N'ont rien envoyé : . Naturhistoricher Verein in Augsburg. . Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode. . Naturwissenschaîtlicher Verein zu Osnabrück. . Westfälicher Provincial Verein für Wissenschaft und Kunst. . Offenbacher Verein für Naturkunde. Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena. . Naturwissenschaftlich Verein zu Chemnitz. . Niederrheinische Gesellschaft für Natur- und Heïlkunde zu Bonn. © (ep? 403 . Société d'Histoire naturelle de Metz. 1. Zeitschrift für Naturwissenschaften zu Stuttgart. . Naturwissenschaftlicher Verein von Elbertfeld und Barmen. . Münchener Koleopterologische Zeitschrift. . Verein für Naturkunde zu Cassel. . Naturhistorische Gesellschatt in Colmar. . Gesellschaft für Natur- und Heilkunde in Dresden. . Verein für Naturkunde zu Zwickau. . Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg. . Physikalisch-Medicinische Societät zu Erlangen. . Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Giessen. . Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg. ANGLETERRE ET COLONIES. . Entomological Society of London. Transactions, 1907, 4-5; 1908, 1-2. . The Entomologists Monthly Magazine, 524-536. 3. The Entomologist, 536-545. . The Entomologists Record and Journal of Variation, XIX, 12; XX, 1-12. . Zoological Society of London. Proceedings, 1907, pp. 747-1121 ; 1903, pp. 1-782. Transactions, X VIIE, 2, 3. List of the Fellows, 1908. . The Zoologist, 133-144. . Linnean Society of London. Journal, Zoology, 197, 198, 203, 204. Proceedings, Oct. 1908. List of Fellows, 1908-1909. . The Canadian Entomologist, XL, 1-12. 55 dE 14: 48: 19; Le Naturaliste Canadien, XXX V, 1-11. Geological Survey of Canada. Section of Mines, Report X VI (952) 1904; Geological Reports, n% 949, 953, 95$, 968, 982, 986, 996, 1028; 959, 979,988; 992. General Index to Reports 1885-1906 (n° 1000). The Falls of Niagara, by J: W. W SPENCER, Ottawa 1907. Australian Museum Sydney Records, VI, 6; VII 1, Report, 1907. . Natural History Society of Glascow. Transactions, (2) VIIL, 1. . South African Museum. Annals LV: 854V, DENT, 15: VIT, 41227 keport for 1907. . The South London Entomological and Natural History Society. Proceedings, 1907-1908. . Linnean Society of New South Waies. Proceedings, XXXILI, 53, 4. . Entomological Society of Ontario, Canada. eport, XXX VIII. . Royal Society of South Australia. Transactions and Proceedings, XXXI, 1907. Queensland Museum. Annals, n°8. Nova Scotian Institute of Science. Proceedings, XI, 3-4; XII, 1. N'ont rien envoyé : . Indian Museum. 2. Royal Society of Tasmania. . Asiatic Society of Bengal. . Belfast Natural History and Philosophical Society. . British Museum, Zoological Department. . Birmingham Philosophical Society. & É — LO (6) En ae ‘1 De ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, Lil 19 11 1909. . | 405 AUTRICIHE-HONGRIE. K. K. Zoologisch-Botanische Gesellschaft in Wien. Verhandlungen, LVII, 1907. Museum Nationale Hungaricum. Annales historico-naturales Musei, VI, 1-2. . Wiener Entomologische Zeitung, XX VII, 1-10. . Societas Entomologica Bohemiæ. Acta, IV, 4: V, 1-3. Rovartani Lapok, XIV, 9-10; XV, 1-9; 5-6. . Wissenschaftlicher Club in Wien. Monatsblätter, XXIX, 3-4; 6-12; XXX, 1. Beilase zu den Monatsblätter, XXX, zu n' 1. . Kônigliche Bühmische Gesellschaft der Wissenschaften in Prag. Sitzungsberichte, 1907. Jahresbericht, 1907. VeJpovski, Untersuchungen über die Reifungetc., Prag 1907. . Kais. Künigl. Nalurhistorisches Hoïmuseum. Annuler XXE 3245 XXI, 1: Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften zu Hermannstadt. Verhandlungen, LVIT, 1907. . Societas Scientiarum Naturalium Croatica, XIX. . Vere.n zur Verbreitung naturwissenschaftlicher Kenntnisse in Wien. Schriften, XLVIHL. Naturwissenschaftlicher Medicinischer Verein in Innsbrück. Bericht, XXXI, mit Beilage. Naturwissenschaftlicher Verein des Trencsener Comitates. Jahresheft, 1906-197. Kaiseriiche Akademie des Wissenschaften in Wien. Mathematisch- Naturwissenschaftliche Classe. Sitzungshberichte, CXV, 1-10. Mitteilungen der Erdeben-Commission, XXXI. . Naturforschender Verein in Brünn. Vérhandlungen, XLIV, XLV. Bericht der meteoro. Commission, XXIV, XXV [A ot 406 16. Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz. Mitteilungen, #4, I-IL. 17. Mathematische und Naturhistorische Berichte aus Ungarn. XXI, XXIT: 18. Ungarische Centralbureau für ornithologische Beobachtungen. Aquila, XIV. N'ont rien envoyé : 1. Verein für Naturkunde zu Presburg. 2. Künigliche Ungarische Naturwissenschafîtliche Gesellschaft zu Buda- pest. 3. Ungarische Akademie der Wissenschaften. 4. Societa Adriatica di Scienze Naturali in Trieste. Qt . Accademia di Scienze, Lettere ed Arti degli Agiati in Rovereto. . Siebenbürgisches Museumverein in Koloszvar. I © . Bosnisch-Herzegovinisches Landes Museum in Saravejo. BELGIQUE. 1. Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Bulletin, 1907, 9-12: 1908, 1-8. Annuaire, 1908. 2. Société Entomologique Namuroise. Revue mensuelle, VIII, 1-4; 9-12. 3. Société Centrale Forestière. Bulletin, XV,-1-12. 4. Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. Mémoires, (6) IX. 5. Société centrale d'Agriculture de Belgique. Journal, LV, 2-5;7,8; LVI, 1, 6. Ministère de l’Agriculture, de l'Industrie et des Travaux publics. Bulletin de l’administration de l’Agriculture, I, 1-8. © [Se Ÿ2 @L . Société royale Linnéenne de Bruxelles. La Tribune Horticole, IF, 79-105. La Tribune des Sociétés Horticoles, 1-11. . Cercle des Naturalistes Hutois. Bulletin, 1907, 1-4. 9. Société royale des Sciences de Liége. Mémoires, (3) VII. N'ont rien envoyé : . Société royale Zoologique (Malacolog:que) de Belgique. Musée du Congo. . Expédition Antarctique Belge. . Annales de Biologie Lacustre. . Société royale de Botanique de Belgique. . Société belge de Microscopie. . Musée royal d'Histoire Naturelle de Belgique. DANEMARK, SUEDE Er NORVÉGE. . Entomologiska Füreningen i Stockholm. Entomologisk Tidskrift, XX VIII, 1-4. . Entomologisk Forening af Kjübenhavn. Entomologiske Meddelelser, (2) IE, 3. . Konglige Svenska Vetenskaps Akademien. Arkiv for Zoologi, IV, 1-4. . Kongelige Danske Videnskaber Selskab. Oversigt over der Forhandlinger og dets Medlemmers Arbej- der, 1907, 5-6, 1908, 1-5. . Stavanger Museum. Aarshefte, 1907. . Kongelige Norske Videnskaberner Selskab. Skrifter, 1907. . Kungl. Vetenskaps Societetens Upsala (Regia Societas Scientiarum Upsaliensis). Bibliographia Linneana par J.-M. HuLrH, I, 1. 408 8. d DO CO 1 Universitas Lundens:s. Acta, (2) HE ES0 7: Tromsô Museum. | Aarsberetning, 1906, 1907. Aarshefter, 25, 1902. N'a rien envoyé : . Université de Christiania. ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD. . American Entomological Society. Transactions, XXXIIL, 4; XXXIV, 1-3, Entomological News, XIX. 2-10. . New-York Entomological Society. Journal, XVI, 1-3. Museum of Comparative Zoclogy of Harvard College, in Cambridge. Bulletin Li, 7-12; KENTIL AS XILIX 75 EAGLE Memoirs, XXXV, 2; XX VI, G. Annual Report of the Curator for 1906-1907; 1907-1908 ; Peabody Museum, Report, XLI. | Louis AGASssiz by W. JAMES; Harvard University Mus. by A. AGASSIZ. . The American Naturalist, 492-497 ; 499-504. . American Journal of Science, (4) 145-156. United States Department of Agriculture. Bulletin (new ser.), 64, IV, V:67; 68, V-VIL: 73; 74; 75, I-IIT, 76. Bureau of Entomology, Technical Series, 15; 16, I-IT. Circulars, 50, 96, 97-99; 101-103; 105; 20 revised, 76 id; 5 id.; 8 id.; 38 second revise; 95, revision of 56. Farmer’s Bulletin, 155. . Academy of Natural Sciences of Philadelphia. Proceedings, LIX, 2-3; LX, 1. Lit e) 9: 10. ie 16. LE 21. 409 Chicago Academy of Sciences. Special Publication Number, 2. Amer;can Philosophical Society. Procéedines XL VE T7 4188; American Academy of Arts and Sciences. Proceedings, XCIII, 7-22. Smithsonian Institution. _ U. S. National Museum. Contributions to Knowledge, XXX V, n° 1723; XX XIV, n° 1692. Report, 1906; 1907. Miscellaneous Collection, L, 1772, 1780; LI, 1791, 1803-1805- 180 LTÉE 172; Proceedings, XXXIHE. Annals of the Astrophysical Observatorv, IE, 1908. . University of Illinois. — Agricultural Experiment Station. Bulletin, 119-193; 126-198. 3. New-York Agricultural Experiment Station. Bulletin, 293-302. Technical Bulletin, n° 6. . University of the State of New-York. New-York State Museum. Annual Report, 59, I-IV; 60, IV. Report of the State Entomologist, n° 25 (1907). . Brookiyn Institute of Arts and Sciences. Bulletin, I, 11-13. report, 1907. Boston Natural History Society. Proceedin:s, XXXITII, 3-9. Wisconsin Academy of Sciences. Transactions, XV, 2. . Entomological Society of Washington. Proceedings, IX, 1-2. . Philippine Bureau of Science, Manila. _— Philippine Journal of Science; General Sciences, If, 5-6; IIT, 1-4; Medical Sciences, Il, 5-6; LIT, 1-4. . Zoological Society of Philadelphia. Report, XXX VI. Elisa Mitchell Scientific Society. Journal, XXUI, 3, 4; XXIV, 1-2: . Academy of Sciences of Saint-Louis. Transactions, XVI, 8-9; XVII, 1-2; XVII, 1. . University of Kansas. Bulletin, VI, 2. . Connecticut Academy of Arts and Sciences. Yale University; Transactions, XIIT, pp. 149-548. ». California Academy of Natura! Sciences. Proceedings, (4) EL, pp. 1-6; IE, pp. 1-40. . New-York Academy of Sciences. Annals XVI ASS XVII 12; . Buffalo Society of Natural Sciences. Bulletin, VII, 6; IX, 1. . Academy of Sciences, Washington. Proceedings, X, pp. 51-166. . Minnesota Academy of Natural Sciences. Bulletin, IV, 1 (2). N'ont rien envoyé : . Laboratories of Natural History of the State University of lowa. . Hawaïian Sugar Planters Association, Experimental Station, Division of Entomology. . Cold Spring Harbor Monographs. . New-lersey Agricultural Experiment Station. . Delaware College Agricultural Experiment Station. . Tufts College Studies. . Geological and Natural History Survey of Minnesota. . Rochester Academy of Sciences. . Wisconsin Geological and Natural History Survey. . The Entomological Student. . Essex Institute. . American Association for the Advancement of Science. . Portland Society of Natural History. — 1° 19 . Davenport Academy of Sciences. . University of Pennsylvania. . Cornell University. . Chicago Entomological Society. . Maryland Agriculture Experiment Station. . Meriden Scientific Association. . Iilinois State Laboratory of Natural History. . John Hopkins’ University Circulars. 2. Natural History Society of Wisconsin. . U.S. Geological Survey. PORTUGAL. . Academia Polytecnica do Porto. Annaes scientificas, If, 4; III, 1, 2. . Société portugaise des Sciences naturelles. Bulletin, L, 4. N'ont rien envoyé : . Collegio de San Fiel. . Academia Real das Sciencias de Lishoa. ESPAGNE. . Sociedad Espanola de Historia Natural. Boletin, VII, 6-10; VIII, 1-8. Memorias, I, 21-26; V, 2, 4. . Institucio Catalana de Historia Natural. Butleti, (2) IV, 8, 9; V, 1-7. . Sociedad Aragonesa de Ciencias naturales. Boletin, IV, 4-5; VI, 8-10; VIL, 1-7, FRANCE ET COLONIES. . Société Entomologique de France. Bulletin, 1907, 17-21 ; 1908, 1-18. Annales, LXXVI, 3, 4; LXX VII, 1-2. L’Abeïlle, XXXI, 1-2. AA = à Lo) 40; . Revue d’'Entomolpgie : XX VI, 1-9; XX VIT, 1908, n° 1-3. . Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. Putletin, 1907, 1,:5::7: 4908; 1-4. Le Naturaliste, 496; 498-504; 506-518; 521. . Feuille des Jeunes Naturalistes, 447-456; 458, 459. Le Frelon, journal d'Entomologie rédigé par J. Desbrochers des Loges, XV, 10-12; XVI, 1-7. Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. Bulletin, XLIL . Revue Scientifique du Bourbonnais, XX, 1-2; XXI, 1-4. Société des Sciences naturelies de l'Ouest de la France. Bulletin, (2} VII, 3-4. Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. Procès-Verbaux, 1906-1907. Commission météorologique de la Gironde. Observations pluviométriques et thermométriques faites en 1906-1907. . Société Linnéenne de Lyon. Annales, 54. . Société d'Histoire naturelle de Toulouse. Jullétin NE; eT,2; . Société d'Etudes scientifiques d'Angers. Bulletin, (2) XXX VI. . Université de Rennes. Travaux scientifiques, VI (1907), 1-92. . Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, XLI. . Société d'Histoire naturelle de Macon. Bulletin M 32: . Société Linnéenne de Normandie. Bulletin, (5) X. . Société des Sciences historiques et naturelles de Sémur. Bulletin,°XXXIV. se 2 . FINS A3 . Société Linnéenne du Nord de la France. Bullelin, X VIIT. . Société Zoologique de France. Bulletin, XXXT:-XXXIE. N'ont rien envoyé : . Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. Académie d'Hippone. Société Linnéenne de Bordeaux. . Société des Sciences nalureiles et mathématiques de Cherbourg. Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon. . Société d'Histoire naturelle des Ardennes. . Exploration scientifique de la Tunisie. PALIS. . Società Entomologica Italiana. Bullettino, XXX VILE, 3-4; 39; I-IV. Rivista Coleotterologica Italiana, VI, 1-7. Società Italiana di Scienze naturali, Milano. AUDI SZ: XL VII: 1, 2: . Reale Accademia dei Lincei. Ten I Sem... 11,12: 1°%sem., 1-19:2%sem 41 1[Hie Rendiconti dell adunanza solenne del 2 guigno 1908, vol. I. . Reale Accademia delle Scienze di Torino. Atü, XLIT, 12-15. Memorie, (2) LVII. . Accademia Gioenia di Scienze naturali in Catania. Atti, (4) XX. Bollettino, (2) 1-3. . Società Zoologica Italiana. Bollettino, (2) VIII, 7-9: IX, 1-2. . Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa. Processi-verbali, XVII, 1-4. Memorie, XXIII. A4 9. Laboratorio di Zoologia della Scuola d’Agricoltura in Portici. Bollettino, I, 1908. 10. Ateneo di Brescia. Commentari per 1907. 11. Redia, Giornale di Entomologia, IV, 1. 12. 1 Naturalista Siciliano, XX, 1-8. 15. Marcellia, Rivista di Cecidologia, II, 1; VI, 3-6; VII, 1-4. 14. Accademia delle Scienze fisiche di Napoli. Rendiconto, (3) XIIE, 8-12; XIV, 1-7. Atti (2) vol. XIIL, 1908. 15. Societa ltaliana per il progresso delle Scienze. Prima riunione, Settembre 1907 : Atti (1908). 16. Museo Zoologico della R. Università di Napoli. Annuaro n°11227: Centenario della Cattedra di Zoologia, 1806-1906 17. Reale Instituto Veneto di Sc'enze. Lettere ed Arti. Memorie, XX VII, 6-10; XX VIII, 1. N'ont rien envoyé : je . R. Accademia di Scienze di Modena. Le) . Reale Instituto Lombardo di Science et Lettere. . Museo di Storia naturale di Genova. & © . Società dei Naturalisti in Modena. . Reale Accademia di Scienze di Palermo. Qt (en . Reale Instituto d'Incoraggiamento alle Science naturale, economische e technologische di Napoli. JAPON. Tokyo Zoological Society. ‘ Annotationes Zoologicae Japonenses, VI, 3-4. N'ont rien envoyé : 1. Imperial University, College of Agriculture, Tokyo. 2. Sapporo Natural History Society. Le) O2 19 19 co & PAYS BAS &r INDES NÉERLANDAISES. . Nederlandsche Entomologische Vereeniging. Tidschrift voor Entomologie, L, 4; LL, 1-2. Entomologische Berichten, Il, 37-42. Société Hollandaise des Sciences, à Harlem. Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles, (2) XIII, 1-5. . Koninklijke Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-Indie. Natuurkundig Tijdschrift, LX VIT. N'ont rien envoyé : . Nederiandsche Dierkundige Vereeniging. Koninklijke Akademie van Wetenschappen. LUXEMBOURG. . Institut Royal Grand-Ducal. Archives trimestrielles, tomes IT-IIT (1907-1908). N'a rien envoyé : . Fauna. RUSSIE. . Societas Entomologica Rossica. Trudy (Horae), XXX VILL, 1-3. . Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. Annuaire du Musée Zoologique, XIII, 1-3; Beilage zu XII, I @) MES) ;-XIT, II (2); XIT,:3-4. Bulletin, 1907, 18; 1908, 1-8. Société Impériale des Naturalistes de Moscou. Bulletin, 1906, 3-4; 1907, 1-3. Revue Russe d'Entomologie. Tome VII, 1-3. A6 5. Société des Naturalistes de Kiew. Mémoires, XX, 1, 3. 6. Societas Scientiarum Fennica. Observations météorologiques en Finlande, 1897-1898. Acta, XXX VI, 1. Meteorologisches Jahrbuch für Finland, [, 1901 (1908). 7. Naturforscher Verein in Riga. Arbeiten (2) XI, 1908. 8. Naturforscher Gesellschaft bei der Universität Jurjeff(vormals Dorpat) Sitzungsberichte, XVI, 2-4; X VIT, 1-2. Schriften, X VITE. 9. Société Ouralienne d'amateurs des Sciences naturelles. Bulletin, XX VE; XXVIT. N'ont rien envoyé : 1. Société des Naturalistes de la Nouvelle Russie. 2, Societas pro Fauna et Flora Fennica. SUISSE. 1. Schweizerische Entomologische Gesellschaft. Mittheilungen, XI, 7-8. 2. Société Entomologique internationale à Zurich. Societas Entomologica, XXII, 19-24; XXITII, 1-3; 5-18. 3. Société Vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin, XLITT, 160-163. . Naturforschende Gesellschaft in Zurich. Jahresbericht, LIE, 3-4. ES 5. St-Gallische naturwissenschaftliche Geselischaft. Jahrbuch, 1906. 6. Naturforschende Gesellschaft in Basel. Verhandlungen, XIX, 2-3. 7. Société Helvétique des Sciences naturelles. Nouveaux Mémoires, XLIT; XLIET. Actes, 90, I-IT. Compte rendu, 1907. 9 40. 2 . Naturforschende Gesellschaft in Bern. Mittheilungen, 1629-1664. . Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève : Mémoires, XXX V, 4. Société des Sciences naturelles de Neuchâtel. Bulletin, XXXIII, XXXIV. . Société Lépidoptérologique de Genève. Bulletin, D 3. . Naturforschende Gesellschaft Graubündens. Jahresbericht, (2) 48, 49. N'a rien envoyé: Aargauische naturforschende Gesellschaft. AMÉRIQUE CENTRALE er MÉRIDIONALE. . Sociedad cientificàa « Antonio Alzate ». Memorias, XXIII, 5-12; XX V, 2-3; XX VI, 1-9. . Museo Nacional de Montevideo. Anales, VI. . Sociedad Centifica Argentina. \nales, LXIV,.2-6; LXV,1-6;: LXVE, 1. . Museo Nacional de Buenos-Aires. Anales, (3) VII, IX. Sociedad Scientifica de S. Paulo. Revista 1905, 1 ; 1907, 1-8. Museu Goeldi do Para. Boletim;V;"t. N'ont rien envoyé : . Sociedad Mexicana de Historia natural. . Société scientifique du Chili. . Museo nacional de San Salvador. . Museo de Costa-Rica. . Museu Paulista (Sao Paulo). . Museo Nacional de Rio-de-Janeiro. 417 HAS ë II. — Dons des auteurs. ALLUAUD. — Note sur les Coleoptères trouvés dans les momies d'Égypte. -— Le Caire, 1908. Bovie. — Notes sur les Curculionides (2). — Bruxelles, 1907. BOURGEOIS. — Maiacodermes du sud de l’Inde. — Bruxelles, 1907. — Sur le Malthodes neglectus et sa femelle Q aptère. — Paris, 1907. — Sur quelques Malacodermes de l'Inde. — Bruxelles, 1907. CHAMPION. — Synonymical note on two Central-American species of Curculionidæ. — Bruxelles, 1908. CASEY. — Notes on the Coccinellidæ. — London, Ontario, 1908. — Remarks on some new Pselaphidæ. Id. CAUDELL. — Notes on some Western Orthoptera with the descrip- tion of one new species. — Washington, 1908. CERFONTAINE. — Observations sur la larve d’un Diptère, du jeune Microdon. — Liége, 1907. CLARKE. — The Cyperaceæ of Costa Rica. — Washington, 1908. DESGUIN. — La composition segmentaire du thorax des Insectes. — Bruxelles, 1908. Doupou. — Les phénomènes d’homochromisme, d’autotomie, etc. — Mäcon, 1906. FRANKLIN, — On a Collection of Thysanoptera from Barbados and St-Vincent Island. — Washington, 1908. FELSCHE. — Coleoptera Coprophaga from Kilimandjaro. — Upsala, 1908. FoREL. — Formicides du Musée National Hongrois. — Budapest, 1907. — Nova Speco kaj nova gentonomo de Formikaj.— Genève, 1908. — Formiciden aus dem Naturhist. Mus. Hamburg. — Hamburg, 1907 — Ameisen aus Java. - Hamburg, 1905. — Ameisen aus Madagaskar, den Comoren und Ostafrika. —- Stuttgart, 1907. GADEAN DE KERVILLE, — Note sur la présence dans les cavernes du Triphosa dubita L., etc. — Paris, 1905. GODMAN. — Note on the American species of Hesperiidæ described by P16z. — London, 1907. GEBIEN. — Tenebrioniden ges. von SJüsTEDT in Kamerun. — Stockholm, 1904. ET CT. 0 ii \ + ses 419 GEBIEN. — Revision der Pycnocerini LAC. — Berlin, 1904. GESTRO. — Materiali per lo studio delle Hispidæ, XIX (Florence, 1903), XXV (Florence, 1904), XXIV (Florence, 1905), XXI (Gênes, 1905), XXV (Gênes, 1906). GILLET. .— Remarques sur quelques Coprides du Musée de Gènes. — Gênes, 1907. JANET. — Mémoires sur les Fourmis, 16-20. — Paris, 1907. KERREMANS. — Monographie des Buprestides, T. II. — Bruxelles, 1907. LAMBERTIE. — Captures d’'Homoptères de la Gironde. — Paris, 1908. — Capture de deux Hémiptères nouveaux. — Paris, 1907. — Faunules hémiptérologiques. — Bordeaux, 1908. — Notes hémiptérologiques. — Bordeaux, 1908. — Notules hémiptérologiques. — Bordeaux, 4907. — Notes sur le genre Limobius ICH. — Bordeaux, 1902. LAMEERE — La Paléontologie et les Métamorphoses de Insectes. — Bruxelles, 1908. MAxoON. — Studies of Tropical American Ferns, n° 1. — Washington, 1908. OLIVIER. — Descriptions de Lampyrides nouveaux. — Bruxelles, 1907. 3 PIERCE. — Descriptions of new Curculionidæ. — Washington, 1908. PouLToN. — Hope Reports, vol. VI. — 1906-1908 (Oxford, 1908). ROUSSEAU. — Les Hyménoptères aquatiques. — Bruxelles, 1907. RATHBUNR. — The Brachyura and Macrura of the Hawaiian Island. — Washington, 1906. SCHERDLIN (P.) — Einiges über die Steckmücken. — Güben, 1908. WARREN. — Descriptions of new species of South American Geome- tridæ. — Washington, 1908. WILLIAMSON (E.-B.). — The Dragonflies of Burma, etc., IL. — Washington, 1907. WEBER (S.-E.). — Mutation in Mosquitoes. -— Lancaster, Pa., 1907. — Polygenesis in the Eggs of the Culicidæ. — 1907. 420 SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le baron Micuez-EpMonp de SELYS-LONGCHAMES premier président, membre fondateur de la Société. LISTE DES MEMBRES au 26 décembre 1998 Membres honoraires, MM. AURIVILLIUS (Prof. O.-Christopher), intendant au Musée d' ME naturelle de l'Etat (Riksmuseum), à Stockholm. BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, Madrid. EMERY (Ch), professeur de zoologie @à l'Université de Bologne (Italie). EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), D' Philos., leeraar aan de hoogere burgerschool, Stationsweg, 79, ’s Gravenhage (La Haye). FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France. FOREL (D' Aug.), ancien professeur à l'Université de Zurich, à Yvorne (Suisse). HANDLIRSCH (A.\, Kustos am K.K Naturhis torischen Hofmuseum, Wien (Autriche). KRAATZ (G.), Dr Philos., ee d'honneur de la Deutsche Ento- mologische Gesellschaft, membre honoraire de diverses Sociétés entomologiques, Linkstrasse, 28, W., Berlin. POULTON (E.-B.), Hope Professor of Entomology, Oxford Univer- sity (Angleterre). REUTER (0.-M.), professeur à l'Université d'Helsingfors, Henriksga- tan, 9, Abo (Finlande). SIMON (Eug.), membre de la Société entomologique de France, ete., Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 16, à Paris: STANDEUSS (M.), D' Philos., professeur à l'Ecole polytechnique et directeur du Musée entomologique de l'Ecole polytechnique de Zurich, Klosbachstrasse, 46, Zurich-Hottingen (Suisse). 421 Nieimbres effectifs. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les ‘noms en grands caractères sont ceux des membres à vie. MM. ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, boulevard Chave, 200, à Marseille. — Insectes paléarc- tiques, sauf Lépidoptères. ANDREWS (H.-E.), 8, North Grove, Highgate W., à Londres. —Coléoptères. ArGop-VALLON (A.), à Crest (Drôme, France), — Longicornes. Bazz (Francis-J.), rue Belliard, 160, Bruxelles. — Lépidoptères paléarctiques. BeauLteu (G.), boîte 2168, à Montréal (Canada), — Coléoptères. Becker (Léon), artiste peintre, avenue Louise, 37, à Ixelleslez-Bruxelles. — Arachnides. BERGE (Albert), professeur à l'Université de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Coléoptères (Scara- béides et Cétonides). BERGROTH (D' Ewald), docteur en médecine, 7, West Superior Street, à Duluth, Minn. (Etats-Unis). — Entomologie générale, Coléoptères. BERvOETs (R.), étudiant, rue van Maerlant, 52, Anvers, — Entomologie générale. Bivorr (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Coléo- ptères de Belgique. BLANDFORD (W.-F.-H.), Arundel Gardens, 12, à Londres. — Scoly- tides et Tomicides du globe, Entomologie forestière. BLANCHARD (L.), rue de Pascale, 36, à Bruxelles. — Lépidoptères. BorcEeau (Henri), ingénieur, rue Pierre Joignaux, 6, Bois-Colombes (Seine). — Lucanides. Boxprotr (J.), rue Potagère, 95, à Bruxelles. — Staphylinides. BourGeois (Jules), à Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch, Alsace), — Coléoptères malacodermes exotiques, spécialement Lycides. Bovie (Albert), rue Neuve, 90%, à Bruxelles. — Curculionides. BRAEM (René), rue du Monastère, 28 à Bruxelles. — Cétonides. Brepp (Gustav), Oberlehrer, Ochserleben (Allemagne). — Hémiptères. -Burr (Malcolm), Eastry, S. O., Kent, Angleterre. — Orthoptères. Canpëze (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spéciale- ment Bombycides. Casey (Thomas-L.), capitaine du génie, K. Street, 1419, N. W., à Washington, D. C. (Etats-Unis). — Coléoptères (Clavicornes). CHAMPION (G.-C.), membre de la Société entomologique de Londres, Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). — Coléoptères de l'Amérique centrale, Ténébrionides. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, LII 19 11 1909. 26 422 CHARGgoIs (Ch.), professeur à l’Université de Bruxelles, rue de l’'Orme, 11, Bruxelles. — Entomologie générale, CxoBauT (D' A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. — Mordellides et Rhipiphorides. CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles. — Chrysomé- lides. CoLMaxT (F.), commandant, rue des Groisades, 6, à Bruxelles. : — Iusectes du Congo. CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à Ixelles lez-Bruxelles. — Microlépidoptères. DE HEenniN (Dom Guy), professeur à l’abbaye de Maredsous, par Mare- dret (Namur), — Lépidoptères. DELLA BEFFA (D' J.), vià Gorto, 3, à Turin (Italie), — Lépidoptères. DEerEenNE (Fritz), boulevard d'Omalius, 10, à Namur. — Lépidoptères du pays. DESBROCHERS DES Loces (J.), membre de la Société entomologique de France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Coléo- ptères européens, Curculionides européens et exotiques. DesGuiIN (E.), étudiant en médecine, 68, avenue des Arts, à Anvers, — Entomologie générale. Desneux (Jules), rue du Midi, 19, à Bruxelles. — Termitides et Paus- sides. DE WISPELAERE (M.), rue Saint-Jean-Népomucène, 36, Bruxelles. — Coléoptères, DisTANT (W.-L.), Shannon Lodge, Selhurst Road, South Norwood (Angleterre). — Hémiptères. er DoBseLeer (F, de), château de Frasnes-lez-Gosselies. — Chrysomé- lides. Doanix (Paul), Villa Molitor, 11, à Paris (X VI®). — Lépidoptères. ù DorDu-bE BoRRE (D' KF.), Villa La Fauvette, Grand Saconnex, près xenève (Suisse). — Biologie. Dugois (Ed.), rue du Tabellion, 15, à Ixelles lez-Bruxelles. Re. du pays. Du CANE GopMaAx (F.), membre de la Société entomologique de Londres, 45, Pont Street, Cadogan Square, à Londres S. W. — Lépido- pières. | DuFRANE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). — Lépido- ptères. Dupoxr (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l'Académie royale de Belgique et de diverses Sociétés savantes, au Musée d'Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale. Dupuis (P.), lieutenant, #8 rue de l'Abbaye, à Bruxelles. — Lébiides d'Afrique. ErcueLzBAum (F.), Dr, Spaldingstrasse 150, Hamburg. — Staphylinides. ENGeLs (Ch.), 83, rue de l’Arbre-Bénit, Ixelles lez-Bruxelles. — Coléo- ptères. Ferscne (C.), Dresdenerstrasse, 27, à Hp — Entomologie générale. 423 FLeurraAux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne, — Coléoptères. Forrsrer (D' Fr.), à Mannheim, E. 8, 10 (Hafenstrasse, 26). — Odonates. Forker (A.-J.-K.), avocat, membre de la Nederlandsche Entomolo- gische Vereeniging, à Zierikzee, (Hollande), — Hémiptères. *FoLoGne (Egide), architecte, membre honoraire de la Société zoolo- gique de Belgique, rue de Hongrie, 72, à Saint-Gilles (Bruxelles). — Lépidoptères d'Europe. FOWLER (lerévérend W.-W.), Earley Vicarage, Reading (Angleterre). — Coléoptères (Languriides). FroMonrT (D' Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères, mœurs et métamorphoses. GADEAU pe KER VILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Ento- mologie générale. GALLEGOS Y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et profes- seur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. GaAzAGNAIRE (Joseph), ancien secrétaire général de la Société ento- mologique de France, rue Félix Faure, 29, à Cannes (Alpes- Maritimes). — Anatomie entomologique, Myriopodes, Diptères et Hyménoptères. GEDoELsT (L ), professeur à l'Ecole vétérinaire de Cureghem, 23, rue David-Desvachez, Bruxelles, — Parasitologie. GERHARDY (H.), professeur à l’établissement de Malonne (province de Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides). Gizer (Joseph), docteur en sciences, professeur à l'Ecole normale de l'Etat, 6, rue de la Religion, à Nivelles. — Lamellicornes Copro- phages, Gizson (Gustave), professeur de zoologie à l'Université de Louvain, rue de Namur, 95, à Louvain. — Entomologie générale, Crustacés. GiRoN (Alfred), président honoraire de la Cour de cassation, rue Gof- fart, 16, Ixelles lez-Bruxelles, — Lépidoptères. GoRHAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de Londres, Highcroft, Malvern (Angleterre). — Coléoptères, spécia- lement Coccinellides. GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de la Société entomologique Se France, 8, place de AL à Paris. — Clavicornes. GUILLEAUME (F.), rue des Eburons, , Bruxelles. — Coléoptères de Belgique. GUILLIAUME (D' Auguste), docteur en médecine, avenue de l'Hippo- drome, 12, à [Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères 424 HAMAL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Longicornes. HAvenITH, capitaine, place Quetelet, 2, Saint-Josse-ten-Noode lez-Bru- xelles. — Entomologie générale, Heypex (Lucas von), major en disponibilité, Dr Phil. honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- heim, près de Francfort-s/M. — Insectes d'Europe de tous les ordres, surtout les Coléoptères. HEyLaerTs (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Neder- landsche Entomologische Vereeniging, Haagdijk, B. 215, à Bréda (Brabant néerlandais). — Lépidoptères (spécialement Psychides). HippEeRT (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. — Lépidoptères de Belgique. Horn (W.), président de la Deutsche Entomologische Gesellschaft, Pariserstrasse, 59, à Berlin, W,— Cicindélides. Hye DE CroM (Albert), Coupure, 117, à Gand. — Lépidoptères et Coléo- ptères. JABLONOWSKY (Joseph), directeur de la Station entomologique de l'Etat, V. Nador Uteza, 28, à Budapest (Hongrie) — Entomologie appliquée. 3 JOHN (Osc.), rue Ligofskaïa, 59, St-Pétersbourg (Russie). — Lépido- ptères. KerRREMANS (Ch.), rue du Magistrat, 44, à Bruxelles. — Buprestides. KirKALDY (G.-W.), à Honolulu ([. Hawaï). — Hémiptères. Kxocue (Frans), rue Durlet, 20, à Anvers. — Coléoptères paléarctiques. Kocx (D' Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klett- strasse, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. KOKOUJEW (\.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. KozBe (H.), Kustos am K. Zoolog. Museum, Invalidenstrasse, 43, à Berlin N. — Entomologie générale. LALLEMAND (V.), docteur en médecine, chaussée d’Alsemberg, 171, à Uccle, près Bruxelles. — Hémiptères. LAMBERTIE (M.), cours du Chapeau Rouge, 42his, à Bordeaux (France).— Hémipières de France. LAMBILLION (Lambert-Joseph-Louis), vice-président de la Société ento- mologique namuroise, rue des Cotelis, à Jambes (Namur). — Lépi- doptères d'Europe. LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana- tomie animale à l'Université de Bruxelles, membre de l’Académie royale de Belgique, avenue du Haut-Pont, 1, à Saint-Gilles lez- Bruxelles. — Entomologie générale, Cérambycides. Lannoy (F, DE), rue de Livourne, 77, Bruxelles. — Formicides. LEA (Arthur M.), Department of Agriculture, Hobart (Tasmanie), — Coléoptères. Leprou (Emile), boulevard de l'Hôpital, 81, à Mons. — Lépidoptères. Lesne (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, avenue Jeanne, 10, à Asnières (Seine). — Entomologie générale, Bostrychides, Fe 425 MABILLE (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue de la Gaieté, 17, au Perreux (Seine). — Lépidoptères. MAZARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à Madrid. — Entomologie générale. Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, à Wohlen (Suisse). — Coléoptères (Carabides et Buprestides). MorrarTs (baron Paul de), château de Botassart, par Noirefontaine (province de Luxembourg). — Lépidoptères. MonTaNDON (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémiptères. Moser (J.), Hauptmann, Bülowstrasse, 59, à Berlin W. — Cétonides. NEERVOORT VAN DE POLL (Jacques), directeur adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amsterdam. — Coléoptères du globe, NonFRiep (A.-P.), à Rakovnik (Bohème). — Coléoptères. OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Lépidoptères. : OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille- et-Vilaine). — Coléoptères. OBST (D' P.), Zoologische Institut des Universität, Invalidenstrasse, 43, Berlin N. (Allemagne). — Coléoptères. OHaAUs (F.), D', Weïhergarten, 6, Mainz (Allemagne). Ouvier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, rue de la Préfecture, 10, à Moulins (Allier). — Coléoptères. ORCHYMONT (A1. D»), Longue rue d’Argile, 399, à Anvers, — Entomologie générale. PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères, PÉRINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique du Sud), — Coléoptères. Paizipprsox (Maurice), docteur en sciences, rue de la Loi, 32a, à Bruxelles, — Entomologie générale. à Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire), — Anthicides et Ptinides. PILLAULT (Fabien), receveur d'enregistrement, à Châtillon-sur Loire (Loiret, France). — Coléoptères. PINNEAU (P.), 2, rue Latour d'Auvergne, à Nantes (France). — Hémi- ptères. Pinsonnar (Léon), boulevard Militaire, 108, à Bruxelles. — Coléoptères, PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoolo- giques, professeur de zoologie à l'Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 148, à Gand. — Entomologie générale. Porter (C.-E.), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Valparaiso (Chili), Casilla 118. — Entomologie générale (Crustacés, Longi- cornes, Hémiptères). Posxin (Jules), docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole de l'Etat, à Gembloux. — Entomologie appliquée. 426 ProostT (Alphonse), directeur général au Ministère de l'Agriculture, professeur à l’Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. — Entomologie générale. Purzeys (Jules), 48, rue Guillaume Stocq, à Ixelles. — Larves de Coléo- ptères. RaGus4a (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. ReiTrTer (Edmond), membre honoraire du Berliner Entomologischer Verein, de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc., à Paskau (Moravie). — Coléoptères. Ris (D' Fred.), à Rheinau (canton de Zurich), Suisse. — Odonates. RoELors (P. J.), rue du Palais, 16, à Anvers, — Staphylinides. ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coléoptères et Lépidoptères. Rousseau (D' Ernest), docteur en médecine, directeur des Annales de Biologie lacustre, 60, avenue de la Couronne. Ixelles lez-Bruxelles. — Carabides ; Insectes aquatiques. “SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général au Ministère de l'Intérieur et de l’'Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Belgique. SCHERDLIN (P.), Weissenburgerstrasse, 11, Strassburg i. Els. (Allemagne). — Coléoptères d'Alsace. SCHOUTEDEN (Henri), docteur en sciences, nbre de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc., rue des Francs, 11, à Etterbeek, lez-Bruxelles. — Aphides, Hémiptères (spécialement d'Afrique), SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, R — Coléoptères (Rhynchophores). SCRIBE(G.), CGoupure, 40, à Gand.— Lépidoptères et Coléoptères du globe. SELYS-LoNGcHAMPS (baron Maurice de), boulevard d’Avroy, 49, à Liége. — Lépidoptères. SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. — Ento- mologie générale. SHarP (D' David), membre de diverses Sociétés savantes, à Cambridge (Angleterre). — Coléoptères. SIBiLLe (Julien), boulevard de l'Observatoire, 93, à Liége. — Lépidop- tères de Belgique. SILVESTRI (Filippo), à Bevagna (Umbria, Italie). — Myriopodes. Simson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. STEINMETZ (Fritz), avocat, rue de la Mélane, 10, Malines. — Crustacés. SWALE (D' Harold), Blyton House, Weybridge, Surrey (Angleterre). SWIERSTRA, Pretorix Museum, Pretorix (Transvaal). — Entomologie générale. Tuéry (André), viticulteur, 23bis, boulevard Carnot, Alger (Algérie). — Coléoptères d'Europe, Longicornes. 427 Tarror (Edouard), ancien chef de bureau à l'Administration commu- nale de Schaerbeek, chaussée de La Hulpe, 205, à Boiïtsfort, près Bruxelles, — Lépidoptères et Coléoptères. TaroN (J.), libraire, rue Royale, 68, Bruxelles. — Lépidoptères. TROTTER (AL.), professeur de Botanique et Pathologie végétale à la R.Scuola di Viticultura ed Enologia, Avellino(Italie).— Cecidologie. D'UpekeM p’Acoz (H.), boulevard Zoologique, 6, à Gand, — Entomologie générale. ULMER (Georg), Baumkamp, 30, Hamburg 20. — Trichoptères. VAN BIERVLIET (D' Joseph), docteur en médecine, 161, avenue de la Cou- ronne, Ixelles lez-Bruxelles, — Entomologie générale. VAN DEN KERCKHOVEN (Alexis), artiste peintre, château de Wuynis, à Rymenam par Boortmeerbeek, — Lépidoptères, VIsART DE BocarME (comte), quai Vert, 2, Bruges. — Entomologie géné- rale. VRIÈRE (baron Raoul de), premier secrétaire de légation, château du Baes-Veld, à Zedelghem (Flandre occidentale). — Ténébrionides. WAGNER (Hans), Assistent am Polytechnikum, à Zürich (Suisse). — Apionides du globe. WASMANN S. J. (R. P.E.), à Bellevue-Luxembourg (Grand-Duché de Luxembourg), — Biologie et systématique des Formicides et Termi- tides et de leurs hôtes. Wexse (J.), Niederschünhausen Schloss Allee, 15, Berlin (Allemagne). — Chrysomélides, Curculionides d'Europe. WELLMANN (D' F. Creighton), U. $S. National Museum, Divison of Entomology, Washington D, C. (Etats-Unis), — Meloïdes du globe. WickHAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). — Entomologie générale. Wizem (Victor), chef des travaux pratiques de zoologie à l'Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, rue Wil- lems, 8, à Gand. — Entomologie générale, Collembholes. Membre correspondant. M. Scupper (Samuel), bibliothécaire-adjoint à Harvard College, à Cam- bridge, Massachusetts (Etats-Unis). lembres décédés, MM. ‘De Morrarr (Baron F.), membre effectif. HAvEerRKAMPr (Fr.), membre effectif. JAcoBy (M.), membre effectif. MAYR (G.), membre honoraire. si Mae dur Ni TABLE DES MATIÈRES Organisation administrative pour 1903 . M AVE: compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 4 janvier 1908, » » » du 1 février 1908. » » » du 7 mars 1908, > » » du 4 avril 1908 » » » du 2 mai 1908 . » » » du 6 juin 1908. » » » du 4 juillet 4908 . » » » du 1 août 1908. » » » du 5 septembre 1908. » » » du 3 octobre 1908 » » » du 7 novembre 1908. » » » du 5 décembre 1908. Assemblée générale du 26 décembre 1903 Liste des accroissements de la Ce de du 26 Dee 1907 au 26 décembre 1908. Liste des membres de la Société au 26 décembre 1908 | Table des matières . BAGNALL (R.-S.). — Synonymical notes with description of a new genus of T'hysanoptera . BALL (FR.). — Oiseaux et Papillons . > SAR 5 Begzzt (M.). — Diagnoses d'espèces nouvelles de Disons d’ Mes BonproiT (J.). — Remarques sur les Bledius campi Bone. et occidentalis BoNDr. — Captures de Coléoptères. : £ Bovi (A.). — Notes sur les Curculionides. tr. ot Burr (M.). — Note sur quelques Dermaptères africains du er d'Histoire naturelle de Bruxelles . MC : CHAMPION (G.-C.). — Synonymical note on two Central. American species of Gureulionidæ. RTL VS c/ SA MOCIE AESRES DE CROMBRUGGHF DE PICQUENDAELE (G.).— Observations microlépido- ptérologiques faites à Rochefort en 1907 (suite). — Oiseaux et Papillons . Re TC + ce — Discours présidentiel : Les Ptérophores de Belgique . 429 430 DE LANNOY (E.).— Notes sur le Lasius niger etle Lasius fuliginosus — Observations sur les Fourmis . DESBROCHERL DES LOGESs (J.). — Etudes sur les Curculionides exo- tiques et descriptions d’espèces inédites , DesGuix (E.). — La composition segmentaire du thorax des Insectes (avec deux planches). Desneux (J.). — Larve authentique de Pausside. DisTANT (W.-L.). — On some Australian Homoptera — Description of a new Tingid from Congo . TRE Doi (P.). — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud 17, 153, D'ORBIGNY (H.) 27 GILLET (J.-J.-E ). — Onthophagides nouveaux d'Afrique. PAR TER LE RER RENE Are EueryY (C.). — Remarques sur les observations ie M. pe LaNNoy. touchant l'existence du Lasius mixtus dans les fourmilières de Lasius fuliginosus. ÉD DORA SAN ECS ERSSRRE — Descriptions d’un genre nouveau et de plusieurs fourmis nouvelles de Fourmis du Congo . TRS RE ForEL (A.). — Lettre à la Société Entomologique de Hate FoERrsTER (F.). — Ueber die australischen Aeschniden der Gruppe Brachyton KarscH — New Aeschniden su Let See NTI RON En EU GILET (J.-J.-E.), — Description d’un /Zeliocopris nouveau d'Afrique orientale . RAD RL ENNEMI NS TTRE GiLLET (J.-J.-E). et D OrRBIGNY (H.). — Coprophages et Dynastides provenantdu voyage de M, CoLmanTdans les régions d'Uellé, du Bomu et du Bahr-el-Gazal . GUILLIAUME (A.). — Notes sur les Diptères de Belgique KiRKkALDY (G.W.).— Goeze's specifie names in Hemiptera. — Notes on some sinhalese Hemiptera. LAMEERE (AUG.). — La Paléontologie et les métamorphoses de In- sectes . — Capture des Sirex noclilio F. ne L. Moser (J.). — Beitrag zur Kenntnis der Cetoniden . . . . . 85, — Verzeichnisder von H. FRUHSTORFER in Tonkin gesammelten Melolonthiden . — New Melolonthiden und Cetoniden . : Onous (FR.). — Beiträge zur Kenntnis der Ruteliden — Beitrag zur Kenntnis der amerikanischen Ruteliden OLIVIER (E.). — Lampyrides nouveaux du Musée de Genève. — Lampyrides africains du Musée de Bruxelles : — Lampyrides faisant partie des collections du Musée du Conée Pic (M.). — Description de deux Malacodermes africains du Musée du Congo. 220 264 54 4 Lénine at ie Ce) EP NS, PET PNEU FU : : PurTzeYs (J.).— Notes sur les premiers états de Melanotus castanipes PAVE RAFFRAY (A.). — Psélaphides nouveaux des Indes RousseAU (ERN.). — Contribution à la connaissance des métamor- phoses des Odonates d'Europe SCHERDLIN (P). — Die in der Umgebung Strassburgs beobachteten Carabidæ . ScHMIDT (A.).— Neue Aphodiiden von Re im Neo ce Museum zu Brüssel ae SCHOUTEDEN (H.). — Oiseaux et Papillons ee — Présentation de Pédipalpe et Isopodes terrestres — Diagnoses préliminaires de Pentatomides nouveaux du Congo belge. SEVERIN (G.) — Congrès Entomologique international. THéëry (A.). — Etudes sur les Buprestides . ; ; WELLMANN ([f.-C.). — Les Oiseaux mangent-ils les Paillonse sa RER PET ri MEbrae XIII. 2 Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel- … gique, par le baron DE CPOMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (1 partie). — Prix : fr. 7.50. Mens XIV. — Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel- gique, par le baron DE CROMBRUGGLE DE PICQUENDAELE (2° partie). — Prix : fr. 7.50. Tome XV.--- Notice sur le D’ Jean-Charles Jacobs, par E. FOLOGNE. … — Psélaphides nouveaux du Congo des collections du Musée Royal wie d'Histoire naturelle de Bruxelles, par A. RAFFRAY. — Phasgonou- - ridæ tfricane del R. Museo di Storia Naturale di Bruxelles (IV), par ACHILLE GRIFFINI. — Bemerkungen über Nabiden nebst _ Beschreibung neuer Arten, par O.-M. REUTER. — Enumeratio _ Pentatomidarwm post FRE bruxellensein descriptarum, par Fan BERGROTH. — Phasgonouridæ africane del 1. Museo di Storia _ Naturale in Bruxelles (VI), par ACHILLE GRIFFINI, — Soie new = Species of Blattidcæ in the Brussels Museum, par R. SHELFORD. — DPEnECETe 7:50! 4 | Tome X VI. — Die südafrikanischen À pioniden des British Museuin, 4 vorzugsiweise von Herrn G. A. K. Marshall in Mashonalande und in Natal gesanumelt, par HANXS WAGNER. — Coprides d'Afrique (descrip- | tions d'espèces nouvelles et remarques sur quelques espèces connues), mare JosEPH J.-E. GiLLET. — Acridiens d'Afrique du Musée royal - d'Histoire naturelle de Belgique, par IGN. Bouivar. — Notes on ne Australian Curculionidæe in the Belgian Museun roith descriptions of new species, par ARTHUR M. LEA. — Pris : fr. 7.50. s à Les membres de la Société désirant oblenir les volumes antérieurs _ à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d'un tiers de Ja valeur. L PAP LR La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 4“ samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. Elle publie : 4° Les ANNALES (mensuellement); 9 Les MÉMOIRES (irrégulièrement). La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit francé toutes les publications de la Société. Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès Le commen- cement de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Hongrie, 79, à Bruæelles. La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de Namur, 89), le samedi de 4 à 5 heures, Tous les ouvrages et revues destinés à la Sociélé doivent être envoyés au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. Tout ce qui concerne l’administration de la Sociélé et la réduction des publications doit êlre adressé au Secrétaire : M. H. Schouteden, 11, vue des Francs, à Bruæelles. Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suivant la publication du fascicule dans lequel a paru leur mémoire, n'auraient pas reçu les 50 tirés à part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire. TF0 = Bruxelles, — Imprimerie Économique, A. BREUER, chaussée d'Ixelles, 313, SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES VPN 656